Voie et Formes cutanées Flashcards

1
Q

De quoi dépend l’action thérapeutique des médicament pour les formes cutanées ?

A

Action thérapeutique en fonction du niveau de pénétration du PA : 3 types d’excipients ≠ avec des lieux d’action ≠

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2
Q

Quels sont les différents types d’action réalisées par les formes cutanées ?

A
  • Action locale de surface (épiderme)
  • Action locale profonde : derme, hypoderme
  • Action systémique ou générale
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3
Q

Caractéristiques de l’action locale de la surface par voie cutanée ?

A

=> Traitement superficiel de la couche cornée
* Émollients (hydratant), exfoliants, kératolytiques
* Protection de la peau (anti-solaires…)

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4
Q

Caractéristiques de l’action locale profond par voies cutanée ?

A

=> Affections du tégument des muscles et articulations
Ex : antisepsie, antibiotiques, anti-acné, anti-inflammatoires, anesthésiques, anti-prurit, anti-allergiques…

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5
Q

Caractéristiques de l’action systémique ou générale par voie cutanée ?

A
  • Possible avec certaines PSSAC, après résorption sanguine
  • À l’origine du développement des dispositifs transdermiques
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6
Q

Caractéristique de la peau ?

A
  • Premier organe de défense : population de micro-organismes
  • Un des plus grand organes du corps
    • 7% de la masse corporelle
    • Soit pour un adulte entre 3 et 5 kg
  • Barrière de protection +++ : obstacle à la pénétration des PA
  • Contient 3 couches
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7
Q

Quelles sont les couches de la peau ?

A

=> 3
* Épiderme (couche cornée, couche de Malpighi, couche basale)
* Derme (tissu conjonctif fibreux)
* Hypoderme (tissu adipeux)

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8
Q

Annexes de la peau ?

A
  • Appareil pilo-sébacé
  • Glandes sudoripares
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9
Q

Caractéristiques de l’épiderme ?

A

=> 5 couches cellulaires :
* Couche cornée : riche en kératine
* Couche claire
* Couche granuleuse
* Couche de Malpighi (épiderme viable)
* Couche basale : hydrophile

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10
Q

pH de la peau ?

A

Voisin de 5,5

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11
Q

Caractéristiques de la couche cornée ?

A
  • Épithélium pluricellulaire (10 à 25 couches)
  • Cellules mortes kératinisées (20 % en eau)
  • Zone lipophile
  • 10 à 20 µm, c’est une barrière hydrophobe
  • Espace inter-cellulaire (bicouches hydro-lipidique)
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12
Q

Caractéristiques de l’épiderme vivant ?

A

=> Couches cellulaires à divers stades de différenciation :
* Non vascularisés
* Zones hydrophiles
* 50 à 100 µm

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13
Q

Vascularisation de l’épiderme ?

A

L’épiderme n’est pas vascularisé : PAS de passage systémique

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14
Q

Caractéristiques du derme ?

A
  • Hydrophile
  • 1 000 à 2 000 μm
    *TC de soutien composé de : fibroblastes, gel de mucopolysaccharides, et fibres (collagène, élastine)
  • Réseau capillaire (permet la nutrition de l’épiderme) → vascularisation : passage systémique possible
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15
Q

Caractéristiques de l’hypoderme ?

A
  • Tissu adipeux (lipophile)
  • Adipocytes = cellules spécialisées dans le stockage des graisses + collagène
  • Assure l’élimination des déchets sanguins par la sueur
  • Présence de vaisseaux sanguins et de nerfs → passage systémique possible
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16
Q

Caractéristique de l’appareil pilo-sébacé ?

A
  • Poil = structure kératinique morte
  • Toujours associé à :
    • Une glande sébacée
    • Un muscle arecteur
    • Un vaisseau sanguin nourricier
    • Un nerf
    • Une glande sudoripare apocrine (dans des localisations particulières)
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17
Q

Quels sont les différents types de gland sudoripares ?

A

=> 2 types :
* Apocrines
* Eccrines

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18
Q

Caractéristiques des glandes sudoripares apocrines ?

A
  • Localisation particulière (aisselles, périnée)
  • Sécrètent une sueur visqueuse en faible quantité à partir de la puberté
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19
Q

Caractéristiques des glandes eccrines ?

A
  • Localisation sur tout le corps
  • Densité variable de 100 à 600 /cm2
  • Sécrètent une sueur limpide en grande quantité
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20
Q

Définition du passage percutané ?

A

Correspond au passage d’une molécule appliquée sur la peau, depuis le milieu extérieur jusqu’à la circulation générale (plutôt les DT)

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21
Q

Quelles sont les phases qui compose l’absorption percutanée ?

A

=> 2 phases :
* Phase de pénétration : migration
- Surface
- Couche cornée
- Milieu extra cellulaire dermique
* Phase de résorption : diffusion dans le derme et passage dans le sang

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22
Q

Quelles sont les voies de pénétration percutanée ?

A

Absorption à travers :
* les glandes sudoripares
* l’appareil pilo-sébacé
* la barrière cellulaire cutanée
* Passage au travers de la couche cornée (transépidermique)

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23
Q

Caractéristiques de l’absorption percutanée à travers les glandes sudoripares ?

A

=> Absorption limitée :
* Au repos, canal sudoral étroit
* En activité, flux de sueur à contre-courant des molécules

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24
Q

Caractéristiques de l’absorption percutanée à travers l’appareil pilo-sébacé ?

A
  • Absorption plus importante
  • Sébum + sueur → émulsion favorisant la dissolution des PA hydrophiles et lipophiles
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25
Q

Caractéristiques de l’absorption percutanée à travers la barrière cellulaire cutanée ?

A

=>2 couches de natures différentes à traverser :
* La couche cornée majoritairement lipophile
* L’épiderme vivant (Malpighi) majoritairement hydrophile
=> Absorption peut se faire à travers les espaces intercellulaires ou à travers les cellules elles-mêmes

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26
Q

Caractéristiques du passage au travers de la couche cornée (transépidermique) ?

A
  • Voie intercellulaire
  • Voie transcellulaire : principale voie, barrière lipophile
  • Passage via les appendices : importance mineure (surface ≃ 1 %), peut concerner les PA ioniques ou polaires de PM élevé
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27
Q

Quels sont les mécanismes de pénétration possibles pour le passage percutanée ?

A

=> 3 mécanismes physiologiquement possibles :
* Filtration passive : uniquement pour les petites molécules
* Transport actif : aucune preuve de son existence
* Diffusion passive : pour les molécules lipophiles, légèrement hydrosolubles et de PM < 800 kDa

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28
Q

Etapes du processus de diffusion passive lors de l’absorption percutanée ?

A

→ Molécules lipophiles
* Pénétration au travers de la couche cornée (barrière principale)
* Perméation dans les liquides intercellulaires de l’épiderme
* Absorption dans la circulation générale
=> LADME : L correspond à la Libération du PA à partir de la FG

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29
Q

Modélisation du passage percutané ?

A

=> ⅆQ/ⅆt = S.P(Cs cc-Cs) : dérivée de la Loi de Fick
Avec :
* ⅆQⅆt = quantité de substance absorbée par unité de temps (g/s)
* S = surface d’application
* Cs – cc = concentration à la surface de la couche cornée
* Cs = concentration dans la circulation systémique
* P = perméabilité

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30
Q

Calcul de la perméabilité ?

A

P=K.D/e
Avec :
* K = coefficient de partage du principe actif entre véhicule et couche cornée.
* D = coefficient de diffusion du principe actif
* e = épaisseur de la peau

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31
Q

Quels sont les facteurs influençant l’absorption percutanée ?

A
  • Structure de la peau
  • Métabolisme cutané
  • Hydratation
  • Température
  • Flux sanguin
  • Propriétés physico-chimiques du PA
  • Formulation (nature et concentration des excipients
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32
Q

Comment la structure de la peau influence l’absorption percutanée ?

A

=> Épaisseur et intégrité de la couche cornée :
* Variations inter-espèces : différence de composition lipidique et du nombre d’annexes selon les espèces
* Variations selon le site anatomique : variation de l’épaisseur de la couche cornée de quelques µm à 600 µm → paupière faible couche cornée et les appuis ont une forte couche cornée
* Âge :
- Enfants : perméabilité élevée → composition de la couche cornée pas mature
- Sujets âgés : perméabilité élevée → atrophie épidermique
* Intégrité : pathologies cutanées, délipidation, brûlures, blessures
- Augmentation de l’absorption percutanée

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33
Q

Comment le métabolisme cutané influence l’absorption percutanée ?

A
  • Existence de systèmes enzymatiques au niveau de l’épiderme et du derme
    • Hydrolyse
    • Oxydation
    • Réduction
  • Possibilité de perte d’activité de la molécule avant sa résorption sanguine
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34
Q

Comment l’hydratation cutanée peut influencer l’absorption percutanée ?

A

=> Couche cornée faiblement hydratée (5 à 15 % d’eau)
* Peut augmenter (50%) grâce à un pansement occlusif ou un excipient occlusif
* Gonflement de la couche cornée et baisse de la résistance à la diffusion donc augmentation absorption percutanée

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35
Q

Comment la température peut influencer l’absorption percutanée ?

A

=> ↑ la pénétration : accroissement de la diffusion par augmentation du mouvement moléculaire
* Externe (climat : chaleur)
* Interne (fièvre, exercice physique)

36
Q

Comment le flux sanguin peut influencer l’absorption percutanée ?

A

=> Débit sanguin généralement suffisant pour qu’il n’y ait pas de saturation
* Augmentation du flux (massage) : augmentation de l’absorption
* Diminution du flux (corticoïdes) : diminution de l’absorption et accumulation dans la couche cornée (faire /!\ que pas d’effet indésirable se développant à cause de l’accumulation)

37
Q

Comment les propriété physico-chimiques du PA peuvent influencer l’absorption percutanée ?

A

=> 2 types de comportement selon la nature de la molécule :
* Diffusion de substances dans la couche cornée avec risques de stockage pour les molécules lipophiles
* Migration lente des composés vers le derme
=> Intervention du coefficient de partage

38
Q

A quoi correspond le coefficient de partage ?

A

=> 2 interfaces à franchir → 2 coefficients de partage :
- K1 : véhicule/couche cornée en faveur de la couche cornée
- K2 : couche cornée/ couche de Malpighi en faveur de la couche de Malpighi
* Structure chimique, ionisation
* Coefficient de diffusion (D, fonction du PM – inversement proportionnel)
* Influence du log P
* Solubilité (lipophilie et hydrophilie suffisantes)
* Perméabilité

39
Q

Comment la formulation du médicament influence l’absorption percutanée ?

A

=> Influence perméabilité cutanée par interact° avec la couche cornée (↑ la pénétration)
* Polaire (alcool, PEG) : augmente le coefficient de partage et donc la diffusion cutanée
* Non polaire (azone) surfactifs non ioniques : augmente la fluidité membranaire

40
Q

Utilisation de PSSAC ?

A

Formulées en vue d’une libération locale ou transdermique de PA (++), ou pour leur action émolliente (superficielle/locale) ou protectrice

41
Q

Caractéristiques des PSSAC ?

A
  • Présentent un aspect homogène
  • Constituées d‘un excipient : simple ou composé, dans lequel sont dissous ou dispersés 1 ou plusieurs PA : excipient peut avoir une influence sur l’activité de la préparation (effet et/ou libération du PA)
  • Excipients d’origine naturelle ou synthétique, monophases ou multiphases. Selon leur nature : préparation avec propriétés hydrophiles (H) ou hydrophobes (L) ou les deux
  • Peut contenir d’autres excipients/adjuvant additifs appropriés
42
Q

Stérilité des PSSAC ?

A

Les PSSAC destinées à être appliquées sur une peau gravement lésée sont stériles → doivent satisfaire à l’essai de stérilité
MAIS ⚠️ Toutes les préparations ne sont pas stériles !!

43
Q

Quelles sont les différentes catégorie de PSSAC ?

A
  • Pommades
  • Crèmes
  • Pâtes et gels
  • Cataplasmes et emplâtres médicamenteux
44
Q

Quels sont les différents types d’excipients utiliser pour les PSSAC ?

A
  • Excipients anhydres hydrophobes (lipophiles)
  • Excipients hydrophiles
  • Excipients colloïdaux hydratés
  • Bases émulsionnées (amphiphiles)
45
Q

Caractéristiques des excipients anhydres hydrophobes (lipophiles) ?

A
  • Insolubles dans l’eau, non lavables à l’eau
  • Capacité d’incorporation d’eau = faible voire nulle
  • Caractère occlusif → Contre-indications : lésions suintantes, inflammation de la peau
46
Q

Exemples d’excipients anhydres hydrophobes ?

A
  • Huiles végétales et glycérides
  • Hydrocarbures
  • Huiles de silicones
47
Q

Caractéristiques des huiles végétales ?

A
  • Rancissent facilement
  • Antioxydants nécessaires
  • Contiennent des glycérides :
    • Esters d’acides gras et de glycérol
    • AG saturés
    • AG mono ou poly insaturés
  • Bien tolérés, pouvoir pénétrant faible à moyen
48
Q

Caractéristiques des hydrocarbures ?

A
  • Grande inertie chimique, donc très stables, très peu d’incompatibilités
  • Solubles dans solvants organiques : grande hydrophobie
  • Obtenus par fractionnement du pétrole brut
  • Bien tolérés après purification
    🡪 Pouvoir pénétrant nul à faible
49
Q

Exemples d’hydrocarbures utilisés en tant qu’excipients anhydres hydrophobes ?

A
  • Vaseline blanche
  • Paraffines
50
Q

Caractéristiques de la vaseline blanche ?

A
  • Excipient le plus utilisé dans les pommades
  • Mélanges d’alcanes
  • Translucide en couche mince, insipide et incolore
51
Q

Caractéristiques des paraffines ?

A

= Mélanges complexes d’hydrocarbures saturés :
* Paraffine solide : masse blanche inodore, permet d’augmenter la consistance des pommades
* Paraffine liquide : incolores, inodores et insipides, ce qui permet de diminuer la consistance des pommades → rôle d’épaississant dans certains pommade

52
Q

Caractéristiques des Huiles de silicone ?

A
  • Polysiloxanes méthyliques ou diméticones
  • Composés organiques du silicium
  • Structure linéaire de PM peu élevé
  • Hydrophobie marquée : insoluble dans l’eau
  • Grande inertie chimique, donc très stables
  • Résistances à la chaleur (→ 300°C)
  • Bonne tolérance cutanée, atoxique
    => Pouvoir pénétrant nul à faible : caractère hydrofuge : formule protectrice « barrière », protection des mains contre les produits agressifs
53
Q

Exemples d’excipients hydrophiles ?

A
  • Cires d’origine animale
  • Macrogols
54
Q

Caractéristiques des cires d’origines animales ?

A
  • Anhydres, contiennent des esters d’acides carboxyliques et d’alcools gras
  • Faiblement hydrophiles (insolubles dans l’eau) → émulsion H/L après incorporation d’eau
  • Non lavables à l’eau
  • Non toxiques, non irritants
  • Bien tolérées
55
Q

Exemple de cire d’origine animale utilisé en tant qu’excipients ?

A
  • Cire d’abeille
  • Lanoline/lanoléine/graisse de laine
56
Q

Caractéristiques de la cire d’abeille ?

A
  • Solide blanc mat
  • Augmente la consistance des pommades
57
Q

Caractéristiques de la lanoline ou lanoléine ou graisse de laine ?

A
  • Produit jaune, translucide, mou, odeur caractéristique, insoluble dans l’eau
  • Peut absorber 2 fois son poids en eau → lanoline hydratée : émulsion H/L (incorporation de PA hydrosolubles)
  • Pouvoir pénétrant et émollient
  • Mélangée à la vaseline (lanovaseline) permet d’incorporer une solution aqueuse
  • Sensible à l’oxydation (on ajoute des anti-oxydants)
  • Très rarement allergisante
58
Q

Caractéristiques des macrogols ?

A

= Polymère de condensation de l’oxyde d’éthylène et de l’eau :
* Hydrophilie marquée, très solubles dans l’eau (hydrosolubles)
* Très stables
- PM < 600 Da : liquides
- 600 Da < PM < 1000 Da : semi-solides
- PM > 1000 Da : solides blanc d’aspect cireux
* Utilisés en mélanges → Consistance voulue
* Non occlusifs, pouvoir pénétrant faible, lavables à l’eau
* Bien tolérés
* Nombreuses incompatibilités (iode, pénicillines, parabens…)

59
Q

Différences de rôles entre les excipients solides et liquides ?

A

Les excipients solides augmentent la consistance, les liquides la diminuent

60
Q

Caractéristiques des excipients colloïdaux hydratés ?

A

=> Gélifiants ou épaississants capables de gonfler au contact de l’eau : gels pouvant incorporer des PA
* Produits minéraux : bentonite, silice colloïdale
* Polymères organiques naturels : amidons, alginats, gélose, pectine, gommes,…
* Polymères hémi-synthétiques : dérivés de la cellulose
* Polymères synthétiques : carbomères = acides polyacryliques ou polymères carboxyvinyliques

61
Q

Propriétés des excipients colloïdaux hydratés ?

A
  • Bien tolérés, lavables à l’eau
  • Incompatibles avec de nombreux PA, instables, se dessèchent
  • Pouvoir pénétrant nul
62
Q

Que sont les bases émulsionnées ?

A
  • Crèmes, utilisées pour leur propriété émolliente ou servent d’excipients à divers PA
  • Il y a une double polarité favoriserait la pénétration dans les tissus cutanés
  • Il existes des bases émulsionnées H/L ET L/H
63
Q

Caractéristiques des bases émulsionnées H/L ?

A
  • Cérat cosmétique, cold cream : émulsifiant anionique
  • Crème au sesquioléate de sorbitanne : émulsifiant non ionique
  • Graisse de laine hydratée
  • Lipophiles, non lavables à l’eau
64
Q

Caractéristiques des bases émulsionnées L/H ?

A
  • Crème au stéarate de PEG : émulsifiant non ionique
  • Crème au stéarate (de triéthanolamine, de sodium) : émulsifiant anionique
  • Hydrophiles, lavables à l’eau
65
Q

Selon quels critère se fait le choix des excipients pour les préparations cutanées ?

A

Selon :
* Tolérance (irritant ? allergisant ?)
* Inertie (incompatibilité ?)
* Stabilité ?
* Lavables à l’eau ?
* Stérilisables ?

66
Q

Propriétés des excipients utilisé pour un traitement superficiel (couche cornée) ?

A
  • Pénétration : nulle à faible
  • Excipients :
    • Insolubles (vaseline, paraffine, liquide)
    • Solubles dans l’eau (excipients hydratés et macrogols sauf si couche cornée altérée)
67
Q

Propriétés des excipients utilisés pour un traitement tégument (épiderme) ?

A
  • Pénétration : moyenne
  • Excipients :
    • Miscibles aux sécrétions sébacées (lanoline),
    • Se liquéfiant à température corporelle, donc à 37°C (huiles végétales).
68
Q

Propriétés des excipients utilisés pour un traitement des zones sous-jacentes à la peau (muscles, articulations…) ?

A
  • Pénétration : passage diffère selon les couches de la peau
  • Excipients : émulsionnés (activité dermique ou systémique).
69
Q

Qu’influence la consistance d’une préparation cutanée ?

A
  • Facilité d’extrusion
  • Facilité d’étalement
  • Maintient sur la peau
  • Capacité de diffusion du principe actif
70
Q

Compositions des pommades ?

A

Elles se composent d’un excipient monophase dans lequel peuvent être dispersés des liquides ou des solides

71
Q

Quels sont les différents types de pommade ?

A
  • Pommades hydrophobes
  • Pommades absorbant l’eau
  • Pommades hydrophiles
72
Q

Caractéristiques des pommades hydrophobes ?

A
  • N’absorbent pas d’eau ou en très petites quantités
  • Excipients = hydrocarbures, huiles végétales et glycérides, cire blanche et huiles de silicones.
  • Caractère occlusif, donc augmente la pénétration de certains PA
  • Très grasses au toucher, elles sont peu agréables
  • Exemple : Pommade à l’oxyde de Zinc
  • Renferment une proportion importante d’huile et cire = cérats
  • = Emulsion H/L
  • Peuvent servir d’excipients à d’autres PA
  • Sont à la base de nombreux cosmétiques
73
Q

Caractéristiques des pommades absorbant l’eau ?

A
  • Peuvent absorber des quantités plus importantes d’eau
  • Conduire à l’obtention d’émulsions H/L ou L/H, après homogénéisation, selon l’émulsifiant choisi
  • Excipients utilisés = ceux d’une pommade hydrophobe
74
Q

Caractéristiques de pommades hydrophiles ?

A

Excipients miscibles à l’eau :
* Mélanges de macrogols liquides et solides.
* Peuvent contenir des quantités appropriées d’eau

75
Q

Que sont les crèmes ?

A

Préparations multiphases : émulsions avec 2 phases (une lipophile + une hydrophile), stabilisées (émulsifiants ± épaississant ou viscosifiant)
=> C’est la base d’incorporation de PA

76
Q

Quels sont les différents types de crèmes existantes ?

A
  • Crèmes lipophiles (H/L)
  • Crèmes hydrophiles (L/H)
77
Q

Caractéristiques des crèmes hydrophiles (L/H) ?

A
  • Phase externe ou continue = phase hydrophile
  • Phase discontinue interne (L) dispersée dans la phase aqueuse (H) grâce à des émulsifiants L/H
  • Les plus utilisées
  • Beaucoup plus agréables à l’application que les crèmes lipophiles et les pommades hydrophobes
78
Q

Caractéristiques des crèmes lipophiles (H/L) ?

A
  • Phase externe ou continue = phase lipophile
  • Phase discontinue interne (H) dispersée dans la phase huileuse (L) grâce à des émulsifiants H/L
79
Q

Que sont les pâtes ?

A
  • PSSAC contenant de fortes proportions de poudres (>50%) finement dispersées dans l’excipient
  • Il en existe 2 catégories :
    • Pâtes hydrophobes : excipient = corps gras ou mélange de corps gras
    • Pâtes hydrophiles (= pâtes à l’eau) : excipient : miscible à l’eau
80
Q

Que sont les gels ?

A
  • PSSAC constituées par des liquides gélifiées à l’aide d’agents gélifiants appropriés
    • Gels hydrophobes ou oléogels : peu utilisés. Exemple : huiles végétales grasses gélifiés par de la silice colloïdale
    • Gels hydrophiles ou hydrogels
81
Q

Aspect des pommades, pâtes, crèmes ?

A
  • Ce sont des mélanges onctueux, facilement applicables, homogènes
  • Le ou les PA sont parfaitement dispersés et non visibles à l’application
82
Q

Outils de confection des PSSAC en officine ?

A

mortiers, pilons, spatules

83
Q

Outils de confection des PSSAC en industrie ?

A

=> Les mélanges se font dans des enceintes à double paroi (circulation d’eau chaude et froide)
* Pommades :
- Mélangeurs / malaxeurs à mouvement planétaire
- Mélangeur à palette, à hélice, à turbine
* Emulsions : homogénéisateurs (à filière par exemple)
* Pâtes : broyeurs (ex : broyeur à 3 cylindres = lisseuse)

84
Q

Etapes de confection des pâtes en industrie ?

A

=> 2 étapes :
* Mélange des excipients pâteux, après liquéfaction des excipients à chaud (60-70°C)
* Addition des PA, en fonction :
- Solubilité du PA dans l’eau ou dans les huiles
- De l’insolubilité du PA: s’il est liquide (émulsion) s’il est solide (suspension)
* Malaxation jusqu’au complet refroidissement

85
Q

Confection des gels ?

A

=> Phases à gélifier :
* Eau purifiée ou EPPI ± co-solvant (éthanol) ± humectant (glycérol, sorbitol : éviter le dessèchement de la préparation) ± conservateur
* Agitation mécanique à température ambiante de la phase à gélifier avec agitateur à turbine
* Gélifiant est ajouté progressivement
* L’agitation est maintenue jusqu’à obtention d’un mélange homogène

86
Q

Conditionnement des PSSAC ?

A

En pot muni d’un couvercle ou en tube flexible (métal ou matière plastique)

87
Q

Quels sont les contrôles que subissent les préparations cutanées ?

A
  • Dosage du PA
  • Caractères organoleptiques : Examen macroscopique : Aspect (odeur et couleur) + Homogénéité
  • Etudes rhéologiques
    • Mesure de la viscosité (viscosimètre)
    • Détermination de la consistance
      • Dureté
      • Pouvoir d’adhésion
      • Capacité d’étalement
  • Détermination du pH
    • Après trituration avec eau distillée neutre
    • Doit être voisin du pH cutané (4,2 à 5,8)
  • Stérilité : Uniquement pour les pommades dont l’étiquette indique que la préparation est stérile