Troubles d'usage de substances Flashcards

1
Q

Nomme la prévalence au Québec lié à l’usage de susbtances

A

L’usage de substances est largement répandu, surtout pour l’alcool

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Q

Nomme le % des gens au Québec qui ont remplis les critères de dépendance

A

17,5% des Québécois.es âgé.es de 15 ans et plus ont présenté au cours de leur vie les critères pour un problème d’abus ou de dépendance

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3
Q

Nomme la première cause de mortalité évitable des pays industrialisés

A

La consommation de tabac est la première cause de mortalité évitable dans les pays industrialisés.

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4
Q

La consommation d’alcool est la cause de quoi pour les 15-49 ans?

A

La consommation d’alcool est au septième rang des facteurs de risque pour la mortalité et l’incapacité dans le monde et au premier rang pour la tranche d’âge 15-49 ans.

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5
Q

Quel type de substances est la cause des hausses?

A

e nombre de visites dans les urgences, d’hospitalisations et de décès attribuables à une intoxication aux opioïdes ou aux stimulants est en hausse au Canada, et au Québec. Plus de 80% impliquent du fentanyl ou un de ses analogues.

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6
Q

Nomme des facteurs du contexte sociétal

A
  • Encadrement légal et mesures de déjudiciarisation
  • Stigmatisation variable selon les substances
  • Fort mouvement associatif
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7
Q

Qu’est-ce qu’une susbtance psychoactive?

A

« Une substance psychoactive s’entend d’une substance qui, lorsqu’elle est ingérée ou administrée, altère les processus mentaux, comme les fonctions cognitives ou l’affect.
Cette désignation de même que son équivalent de psychotrope sont les termes les plus neutres et descriptifs qui puissent s’appliquer à toute la catégorie des substances, licites ou non, qui présentent un intérêt pour les politiques de contrôle des drogues. »

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8
Q

Nomme des susbtances dépressives

A
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9
Q

Nomme des susbtances stimulantes

A
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10
Q

Nomme des susbtances perturbatrices

A
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11
Q

Explique les troubles liés aux substances

A
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12
Q

Nomme les critères diagnosiques des TSU

A

« Mode d’utilisation problématique de la substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance
cliniquement significative »
1. L’individu consomme la substance en quantité plus importante ou pendant une période plus longue que son intention initiale.
2. L’individu présente un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation de substances.
3. L’individu consacre beaucoup de temps à des activités nécessaires pour obtenir la substance, consommer la substance ou récupérer de ses effets.
4. L’individu exprime une envie impérieuse (craving), un fort désir ou un besoin pressant de consommer la substance.
5. La consommation récurrente de la substance résulte en un échec de remplir des obligations majeures au travail, à l’école, ou à la maison.
6. L’individu maintient sa consommation malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou
exacerbés par les effets de la substance.
7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de la substance.
8. L’individu consomme de façon récurrente dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
9. L’individu maintient sa consommation même s’il sait avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent
susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance.
10. Tolérance
11. Sevrage

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13
Q

Nomme les facteurs de vulnérabilités biologiques

A
  • Vulnérabilité génétique
  • Modifications des processus neurologiques et neurobiologiques notamment dans le système de récompense
  • Modulation sensorielle
  • Âge des premières consommations
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14
Q

Nomme les facteurs psychologiques

A
  • Traumatismes liés à l’enfance
  • Personnalité et troubles de santé mentale
  • Attentes et motivations à l’égard de l’effet des substances
  • Habitudes
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15
Q

Nomme les facteurs sociaux

A
  • Modelage au sein de la famille
  • Influence des pairs
  • Normes sociales et influence des médias
  • Scolarisation et emploi
  • Conditions de vie
  • Discrimination de certains groupes sociaux
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16
Q

Nomme les comorbidités

A
  • Traumatismes crâniens ou orthopédiques
  • Maladies physiques ou physiologiques
  • Douleur chronique
  • Troubles de santé mentale
  • Troubles neurodéveloppementaux
  • Troubles cognitifs
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17
Q

Comorbidités

Explique les maladies physiques ou physiologiques

A
  • Infection contractée lors de l’administration de la substance (p.ex. VIH)
  • Augmentation du risque pour les maladies cardiovasculaires, les problèmes
    respiratoires, les maladies du foie et certains cancers
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18
Q

Comorbidités

Explique les troubles de santé mentale

A
  • Prédisposition biologique ou environnementale commune
  • Théorie d’automédication (trouble de santé mentale → TUS)
  • Modèle vulnérabilité-stress (TUS → trouble de santé mentale)
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19
Q

Comorbidités

Explique les troubles neurodéveloppementaux

A
  • Risque plus grand de concomitance avec le TSA et le TDAH
  • Conséquences plus graves chez les personnes ayant une DI légère ou une
    intelligence limite
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20
Q

Comorbidités

Explique les troubles cognitifs

A
  • Répercussion des traumatismes crâniens, des troubles neurodéveloppementaux,
    des maladies chroniques ou des troubles de santé mentale
  • Effet des substances et phénomènes associés
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21
Q

Nomme l’impact des comorbidités sur la réadaptation

A
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22
Q

Nomme les facteurs associés aux TSU

A
  • Morbidité en santé mentale et physique;
  • Altération des habiletés sensorielles, perceptuelles, cognitives, motrices,
    physiques ou émotionnelles ;
  • Ambivalence aux changements ;
  • Altération des patrons d’engagement occupationnel ;
  • Difficulté d’accès et de maintien dans les services sociaux et de santé ;
  • Appauvrissement du soutien social ;
  • Précarité des conditions de vie ;
  • Criminalité et judiciarisation.
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23
Q

Nomme les types de trajectoires de vie

A
24
Q

Explique le contexte de pratique

A
  • Tout domaine de pratique, lorsque le trouble d’usage de substances
    s’ajoute au motif de consultation
  • Centres hospitaliers avec des unités spécialisées (CHUM, Hôpital Notre-
    Dame du CIUSSS Centre-sud-de-l’île-de-Montréal)
  • En émergence dans les services en dépendances (Outaouais, Estrie,
    Montréal)
25
Q

Explique la prise de contact

A
  • Créer le contact
  • Accueillir la personne là où elle se trouve
  • Identifier les priorités de la personne
  • Convenir du mandat en ergothérapie ou du référencement
26
Q

Comment aborder la consommation?

A
  • Adopter une attitude de non-jugement
  • Éviter les questions détournées et utiliser le même ton que pour les
    autres occupations
  • Respecter le rythme de dévoilement de la personne
  • Parler leur langage (ex. bad trip) plutôt que la terminologie clinique
    (ex. psychose toxique)
  • Demeurer humble par rapport à vos connaissances
  • Valider le vécu difficile ou les émotions exprimées
27
Q

Explique l’ergothérapie en TSU

A
28
Q

La consommation de substance est déjà comprise comme…

A
  • Une expérimentation débutant dans des contextes sociaux spécifiques ;
  • Une action modifiant l’état d’une personne et ses comportements ;
  • Une stratégie d’adaptation à la souffrance, l’ennui ou la solitude ;
  • Des routines qui s’installent dans la vie de la personne ;
  • Un continuum entre l’usage récréatif et l’usage problématique.
29
Q

Dans les yeux d’un ergothérapeute…

A
  • Donne un sens à la vie;
  • Est un déterminant de la santé et du bien-
    être;
  • Structure l’utilisation du temps et organise
    le comportement;
  • Se développe et se transforme tout au long
    de la vie;
  • Agit sur l’environnement et est transformé
    par celui-ci;
  • A une valeur potentiellement thérapeutique

LA CONSOMMATION EST UNE OCCUPATION

30
Q

La réalisation d’une occupation devient problématique si elle donne lieu à
des risques ou des conséquences sur

A
  • la santé
  • le bien-être
  • les conditions de vie
  • le fonctionnement
31
Q

Explique le modèle PEO

A
32
Q

Qu’est-ce que l’approche des méfaits?

A

Vise la réduction des risques et des conséquences négatives de la consommation de substances psychoactives pour les
personnes utilisatrices, leur entourage ou la société, sans viser nécessairement l’élimination de la consommation en elle-même.

33
Q

Explique l’approche des méfaits (caractéristiques)

A
  • Accent sur les méfaits
  • Approche de santé publique
  • Participation des personnes
  • Neutralité et non-jugement
    utilisatrices de substances
  • Pragmatisme
  • Promotion des droits humains
  • Adaptation et innovation (autodétermination, dignité, santé)
34
Q

Nomme des exemples d’intervention spécifique

A
  • Gérer les problèmes fonctionnels ou de santé qui sont associés à la
    consommation
  • Développer des pratiques de consommation sécuritaires
    (approvisionnement, fréquence, quantité, contexte)
  • Éduquer et revendiquer auprès des partenaires de soins et services
35
Q

Nomme les effets de la réduction des méfaits

A

✓ Amélioration de l’accès aux services de santé et services sociaux
✓ Diminution de la mortalité et de la morbidité associées à l’utilisation de
substances
✓ Diminution des coûts sociaux de santé
✓ Stabilisation résidentielle
✓ Diminution de la criminalité et du travail du sexe
✓ Augmentation de la disposition à s’engager dans des changements
✓ Diminution de la fréquence d’utilisation des substances

36
Q

En résumé, qu’est-ce que l’approche des méfaits? (Ce que c’est…)

A
  • Une approche humaniste qui est
    centrée sur la personne et respecte son autodétermination
  • Une approche pragmatique de
    réponse à des besoins en santé publique
  • Une approche éthique et probante
  • Une approche qui englobe des
    stratégies à l’échelle individuelle et sociale/politique
37
Q

En résumé, qu’est-ce que l’approche des méfaits n’est pas?

A
  • Une banalisation de la
    consommation de substances
  • Une alternative de traitement qui
    s’applique seulement auprès des
    usagers qui ne visent pas
    l’abstinence
  • Une approche incompatible avec
    des interventions standards en
    dépendance, comme les
    approches motivationnelles
38
Q

Qu’est-ce que l’approche motivationnelle?

A
  • Cycle du changement (Connors et al., 2013; Prochaska et al., 2007)
    ➢Modèle trans-théorique sur les facteurs de changement et les étapes qui
    caractérisent un changement de comportement
  • Entretien motivationnel (Miller et Rollnick, 2012)
    ➢Approche d’intervention basée sur des aspects relationnels et techniques qui
    génèrent une conversation focalisée sur le changement
  • Processus de remotivation (de las Heras, 2006)
    ➢Cadre théorique et pratique pour l’utilisation de l’activité comme intervention
    motivationnelle en ergothérapie
39
Q

Qu’est-ce que l’approche comportementale?

A

Gestion de la contingence – Renforcement communautaire
* Offrir un renforçateur lorsque le comportement souhaité est manifesté
* Intervenir auprès des proches pour favoriser les interactions positives
* Augmenter les activités alternatives à la consommation

40
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitivo-comportementale?

A

Prévention de la rechute
* Faire un suivi des objectifs et du plan d’action
* Identifier les déclencheurs de la rechute et s’y préparer
* Entraîner les stratégies d’ajustement (coping) comme la gestion des
émotions, du stress ou des envies de consommer
* Développer les habiletés sociales
* Pratiquer la méditation pleine conscience

41
Q

Nomme des stratégies autre d’intervention

A
  • Favoriser la participation à des groupes de pairs
  • Pratiquer l’activité physique
42
Q

Qu’est-ce que l’approche intégrée?

A
  • Concept du « No Wrong Door »
  • Considération de tous les troubles en présence
  • Alliance thérapeutique
  • Adaptation et spécialisation des services selon les besoins de
    l’individu
43
Q

Qu’est-ce qui dans l’évaluation de la personne?

A
  • Priorités et attentes
  • Disposition à changer
  • Besoin ou intérêt à changer
  • Confiance en la capacité de changer
  • Comportements exprimant la volition
    • Habiletés affectives et
      relationnelles
  • Habiletés perceptuelles
    et cognitives
  • Habiletés motrices et
    physiques
44
Q

Nomme des exemples de moyens pour évaluer la personne

A

entrevue, Stages of Change Readiness and Treatment Eagerness Scale (SOCRATES, Miller & Tonigan, 1996)

45
Q

Nomme les évaluations de l’occupation

A
  • Place occupée par la consommation de substances dans les patrons
    d’engagement occupationnel
  • Thèmes spécifiques : autogestion de la santé, emploi, responsabilités
    parentales, pratiques sexuelles, criminalité, jeux vidéo et de hasard
46
Q

Nomme des EXEMPLES de moyens d’évaluer les occupations

A

outils ancrés dans les modèles en ergothérapie, horaire occupationnel, l’Inventaire de l’équilibre de vie

47
Q

Nomme des choses à évaluer la consommation comme une occupation

A
  • Historique de consommation
  • Type(s) de substance
  • Quantité et fréquence de l’usage
  • Contexte de l’usage (moment, lieu,
    personnes présentes)
  • Façon d’obtenir la substance
  • Mode d’administration
  • Habitudes et rituels lors de l’usage
  • Effets recherchés
  • Effets obtenus lors de l’usage
  • Expérience du sevrage et des
    envies de consommer
  • Connaissances sur les pratiques
    sécuritaires
  • Habiletés pour accomplir ou
    modifier l’usage de substances
  • Importance perçue de cette activité
    et disposition à changer
  • Activités parallèles
48
Q

Nomme des choses à évaluer dans évaluer dans l’environnement

A
  • Situation résidentielle et parcours en itinérance
  • Source et qualité du soutien disponible (relation conjugale, liens
    familiaux, réseau social, communautés thérapeutiques)
  • Affiliation et utilisation des services sociaux et de santé
  • Services reçus en dépendance
49
Q

Nomme des exemples de moyens pour évaluer des environnements

A

entrevue, entrevue auprès des proches, visite à domicile

50
Q

Nomme des objectifs de la prise en charge

A
  • Reconstruire une participation occupationnelle satisfaisante
  • Favoriser l’équilibre occupationnel
  • Augmenter l’autonomie fonctionnelle (ex. vivre en appartement)
  • Favoriser le(s) changement(s) occupationnel(s)
  • Habiliter une consommation de substances dont les méfaits sont minimisés
51
Q

Nomme des interventions axés sur les occupations

A
  • Changements occupationnels
  • Habilitation d’une consommation de substances satisfaisante ou sécuritaire
52
Q

Explique les interventions en lien avec les changements occupationnels

A
  • L’identification d’activités signifiantes est une ressource pour favoriser les
    changements occupationnels inhérents au rétablissement.
  • La pratique d’activités mettant au défi est favorable à générer des états de flow qui
    peuvent combler les besoins habituellement répondus par les effets des
    substances psychoactives.
  • L’analyse des patrons d’engagement occupationnel et la mise en place de
    nouvelles routines visent à soutenir la personne dans les changements à son mode
    de vie. Un moyen fréquemment utilisé par les ergothérapeutes est l’horaire
    occupationnel.
53
Q

Explique les interventions “Habilitation d’une consommation de substances satisfaisante ou
sécuritaire”

A

L’analyse de l’activité combinée à des stratégies d’éducation, d’habilitation ou
d’encadrement fait partie du coffre à outils des ergothérapeutes pour favoriser la
satisfaction et la sécurité dans la réalisation des occupations choisies par la
personne, dont l’usage de substances.

54
Q

Explique les interventions en lien avec la personne

A

Certaines incapacités sont réputées contribuer à un usage de substances
problématique, comme celles associées à la gestion du stress, la gestion des
émotions, l’adaptation à la douleur, le contrôle des pulsions, la modulation
sensorielle, les comportements orientés vers un but, la résolution de problèmes
et le sentiment d’auto-efficacité. Les ergothérapeutes s’inspirent des
interventions de réadaptation montrées efficaces pour développer les habiletés
auprès des personnes ayant des TUS ou certaines comorbidités.

55
Q

Explique les interventions sur l’environnement

A

Des auteurs appuient l’importance que les ergothérapeutes adressent les
obstacles sociaux, économiques et culturels au rétablissement des personnes
ayant un TUS.

56
Q

Nomme des types d’approches

A

longitudinale
holistique
itérative
intégrée