Module 2: Impressions et attribution Flashcards
Quels sont les deux chemins de la formation d’impressions? Qu’est-ce qui définit pourquoi un est emprunté plutôt que l’autre? (3)
Les étapes se déroulent selon deux chemins possibles :
- un jugement rapide basé sur des idées préconçues
- une analyse plus approfondie de la situation
Cela est choisi selon le temps, la motivation et la quantité d’information sur la cible.
Explique les différentes étapes dans la formation d’impression selon le chemin rapide
Jugement rapide; quand qq a des idées préconçus / préjugés il saute à une conclusion, sans analyse approfondie = augmentation d’erreurs
- Infos mémorisées
- impressions (conclusion).
- Biais confirmatifs
Explique les différentes étapes dans la formation d’impression dans le chemin long
Analyse de la situation (passe par tous les points). Peut se faire en une fraction de secondes ou une longue période
- Observation (processus) :
- (Résultats) Prise en compte de l’apparence physique, du comportement, et du contexte.
- Attribution (processus): interprétation des causes du comportement observé. Il peut attribuer ce comportement à des facteurs internes (comme les traits de personnalité) ou externes (comme la situation).
- Dispositions (résultat) : déduction des dispositions internes (caractéristiques ou traits de personnalité) à partir des attributions.
- Intégration (processus) : l’observateur combine différentes informations recueillies lors des étapes précédentes
- Impression (résultat) : Une impression générale est formée à propos de la personne observée. Cette impression peut influencer de futures interactions et jugements.
- Biais confirmatifs :
sélectionner et interpréter les informations de manière à confirmer les croyances préexistantes. Cela peut renforcer une impression initiale, même si de nouvelles informations la contredisent.
Quand on y repense après, on repasse rarement par ces étapes, on se sert plus de l’intégration directement:
Pourquoi on utilise des biais confirmatifs? Quelle genre de personne a plus de risque d’en utiliser?
Quand une personne est rigide dans sa façon de voir les choses, + de risques de biais confirmatifs (si sa croyance ne concorde pas avec la situation et les information disponible, utilisera des biais)
Dans l’étude de Willis et Todorov (2006), ils ont demandé aux participants de porter des jugements sur des photos de visages selon différents critères tels que la fiabilité, la compétence, l’attractivité, et l’agressivité. Ces jugements devaient être réalisés avec des temps d’exposition très courts : 100 ms, 500 ms et 1 seconde, puis comparés avec ceux faits sans limite de temps.
Qu’est-ce que cette étude a montré sur la rapidité de la formation d’impression? (résultat interessant et conclusion)
Résultat saillant: Corrélations entre des participants ayant vu les photos avec un temps d’exposition limité et des participants n’ayant pas eu de limite de temps pour se former une impression.
Formation d’impressions très rapide : impressions fiables de visages en < 100 ms.
Cohérence des jugements: Peu importe le nombre de temps alloué on arrive à la même impression.
Interprétation: C’est une question d’instinct de survie lorsqu’on était des animaux pour se protéger. Notre cerveau s’est développé pour repérer rapidement les dangers potentiels.
Quelles sont les types d’informations qui nous servent lors de l’observation de l’autre pour la formation d’impressions?
Apparence physique
Comportements
Expressions non verbales
Contexte
Comment l’influence de l’apparence physique affecte les observations de l’autre
L’apparence physique d’une personne est habituellement le premier et parfois le seul indice pour se former une impression sur elle.
Nous avons des idées préconçues par rapport à certaines caractéristiques physiques.
La beauté physique, particulièrement un beau visage, amène une variété d’attentes positives (ce qui est beau est bon).
Aussi, la beauté physique de l’autre influence notre attitude envers cette personne.
Comment les expressions non-verbales influencent les observations de l’autres pour la formation d’impression? (3)
1. Émotions universelles
Il existe six familles d’états émotionnels universels: la colère, la peur, le dégoût, la surprise, la joie et la tristesse: des informations universelles sont communiquées à travers ces 6 émotions universelles qui produisent 6 expressions faciales universelles.
2. Informations à travers le regard
Les yeux envoient des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation.
* Regard maintenu : perçu comme honnête, direct, amical, aimable ou intéressé.
* Regard fuyant : perçu comme non amical, louche, évasif, indifférent ou timide.
* Regard fixe et soutenu : peut être perçu comme colérique, hostile ou dominateur; ou peut être perçu comme amoureux ou très intéressé.
* Regard vers le bas : perçu comme triste, honteux ou soumis.
3. Les gestes, les mouvements et les postures
Comment les comportements influencent les observations de l’autres pour la formation d’impression? (2)
- Les façons d’agir/ de réagir
- le toucher
Comment le contexte influence les observations de l’autres pour la formation d’impression?
Le plus souvent le contexte nous aide à interpréter, mais parfois, il nous induit en erreur et nous mène à une mauvaise conclusion
Exemple de l’étude avec les faux patients. Les psychiatres ne sont pas arrivés à discerner les faux patients des vrais parce que le contexte d’hôpital a trop d’influence.
Que représentent les attributions?
Après avoir recueilli des informations lors des observations, on se pose des questions sur l’autre personne.
Les attributions sont un jugement (inférence) porté sur une personne, une situation, un événement; une interprétation personnelle de la réalité.
Ce comportement peut être attribué à des facteurs internes (comme les traits de personnalité) ou externes (comme la situation).
Qu’est-ce qu’une hétéro-attribution vs une auto-attribution?
Une attribution peut être faite…
pour les autres = attribution de l’observateur ou hétéro-attribution ou pour soi-même = attribution de l’acteur ou auto-attribution.
Quelles sont les 3 types d’attributions et pourquoi on les fait (buts)?
Attributions causales.
But : déterminer les causes d’un comportement, d’un événement, d’un succès ou d’un échec ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement.
Attributions dispositionnelles
But : déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir.
erreur d’attribution fondamentale
Attributions de responsabilité
But : déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un événement qui s’est produit.
Quelle est la différence entre les théories de l’attribution et les théories attributionnelles
Les théories de l’attribution concernent le processus par lequel les individus expliquent les causes des comportements et des événements; la manière dont nous attribuons des causes à ce que nous observons. Ces théories cherchent à expliquer comment les personnes interprètent les événements et les actions, qu’elles soient internes (liées à la personne) ou externes (liées à la situation).
Les théories attributionnelles se concentrent sur les effets psychologiques des attributions. en examinant comment les explications causales influencent les émotions, les attentes et les comportements. Ces théories s’intéressent principalement aux conséquences des attributions sur la motivation et les actions futures.
Donne des exemples de théories de l’attribution
Théorie de la covariation (Kelley)
Les gens évaluent la cause d’un événement en examinant la covariation entre l’événement et des facteurs externes ou internes.
Théorie des inférences correspondantes de John et Davis
Les gens expliquent un comportement en faisant un lien direct entre l’action et un trait de personnalité.
Approche pragmatique
Elle met l’accent sur les jugements pratiques que les gens font pour attribuer une cause.
Approche du traitement de l’information
Cette approche étudie comment les individus traitent mentalement les informations lorsqu’ils font des attributions.
Explique la théorie des inférences correspondante de Jones et Davis.
* ses critères
* ce qu’elle explique
* si c’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle
Critères pour cette théorie
1. On a vu une personne une seule fois.
2. Seulement dans le cas d’attribution dispositionnelles (qui?)
3. Attribution par un observateur
Lorsque les gens observent le comportement d’une autre personne, ils tirent des conclusions sur ses dispositions internes (les observateurs supposent que l’action reflète les traits de personnalité ou les attitudes de la personne).
Étapes
Étape 1. Observation: informations recueillies sur les actions et les effets observés
Étape 2. Analyse des dispositions en 3 questions:
a) est-ce que l’acteur avait le choix de son comportement?
b) Est-ce que c’est un comportement attendu? (réfère aux normes sociales)
-> Oui, non: cause interne (le comportement vient d’elle. On peut utiliser cette théorie)
-> Toutes les autres combinaisons: cause externe (son comportement ne vient pas d’elle car suit une norme qui lui dit quoi faire. On ne peut pas déduire ses dispositions et en savoir plus sur la personnelle. Donc la théorie s’arrête la, on ne peut pas l’utiliser)..
- Si on conclut qu’on peut poursuivre notre réflexion après avoir répondu aux deux premières questions, on analyse les effets distinctifs. Qu’est-ce que la personne aurait pu faire d’autre? On infère sur l’intention et les dispositions de la personne observée.
C’est une théorie de l’attribution car elle se concentre sur le processus par lequel les individus attribuent des causes internes (des caractéristiques ou des intentions) aux comportements qu’ils observent: Les gens expliquent un comportement en faisant un lien direct entre l’action et un trait de personnalité.
Explique la théorie de la covariation de Kelley.
* ses critères
* ce qu’elle explique
* si c’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle
Critères
1. On doit avoir plusieurs informations sur la personne
2. C’est une attribution causale: on se demande le pourquoi
3. Attribution par l’observation ou la cible
Les individus attribuent la cause d’un comportement en analysant les facteurs qui covarient avec celui-ci selon 3 dimensions d’informations:
- Consensus : Est-ce que d’autres personnes se comportent de la même manière dans cette situation ?
- Distinctivité : Est-ce que cette personne se comporte de manière différente dans d’autres situations ?
- Consistance : Est-ce que cette personne se comporte de la même manière à chaque fois dans la même situation ?
Cette théorie explique comment les individus attribuent les causes des comportements en analysant des indices contextuels et en déterminant si une cause est interne (personne) ou externe (situation). Elle est centrée sur le processus cognitif d’attribution des causes, ce qui la place dans la catégorie des théories de l’attribution.
Selon la théorie de la covariation de Kelley, si le consensus est faible, quelle attribution la personne va faire et pourquoi?
attribution à la personne
Si personne d’autre n’agit de cette manière dans la même situation, on attribue le comportement à la personne elle-même, à ses traits de personnalité ou à ses caractéristiques propres.
Exemple : Si une personne réagit de manière agressive dans une situation où les autres restent calmes, on peut supposer que cette réaction est due à ses caractéristiques personnelles (peut-être qu’elle est naturellement impulsive ou irritable).
Selon la théorie de la covariation de Kelley, si la distinction est élevée, quelle attribution la personne va faire et pourquoi?
attribution à l’entité
Si la personne agit différemment avec une entité particulière (une personne, un objet ou une situation spécifique), cela signifie que son comportement est spécifique à cette entité. On attribue alors le comportement à la particularité de cette entité.
Exemple : Si quelqu’un se comporte d’une manière spécifique uniquement en présence d’une personne ou d’un objet particulier, cela signifie que cette personne ou cet objet est responsable du comportement observé. Par exemple, une personne peut être nerveuse uniquement lorsqu’elle doit interagir avec un supérieur hiérarchique spécifique, mais pas dans d’autres situations.
Selon la théorie de la covariation de Kelley, si la consistance est faible, quelle attribution la personne va faire et pourquoi?
Attribution aux circonstances
Si une personne agit de manière différente à des moments différents dans une situation similaire, cela indique que son comportement est dû aux circonstances particulières à ce moment-là. On attribue alors ce comportement aux circonstances.
Exemple : Si une personne a un comportement atypique lors d’une réunion particulière, alors qu’elle est d’habitude calme dans les autres réunions, on peut attribuer cela à des circonstances inhabituelles, comme un problème personnel ou un facteur de stress présent à ce moment précis.
dans la Théorie de la covariation, quelle est la différence entre l’acteur observé et l’entité
L’acteur observé est la personne qui réalise le comportement, tandis que l’entité est la cible ou l’objet du comportement.
Si le comportement est attribué à l’acteur, on pense que c’est dû à des facteurs internes (comme la personnalité), et s’il est attribué à l’entité, c’est à cause d’une caractéristique de cette dernière.
Explique l’approche pragmatique.
C’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle?
Nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux. Ceux-ci sont des stratégies cognitives qui nous permettent de porter des jugements plus rapidement et avec moins d’efforts cognitifs.
Elle fait partie des théories de l’attribution car elle s’intéresse au processus par lequel les individus attribuent des causes de manière pratique et fonctionnelle. Les individus cherchent à expliquer le pourquoi des comportements en fonction de leur utilité ou de leur pertinence dans le contexte social.
Nomme et explique une théorie dans l’approche pragmatique
Théorie de l’économie cognitive
(Hansen, 1980, 1985) fait de l’attribution sans être allé chercher d’information. Dans un souci d’efficacité mentale, les gens réduisent la complexité de leur environnement en simplifiant les informations qu’ils traitent.
évènement -> identification d’une cause possible -> recherche d’indices confirmatif ou présence d’un lien de cause à effet -> retour à l’identification d’une cause possible.