Lectures thème 2 Flashcards
Qu’est-ce que l’inférence correspondante?
attribution d’un trait qui correspond directement à la nature du comportement observé avec d’expliquer ce comportement, surtout s’il est inhabituel
Explique pourquoi, même quand nous avons le choix d’agir d’une façon,, nos décisions peuvent être aucunement l’objet de notre personnalité?
Elles sont modelées par les attentes des autres. Plus un comportement défi les attentes sociales, plus nous l’attribuons à des dispositions internes
Dans la théorie des inférences correspondantes, comme le degré de correspondance varie?
si l’observateur croit que l’action peut être le résultat de plusieurs dispositions de l’acteurs, le degré de correspondance de l’action est faible
si l’observateur percoit l’action comme un élément résultant d’une seule disposition de l’acteur, le comportement possède un haut degré de correspondance, car il correspond à la disposition inféré
Qu’est-ce que le biais de correspondance?
tendance à accentuer l’impact du rôle de l’acteur dans l’émission de son comportement et à négliger l’influence de la situation
Dans la modification de la théorie des inférences correspondante, la désirabilité sociale renvoie au construit d’attente, qui distingue 2 types, lesquels?
- formulées vis à vis de la catégorie de comportements adoptés
- portent sur la cible ou sur la personne qui accomplit l’acte
Plus nos attentes envers l’émission d’un comportement sont faibles, plus les attributions de correspondance sont émises si le comportement est effectivement adopté
les attentes vis à vis de la cible, comme c’est la premiere observation, reposent majoritairement sur les stéréotypes
2 processus motivationnels peuvent influer sur l’attribution émis, lesquels?
pertinence hédonique
Le comportement de l’acteur a des conséquences positives ou négative pour l’observateur: l’attribution risque d’être biaisée
le personalisme
être concerné personnellement
Quel est le problème avec la théorie de Kelley
manque de temps pour faire une analyse attributionnelle pousée: on ferait plus souvent appel à des raccourcis (schémas causaux; informations conservées en mémoires sur les relations causale dans notre environnement sociale, tirées d’expériences passées)
Dans sa 2e théorie, Kelley propose 2 schémas causaux, lesquels?
1. schéma de causalité nécessaire: une cause est perçue comme nécessaire pour qu’un effet se produise.
ex: La cause (bonne organisation) est perçue comme un élément sans lequel le résultat (fête réussie) ne pourrait pas exister.
2. schémas de causalité suffisante: la cause est considérée comme suffisante pour produire l’effet, même si elle n’est pas la seule possible.
ex: L’intelligence est donc une cause suffisante pour expliquer le succès, mais elle n’est pas la seule qui pourrait expliquer le résultat.
Quels sont les 2 principes découlant des schémas causaux dans le 2e modèle de Kelley?
principe d’ignorement
le rôle d’une cause donnée dans la production d’un effet est ignorée si d’autres causes plausbles sont aussi présentes
si plusieurs explications semblent logiques pour un même résultat, on peut moins considérer l’importance d’une cause particulière.
principe d’augmentation
quand une cause inhibitrice et une cause facilitante sont présentes, la cause facilitante sera jugée plus important que si elle avait été présentée comme seule cause du comportement
Imagine qu’une candidate obtient une promotion importante au travail, malgré le fait qu’elle soit relativement nouvelle dans l’entreprise (cause inhibitrice). Cette promotion pourrait s’expliquer par son travail exceptionnel (cause facilitante). Le fait qu’elle ait obtenu cette promotion malgré son manque d’ancienneté rend son talent et sa performance perçus comme encore plus remarquables, augmentant l’importance de ses compétences professionnelles aux yeux des autres.
Dans le modèle de Gilbert, quelles sont les 3 phases pour arriver aux processus attributionnels? (position pragmatique)
- percevoir le comportement de qq
- le catégoriser rapidement, ce qui mène automatiquement à une inférence dispositionnelle sur l’acteur
ces deux premières étapes sont automatiques
- correction pour tenir compte de diverses influences situationnelles provenant de contexte social
la troisième étape est délibérée
- attribution finale
La perception du comportement et l’attribution dispositionnelle automatique qui en découle (attribution rapide) engagerait quelles régions cérébrales? (2)
- cortex temporal latéral
- amygdale
L’étape de correction situationnelle plus délibérée engagerait quelles régions? (2)
- cortex cingulaire antérieur
- hippocampe
Explique la théorie de l’épistémologie naive (position pragmatique)
le besoin de structure cognitive correspond à un besoin chez la personne d’obtenir une réponse rapide à sa question, ce qui la mène à émettre une attribution plus rapidement (si elle a un fort besoin de structure; et inversement)
Si elle a un faible besoin de structure, on pourrait utiliser une théorie plus élaborée comme celle de la covariation de Kelley
Explique le principe qui sous tend l’analyse naive ou populaire des attribution (position pragmatique)
les gens n’utiliseraient pas des attributions, mais plutôt des raisons qui peuvent découler de désirs et de motivation qui peuvent dévier des dimensions causales usuelles
on peut donc utiliser d’autres catégories attributionnelles dans la vie courante
Une autre approche pragmatique postule sur un raisonnement mental de type contrfactuel. Qu’est-ce que ça veut dire?
la personne compare la condition passée avec d’autres conditions qui auraient pu se produire. Si certaines variables auraient changé l’issue de l’évènement, celles-ci seraient percues comme des éléments qui ont causé l’évènement en question
si la situation mène à imaginer de meilleurs résultats = contrefactuel vers le haut; inversement
le raisonnement contrefactuel peut aussi se faire par l’observateur