Lectures thème 8 Flashcards
Qu’est-ce qui mène à un stéréotype, et la condition pour uq’il y en ait un
on a une représentation des choses
->
cela crée des croyances (au niveau de traits de personnalité ou comportements)
->
quand elles sont partagées, cela forme un stéréotype
à condition qu’un groupe se distingue des autres par la présence plus ou moins fréquente de cette caractéristique
Vorauer a introduit le terme de métastéréotype, qu’est-ce que ca signifie?
les croyances d’une personne à l’égard des stéréotypes que les membres des autres groupes ont à propos du groupe auquel elle appartient
Quel est l’impact des métastéréotypes sur les interactions intergroupes et les émotions ressenties par les individus ?
Les métastéréotypes sont souvent perçus comme négatifs, surtout lorsque l’individu sent qu’il existe des préjugés à son égard.
Ils ont une influence plus forte sur les émotions ressenties, notamment les émotions négatives anticipées, lors d’interactions avec un membre d’un autre groupe.
Cette influence est plus marquée que celle des stéréotypes que la personne entretient elle-même à propos du groupe en question. Les métastéréotypes peuvent causer un malaise émotionnel accru et affecter la qualité des interactions intergroupes.
Qu’est-ce que le célibatairisme?
La stigmatisation des adultes qui vivent seuls, peu importe la cause.
Explique pourquoi les stéréotypes ne sont pas toujours négatifs ou inutiles
Les stéréotypes ne sont pas toujours négatifs. Ils peuvent être fonctionnels dans certaines situations complexes en permettant de se former rapidement une impression de l’autre. De plus, un stéréotype n’est pas nécessairement faux, car il peut parfois décrire correctement certains attributs d’une catégorie sociale
Quelle est la différence cruciale de concept auquet renvoie un stéréotype vs un préjugé?
un stéréotype est une croyance partagée liée à la représentation qu’on se fait des autres, alors qu’un préjugé a une dimension affective de plus, ce qui en fait une attitude (le plus souvent on sous-entend que c’est défavorable, venant d’émotions négatives comme la colère, peur, anxiété, pitié, etc., contrairement au stéréotype)
Explique comment un préjugé peut résulter de croyances évaluatives et de stéréotype, mais qu’il arrive qu’il précède ces croyances évaluative
Un préjugé peut découler de croyances évaluatives, c’est-à-dire des jugements de valeur formés sur la base de stéréotypes (des généralisations attribuées à un groupe; plus commun)
* Par exemple, si un stéréotype affirme que « les membres d’un groupe sont paresseux », cela peut conduire à un préjugé négatif envers ce groupe.
Dans certains cas, le préjugé apparaît avant même que des stéréotypes ou croyances spécifiques soient formés (cas rare)
* le préjugé repose uniquement sur le fait de savoir qu’un autre groupe existe.
* Les individus développent des attitudes négatives envers un groupe sans en connaître les caractéristiques réelles, souvent par simple méconnaissance ou peur de la différence.
Comment Fiske et ses collègues (2008) situent-ils les stéréotypes des groupes dans leur modèle ?
Fiske et ses collègues (2008) situent les stéréotypes des groupes dans un espace bidimensionnel, en fonction de deux grandes caractéristiques :
La chaleur (perception des intentions bienveillantes ou non d’un groupe).
La compétence (capacité à mettre en œuvre ses intentions).
Selon le modèle de Fiske, quelles émotions sont associées aux groupes selon leur position dans l’espace chaleur-compétence ?
Les émotions ressenties dépendent de la position du groupe dans l’espace bidimensionnel :
Très chaleureux et très compétents (notre propre groupe) → Fierté.
Chaleureux mais peu compétents (exogroupe) → Pitié.
Compétents mais peu chaleureux (exogroupe) → Envie.
Ni chaleureux ni compétents (exogroupe) → Mépris.
Quelles différences observe-t-on dans l’image que les groupes cherchent à projeter selon Fiske et ses collègues (2009)
les minorités ethniques cherchent principalement à être respectées et perçues comme compétentes. En revanche, les Blancs chercheraient plutôt à être aimés. Cette divergence résulte des stéréotypes sociaux répandus dans la société américaine, où les groupes sont perçus différemment selon leurs caractéristiques attribuées.
Quelles raisons sont les plus souvent évoquées pour les victimes de discrimination?
facteurs ethnocultures (appartenance, race, couleur de la peau, religion, langue). La religion est le facteur le plus important (du moins au Canada)
La discrimination en raison d e l’âge est plus marqué chez quel groupe d’âge?
Les jeunes de moins de 25 ans se feraient doublement plus discriminé que les personnes agées de plus de 65 ans.
Quel test révèle les préjugés implicites, et comment?
Le test d’association implicite (TAI) mesure les préjugés implicites (associations que les individus n’expriment pas consciemment) repose sur des mécanismes de la cognition sociale en analysant le temps de réaction des individus pour catégoriser des concepts.
Lorsque deux concepts sont fortement associés dans l’esprit, il est plus facile et rapide de répondre, alors que lorsque les concepts sont moins associés, le traitement cognitif est plus lent, ce qui entraîne un temps de réponse plus long.
Quel processus les préjugés implicites obtenus à l’aide du TAI révèlent-ils?
le processus d’enculturation: l’intégration inconsciente des modèles culturels et des croyances de notre propre groupe (linguistique, ethnique, religieux ou social) à l’égard des exogroupes. L’enculturation est transmise par le cercle social. Les préjugés implicites sont le fruit d’influences culturelles et sociales souvent absorbées sans que nous en ayons conscience.
Quels sont les meilleurs prédicteurs de discrimination?
les préjugés implicites mesurés par le TAI (plus que les attitudes ethniques explicites)
Ils sont acquis inconsciemment pendant la petite enfance et au cours de la socialisation familiale et culturelle, ce qui les rend automatisés, influençant nos perceptions et nos comportements favorables envers notre endogroupe et souvent ambivalents ou antipathiques envers les exogroupes, en fonction du climat des relations intergroupes de notre environnement immédiat.