Voies et formes ophtalmiques Flashcards

1
Q

Caractéristiques des préparations ophtalmiques ?

A
  • Préparations liquides, semi-solides ou solides STERILES
  • Destinées à être appliquées sur le globe oculaire et/ou les conjonctives ou introduites dans le sac conjonctival
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2
Q

Quelles sont les catégorie de forme galéniques ophtalmiques ?

A
  • Collyres (les plus abondants)
  • Solutions pour lavage ophtalmique
  • Les poudres pour collyres et les poudres pour les solutions pour lavage ophtalmique
  • Les inserts ophtalmiques
  • Les préparations ophtalmiques de type semi-solides (gels, pommades, crèmes…)
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3
Q

Quelles peuvent être les actions des formes ophtalmiques ?

A

Selon les pathologies oculaires à traiter :
* A l’extérieur de l’œil → action topique du PA (ex : infection, inflammation…)
* A l’intérieur de l’œil → passage transmembranaire du PA (ex : glaucome)

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4
Q

Principales structures de l’œil ?

A
  • Cornée
  • Iris
  • Corps ciliaire
  • Corps vitré
  • Cristallin
  • Vaisseaux sanguins rétiniens
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5
Q

Caractéristiques de la cornée ?

A
  • Non vascularisée, surface d’environ 1 cm2
  • Très innervée (réflexe cornéen)
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6
Q

Structure de la cornée ?

A
  • Epithélium lipophile
  • Membrane de Bowman
  • Stroma hydrophile
  • Membrane de Descemet
  • Endothélium
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7
Q

Rôle du passage dans l’humeur aqueuse ?

A

=> Rôle nourricier
* Il faut que le PA présente un équilibre entre lipophilie et hydrophilie (=> dépendant de l’ionisation des molécules)

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8
Q

Caractéristiques de la barrière épithéliale ?

A

🡪Molécules lipophiles : passage transcellulaire
🡪Molécules hydrophiles : passage paracellulaire (plus faible)

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9
Q

Quels molécules passent à travers le stroma ?

A

🡪 Molécules hydrophiles essentiellement

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10
Q

Caractéristiques de la conjonctive ?

A
  • Membrane muqueuse transparente qui tapisse l’intérieur
  • Très vascularisée
  • Surface d’environ 16-18 cm2
  • Epithélium fin
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11
Q

Caractéristiques de l’humeur aqueuse ?

A
  • Liquide transparent de faible viscosité
  • Drainée par le canal de Schlemm (proximité des muscles ciliaires et du trabéculum)
  • Rôle nourricier et régulateur de la pression intra-oculaire
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12
Q

Trajets des larmes ?

A

Grande lacrymale → ductules excréteurs de la glande lacrymale → canalicules lacrymal supérieurs ou inférieurs → sac lacrymal → conduit lacrymonasal → cavité nasale

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13
Q

Caractéristiques du film lacrymal pré-cornéen

A

=> Larmes
* Volume de 7 à 10 μL
* pH 6,9 à 7,5
* Osmolarité 295 à 334 mOsm/L
* Tension superficielle 43,6 à 46,6 dynes/cm (plus élevée pour les yeux secs)
* Température 30 à 35°C

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14
Q

Rôles du film lacrymal pré cornéen ?

A
  • Humidification et protection de l’épithélium cornéen
  • Protection mécanique de la cornée
  • Apport d’éléments nutritifs à la cornée
  • Rôle optique
  • Lubrifiant pour les paupières
  • Renouvellement du film lacrymal à chaque clignement de paupière
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15
Q

Relation entre l’œil et l’administration des médicaments ?

A

Surface de l’œil très peu favorable à l’administration des médicaments, à cause de la sécrétion et de l’écoulement des larmes

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16
Q

Paramètre biopharmaceutiques de la voie ophtalmique qui sont peut favorable à l’administration des médicaments à la surface de l’œil ?

A
  • 90 % du PA dilué et éliminé par drainage lacrymal
  • Temps de contact très court (1 à 2min) entre médicament et la surface de l’œil
  • Faible biodisponibilité pour les formes liquides (1 à 3%)
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17
Q

Quels sont les voies possibles d’absorption pour les formes ophtalmiquses ?

A

3 voies possibles :
* trans-cornéenne
* trans-conjonctivale
* lacrymale

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18
Q

Absorption des formes ophtalmiques par la voies trans-cornéenne ?

A
  • Recherchée lors de l’administration
  • Diffusion passive des PA à travers la cornée (fonction des propriétés physico-chimiques du PA)
  • Passage dans l’humeur aqueuse puis drainage dans le canal de Schlemm
  • Biodisponibilité intra-oculaire possible
  • Passage dans la circulation systémique (connexion de CS avec les veines épiscérales)
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19
Q

Quelles sont les possibilité de passage avec l’absorption de la voie trans-cornéenne ?

A
  • Voie trans-cellulaire (la plus importante quantitativement)
  • Voie para-cellulaire
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20
Q

Quelles sont les molécules qui passe par la voie para-cellulaire (VF ophtalmiques) ?

A

Les petites molécules hydrosolubles

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21
Q

Quelles sont les molécules qui passe par la voie trans-cellulaire (VF ophtalmiques) ?

A
  • À travers les pores membranaires pour les molécules hydrophiles
  • À travers la couche phospholipidique pour les produits lipophiles
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22
Q

Absorption par la voie trans-conjonctivale pour les formes ophtalmiques ?

A
  • Absorption systémique rapide
  • Effet pharmacologique systémique possible du PA
  • Très supérieure à l’absorption trans-cornéenne (+ intense et + rapide)
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23
Q

Pourquoi l’absorption par voie trans-conjonctivale est supérieur à celle par voie trans-conréenne ?

A

Notamment dû à la surface de contact bcp + importante avec le PA (16 à 18 cm² de conjonctive contre 1 cm² de cornée)

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24
Q

Absorption des formes ophtalmique par voie lacrymale ?

A
  • Drainage par le canal naso-lacrymal
  • 1 clignement de paupière étale environ 30 μL en surface de l’œil sans élimination par le canal
  • 1 goutte de collyre ≈ 50 μl : 40% éliminés par le canal
  • Perte importante de PA dans les minutes après l’instillation d’un collyre
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25
Q

Diffusion intra-occulaire des PA ?

A
  • Pénétration à travers la cornée.
  • Dilution dans l’humeur aqueuse (biodisponibilité faible (< 5 % de la dose))
  • Distribution dans les tissus voisins
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26
Q

A quoi est dû le métabolisme oculaire ?

A

=> Présence d’enzymes de biotransformation : inactivation possible d’un PA
* Catéchol-o-méthyl transférases
* Monoamines – oxydases.
* Peptidases
* Estérases…

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27
Q

Comment se fait l’élimination oculaire ?

A

Par voie systémique

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28
Q

Demi-vie d’élimination des produit de forme ophtalmique ?

A

De 0,7 à 3h selon les PA

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29
Q

Quels sont les facteurs susceptibles de modifier la biodisponibilité oculaire des PA ?

A

Les facteurs d’ordres :
* Physiologiques +++
* Physico-chimiques

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30
Q

Quels sont les facteurs physiologiques susceptibles de modifier la biodisponibilité oculaire des PA ?

A

=> L’état de fonctionnement de la cornée et de la conjonctive :
* Lésion épithéliale : augmentation de la perméabilité et de la vitesse d’absorption
* Lésion conjonctivale : augmentation du passage systémique (= élimination du PA)
* Lésion cornéenne : augmentation du passage intraoculaire
=> Liaisons aux protéines lacrymales et de l’humeur aqueuse
* Grande perte d’activité du PA : dc diminution de la biodisponibilité

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31
Q

Sur quoi influencent les facteurs physico-chimiques oculaires ?

A

=> Influencent la tolérance au produit : peuvent occasionner un larmoiement
=> Influencent la perméabilité cornéenne (5 paramètres)

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32
Q

Quels sone les paramètre qui influencent la perméabilité cornéenne ?

A

=> 5
* pH (6,9 à 7,5)
* Etat de dilution
* Viscosité
* Osmolarité (physio-osmotique)
* Présence d’agents de surface (tensio-actifs)

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33
Q

Caractéristiques de l’osmolarité des larmes ?

A
  • Iso-osmotiques au plasma
  • Zone de tolérance : 0,7 à 1,4% NaCl
  • Influence le niveau de sécrétion lacrymal
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34
Q

Quel variation de l’osmolarité est mieux toléré par l’œil ?

A

Meilleure tolérance des solutions hypertoniques par rapport à une solution hypotonique
=> Retour à la normale après 1 à 2 minutes

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35
Q

D’après les connaissances sur l’osmolarité préférable des préparation pour voies ophtalmiques quelles sont les conséquences sur la formulation ?

A

Dissolution des PA dans des solutions à 0,8 ou 0,9 % d’agents isotonisant (NaCl) → Hypertonicité limitée

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36
Q

Caractéristiques du pH des larmes ?

A
  • pH 6,9 à 7,5
  • Plus acide au réveil et chez les porteurs de lentilles
  • Plus alcalin chez les nouveaux nés et les patients atteints d’infections oculaires
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37
Q

Conséquence d’une dérégulation du pH des larmes ?

A

Douleur fonction du pH, du volume instillé, du pouvoir tampon de la solution et de la durée de contact
=> Neutralisation après 20 min

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38
Q

Conséquence des “règles” du pH des larmes sur le formulation des produits VF ophtalmologique ?

A
  • pH idéal 7,4 à 7,7( /!\ rarement compatible avec la stabilité et/ou la dissolution du PA)
  • Choix du pH guidé par des critères : de stabilité, de tolérance et d’efficacité
  • Influence le niveau de sécrétion lacrymal
  • Utilisation de mélanges tampons
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39
Q

Quel est le pH primant dans la formulation d’un produit de voie ophtalmique ?

A

C’est toujours le pH stabilité qui prime sur le pH de tolérance

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40
Q

Conséquences de l’état de dissolution sur la biodisponibilité ophtalmique ?

A
  • Absorption par diffusion passive (Loi de Fick)
    • Influence de C1-C2 (concentration de part et d’autre de la cornée)
    • Une goutte de collyre = 50 μL
    • Volume de larmes à la surface de la cornée = 10 µL
  • Faible intervention de la dilution sauf en cas d’irritation (larmes plus abondantes)
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41
Q

Conséquences de la viscosité d’un produit sur la biodisponibilité ophtalmique ?

A
  • Augmente le temps de contact avec les épithéliums
  • Action topique (cornée ou conjonctive)
42
Q

Caractéristiques de la viscosité des larmes ?

A
  • Viscosité des larmes humaines à 20° = 6,5 mPa.s
  • Diminution à 1,5 mPA.s lors du clignement
  • Force exercée par les paupières = 0,2 N
43
Q

Tension superficielle des larmes ?

A

45 mN/m

44
Q

Rôle d’un agent tensioactif (émulsifiant) ?

A
  • Augmente la miscibilité de la solution à la surface de l’œil et favorise l’étalement et contact de la solution à la surface de l’œil mais…
  • /!\ risque de rupture du film lacrymal en cas d’utilisation d’agent de surface et solubilisation de la couche lipidique → évaporation de la phase aqueuse et apparition de points secs
45
Q

Conséquences des agents de surface sur la formulation des produit de formes ophtalmiques ?

A
  • Utilisation d’agent de surface en faible quantité
  • Choix des agents de surface les moins irritants (non ioniques mieux tolérés que les anioniques et les cationiques)
46
Q

Quelles sont les différentes formes ophtalmiques ?

A
  • Collyres
  • Solution pour lavage ophtalmique
  • Inserts ophtalmiques
  • Préparation ophtalmiques semi solides
47
Q

Définition des collyres ?

A

Solutions, émulsions ou suspensions STERILES aqueuses ou huileuses contenant un ou plusieurs PA (corticoïdes/ATB/antiseptique/vasoconstricteur)destinés à l’instillation oculaire

48
Q

Quelles sont les qualités principales devant être respectées par les collyres ?

A

=> 2 qualités principales :
* Stérilité
* Tolérance

49
Q

De quoi l’œil est il la porte d’entrée ?

A

Œil est une porte d’entrée à la voie systémique

50
Q

Quels sont les mécanismes de défence de l’œil ?

A
  • Isolement vis à vis de l’extérieur par les paupières
  • Clignement des paupières → élimination du film lacrymal superficiel toutes les 15 secondes
  • Présence de lysozyme dans le liquide lacrymal → lyse les bactéries gram +
  • Présence d’IgA contre certains virus (influenza, polio)
51
Q

Exemples de germes responsable de d’infections oculaires ?

A

Pseudomonas, aeruginosa, colibacilles, virus…

52
Q

Quand peuvent-être contaminée les collyres ?

A
  • Lors de la préparation
  • Lors de l’utilisation
53
Q

Contamination des collyres lors de la préparation ?

A
  • Contamination possible de l’eau (1er risque de contamination)
  • Utilisation d’eau pour préparation injectable (PPI)
54
Q

Régulation de la préparation des collyres pour éviter la contamination ?

A

Elle sont préparées à partir de produits et par des méthodes propres à assurer leur stérilité et à empêcher l’introduction de contaminants et la croissance des micro-organismes

55
Q

Contamination des collyres lors de l’utilisation ?

A
  • Contamination par le compte-gouttes (30 à 40 germes pour un œil sain, 1 000 germes en cas de conjonctivite)
  • Infections peu fréquentes mais attention aux utilisations pour plusieurs patients
56
Q

Comment peut-être assurée la stérilité des collyres ?

A
  • Délivrance de collyres stériles (contrôle obligatoire)
  • Utilisation de conservateurs antimicrobiens pour les flacons multidoses aqueux
  • Conditionnement unidose préférable (pour éviter les risques de contamination, allergie etc…)
57
Q

Pourquoi la tolérance du collyre doit être bonne ?

A
  • Pour ne pas provoquer de larmoiement
  • Plus un collyre est toléré, moins on a de perte de PA
    => Réalisation de tests au cours de la mise au point sur tous les composants des collyres
58
Q

Régulation des collyres en suspensions pour la tolérance ?

A

=> Risques d’abrasion de l’épithélium cornéen → normes pour éviter le larmoiement
=> Microniser les particules pour arrondir les angles
Exigences de la Pharmacopée : Dans 10 μg de poudre :
- Moins de 20 particules de plus de 25 μm
- 2 au plus > 50 μm
- Aucune particule > 90 μm

59
Q

De quoi sont composés les collyres ?

A

=> 3 principaux groupes de produits :
* Des PA
* Un véhicule
* Des adjuvants/exipients

60
Q

Exemples de PA ?

A
  • Des cicatrisants
  • Des antiseptiques locaux
  • Des anti-allergiques
  • Des anticholinergiques
  • Des anti-inflammatoires et corticoïdes
  • Des ATB locaux
  • Des antiviraux locaux
  • Des anti-glaucomateux seuls ou association
  • Des ß-bloquants à libération immédiate
61
Q

Quels sont les différents type de véhicule que l’on peut trouver dans les préparation de collyres ?

A
  • L’eau
  • Véhicule huileux
62
Q

Caractéristiques de l’eau en temps que véhicule dans la préparation des collyres ?

A
  • Cas le plus fréquent
  • Aucune exigence particulière pour la qualité de cette eau MAIS utilisation d’eau PPI beaucoup plus fréquente => sécurité
63
Q

Caractéristiques des véhicules huileux dans les préparation pour les collyres ?

A
  • Beaucoup moins fréquent (destruction du film pré-cornéen et reconstitution après 5h ! Troubles de la vision)
  • Aucune huile préconisée par la pharmacopée, MAIS préférable de choisir une huile avec un indice d’acidité faible
  • Huiles hémisynthétiques de préférence
64
Q

Qualités générales que doivent respecter les adjuvants/excipients des préparations de collyres ?

A
  • Compatibles avec les autres constituants du collyre et les matériaux de conditionnement
  • Thermostables lors d’une stérilisation par la chaleur
  • Bien tolérés, non irritants
  • Sans influence sur l’action médicamenteuse
  • Utilisés à des concentrations aussi faibles que possible (nul si pas nécessaire)
65
Q

Quelles sont les différentes catégories de produits adjuvants utilisés pour les préparation de collyres ?

A

=> 6 catégories de produits adjuvants :
* Substances isotonisantes
* Mélanges tampons (agent tampon si 1 seul produit)
* Antioxydants
* Agents de surface
* Viscosifiants
* Agents antimicrobiens

66
Q

Exemple de substances isotonisantes ?

A
  • Chlorure de sodium (NaCl), le plus utilisé (0,9%)
  • Sulfate de sodium
  • Nitrate de sodium
  • Chlorure de potassium
  • Mannitol
67
Q

Exemple de mélange tampon ?

A
  • Acide borique – borate de sodium pH 7,6 – 9,2
  • Acide borique – acétate de sodium
  • Acide borique – propionates de sodium
  • Phosphate monosodique-phosphate disodique pH 5,4 – 8,0
  • Acide acétique- acétate de sodium pH 3,6-5,6
68
Q

Rôles des anti-oxydants dans la composition des préparation de collyres ?

A
  • Protection du PA contre l’oxydation au cours du temps
  • Protection du système huileux
69
Q

Exemple d’anti-oxydants utilisé dans la préparation des collyres ?

A
  • Acide ascorbique
  • Métabisulfite de sodium
  • Thiosulfate de sodium
  • Sulfite de sodium
  • Thiourée
  • Cystéine…
70
Q

Comment sont utilisé les anti-oxydant dans les préparations pour les collyres ?

A
  • Association de plusieurs anti-oxydants → diminution de la concentration de chacun d’entre eux et toxicité moindre
  • Choix de la concentration suite à des tests
  • Action complétée par la présence d’EDTA
71
Q

Fonction des agents de surfaces dans les collyres ?

A
  • Favorisent la miscibilité de la solution sur la pellicule lacrymale
  • Favorisent l’étalement de la solution à la surface cornéenne et donc la pénétration des PA
  • Permettent la solubilisation de PA normalement non solubles dans l’eau (ils sont amphiphiles)
72
Q

Risques liés à l’utilisation des agents de surface dans les collyres ?

A

Piègent les PA ou les conservateurs dans les micelles
→ moindre efficacité
→ détruisent le film pré-cornéen s’ils sont utilisés en trop forte concentration

73
Q

Agents de surfaces les plus utilisés dans les collyres ?

A
  • Polysorbate 80
  • Polysorbate 20
  • Stéarate de PEG 40
  • Pluronic F68
74
Q

Concentration maximale d’agent de surface dans les collyres ?

A

Concentration maximale < 1 % du collyre (faible)

75
Q

Fonction des viscosifiants dans les collyres ?

A
  • Prolongement temps de contact entre la préparation et la cornée en ralentissant l’écoulement à la surface de l’œil
  • Retardent la sédimentation des particules dans les suspensions
76
Q

Risques liés à l’utilisation des visifiants dans les collyres ?

A
  • Ralentissement de la diffusion → s’assurer que le gain dû à l’augmentation du temps de contact est supérieur à l’effet de ralentissement
  • Sensation désagréable, trouble de la vision si le viscosifiant est trop concentré
77
Q

Qualités nécessaires au viscosifiants dans les collyres ?

A
  • Limpides, non colorées
  • Propriétés théologiques et tension superficielle appropriées
  • Même indice de réfraction que le liquide lacrymal
  • Compatibles avec les PA et autres adjuvants
  • Bien tolérées et stérilisables
  • Très grande pureté et PM élevé
78
Q

Exemple de viscosifiants utilisés dans les collyres ?

A
  • HPMC (hydroxypropylméthylcellulose) dans 42 % des collyres
  • Alcool polyvinylique
  • Méthylcellulose
  • Polyvinylpyrrolidone
  • Dextran
79
Q

Utilisation des agents anti-microbiens dans les collyres ?

A

Utilisation dans les préparations :
* comportant un excipient aqueux
* conditionnées dans des récipients multidoses
=> antimicrobien convenable
/!\ sauf dans le cas où la préparation elle-même a des propriétés antimicrobiennes

80
Q

Qualité requise des agents antimicrobiens utilisés dans les collyres ?

A
  • Spectre d’activité très large, bactéricides ou bactériostatiques
  • Non irritants, non toxiques
  • Compatibles avec les autres constituants de la préparation
  • Stables, thermorésistants
81
Q

Exemple d’agents antimicrobiens utilisés dans les collyres ?

A
  • Chlorure de benzalkonium (40%) => +++
  • Borate, acétate ou nitrate de phénylmercure
  • Thiomersal (éthylmercurithiosalicylate de Na)
  • Sels de chlorhexidine
  • Parabens
82
Q

Etapes de fabrication des collyres en solution ?

A
  • Dissolution des PA et adjuvants
  • Filtration clarifiante
  • Conditionnement
  • Stérilisation par la chaleur humide
    /!\ Variante en cas d’instabilité du PA ou adjuvants à la chaleur : Filtration stérilisante (à 0,2 µm) faite avant le conditionnement
83
Q

Propriétés principales du conditionnement des collyres ?

A

2 propriétés principales :
* Protéger la solution, la suspension ou l’émulsion
* Être adaptés à l’administration

84
Q

Comment le conditionnement du collyre permet de le protéger ?

A
  • Isolant vis à vis des contaminants (bactéries et particules)
  • Imperméable à la vapeur d’eau et aux gaz
  • Bonne résistance mécanique
85
Q

Comment le conditionnement des collyres est adapté à l’administration ?

A
  • Administration de 50 μL au max
  • 2 catégories de récipients : unidoses ou multidoses
86
Q

Caractéristiques des conditionnement multidoses des collyres ?

A
  • Utilisation de plusieurs jours :
    • Flacons de verre + compte-gouttes
    • Flacons de verre ou matière plastique + tétine compte-gouttes
    • Flacons en matière plastique souple + embout déformable → les plus utilisés
  • Contenance maximale de 10 mL
  • Difficultés d’utilisation pour les personnes âgées
  • Conservation max : 4 semaines après ouverture
  • Présence POSSIBLE d’agents antimicrobiens
87
Q

Caractéristiques des conditionnement unidose des collyres ?

A
  • Les plus abondants
  • Contenance pour une administration ou une journée
  • Pas d’agents antimicrobiens (améliore la tolérance)
  • Grande sécurité : dosette en matière plastique avec embout effilé de 0,3 à 0,5 mL
88
Q

Inconvénients des conditionnements unidoses des collyres ?

A
  • Irrégularité de l’ouverture
  • Manque de souplesse
  • Coût (remboursé ou non)
89
Q

Définition des solution pour lavage ophtalmiques ?

A

Solutions aqueuses STERILES destinées à rincer ou à baigner l’œil ou à imbiber des compresses oculaires STERILES

90
Q

Utilisation des solutions pour lavage ophtalmique ?

A
  • Hygiène oculaire
  • Lavage oculaire en cas de brulure
91
Q

Définition des inserts ophtalmiques ?

A
  • Préparations STERILES
  • Consistance solide ou semi-solide
  • Taille et forme appropriées
  • Destinées à être insérées dans le sac conjonctival en vue d’une action sur l’œil
  • Constitués d’un réservoir de PA encastré dans une matrice ou entouré de membrane de contrôle du débit
  • PA, plus ou moins soluble dans les liquides physiologiques est libéré pendant une durée déterminée
92
Q

Avantages des inserts ophtalmiques ?

A
  • Augmentation de la durée de séjour pré-cornéen : meilleure biodisponibilité + activité prolongée
  • Diminution de l’absorption systémique
  • Meilleure observance du patient
  • Possibilité de ciblage par les voies préférentielles
  • Amélioration des conditions de conservation
  • Possibilité de contrôle de la cinétique de libération :
    • Libéré pendant une durée déterminée
    • Peuvent être considérés comme les formes à libération prolongée
93
Q

Quelles sont les différentes catégories d’inserts ophtalmiques ?

A

=>2 catégories :
* Les inserts insolubles devront être retirés
* Les inserts solubles

94
Q

Définition des préparation ophtalmiques semi-solides ?

A
  • Pommades, crèmes ou gels STERILES * Destinés à être appliqués sur les conjonctives ou les paupières
  • Contiennent un ou plusieurs PA dissous ou dispersés dans un excipient approprié
  • Présentent un aspect homogène
95
Q

Types d’application des préparations ophtalmiques semi-solides ?

A

=>2 types d’application possibles :
* Introduction dans le sac conjonctival
* Application sur la face externe des paupières

96
Q

Qualités requises pour les préparation ophtalmiques semi-solides ?

A
  • Stérilité
  • Dimension des particules (< 50 μm)
  • Bonne tolérance oculaire
  • Étalement facile
97
Q

Classification des préparation ophtalmiques semi-solides ?

A

=> 4 catégories de préparation
* Pommades grasses pour action prolongée (++)
* Gels organiques ou minéraux (++)
=> Les 2 premières : traitement local des états infectieux et inflammatoires
* Crèmes H/L (phase continue lipophile) mais pas de commercialisation au jour d’aujourd’hui
* Crème L/H (phase continue hydrophile)

98
Q

Composition des préparations ophtalmiques semi-solides ?

A
  • Produits lipophiles → Donneront des pommades grasses ou crèmes : Vaseline (++), paraffine liquide(++) , Cholestérol, Lanoline
  • Produits hydrophiles → hydrogels : Acide carboxyvinylique polymérisé, Carboxyméthylcellulose sodique, Acide hyaluronique
  • Conservateurs : Moins utilisés que dans les collyres, essentiellement antiviraux et antibiotiques
99
Q

Déroulé de la fabrication des préparation ophtalmiques semi-solides ?

A
  • Elles sont préparées par une méthode qui assure leur stérilité et évite l’introduction de contaminants ainsi que la croissance de micro-organismes
  • Utilisation de mélangeurs planétaires à double paroi
100
Q

Conditionnements des préparation ophtalmiques semi-solides ?

A
  • En tube collabable de 5 g maximum avec canule
  • Tube unidose
101
Q

Contrôles obligatoires des préparations ophtalmiques (selon la pharmacopée) ?

A
  • Stérilité : des collyres et des applicateurs
  • Taille des particules
  • Uniformité de masse
  • Uniformité de teneur : PA < 2 mg ou < 2 % (pour très petites quantités)
    /!\ Si vérification de l’uniformité de teneur, pas besoin de vérification de l’uniformité de masse
102
Q

Contrôles facultatifs des préparations ophtalmiques (selon la pharmacopée) ?

A

=> Systématiques
* Comportement rhéologique (= viscosité)
* Tolérance oculaire