Trichomonas vaginalis Flashcards
GENERALITES
-Eucaryote unicellulaire (EU),
- parabasaliens.
-Pas de forme kystique, =uniquement une forme végétative(=trophozoïte).(FV)
-Pas de multiplication sexuée = se divise par scission longitudinale. (DPSL)
-Répartition cosmopolite = partout dans le monde.
-Double infection au niveau vaginale ++ (DI) fréquent : T. vaginalis + C. albicans (pas IST).
-Noyau excentré, unique
-Morphologie forme trophozoïte : kinétoplaste d’où partent 4 flagelles libres antérieurs + 1 flagelle récurrent (mobile, tourne sur lui-même), (K4FL1FR)
en amande,
incolore,
réfringent (R) à l’état frais au microscope,
15um sur 7um
-Mobilité en tourniquet à 37°C
-Axostyle (A)
EU-FV-DPSL-DI-K4FL1FR-R-A
CYCLE
-Cycle monoxène (un seul hôte = hôte définitif = Homme), (CM)
pathogène stricte de l’Homme. (RSH)
Sensible à la dessiccat° (SD) (pas de forme kystique de dissémination) = sa transmission d’un individu à un autre ne peut s’effectuer qu’en milieu humide (MH) MAIS survie 1-2h sur surface humide et 24h dans urines ou sperme.
-IST mais possibilité de contamination par linge de toilette humide :
-Transmission directe des trophozoïtes de l’H à F et inversement par voie sexuelle = IST. (TD)
-Transmission indirecte par linge de toilette humide (car résiste 1 à 2h sur surface humide)
Il va parasiter les voies urogénitales (F : vagin, H : glandes urétrales, prostate, vésicules séminales = dur à mettre en évidence). (TI)
CM-RSH-SD-MH-TD-TI
CLINIQUE
-Leucorrhées spumeuses (mousseuses), aérées, verdâtre, continuelles et nauséabondes. (LSAVN)
-Prurit vulvaire intense+ sensation de brûlure (PV, SB)
-Dyspareunies. (D)
-Parfois cystite : dysurie, pollakiurie (urine fréquente mais en faible quantité), brûlure mictionnelle. (D,P,BM)
-Muqueuse vaginale rouge écarlate avec piqueté hémorragique + foncé. (MR, PH)
Vulve rouge vif avec exsudat.
Facteur favorisant : alcalinisation du pH vaginal (suite à modification hormonales : ménopause, grossesse, après règle,…).
Association possible : autres agents d’IST (N. gonorhoea, C. thrachomatis, T. pallidum, VIH,…)
Homme 🡪 asymptomatique dans 90% cas (fav la dissémination parasite) ou pauci-symptomatique
-Urétrite subaiguë (discrète) : avec écoulement urétral visible +/- purulent.
-Signes urinaires : dysurie, pollakiurie, brûlure urétrale mictionnelle.
-Complication exceptionnelles 🡪 Prostatite qui peut donner un K de la prostate (car il sécrète une P pro-inflammatoire TvMIF propice au dév de ce K).
Rappel : +++ cas le patient est asymptomatique ou paucisymptomatique – l’infection se traduit seulement par une goutte de sérosité matinale au niveau du méat.
DIAGNOSTIC
Diagnostic d’orientation : signes cliniques évocateurs (++ F) + contact vénérien.
Diagnostic direct de certitude :
Prélèvement :
Femme : glaire cervicale avant toute toilette intime et tout ttt, absence de rapport sexuel 24h à 48h avant prélèvement. Avec un écouvillon stérile imbibé de serum phy (pour que le parasite ne se dessèche pas) 🡪 prélèvement au niveau des cul-de-sac vaginaux.
Homme : Avant toute miction matinale, on recueille la 1ère sérosité matinale au niveau du méat et les urines 1er jet. Le massage de la prostate augmente las sensibilité du prélèvement. Si prélèvement en dehors du laboratoire 🡪 écouvillon + milieu de transport (milieu de Stuart) pour conserver le parasite pendant 24h à T° ambiante.
Examen biologique :
Examen direct à l’état frais : doit être fait le rapidement possible, dans de l’eau physiologique à 37°C ou sur platine chauffante. Permet de repérer les parasites mobiles, réfringents, de forme ovalaire.
Coloration au MGG 🡪 cytoplasme bleu, noyau rose-violet.
Culture : pour augmenter la sensibilité du diagnostic . Milieu de Roiron : 37°C, pH 5,5-6 en anaérobiose.
PCR.
Diagnostic différentiel :
On retrouve 2 autres trichomonas pathogènes qui doivent être différenciées de T. vaginalis (peuvent être retrouvés aux mêmes endroits selon pratiques sexuelles).
-Pentatrichomonas hominis (ou T. intestinalis) : vit dans la lumière du colon sous forme végétative, forme en amande, pointus au 2 extrémités, même taille mais 5um de large, flagelle récurrent + long que T. vaginalis.
-T. tenax : parasite de la cavité buccale, cosmopolite, il lui ressemble en plus petit.
TRAITEMENT CURATIF :
On doit impérativement traiter les 2 partenaires.
Molécules = nitro-imidazolés.
-Traitement minute : métronidazole, secnidazole ou tinidazole en dose unique VO à répéter 15j plus tard.
-Traitement long : préconisé SI forme avec signes urinaires, rechute, homme (pour éviter les complicat° prostatiques) : métronidazole (10j) + asso à un ttt local (pour la femme) par ovule gynécologique tous les soirs pendant 10j.
-Femme enceinte : on préfère un ttt local : métronidazole en ovule.
-Femme qui allaite : métronidazole per os en dose unique avec arrêt de l’allaitement pendant 24h.
PROPHYLAXIE
-Rapports sexuels protégés & ttt simultané du ou des partenaires = base de la prévention.