Thème 8: relations intergroupe Flashcards
Quelle est la différence entre un stéréotype et un préjugé?
Stéréotype (cognitif)
Croyance d’une personne à l’égard des caractéristiques des membres d’un groupe
Préjugé (valeur affective)
Attitude négative injustifiable envers les membres d’un groupe.
Préjugé a une dimension affective et on sous-entend que c’est négatif, pcq quand c positif on va le spécifier, ce que le stéréotype n’a pas.
Qu’est-ce qu’un endogroupe vs un exogroupe?
Endogroupe
Notre groupe d’appartenance.
Exogroupe
Groupe auquel nous n’appartenons pas
Quelle est la différence entre la discrimination au sens globale vs la discrimination institutionne
Discrimination
Comportement négatif dirigé contre les membres d’un groupe. basée sur des préjugés souvent négatifs mais peut aussi être positif (favoriser un groupe parfois)
institutionnelle n’est pas basée sur des préjugés, c’est quand dans une institution on traite les gens dans une organisation de manière discriminatoire par l’application d’une règle et non d’un préjugé
Quels sont les 5 niveaux d’analyse de la discrimination et comment sont-ils classés?
5 niveaux d’analyse avec gradation (de la plus générale – distale: loin de l’individu plus dans l’ensemble de la société – à plus individuel – proximales : pcq les causes viennent de l’individu). C’est tjr une combinaison de plusieurs causes qui fait que qq développe un préjugé
Idéologique: ce qui s’est passé historiquement dans l’évolution de relations entre groupes
Intergroupe: comment 2 groupes s’entendent ou non par rapport aux choses
Interpersonnelle: une personne vis-à-vis d’autres ou un groupe
Intrapersonnelle: fonctionnement de la personne elle-même
Cognitif: comment la personne réfléchit en pensant aux autres
La théorie de la dominance sociale fait partie de quel niveau d’analyse de la discrimination?
Idéologique: ce qui s’est passé historiquement dans l’évolution de relations entre groupes
Les Théorie des conflits réels
Théorie de l’identité sociale
Théorie de la privation relative font partie de quel niveau d’analyse des origines des préjugés et de la discrimination
Intergroupe: comment 2 groupes s’entendent ou non par rapport aux choses
La socialisation et l’influence sociale font partie de quel niveau d’analyse des origines des préjugés et de la discrimination
Interpersonnelle: une personne vis-à-vis d’autres ou un groupe
La personnalité autoritaire et l’tilisation d’un bouc-émissaire font partie de quel niveau d’analyse des origines des préjugés et de la discrimination
Intrapersonnelle: fonctionnement de la personne elle-même
L’Utilisation de catégories
Utilisation de stéréotypes
Biais de l’homogénéité de l’exogroupe
Corrélation illusoire
Prophétie qui s’autoréalise
Biais d’attribution et biais confirmatifs font partie de quel niveau d’analyse des origines des préjugés et de la discrimination
Cognitif: comment la personne réfléchit en pensant aux autres
Niveau idéologique
Explique la théorie de la dominance sociale. Quel est l’effet sous-jacent?
À la base, il y a domination d’un groupe social par un autre groupe, créant une inégalité de pouvoir, de richesse ou de prestige.
Des gens croient qu’il y a une hiérarchie dans la société dont le traitement des gens dépend. Le groupe dominateur se sert d’un stéréotype entretenu envers le groupe dominé pour justifier sa supériorité.
Il y a à la fois une volonté de favoriser l’endogroupe et une volonté de dominer et d’opprimer l’exogroupe, voire de l’assimiler. Les gens supérieurs peuvent avoir la logique apparente qu’ils devraient aider les gens inférieurs mais c un prétexte caché.
Effet de génération: même si encore des préjugés ajd pcq les idéologies sont ancrées dans le système, il y a eu une évolution positive au fil des génération
Niveau intergroupe
Explique les bases théorique de la théorie des conflits réels (Shérif). Quelle est l’idée particulièrement importante dans cette théorie?
Selon Sherif, la concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une des causes fondamentales des préjugés et de la discrimination. L’existence ou non d’un conflit réel d’intérêts entre deux groupes détermine la qualité des relations qu’ils entretiennent entre eux. Ainsi, plus la concurrence est grande, plus les préjugés, la discrimination et l’hostilité seront intenses entre les groupes en question.
Shérif est le même qui a fait l’étude sur la normalisation. Il a étudier qu’est-ce qui permet d’expliquer qu’une relation négative grandit entre groupe. Idée de ressources limitées important: pas tous ont accès = cause de conflit
Niveau intergroupe
Dans l’étude de la caverne, chaque étude regroupait une vingtaine de garçons âgés entre 10 et 12 ans, de race blanche et de milieu favorisé. Ils ne savaient pas qu’ils participaient à une recherche pendant leur séjour à la colonie. Chaque étude comportait trois phases distinctes…
Phase 1 : la formation des groupes.
Phase 2 : la compétition intergroupe.
Phase 3 : la coopération intergroupe: mise en place de but supérieur
Qu’est-ce qu’on a pu comprendre de cette étude…
a) dans la phase 2
b) dans la phase 3
c) Quelle théorie est liée? Que peut-on en conclure?
Phase 2
La compétition a conduit les groupes à développé rapidement des attitudes négatives les uns envers les autres.
Phase 3
(but supérieur = activité qui nécessite la collaboration de tous)
* si ce but est atteint = amélioration des relations = moins de discrimination mais efface pas complètement les préjugés pour tous les enfants
* Si le but n’est pas atteint, chaque groupe va blâmer l’autre ce qui va empirer.
Théorie des conflits réels
La théorie des conflits réels stipule que les préjugés, les discriminations et les conflits intergroupes sont le résultat de compétitions objectives pour des ressources limitées (ex. : argent, pouvoir, territoire). Lorsque deux groupes perçoivent leurs intérêts comme incompatibles, les relations deviennent hostiles et conflictuelles.
La compétition et la coopération entre les groupes ont des effets différents sur la formation des préjugés et sur les comportements discriminatoires.
Niveau intergroupe
Explique la théorie de l’identité sociale développée par Henri Tajfel dans les années 1970-1980.
La théorie repose sur l’idée que l’identité d’un individu est composée de deux volets:
* Identité personnelle (valeurs, compétences, succès personnels)
* Identité sociale (perception de notre groupe et son positionnement face aux autres)
Chaque individu cherche à maintenir une estime de soi positive. Ce besoin peut être satisfait à partir des deux types d’identité
* Identité personnelle = à partir du succès personnel;
* Identité sociale = à partir du succès du groupe.
Si une personne fait face à des échecs personnels, elle peut se tourner vers son identité sociale pour compenser. Elle va favoriser son endogroupe vs les autres (exogroupes), ce qui valorise l’identité sociale et augmente l’estime de soi.
Niveau intergroupe
Dans l’étude de Fein et Spencer (1997),
Première tâche :
Test d’habiletés sociales et verbales chez les participants (entrevue). On leur donnait soit un feedback positif (réussite) ou un feedback négatif (échec). L’estime de soi était mesurée.
Deuxième tâche :
Les participants devaient faire la même entrevue mais en tant qu’évaluateur (évaluation d’une femme en entretien d’embauche). La femme interviewée pouvait être juive (exogroupe stéréotypé) ou italienne (endogroupe ou groupe neutre selon les participants).
Qu’est-ce que cette étude permet de comprendre?
Quelle est la théorie associée?
Selon les résultats à la phase 1:
* Feedback positif (augmentation de l’estime de soi): Évaluation équilibrée de la femme juive et italienne.
* Feedback négatif (baisse de l’estime de soi): Évaluation nettement plus négative pour la femme juive (cible stéréotypée) et peu de différence pour la femme italienne.
Impact sur l’estime de soi après la phase 2
* Feedback négatif : L’acte de dévaloriser la femme juive a conduit à une augmentation de l’estime de soi chez les participants.
* Feedback positif : Pas de changement notable dans l’estime de soi.
Lorsqu’un individu subit un échec personnel → il ressent une menace à son estime de soi. Pour compenser cette menace, il peut valoriser son endogroupe (son groupe d’appartenance) ou dévaloriser un exogroupe (groupe extérieur), surtout s’il existe déjà des préjugés. En rabaissant un groupe stéréotypé, l’individu restaure son estime de soi en se sentant supérieur.
Cela représente la théorie de l’identité sociale
Niveau intergroupe
Qu’est-ce que la privation relative?
Sentiment de mécontentement, de colère ou d’injustice qui est dépendant de la comparaison.
Niveau intergroupe
Stouffer (1949) fut le premier à s’intéresser de manière scientifique à la privation relative. Lors d’une recherche effectuée auprès de soldats américains lors de la Deuxième Guerre mondiale, il a remarqué que les plaintes pour des promotions étaient exprimées plus fortement dans les forces de l’air que dans la police militaire. Or, davantage de promotions étaient attribuées dans les forces de l’air.
Quel concept et théorie peut-on lier à cette observation?
Lié à la privation relative: quand qq voit que plein autour ont des avantages qu’il n’a pas, plus difficile d’expliquer pourquoi lui est pas choisi donc plus d’injustice ressentie. (théorie de la privation relative)
Niveau intergroupe
Quelles sont les 5 conditions pour qu’il y ait de la privation relative ?
- La personne voit que quelqu’un d’autre possède X.
- Elle veut X.
- Elle sent qu’elle a le droit d’avoir X.
- Elle sent que c’est faisable d’avoir X.
- Elle ne se sent pas responsable du fait de ne pas avoir X.
Niveau intergroupe
Explique les concepts sous-jacents à la théorie de la privation relative (3 éléments)
- Plus l’écart entre ce que j’ai et ce que je pense mériter est grand, plus le sentiment de privation relative est fort.
- Plus le sentiment de privation relative est fort, plus la personne est tentée d’agir pour réduire l’écart entre la situation actuelle et les attentes subjectives.
- Le sentiment de privation relative se manifeste le plus souvent collectivement plutôt qu’individuellement.
Niveau interpersonnel
Dans la socialisation, très tôt, l’enfant commence à prendre conscience des différences entre les catégories sociales : vers 1 an, il perçoit les différences sexuelles; vers 3 ans, il commence à se questionner sur les différences observables. Parle-t-on de préjugés ou de stéréotypes?
Ici on est au niveau des stéréotypes, pas encore des préjugés: ils voient les différences mais n’a pas de sentiments (l’aspect affectif) par rapport à celles-ci.
Niveau interpersonnel
Quand et comment l’enfant développe-t-il des préjugés pendant la socialisation? Quel type d’influence agit?
En ce qui concerne les préjugés, le jeune enfant agit au départ par imitation de ses modèles.
Vers l’âge de 2-3 ans, il commence à intérioriser les préjugés sexistes
Vers l’âge de 3-5 ans, il commence à intérioriser les préjugés raciaux.
Les préjugés se renforcent graduellement jusqu’à l’âge de 7 ans environ.
Ils peuvent ensuite se maintenir ou diminuer à l’adolescence. Après, il y a souvent cristallisation.
Il s’agit davantage d’une influence informative.
Niveau interpersonnel
Comment l’influence sociale agit-elle?
Amène-t-elle des préjugés ou des stéréotypes? Pourquoi?
Quel type d’influence agit principalement?
L’influence sociale se produit par le biais de la conformité au groupe de référence. Les gens n’osent pas exprimer leurs croyances allant à l’encontre du groupe de référence par peur du rejet, de réactions hostiles et pour être acceptés. Ils se conforment alors aux normes sociales véhiculées dans le groupe. La pression sociale engendre la soumission publique. La soumission publique peut, petit à petit, se transformer en soumission réelle et intériorisée.
L’influence sociale a surtout pour conséquence d’amener un maintien des préjugés. Les préjugés, étant des attitudes émotionnelles, sont plus souvent renforcés par l’influence sociale car ils sont liés à des besoins d’identité sociale, d’appartenance et de protection de l’estime de soi.
Il s’agit davantage d’une influence normative.
Niveau intrapersonnel
Quelles sont les 3 caractéristiques fondamentales d’une personnalité autoritaire?
1. Soumission autoritaire
Acceptation inconditionnelle d’une autorité morale idéalisée, accompagnée d’un profond désir d’être associé au symbole de l’autorité et de faire partie de l’endogroupe idéalisé.
2. Conventionnalisme
Conformité aux traditions et aux conventions sociales, dont la nécessité d’obéir aux lois et aux règlements en place.
3.Tendance à l’agression autoritaire
Surveillance des manquements aux règlements et aux valeurs traditionnelles, puis condamnation et punition des coupables.
Niveau intrapersonnel
Quels traits de personnalité (4) renforcent le plus les préjugés? Pourquoi?
La rigidité cognitive et intolérance à l’ambiguïté (aspect cognitif) est combinée à une hostilité (aspect affectif) projetée vers des groupes perçus comme inférieurs ou menaçants, donc on parle de préjugés plus que de stéréotype à cause de l’aspect affectif.
Le fait d’avoir un grand respect pour l’ordre établi et un manque d’ouverture favorisent le développement et le maintien de préjugés.
Niveau intrapersonnel
Donne des exemples d’attitudes et de comportements d’une personnalité autoritaire (6)
- Refus du changement.
- Rigidité intellectuelle (fermé aux nouvelles idées).
- Soumission facile à l’autorité.
- Admiration inconditionnelle pour ceux qui ont du pouvoir.
- Exercice maximal du pouvoir envers les subordonnés.
- Ethnocentrisme: croyance d’une personne selon laquelle son endogroupe est supérieur aux exogroupes.