Voies et formes ophtalmiques Flashcards
Caractéristiques des préparations ophtalmiques ?
- Préparations liquides, semi-solides ou solides STERILES
- Destinées à être appliquées sur le globe oculaire et/ou les conjonctives ou introduites dans le sac conjonctival
Quelles sont les catégorie de forme galéniques ophtalmiques ?
- Collyres (les plus abondants)
- Solutions pour lavage ophtalmique
- Les poudres pour collyres et les poudres pour les solutions pour lavage ophtalmique
- Les inserts ophtalmiques
- Les préparations ophtalmiques de type semi-solides (gels, pommades, crèmes…)
Quelles peuvent être les actions des formes ophtalmiques ?
Selon les pathologies oculaires à traiter :
* A l’extérieur de l’œil → action topique du PA (ex : infection, inflammation…)
* A l’intérieur de l’œil → passage transmembranaire du PA (ex : glaucome)
Principales structures de l’œil ?
- Cornée
- Iris
- Corps ciliaire
- Corps vitré
- Cristallin
- Vaisseaux sanguins rétiniens
Caractéristiques de la cornée ?
- Non vascularisée, surface d’environ 1 cm2
- Très innervée (réflexe cornéen)
Structure de la cornée ?
- Epithélium lipophile
- Membrane de Bowman
- Stroma hydrophile
- Membrane de Descemet
- Endothélium
Rôle du passage dans l’humeur aqueuse ?
=> Rôle nourricier
* Il faut que le PA présente un équilibre entre lipophilie et hydrophilie (=> dépendant de l’ionisation des molécules)
Caractéristiques de la barrière épithéliale ?
🡪Molécules lipophiles : passage transcellulaire
🡪Molécules hydrophiles : passage paracellulaire (plus faible)
Quels molécules passent à travers le stroma ?
🡪 Molécules hydrophiles essentiellement
Caractéristiques de la conjonctive ?
- Membrane muqueuse transparente qui tapisse l’intérieur
- Très vascularisée
- Surface d’environ 16-18 cm2
- Epithélium fin
Caractéristiques de l’humeur aqueuse ?
- Liquide transparent de faible viscosité
- Drainée par le canal de Schlemm (proximité des muscles ciliaires et du trabéculum)
- Rôle nourricier et régulateur de la pression intra-oculaire
Trajets des larmes ?
Grande lacrymale → ductules excréteurs de la glande lacrymale → canalicules lacrymal supérieurs ou inférieurs → sac lacrymal → conduit lacrymonasal → cavité nasale
Caractéristiques du film lacrymal pré-cornéen
=> Larmes
* Volume de 7 à 10 μL
* pH 6,9 à 7,5
* Osmolarité 295 à 334 mOsm/L
* Tension superficielle 43,6 à 46,6 dynes/cm (plus élevée pour les yeux secs)
* Température 30 à 35°C
Rôles du film lacrymal pré cornéen ?
- Humidification et protection de l’épithélium cornéen
- Protection mécanique de la cornée
- Apport d’éléments nutritifs à la cornée
- Rôle optique
- Lubrifiant pour les paupières
- Renouvellement du film lacrymal à chaque clignement de paupière
Relation entre l’œil et l’administration des médicaments ?
Surface de l’œil très peu favorable à l’administration des médicaments, à cause de la sécrétion et de l’écoulement des larmes
Paramètre biopharmaceutiques de la voie ophtalmique qui sont peut favorable à l’administration des médicaments à la surface de l’œil ?
- 90 % du PA dilué et éliminé par drainage lacrymal
- Temps de contact très court (1 à 2min) entre médicament et la surface de l’œil
- Faible biodisponibilité pour les formes liquides (1 à 3%)
Quels sont les voies possibles d’absorption pour les formes ophtalmiquses ?
3 voies possibles :
* trans-cornéenne
* trans-conjonctivale
* lacrymale
Absorption des formes ophtalmiques par la voies trans-cornéenne ?
- Recherchée lors de l’administration
- Diffusion passive des PA à travers la cornée (fonction des propriétés physico-chimiques du PA)
- Passage dans l’humeur aqueuse puis drainage dans le canal de Schlemm
- Biodisponibilité intra-oculaire possible
- Passage dans la circulation systémique (connexion de CS avec les veines épiscérales)
Quelles sont les possibilité de passage avec l’absorption de la voie trans-cornéenne ?
- Voie trans-cellulaire (la plus importante quantitativement)
- Voie para-cellulaire
Quelles sont les molécules qui passe par la voie para-cellulaire (VF ophtalmiques) ?
Les petites molécules hydrosolubles
Quelles sont les molécules qui passe par la voie trans-cellulaire (VF ophtalmiques) ?
- À travers les pores membranaires pour les molécules hydrophiles
- À travers la couche phospholipidique pour les produits lipophiles
Absorption par la voie trans-conjonctivale pour les formes ophtalmiques ?
- Absorption systémique rapide
- Effet pharmacologique systémique possible du PA
- Très supérieure à l’absorption trans-cornéenne (+ intense et + rapide)
Pourquoi l’absorption par voie trans-conjonctivale est supérieur à celle par voie trans-conréenne ?
Notamment dû à la surface de contact bcp + importante avec le PA (16 à 18 cm² de conjonctive contre 1 cm² de cornée)
Absorption des formes ophtalmique par voie lacrymale ?
- Drainage par le canal naso-lacrymal
- 1 clignement de paupière étale environ 30 μL en surface de l’œil sans élimination par le canal
- 1 goutte de collyre ≈ 50 μl : 40% éliminés par le canal
- Perte importante de PA dans les minutes après l’instillation d’un collyre
Diffusion intra-occulaire des PA ?
- Pénétration à travers la cornée.
- Dilution dans l’humeur aqueuse (biodisponibilité faible (< 5 % de la dose))
- Distribution dans les tissus voisins
A quoi est dû le métabolisme oculaire ?
=> Présence d’enzymes de biotransformation : inactivation possible d’un PA
* Catéchol-o-méthyl transférases
* Monoamines – oxydases.
* Peptidases
* Estérases…
Comment se fait l’élimination oculaire ?
Par voie systémique
Demi-vie d’élimination des produit de forme ophtalmique ?
De 0,7 à 3h selon les PA
Quels sont les facteurs susceptibles de modifier la biodisponibilité oculaire des PA ?
Les facteurs d’ordres :
* Physiologiques +++
* Physico-chimiques
Quels sont les facteurs physiologiques susceptibles de modifier la biodisponibilité oculaire des PA ?
=> L’état de fonctionnement de la cornée et de la conjonctive :
* Lésion épithéliale : augmentation de la perméabilité et de la vitesse d’absorption
* Lésion conjonctivale : augmentation du passage systémique (= élimination du PA)
* Lésion cornéenne : augmentation du passage intraoculaire
=> Liaisons aux protéines lacrymales et de l’humeur aqueuse
* Grande perte d’activité du PA : dc diminution de la biodisponibilité
Sur quoi influencent les facteurs physico-chimiques oculaires ?
=> Influencent la tolérance au produit : peuvent occasionner un larmoiement
=> Influencent la perméabilité cornéenne (5 paramètres)
Quels sone les paramètre qui influencent la perméabilité cornéenne ?
=> 5
* pH (6,9 à 7,5)
* Etat de dilution
* Viscosité
* Osmolarité (physio-osmotique)
* Présence d’agents de surface (tensio-actifs)
Caractéristiques de l’osmolarité des larmes ?
- Iso-osmotiques au plasma
- Zone de tolérance : 0,7 à 1,4% NaCl
- Influence le niveau de sécrétion lacrymal
Quel variation de l’osmolarité est mieux toléré par l’œil ?
Meilleure tolérance des solutions hypertoniques par rapport à une solution hypotonique
=> Retour à la normale après 1 à 2 minutes
D’après les connaissances sur l’osmolarité préférable des préparation pour voies ophtalmiques quelles sont les conséquences sur la formulation ?
Dissolution des PA dans des solutions à 0,8 ou 0,9 % d’agents isotonisant (NaCl) → Hypertonicité limitée
Caractéristiques du pH des larmes ?
- pH 6,9 à 7,5
- Plus acide au réveil et chez les porteurs de lentilles
- Plus alcalin chez les nouveaux nés et les patients atteints d’infections oculaires
Conséquence d’une dérégulation du pH des larmes ?
Douleur fonction du pH, du volume instillé, du pouvoir tampon de la solution et de la durée de contact
=> Neutralisation après 20 min
Conséquence des “règles” du pH des larmes sur le formulation des produits VF ophtalmologique ?
- pH idéal 7,4 à 7,7( /!\ rarement compatible avec la stabilité et/ou la dissolution du PA)
- Choix du pH guidé par des critères : de stabilité, de tolérance et d’efficacité
- Influence le niveau de sécrétion lacrymal
- Utilisation de mélanges tampons
Quel est le pH primant dans la formulation d’un produit de voie ophtalmique ?
C’est toujours le pH stabilité qui prime sur le pH de tolérance
Conséquences de l’état de dissolution sur la biodisponibilité ophtalmique ?
- Absorption par diffusion passive (Loi de Fick)
- Influence de C1-C2 (concentration de part et d’autre de la cornée)
- Une goutte de collyre = 50 μL
- Volume de larmes à la surface de la cornée = 10 µL
- Faible intervention de la dilution sauf en cas d’irritation (larmes plus abondantes)