Module 3: Cognitions sociales Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 processus de base du traitement de l’information sociale, et les types de mémoire associés?

A
  1. Acquisition
    * Stimulis en provenance de l’environnement
    * mémoire sensorielle (maintenue 0,2 – 2s)

si attention, on passe aux 2 autres étapes. Plus on porte attention, plus de chance que ca passe au dela le niveau sensoriel, plus il y a de chances qu’on fasse des attributions

  1. Emmagasinage
    * MCT (Infos maintenues entre 20-30 s (+ si répétition))
    -> MLT
  2. Récupération
    * MLT -> MCT
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2
Q

Qu’est-ce que l’amorçage?

À quelle étape du traitement de l’information sociale est-ce associé?

À quelle heuristique?

A

Phénomène mnésique par lequel il y a, suite à la présentation d’un stimulus, une activation d’associations qui sont liées dans notre mémoire.

Associé à la récupération (étape 3/3) et à l’heuristique de disponibilité (facilite le rappel d’exemples pertinents, influençant les jugements et les décisions basés sur la facilité de récupération des informations.)

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3
Q

Dans l’étude de Études de Lassiter et al. (1986, 2001, 2002) - exemple de l’oeil de la caméra, Il y a une scène d’interrogatoire policier qui a été filmée mais sous 3 angles soit que la vidéo montrait seulement le suspect interrogé soit la vidéo montrait seulement le policier ou bien la vidéo montrait les 2 personnes

on demandait aux participants si selon eux le policier avait beaucoup utilisé la coercition (méthodes agressives d’interrogatoire donc soit dans la façon de parler dans les gestes dans les menaces)

Quel est le résultat saillant et le concept qu’on peut y lier?

A

c’était la même scène mais selon la vision que chacun avait s’il voyait seulement le suspect ils avaient l’impression que le policier avait utilisé moins de coercion, s’ils voyait une policier seulement, inversement

amorçage perceptif : selon l’angle de la caméra, les participants percevaient différemment l’utilisation de la coercition par le policier, montrant que la focalisation visuelle influence les jugements, un phénomène lié à l’attention dirigée vers une source spécifique de l’information.

= lien avec la notion d’attention

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4
Q

Quelle est la différence entre une catégorie et un schémas?

A

La différence entre une catégorie et un schéma réside dans le degré d’organisation et de structure des informations

La catégorie est un ensemble d’objets ou d’individus qui partagent des caractéristiques communes.

Le schéma est un ensemble de toutes les informations qu’on connaît à propos de quelque chose, plus structuré et organisé. Il organise les informations en un ensemble d’éléments interconnectés, avec des relations et attentes précises

Les deux sont des façon de classer l’information en mémoire

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5
Q

Quelle est la différence entre un schémas sur les rôles sociaux vs un schémas sur les groupes sociaux?

A

Schémas sur les rôles sociaux : Modèles de comportements attendus pour des rôles spécifiques dans une société (ex. : rôle de parent, d’enseignant).

Schémas sur les groupes sociaux : Stéréotypes ou attentes à propos de groupes spécifiques, influençant nos jugements et interactions.

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6
Q

Quelle est la différence entre un stéréotype, un prototype et un exemple?

A

Un stéréotype est un schémas sur un groupe social qui inclut l’ensemble des informations communes à tous les membres d’une catégorie sociale (souvent simplifiée et basée sur des préjugés)

Un prototype est une représentation mentale générale et abstraite d’un membre d’une catégorie (moyenne cognitive)

exemple d’un chat
Stéréotype : Un stéréotype sur les chats pourrait être : “Les chats sont indépendants et n’aiment pas les gens.” Ici, on applique une idée généralisée à tous les chats, sans considérer leurs différentes personnalités et comportements.
Prototype : Le prototype d’un chat serait un animal de compagnie de taille moyenne, avec des oreilles pointues, un pelage doux, qui ronronne et aime grimper. Ce prototype inclut des caractéristiques physiques et certains comportements typiques d’un chat, sans pour autant affirmer que tous les chats ont la même personnalité ou les mêmes attitudes.

Un exemple est une représentation mentale précise d’un membre en particulier faisant partie de la catégorie.
* Par exemple, mon chat est un chat himalayien blanc.

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7
Q

Quelles sont les 3 utilités des catégories et des schémas?

A

Organiser et simplifier les informations dans notre mémoire à long terme.

Guider notre attention sur certaines informations présentes dans notre environnement.

Évaluer et interpréter plus rapidement les nouvelles informations.

Catégories et schémas servent à anticiper, ce qui favorise le traitement de l’information

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8
Q

Quelles sont les 3 inconvénients des catégories et schémas?

A

Porter attention à certaines informations et en ignorer d’autres qui pourraient être pertinentes

Transformer certaines informations recueillies, de manière à les faire concorder avec nos catégories et schémas.

Sauter rapidement à une conclusion, par l’application directe d’une information en mémoire, plutôt que de réfléchir aux différentes interprétations possibles.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique?

A

Raccourcis mentaux qui réduisent les activités mentales complexes en des jugements simples et rapides.

Ils permettent de traiter rapidement les informations.

Ils exigent moins d’efforts cognitifs.

Ils réfèrent à des catégories et à des schémas.

Ils mènent à des approximations.

Ils sont utilisés pour la perception sociale.

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10
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité?

A

Processus par lequel il y a jumelage de l’information de notre environnement social avec des prototypes ou schémas déjà existants, afin de porter un jugement basé sur la ressemblance entre les deux. On détermine si qqch représente un exemple qui fait partie du schémas en mémoire

jugement de probabilité

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11
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de disponibilité?
Quel concept y est spécifique?

A

Processus par lequel l’information rapidement rappelée est utilisée afin de porter un jugement, selon la quantité et l’accessibilité de l’information

  • l’amorçage est spécifique à cette heuristique: elle facilite le rappel d’exemples pertinents dans le contexte de l’heuristique de disponibilité, influençant ainsi les jugements et les décisions basés sur la facilité de récupération des informations.*

jugement de fréquence et de probabilité

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12
Q

Qu’est-ce que l’heuristique d’ancrage et d’ajustement?

A

aucune connaissance sur l’évènement, mais un événement similaire est utilisé comme point de référence pour parvenir à une estimation. L’estimation est ajustée en tenant compte des particularités de la situation actuelle.

jugement sur une positions sur une dimension

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13
Q

Qu’est-ce que l’heuristique affective?

A

Tendance à prendre des décisions et jugements rapides basés sur les émotions ou les sentiments immédiats plutôt que sur une analyse rationnelle. Les choix sont influencés par des impressions positives ou négatives, ce qui peut conduire à des jugements biaisés ou simplifiés.

jugement sur l’appréciation

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14
Q

Qu’est-ce que l’heuristique par simulation?

A

tenter de déterminer ce qui arrivera dans l’avenir ou de déterminer ce qui s’est produit dans le passé en se basant sur les connaissances acquises pour faire plusieurs simulations possible.

La probabilité de chaque simulation est estimée en se basant sur la facilité avec laquelle on arrive à l’imaginer.

jugement sur ce qu’il va se produire

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15
Q

Dans l’étude de Loftus et Palmer, les participants ont regardé une vidéo montrant un accident de voiture et ont ensuite été interrogés sur la vitesse à laquelle les voitures circulaient au moment de la collision. La manière dont la question était posée variait selon les participants. Certains ont entendu la question sous une forme plus “douce”, tandis que d’autres ont reçu une version plus “violente”. Les termes utilisés étaient les suivants :

“se sont frappées” (“hit”)
“se sont fracassées” (“smashed”)
“sont entrées en collision” (“collided”)
“se sont heurtées” (“bumped”)
“se sont touchées” (“contacted”)

Qu’est-ce que les résultats ont montré et qu’est-ce qu’on peut en comprendre?

A

les participants qui avaient entendu des termes plus violents, comme “smashed”, estimaient que les voitures roulaient à une vitesse plus élevée que ceux qui avaient entendu des termes plus neutres ou doux, comme “hit” ou “contacted”.

Une semaine plus tard, les participants ayant entendu “smashed” étaient plus susceptibles de se rappeler avoir vu du verre brisé, même s’il n’y en avait pas dans la vidéo.

la mémoire est malléable et sujette à des distorsions. Nos souvenirs ne sont habituellement pas des copies exactes de nos acquisitions et de nos expériences passées. Ils sont en partie construits au moment de l’emmagasinage et de la récupération.

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16
Q

Quelle heuristique entre en jeu dans la reconstruction de souvenir et comment?

A

Lors de l’élaboration de nos souvenirs, nous utilisons inconsciemment nos connaissances et nos croyances pour combler les lacunes.
C’est parfois un produit de l’heuristique affective. Lorsque nous récupérons un souvenir, nos émotions associées à cet événement peuvent nous guider inconsciemment pour combler les lacunes.

17
Q

Qu’est-ce que le faux consensus?

A

tendance à surestimer l’ampleur avec laquelle les autres partagent nos opinions, nos attitudes et nos comportements.

18
Q

Dans l’étude de Krueger et Clement (1994), des participants ont été interrogés sur leur accord ou désaccord avec différentes affirmations. Ensuite, ils ont été invités à estimer combien de personnes dans la population générale étaient d’accord avec ces affirmations.

Pour chaque affirmation, les participants ont été séparés en deux groupes en fonction de leur opinion personnelle.

Qu’est-ce que les résultats ont permis de comprendre?

A

Les résultats montrent que les individus qui étaient en accord avec une affirmation tendaient à surestimer la proportion de gens qui partageaient cette même opinion. Inversement, ceux qui étaient en désaccord sous-estimaient la proportion de personnes partageant une opinion contraire.

principe de faux consensus

19
Q

Pourquoi le faux consensus se produit-il ? (3 explications)

A

Il peut être expliqué par plusieurs biais cognitifs, notamment :

L’heuristique d’ancrage et d’ajustement : Les personnes se basent sur leur propre point de vue (l’ancre) pour estimer les opinions des autres, en ajustant légèrement leur estimation, mais souvent de manière insuffisante.

L’heuristique de disponibilité : Les informations les plus facilement accessibles dans notre esprit (nos propres opinions) influencent nos jugements sur les opinions d’autrui.

Nourrir notre image de soi : Croire que nos opinions sont partagées par une majorité des autres renforce notre sentiment de validation personnelle et nous aide à maintenir une image de soi positive.

20
Q

Qu’est-ce qu’une corrélation illusoire?

A

la croyance que deux éléments covarient alors que ce n’est pas le cas

21
Q

Pourquoi faisons-nous des corrélations illusoires?

A

C’est le résultat d’un double effet de saillance. Quand deux éléments saillants (événements ou caractéristiques) coïncident, nous avons tendance à les associer, même si cette association est fausse. P.ex: Par exemple, un double effet de saillance pourrait se produire si quelqu’un remarque particulièrement lorsqu’une personne célèbre un anniversaire de façon très extravagante dans un lieu peu commun, parce que l’événement rare (fête extravagante) et le lieu atypique se combinent pour rendre la situation mémorable.

Implique toujours l’heuristique de disponibilité. Nous nous basons sur les informations les plus accessibles en mémoire pour faire des jugements. Si un comportement ou événement rare est plus facilement rappelé (par exemple, en raison de sa nature choquante), il sera perçu comme plus fréquent, renforçant la corrélation illusoire.

Implique parfois l’heuristique de représentativité: Parfois, nous pensons qu’un comportement rare est typique d’un groupe (surtout minoritaire ou marginalisé) simplement parce qu’il correspond à certains stéréotypes ou prototypes. Cela nous conduit à établir une fausse relation entre le groupe et le comportement.

Se produit quand nous faisons des liens entre des événements rares et des comportements qui nous semblent typiques

22
Q

Dans l’étude de Hamilton et Gifford (1976), les participants ont reçu une liste de 36 descriptions de personnes appartenant à deux groupes :

Groupe A (majorité) avec 24 descriptions (16 positives et 8 négatives)

Groupe B (minorité) avec 12 descriptions (8 positives et 4 négatives)

Les participants devaient associer chaque individu à un groupe et une caractéristique (positive ou négative).

Qu’est-ce que les résultats ont montré? Quelles sont les 2 heuristiques impliquées?

A

Les participants se rappelaient de manière disproportionnée les comportements négatifs associés au groupe B (minorité), même si le ratio de comportements positifs et négatifs était proportionnel pour les deux groupes.

Le groupe B est décrit plus négativement à cause de le double effet de saillance parce que les informations négatives sont aussi plus saillantes dans la vie de tous les jours, on le remarque plus, on le retient plus

Les comportements négatifs associés à la minorité sont perçus de manière exagérée, créant une corrélation illusoire. Cette perception biaisée amène les participants à croire que le groupe minoritaire est plus souvent associé à des traits négatifs qu’il ne l’est en réalité.

Heuristique de disponibilité : Les participants se souviennent plus facilement des événements saillants (négatifs), ce qui crée une impression de corrélation plus forte entre la négativité et le groupe minoritaire.

Heuristique de représentativité : Les gens peuvent être influencés par des stéréotypes ou des croyances préconçues, renforçant l’idée qu’un groupe minoritaire est plus souvent associé à des traits négatifs.

23
Q

Qu’est-ce que la négligence de la ligne de base?

A

l’oubli de la fréquence à laquelle les choses apparaissent dans la réalité.

biais cognitif qui se produit lorsque l’on ignore les probabilités initiales concernant un événement, et que l’on se laisse plutôt influencer par des informations descriptives ou anecdotiques, souvent moins pertinentes

24
Q

Dans l’étude de Kahneman et Tversky (1973), les participants devaient estimer la probabilité qu’une personne soit ingénieur ou avocat, sur la base d’une population de 100 personnes comprenant 70 ingénieurs et 30 avocats (les participants savaient ces proportions)

Trois types de descriptions étaient fournies aux participants :

Sans description : « Jacques est âgé de 45 ans. Quelle est la probabilité que Jacques soit un ingénieur ? »

Description biaisée : Une description incluant des détails stéréotypiquement associés à un ingénieur, comme « Jacques consacre son temps libre au bricolage, à la voile, et à la résolution de problèmes mathématiques ».

Description neutre : Une description qui ne donnait pas d’indice particulier sur la profession de Jacques, comme « Jacques est habile et motivé, et promet d’être performant dans sa carrière ».

Qu’est-ce que les résultats ont montré?

A

Malgré une répartition théorique de 70 ingénieurs pour 30 avocats, les participants ont été influencés par les détails anecdotiques fournis dans les descriptions, ignorant souvent la fréquence de base. Ils ont accordé une plus grande importance aux informations descriptives, même lorsqu’elles n’apportaient pas de valeur diagnostique.

négligence de la ligne de base
: les gens ont tendance à accorder plus de poids à des informations anecdotiques et saillantes qu’aux données statistiques de base.

25
Q

Comment peut s’expliquer la négligence de la ligne de base? (2)

A

L’heuristique de représentativité : Les participants jugent en se basant sur des traits qu’ils considèrent typiques

L’heuristique de disponibilité : Les descriptions qui correspondent à des stéréotypes sont plus accessibles mentalement et influencent les jugements.