Troubles anxieux et troubles de l'humeur en 1ère ligne Flashcards
Selon le DSM 5, où traçons-nous la limite du normal et du pathologique?
Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, occupationnel ou d’un autre domaine important du fonctionnement de l’individu
Qu’est-ce que l’approche dimensionnel?
- S’oppose à l’approche par catégorie
- De plus en plus présente dans le DSM
- DSM-5 : Troubles du spectre de l’autisme, de la schizophrénie, troubles liés aux substances, éléments dimensionnels dans les différentes catégories
- Modèle proposé pour troubles de la personnalité
- Controverses dans l’élaboration du DSM
- Une vingtaine de « dimensions »
- Troubles neurodéveloppementaux, psychotiques, bipolaires, dépressifs, anxiété, obsession-compulsion, troubles relatifs aux stress et traumas, troubles dissociatifs, troubles somatiques, troubles de l’alimentation, etc.
Quel est le modèle d’évaluation d’un patient en santé mentale en première ligne?
- Quelles sont les attentes explicites du patient face à la consultation?
- Quelle est la nature du problème, tel que décrite par le patient?
- Comment explique-t-il ce problème?
- Quels en sont les impacts sur son fonctionnement, sur sa vie?
- Y a-t-il des facteurs précipitants?
- Quels sont les symptômes, changement dans son état? Quelles dimensions de la santé mentale sont affectées? Depuis quand?
- Symptômes physiques : sommeil, appétit, libido, digestion, énergie, palpitations, picotement, tension, etc.
- Symptômes cognitifs : Concentration, attention, idées négatives, i.d. suicidaires, symptômes psychotique, etc.
- Symptômes affectifs : irritabilité, tristesse, colère, rage, culpabilité, anhédonie, peur, labilité, hypersensibilité, etc.
- Symptômes comportementaux : évitement, consommation, jeux, actes impulsifs, etc.
- Difficultés relationnelles : au travail, relations amoureuses, relations familiales, instabilité, etc.
- Est-ce la 1ère fois que le pt consulte pour ce problème?
- Si oui, quelles ont été les démarches antérieures et l’évolution du problème?
- Si non, y a-t-il d’autres ATCD pertinents, personnels ou familiaux
- Explications données au patient
- Perspective du patient, perspective de l’IPS, dx, compréhension globale
- Nature des soins et des services disponibles
- Buts recherchés par ces traitements
- Plan de traitement. Quel rôle aura-t-on auprès de ce patient?
Quelles sont les différences entre voir un patient (SM) en bureau vs en sans rdv vs contexte hospitalier?
- Contextes cliniques différents
- Visées différentes
- Temps différent
- Demandes différentes de la part des patients
- Cadres différents
Comment voyons nous le pt (SM) dans un contexte de bureau?
- Patient connu
- Importance de l’histoire longitudinale
- Relation plus établie
- On vise une compréhension partagée et un plan de traitement
- À moyen terme
- Comprendre ce qui arrive et agir de plusieurs façons
- Faire part au patient de notre démarche, demander les attentes
Comment voyons nous le pt (SM) dans un contexte de sans rdv?
- Patient inconnu
- Patient souvent en crise
- Histoire longitudinale souvent impossible
- On vise un début de compréhension partagée et un plan de traitement
- À court terme
- Risque suicidaire ou pour autrui?
- Arrêt de travail?
- Traitement? C’est quoi ses attentes?
- Faire part au patient de notre démarche
- Demander les attentes
Comment voyons nous le pt (SM) dans un contexte hospitalier?
- Patient un peu connu
- Patient que l’on traite pour « autre chose »
- On vise une compréhension partagée
- Le plus souvent, on vise à comprendre le lien entre les présentations physiques et mentales
- Importance de demander la permission, d’expliquer le processus
- Faire part de notre démarche, questionner les attentes.
Quels sont les impacts des facteurs biologiques sur les maladies mentaux?
- Assez vastement inconus
- Génétiques
- Risque relatif de 2.84 (2.41-3.49) pour un parent de premier degré
- Études jumeaux et d’adoption semblable
- Génétique vs environnement
- Neurologiques
- Pas une seule partie du cerveau
- Plusieurs neurotransmetteurs en jeu
Quels sont les impacts de la sérotonine sur les maladies mentaux?
- 90% dans le système digestif
- Implioquée dans les fonctions suivantes:
- Mémoire
- Éveil/sommeil
- Douleur
- Humeur
- Anxiété
- Digestion
- Vomissement
Quels sont les impacts de la dopamine sur les maladies mentaux?
- Voie mésolimbique et mésocorticale
- Impliquée dans les fonctions suivantes :
- Mémoire
- Motivation
- Émotion
- Volonté
- Dépendance
- Hallucinations
Voir diapo #19 les 3 voies impliquées sont :
- Nigrostriatal
- Mesolimbic et mosocortical
- Tuberoinfundibular (Production de prolactine)
Quels sont les impacts de la norépinéphrine sur les maladies mentaux?
Produite dans le Locus coeruleus
Impliquée dans ces fonctions:
- Système nerveux sympatique - Attention - Concentration - Mémoire - Vigilance
Quels sont les impacts des facteurs psychologiques sur les maladies mentaux?
Personnalité:
- Sensibilité au rejet/à l'abandon réel ou perçu - Sévérité envers soi-même/faible estime de soi
Cognition anxieuse ou dépressive
Quels sont les impacts des facteurs sociaux sur les maladies mentaux?
- Environnement de vie et de travail
- Famille lors de l’enfance
- Problèmes d’abus/de dépendance
Quels sont les critères DSM 5 pour diagnostiquer un trouble d’adaptation?
A. Développement de symptômes comportementaux ou émotionnels en réponse à un stresseur identifiables survenus dans les TROIS (3) mois avant le début des symptômes
B. Les symptômes sont cliniquement significatifs
- La détresse est hors de proportion avec l'intensité ou la sévérité du stresseur - Le fonctionnement social, occupationnel etc. est compromis
C. Les critères pour un autre trouble ne sont pas réunnis
D. Il ne s’agit pas d’un deuil normal
E. Une fois le stresseur parti, les symptômes ne persistent pas plus de SIX (6) mois.
Quels sont les sous-types de trouble d’adaptation selon le DSM 5?
Avec humeur dépressive
- Humeur triste, pleurs fréquents, sentiments de désespoir
Avec anxiété
- Nervosité, inquiétudes, fébrilité ou anxiété de séparation
Avec anxiété et humeur dépressive (humeur anxiodépressive)
Avec atteinte des conduites
Avec atteinte émotionnelle et des conduites
Quels sont les critères pour un trouble DÉPRESSIF majeur selon le DSM 5?
A. Au moins CINQ (5) de ces symtômes ont été présents pour une période de DEUX (2) semaines. Ils doivent représenter un écart par rapport au fonctionnement antérieur. Au moins un de ces symptômes est 1) humeur triste ou 2) perte d’intérêt ou de plaisir (anhédonie).
le PHQ 9 est utilisé pour évaluer le trouble dépressif majeur. Voici un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir (SADIFACES)
- Sommeil (insomnie ou hypersomnie)
- Appétit (diminuée ou augmentée/ prise ou gain de poids)
- Dépression (humeur triste la plupart des jours, presque tous les jours. Chez les ado, l’humeur peut être irritable)
- Intérêt ou capacité de plaisir diminuée (anédonie) de façon marquée dans une ou presque toutes les activités, presque tous les jours.
- Fatigue ou perte d’énergie
- Attention et concentration affectées (prise de décision diminuée aussi)
- Culpabilité excessive et inappropriée
- Estime de soi diminuée (sentiment de ne rien valoir)
- Suicide en tête (idées de mort récurrentes)
Le prof a aussi rajouté Ralentissement ou activation de l’activité psychomotrice remarquée par les autres but ain’t dans le PHQ9
B. Les symptômes cause une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement
C. Pas attribuable à une substance ou à une condition médicale
D. L’épisode n’est pas mieux expliqué par une autre condition (ex: trouble psychotique)
E. Il n’y a jamais eu d’épisode de manie ou d’hypomanie.
Quels sont les critères diagnostiques pour les troubles bipolaires selon le DMS 5?
A. Période d’au moins QUATRE (4) jours d’élévation de l’humeur ou d’humer expansive ou irritable avec une hausse du niveau d’énergie
B. TROIS (3) des manifestations suivantes (quatre si l’humeur n’est qu’irritable)
- Augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur - Réduction du besoin de sommeil - Logorrhée, difficulté à s'arrêter de parler - Fuite des idées ou impression que les pensée sont accélérées - Distractibilité (attention attirée vers les choses peu importantes) - Agitation ou engagement accru dans des activités menant vers un but (socialement, au travail à l'école ou sexuellement) - Engagement dans des activités avec des conséquences douloureuses (achats immodérés, hypersexualité, etc)
Pas nécessaire d’avoir fait une dépression pour avoir un dx de trouble bipolaire. Le fait d’avoir fait une manie ou hypomanie est suffisant.