Module 2: Impressions et attribution Flashcards

1
Q

Quels sont les deux chemins de la formation d’impressions? Qu’est-ce qui définit pourquoi un est emprunté plutôt que l’autre? (3)

A

Les étapes se déroulent selon deux chemins possibles :

  1. un jugement rapide basé sur des idées préconçues
  2. une analyse plus approfondie de la situation

Cela est choisi selon le temps, la motivation et la quantité d’information sur la cible.

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2
Q

Explique les différentes étapes dans la formation d’impression selon le chemin rapide

A

Jugement rapide; quand qq a des idées préconçus / préjugés il saute à une conclusion, sans analyse approfondie = augmentation d’erreurs

  1. Infos mémorisées
  2. impressions (conclusion).
  3. Biais confirmatifs
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3
Q

Explique les différentes étapes dans la formation d’impression dans le chemin long

A

Analyse de la situation (passe par tous les points). Peut se faire en une fraction de secondes ou une longue période

  1. Observation (processus) :
  2. (Résultats) Prise en compte de l’apparence physique, du comportement, et du contexte.
  3. Attribution (processus): interprétation des causes du comportement observé. Il peut attribuer ce comportement à des facteurs internes (comme les traits de personnalité) ou externes (comme la situation).
  4. Dispositions (résultat) : déduction des dispositions internes (caractéristiques ou traits de personnalité) à partir des attributions.
  5. Intégration (processus) : l’observateur combine différentes informations recueillies lors des étapes précédentes
  6. Impression (résultat) : Une impression générale est formée à propos de la personne observée. Cette impression peut influencer de futures interactions et jugements.
  7. Biais confirmatifs :
    sélectionner et interpréter les informations de manière à confirmer les croyances préexistantes. Cela peut renforcer une impression initiale, même si de nouvelles informations la contredisent.

Quand on y repense après, on repasse rarement par ces étapes, on se sert plus de l’intégration directement:

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4
Q

Pourquoi on utilise des biais confirmatifs? Quelle genre de personne a plus de risque d’en utiliser?

A

Quand une personne est rigide dans sa façon de voir les choses, + de risques de biais confirmatifs (si sa croyance ne concorde pas avec la situation et les information disponible, utilisera des biais)

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5
Q

Dans l’étude de Willis et Todorov (2006), ils ont demandé aux participants de porter des jugements sur des photos de visages selon différents critères tels que la fiabilité, la compétence, l’attractivité, et l’agressivité. Ces jugements devaient être réalisés avec des temps d’exposition très courts : 100 ms, 500 ms et 1 seconde, puis comparés avec ceux faits sans limite de temps.

Qu’est-ce que cette étude a montré sur la rapidité de la formation d’impression? (résultat interessant et conclusion)

A

Résultat saillant: Corrélations entre des participants ayant vu les photos avec un temps d’exposition limité et des participants n’ayant pas eu de limite de temps pour se former une impression.

Formation d’impressions très rapide : impressions fiables de visages en < 100 ms.

Cohérence des jugements: Peu importe le nombre de temps alloué on arrive à la même impression.

Interprétation: C’est une question d’instinct de survie lorsqu’on était des animaux pour se protéger. Notre cerveau s’est développé pour repérer rapidement les dangers potentiels.

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6
Q

Quelles sont les types d’informations qui nous servent lors de l’observation de l’autre pour la formation d’impressions?

A

Apparence physique
Comportements
Expressions non verbales
Contexte

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7
Q

Comment l’influence de l’apparence physique affecte les observations de l’autre

A

L’apparence physique d’une personne est habituellement le premier et parfois le seul indice pour se former une impression sur elle.

Nous avons des idées préconçues par rapport à certaines caractéristiques physiques.

La beauté physique, particulièrement un beau visage, amène une variété d’attentes positives (ce qui est beau est bon).

Aussi, la beauté physique de l’autre influence notre attitude envers cette personne.

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8
Q

Comment les expressions non-verbales influencent les observations de l’autres pour la formation d’impression? (3)

A

1. Émotions universelles
Il existe six familles d’états émotionnels universels: la colère, la peur, le dégoût, la surprise, la joie et la tristesse: des informations universelles sont communiquées à travers ces 6 émotions universelles qui produisent 6 expressions faciales universelles.

2. Informations à travers le regard
Les yeux envoient des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation.
* Regard maintenu : perçu comme honnête, direct, amical, aimable ou intéressé.
* Regard fuyant : perçu comme non amical, louche, évasif, indifférent ou timide.
* Regard fixe et soutenu : peut être perçu comme colérique, hostile ou dominateur; ou peut être perçu comme amoureux ou très intéressé.
* Regard vers le bas : perçu comme triste, honteux ou soumis.

3. Les gestes, les mouvements et les postures

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9
Q

Comment les comportements influencent les observations de l’autres pour la formation d’impression? (2)

A
  1. Les façons d’agir/ de réagir
  2. le toucher
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10
Q

Comment le contexte influence les observations de l’autres pour la formation d’impression?

A

Le plus souvent le contexte nous aide à interpréter, mais parfois, il nous induit en erreur et nous mène à une mauvaise conclusion

Exemple de l’étude avec les faux patients. Les psychiatres ne sont pas arrivés à discerner les faux patients des vrais parce que le contexte d’hôpital a trop d’influence.

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11
Q

Que représentent les attributions?

A

Après avoir recueilli des informations lors des observations, on se pose des questions sur l’autre personne.

Les attributions sont un jugement (inférence) porté sur une personne, une situation, un événement; une interprétation personnelle de la réalité.

Ce comportement peut être attribué à des facteurs internes (comme les traits de personnalité) ou externes (comme la situation).

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12
Q

Qu’est-ce qu’une hétéro-attribution vs une auto-attribution?

A

Une attribution peut être faite…
pour les autres = attribution de l’observateur ou hétéro-attribution ou pour soi-même = attribution de l’acteur ou auto-attribution.

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13
Q

Quelles sont les 3 types d’attributions et pourquoi on les fait (buts)?

A

Attributions causales.
But : déterminer les causes d’un comportement, d’un événement, d’un succès ou d’un échec ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement.

Attributions dispositionnelles
But : déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir.
erreur d’attribution fondamentale

Attributions de responsabilité
But : déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un événement qui s’est produit.

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14
Q

Quelle est la différence entre les théories de l’attribution et les théories attributionnelles

A

Les théories de l’attribution concernent le processus par lequel les individus expliquent les causes des comportements et des événements; la manière dont nous attribuons des causes à ce que nous observons. Ces théories cherchent à expliquer comment les personnes interprètent les événements et les actions, qu’elles soient internes (liées à la personne) ou externes (liées à la situation).

Les théories attributionnelles se concentrent sur les effets psychologiques des attributions. en examinant comment les explications causales influencent les émotions, les attentes et les comportements. Ces théories s’intéressent principalement aux conséquences des attributions sur la motivation et les actions futures.

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15
Q

Donne des exemples de théories de l’attribution

A

Théorie de la covariation (Kelley)
Les gens évaluent la cause d’un événement en examinant la covariation entre l’événement et des facteurs externes ou internes.

Théorie des inférences correspondantes de John et Davis
Les gens expliquent un comportement en faisant un lien direct entre l’action et un trait de personnalité.

Approche pragmatique
Elle met l’accent sur les jugements pratiques que les gens font pour attribuer une cause.

Approche du traitement de l’information
Cette approche étudie comment les individus traitent mentalement les informations lorsqu’ils font des attributions.

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16
Q

Explique la théorie des inférences correspondante de Jones et Davis.
* ses critères
* ce qu’elle explique
* si c’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle

A

Critères pour cette théorie
1. On a vu une personne une seule fois.
2. Seulement dans le cas d’attribution dispositionnelles (qui?)
3. Attribution par un observateur

Lorsque les gens observent le comportement d’une autre personne, ils tirent des conclusions sur ses dispositions internes (les observateurs supposent que l’action reflète les traits de personnalité ou les attitudes de la personne).

Étapes

Étape 1. Observation: informations recueillies sur les actions et les effets observés

Étape 2. Analyse des dispositions en 3 questions:

a) est-ce que l’acteur avait le choix de son comportement?

b) Est-ce que c’est un comportement attendu? (réfère aux normes sociales)

-> Oui, non: cause interne (le comportement vient d’elle. On peut utiliser cette théorie)

-> Toutes les autres combinaisons: cause externe (son comportement ne vient pas d’elle car suit une norme qui lui dit quoi faire. On ne peut pas déduire ses dispositions et en savoir plus sur la personnelle. Donc la théorie s’arrête la, on ne peut pas l’utiliser)..

  1. Si on conclut qu’on peut poursuivre notre réflexion après avoir répondu aux deux premières questions, on analyse les effets distinctifs. Qu’est-ce que la personne aurait pu faire d’autre? On infère sur l’intention et les dispositions de la personne observée.

C’est une théorie de l’attribution car elle se concentre sur le processus par lequel les individus attribuent des causes internes (des caractéristiques ou des intentions) aux comportements qu’ils observent: Les gens expliquent un comportement en faisant un lien direct entre l’action et un trait de personnalité.

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17
Q

Explique la théorie de la covariation de Kelley.
* ses critères
* ce qu’elle explique
* si c’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle

A

Critères
1. On doit avoir plusieurs informations sur la personne
2. C’est une attribution causale: on se demande le pourquoi
3. Attribution par l’observation ou la cible

Les individus attribuent la cause d’un comportement en analysant les facteurs qui covarient avec celui-ci selon 3 dimensions d’informations:

  1. Consensus : Est-ce que d’autres personnes se comportent de la même manière dans cette situation ?
  2. Distinctivité : Est-ce que cette personne se comporte de manière différente dans d’autres situations ?
  3. Consistance : Est-ce que cette personne se comporte de la même manière à chaque fois dans la même situation ?

Cette théorie explique comment les individus attribuent les causes des comportements en analysant des indices contextuels et en déterminant si une cause est interne (personne) ou externe (situation). Elle est centrée sur le processus cognitif d’attribution des causes, ce qui la place dans la catégorie des théories de l’attribution.

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18
Q

Selon la théorie de la covariation de Kelley, si le consensus est faible, quelle attribution la personne va faire et pourquoi?

A

attribution à la personne

Si personne d’autre n’agit de cette manière dans la même situation, on attribue le comportement à la personne elle-même, à ses traits de personnalité ou à ses caractéristiques propres.

Exemple : Si une personne réagit de manière agressive dans une situation où les autres restent calmes, on peut supposer que cette réaction est due à ses caractéristiques personnelles (peut-être qu’elle est naturellement impulsive ou irritable).

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19
Q

Selon la théorie de la covariation de Kelley, si la distinction est élevée, quelle attribution la personne va faire et pourquoi?

A

attribution à l’entité

Si la personne agit différemment avec une entité particulière (une personne, un objet ou une situation spécifique), cela signifie que son comportement est spécifique à cette entité. On attribue alors le comportement à la particularité de cette entité.

Exemple : Si quelqu’un se comporte d’une manière spécifique uniquement en présence d’une personne ou d’un objet particulier, cela signifie que cette personne ou cet objet est responsable du comportement observé. Par exemple, une personne peut être nerveuse uniquement lorsqu’elle doit interagir avec un supérieur hiérarchique spécifique, mais pas dans d’autres situations.

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20
Q

Selon la théorie de la covariation de Kelley, si la consistance est faible, quelle attribution la personne va faire et pourquoi?

A

Attribution aux circonstances

Si une personne agit de manière différente à des moments différents dans une situation similaire, cela indique que son comportement est dû aux circonstances particulières à ce moment-là. On attribue alors ce comportement aux circonstances.

Exemple : Si une personne a un comportement atypique lors d’une réunion particulière, alors qu’elle est d’habitude calme dans les autres réunions, on peut attribuer cela à des circonstances inhabituelles, comme un problème personnel ou un facteur de stress présent à ce moment précis.

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21
Q

dans la Théorie de la covariation, quelle est la différence entre l’acteur observé et l’entité

A

L’acteur observé est la personne qui réalise le comportement, tandis que l’entité est la cible ou l’objet du comportement.

Si le comportement est attribué à l’acteur, on pense que c’est dû à des facteurs internes (comme la personnalité), et s’il est attribué à l’entité, c’est à cause d’une caractéristique de cette dernière.

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22
Q

Explique l’approche pragmatique.

C’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle?

A

Nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux. Ceux-ci sont des stratégies cognitives qui nous permettent de porter des jugements plus rapidement et avec moins d’efforts cognitifs.

Elle fait partie des théories de l’attribution car elle s’intéresse au processus par lequel les individus attribuent des causes de manière pratique et fonctionnelle. Les individus cherchent à expliquer le pourquoi des comportements en fonction de leur utilité ou de leur pertinence dans le contexte social.

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23
Q

Nomme et explique une théorie dans l’approche pragmatique

A

Théorie de l’économie cognitive
(Hansen, 1980, 1985) fait de l’attribution sans être allé chercher d’information. Dans un souci d’efficacité mentale, les gens réduisent la complexité de leur environnement en simplifiant les informations qu’ils traitent.

évènement -> identification d’une cause possible -> recherche d’indices confirmatif ou présence d’un lien de cause à effet -> retour à l’identification d’une cause possible.

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24
Q

Explique l’approche du traitement de l’information.

C’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle?

A

Nos attributions sont affectées par notre façon de mémoriser et de traiter les informations. Les individus forment des attributions en traitant mentalement les informations sur un comportement ou un événement. Ils sélectionnent, interprètent et utilisent des indices contextuels et cognitifs pour arriver à une attribution causale.

Elle s’intéresse, entre autres, aux processus de l’attention, l’acquisition, l’emmagasinage, la récupération, la catégorisation, etc.

En voyant le même collègue arriver en retard, une personne adoptant un traitement de l’information pourrait d’abord recueillir des données (est-il souvent en retard ? Y avait-il un embouteillage ?), puis évaluer chaque élément de manière objective avant de décider si cela est lié à un trait de caractère (paresse) ou à une circonstance (retard imprévisible). Ce processus plus réfléchi aboutit à une attribution qui tient compte de plus de variables.

Elle est considérée comme une théorie de l’attribution car elle se concentre sur le processus mental utilisé pour expliquer les causes des comportements. Les gens collectent et traitent les informations disponibles pour formuler des explications causales, ce qui en fait un modèle centré sur l’attribution des causes.

25
Q

Explique la théorie de la motivation à l’accomplissement de Weiner.

C’est une théorie de l’attribution ou une théorie attributionnelle?

A

-> Évènement

-> attributions

-> dimensions causales
* Lieu de causalité: cause interne ou externe?
* Contrôle: est-ce que la personne pense qu’elle aurait pu faire les choses autrement?
* Stabilité: Notion de temps, est-ce que ca lui arrive souvent?

-> conséquences cognitives ou affectives

-> motivation résultante

Les attributions causales influencent la motivation et les émotions .

Par exemple, si une personne attribue son échec à un manque d’effort (cause interne, instable), elle sera plus susceptible de persévérer la prochaine fois. En revanche, si elle attribue son échec à un manque de capacité (cause interne, stable), cela pourrait diminuer sa motivation.

Cette théorie est attributionnelle car elle s’intéresse à l’impact émotionnel et motivationnel des attributions

26
Q

Explique la théorie de la résignation acquise (Seligman)

A

Lorsque des individus sont exposés à des situations répétées où ils sont incapables d’échapper ou de contrôler un événement négatif, ils finissent par développer une résignation. Ils en viennent à croire que leurs actions ne peuvent plus changer le cours des événements, et cela conduit à une perte de motivation, une baisse de la performance et des symptômes dépressifs.

Les attributions que les individus font dans ces situations sont cruciales: ils attribuent leur incapacité à des causes internes (“Je suis nul”), stables (“Je ne réussirai jamais”) et globales (“Je suis incompétent dans tout”), = plus susceptibles de développer une résignation acquise.

Cette théorie est attributionnelle car elle se concentre sur les conséquences des attributions causales sur le comportement et les émotions. Elle examine spécifiquement comment certaines attributions (internes, stables et globales) mènent à la résignation, à la démotivation et à l’impuissance.

27
Q

Qu’est-ce que la résignation acquise et ses conséquences observables?

A

État psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements désagréables perçus comme incontrôlables par la personne qui les vit, et menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires.

On l’appelle aussi résignation apprise, impuissance acquise ou apprise, incapacité acquise ou apprise.

Conséquences observables : auto-attributions négatives, tristesse, passivité, apathie, inhibition, etc.

28
Q

quels sont les 3 éléments qui apprennent la résignation? Comment?

A

Fréquent
Désagréable
Incontrôlable

-> Développement de résignation acquise ->des états émotionnels, cognitifs (attribution) et motivationnels déficitaires (c.a.d respectivement, elle exprime moins ses émotions avec le temps; quand la personne fait des attributions, c’est pessimiste; elle a moins d’énergie)

29
Q

Selon la théorie de la résignation, quel est le style d’attribution (selon les 3 dimensions) d’une personne optimiste lors d’un évènement positif vs lors d’un évènement négatif.

A

Évènement positif
Interne : La personne attribue le succès à ses propres efforts, capacités ou qualités. Elle reconnaît sa contribution personnelle à l’événement positif, ce qui renforce son sentiment de compétence et d’estime de soi.

Stable : Elle considère que les facteurs qui ont conduit à l’événement positif sont durables et permanents. Par exemple, elle pourrait penser que ses compétences ou ses efforts continueront de produire des résultats positifs à l’avenir, ce qui alimente une vision positive à long terme.

Globale : La personne voit les succès dans un contexte plus large. Elle peut croire que sa réussite dans un domaine est indicative de ses capacités générales, ce qui lui permet de transférer ce sentiment de succès à d’autres aspects de sa vie.

Évènement négatif
Externe : La personne attribue l’échec ou l’événement négatif à des facteurs externes, tels que des circonstances indépendantes de sa volonté (par exemple, la malchance, des actions d’autres personnes ou des événements imprévus). Cela lui permet de ne pas se sentir entièrement responsable de la situation.

Instable : Elle considère que les raisons de l’événement négatif ne sont pas permanentes. Par exemple, elle pourrait penser que les conditions qui ont conduit à l’échec ne se reproduiront pas nécessairement à l’avenir, ce qui lui donne une perspective plus optimiste pour l’avenir.

Spécifique : La personne voit l’événement négatif comme isolé et limité à un contexte particulier, plutôt que comme une représentation de ses capacités ou de sa valeur en général. Cela lui permet de garder une perspective positive et de ne pas généraliser l’échec à d’autres domaines de sa vie.

30
Q

Selon la théorie de la résignation, quel est le style d’attribution (selon les 3 dimensions) d’une personne pessimiste avec des tendances dépressives lors d’un évènement positif vs lors d’un évènement négatif.

A

Exactement l’opposé d’une personne optimiste.

événement positif: attribution exactement comme l’attribution à un évènement négatif d’une personne optimiste.
Externe : La personne attribue le succès à des facteurs externes, comme la chance ou l’aide d’autres personnes, plutôt qu’à ses propres efforts ou capacités. Cela limite le sentiment d’accomplissement personnel.

Instable : Elle considère que les facteurs qui ont conduit à l’événement positif ne sont pas durables. Par exemple, elle pourrait penser que ce succès n’est qu’une coïncidence et que cela ne se reproduira pas.

Spécifique : La réussite est perçue comme isolée et non indicative de sa valeur ou de ses capacités générales.

événement négatif: attribution exactement comme l’attribution à un évènement positif d’une personne optimiste.
Interne : La personne attribue l’échec à ses propres défauts ou insuffisances. Elle se blâme pour la situation, renforçant ainsi un sentiment de culpabilité ou d’inadéquation.

Stable : Elle considère que les raisons de l’échec sont permanentes et inévitables, ce qui contribue à un sentiment d’impuissance et de désespoir.

Global : L’individu généralise l’échec à d’autres domaines de sa vie, croyant que ses capacités globales sont défaillante

31
Q

Dans l’étude de Étude de Seligman et Maier (1967)

Trois groupes de chiens : Groupe 1 : chocs évitables (contrôlables)
Groupe 2 : chocs inévitables (incontrôlables)
Groupe 3 : pas de chocs (groupe contrôle)

Phase 1: chocs / pas de choc avec bouton
Groupe 1: premier groupe de chien pouvait éviter les chocs
-> Ils ont rapidement appris
Groupe 2: aucun moyen de se libérer
Groupe 3: pas de phase 1

Phase 2: piece séparée avec un coté à choc et l’autre sans choc
Groupe 1 et 3 réagissent de la même façon: ils ont le reflex d’essayer de se sauver en parcourant la pièce jusqu’à ce qu’ils trouvent le côté sans choc.
Groupe 2 : le chien reste la sans faire d’effort pour s’échapper (gémir)

Quel est le résultat important et qu’est-ce qu’on peut en conclure

Il y a un lien avec quelle théorie et pourquoi?

A

Théorie de la résignation acquise: apprentissage qu’une situation n’est pas contrôlable, intériorisé, et donc se répète dans une autre situation même si à ce moment il y aurait plus d’une option. On peut faire un lien avec l’humain. On apprend à devenir impuissant. Parfois on agit d’une façon parce qu’on pense sincèrement qu’on a aucun contrôle dessus à cause d’expérience du passé.

32
Q

Selon les théories de l’attribution, comment expliquer les comportements des autres ou nos comportements (incluant les résultats, les événements, etc.)? (2)

A

nous avons deux possibilités :

Cause interne/dispositionnelle/liée à la personne = synonyme

Cause externe/situationnelle/liée au contexte = synonyme

  1. La cause est la personne (ses dispositions, sa personnalité, ses intentions, etc.). Nous parlons alors d’une cause interne , dispositionnelle ou reliée à la personne.
  2. La cause est la situation (le contexte, les circonstances, le hasard, etc.). Nous parlons alors d’une cause externe , situationnelle ou reliée au contexte.
33
Q

Que sont les effets distinctifs et quel est le lien avec le concept d’attribution?

A

Conséquence qui découle uniquement de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne aurait pu faire.

Plus il y a d’effets distinctifs, plus il est difficile de faire une attribution. La situation est plus ambigue car on a moins d’indices sur la personne.

34
Q

Que sont les biais d’attribution?

A

Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.

35
Q

Quels biais d’attribution peuvent être faits par l’acteur ? (2)

A

Biais de complaisance.
Autohandicap.

36
Q

Quels biais d’attribution peuvent être faits par l’observateur?

A

Erreur d’attribution fondamentale.
Biais de responsabilité injustifiée.

37
Q

Explique l’erreur d’attribution fondamentale et pourquoi on en fait

Ce biais peut se produire même si les causes externes sont évidentes à cause de quels phénomènes (2)

A

Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous- estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui. C’est plus facile de faire des attribution dispositionnelles (internes) que de faire des attributions situationnelles (externe) pcq on a besoin de moins d’information.

Ce biais peut se produire même si les causes externes sont évidentes à cause de :
- Effet de saillance.
- Jugement rapide

38
Q

Dans l’étude de Johns et Harris (1972), 4 groupes de participants doivent lire un texte sur le régime communiste de castro

Groupe 1 : Lit un texte en faveur de Castro, et on leur dit que l’auteur avait le choix d’écrire ce texte.

Groupe 2 : Lit un texte en faveur de Castro, mais on leur dit que l’auteur était contraint d’écrire ce texte.

Groupe 3 : Lit un texte contre Castro, et on leur dit que l’auteur avait le choix d’écrire ce texte.

Groupe 4 : Lit un texte contre Castro, mais on leur dit que l’auteur était contraint d’écrire ce texte.

quels sont les résultats saillants et ce qu’on peut en conclure?

A

les gens se laissent influencer par le contenu du texte dans leur évaluation même en sachant que la personne était obligée d’écrire le texte donc sans tenir compte du contexte . Même lorsque les participants savaient que l’auteur du texte avait été contraint d’écrire en faveur ou contre Castro, ils continuaient à attribuer les opinions exprimées dans le texte aux croyances personnelles de l’auteur

c’est l’erreur d’attribution fondamentale = ignorer le contexte de l’étude

39
Q

Explique ce qu’est l’effet de saillance et à quel concept il est étroitement lié

A

Information qui est marquante, qui attire et retient l’attention, sans nécessairement être importante. Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue. La saillance d’une information peut dépendre du contexte ou le point de vue du percevant. Ce qui est le plus remarquable a plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution.

Relatif à l’erreur d’attribution fondamentale, puisque lorsque nous observons le comportement d’une personne, cette personne elle-même est généralement l’élément saillant de la situation.

40
Q

Dans l’étude de Taylor et Fiske (1975), , les participants ont été invités à observer une conversation entre deux personnes (A et B). Les participants étaient placés dans différentes positions autour de ces deux interlocuteurs en cercle:

Certains avaient une vue principalement sur l’Interlocuteur A.

D’autres avaient une vue principalement sur l’Interlocuteur B.

Enfin, certains participants avaient une vue égale sur les deux interlocuteurs.

Les conversations étaient scriptées pour être également équilibrées, de sorte que chaque interlocuteur participait de manière égale à la discussion.

Quels ont été les résultats saillants et la conclusion qu’on peut en tirer?

A

Résultats
Les participants focalisés visuellement sur l’Interlocuteur A attribuaient plus d’influence ou de causalité à cette personne dans la discussion.

Ceux qui avaient une vue centrée sur l’Interlocuteur B attribuaient plus d’influence à cet interlocuteur.

Les participants ayant une vue équilibrée sur les deux interlocuteurs attribuaient l’influence de manière plus égale.

Conclusion
la saillance perceptuelle influence les attributions causales. Cela signifie que les gens sont plus enclins à percevoir comme responsable ou influent la personne ou l’élément qui capte le plus leur attention visuelle, même si, en réalité, les responsabilités ou les contributions sont équivalentes.

41
Q

Explique ce qu’est le biais de responsabilité injustifié, dans quels contexte il est plus susceptible d’arriver, et les 4 explications

A

Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle.

Ce biais se produit davantage si les conséquences sont graves.

Explications

  • Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive: Les gens préfèrent penser que des événements graves n’arrivent qu’aux autres et qu’ils sont eux-mêmes immunisés contre ces risques. Pour maintenir cette assurance, ils justifient l’événement en blâmant la victime en se disant que la victime a fait quelque chose de mal qui l’a conduite à cette situation.
  • Surcharge émotive qui nuit à la réflexion.
  • Croyance en un monde juste: les gens veulent croire que le monde est fondamentalement équitable et que les gens reçoivent ce qu’ils méritent. Cette croyance pousse à penser que si quelque chose de grave arrive à une personne, c’est qu’elle a dû le provoquer d’une manière ou d’une autre.
  • Biais rétrospectif: tendance à croire APRÈS qu’un événement est survenu, que cet événement était prévisible et qu’il aurait pu être anticipé. Les gens surestiment leur capacité à avoir pu prévoir l’événement, ce qui les amène à croire que la victime aurait pu ou dû éviter ce qui lui est arrivé.
42
Q

Explique le biais de complaisance, dans quelle situation on le fait, et les explications sous-jacentes (5)

A

Tendance à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs (alors qu’on pensait réussir) et mauvais comporte- ments à des facteurs situationnels (externes).

cela se produit quand on est en compétition, quand nos attentes envers nous -mêmes sont élevée, ou quand les enjeux sont importants

Explications
- Pour protéger notre estime de soi.

  • Pour faire bonne impression aux autres.
  • Influence de nos attentes.
  • Influence du biais égocentrique: amène un individu à exa- gérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives
  • perception positive de soi (liés à la mémoire): On retient plus les choses positives faites soi-même (phénomène de mémoire), ce qui contribuerait au biais de complaisance
43
Q

Dans l’études de Bergquist (2019), le chercheur a demandé à des personnes de différents pays de répondre à une série de questions sur des comportements bons pour l’environnement (ex : utiliser des moyens de transport durables ou actifs, réduire sa consommation d’objets en plastique). Ensuite, les participants devaient donner leur avis sur la fréquence de ces comportements chez leurs amis, puis chez leurs concitoyens.

Quels sont les résultats saillant, la conclusion, et le concept que ça montre?

A

De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques.

Cela montre le biais de complaisance

44
Q

Explique le biais d’autohandicap, les 2 types, et les 2 explications

A

Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès.

Deux types d’autohandicap

Revendiqué : rappeler la présence d’obstacle (sans avoir intervenu) avant de s’engager dans une tâche.

Comportemental : nous mettre nous même des obstacles avant de participer à une tâche (implique notre intervention)

Explications :
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.

45
Q

Explique le biais de la différence acteur-observateur et les 2 explications

A

L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles.

L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles.

ex: l’acteur justifie son comportement par des circonstances, tandis que l’observateur attribue la faute à un manque de compétence ou de précaution.

Explications :
- Différence de perspective.
- Quantité d’informations disponibles

46
Q

Dans l’étude de Hansen, Kimble et Biers (2001), les participants étaient placés en duo pour interagir. Chaque duo comprenait un participant naïf, qui ne connaissait pas le contexte de l’étude et un participant complice, qui était informé du déroulement de l’expérience.

Parfois, on demandait au complice d’agir de façon amicale ou, au contraire, moins amicale.

le participant naïf porte un jugement sur l’autre personne, puis, on demande au participant naïf de se juger lui-même.

Quels sont les résultats saillants et ce que ça a permis de comprendre?

A

2 résultats

  1. Quand le participant naïf porte un jugement sur l’autre personne, si elle a été amicale, plus tendance à dire que c’est une personne amicale, et inversement. En tant qu’observateur on se fie sur qu’on observe pour porter un jugement.
  2. Quand le participant naïf de se juger lui-même (est-ce que vous pensez que vous êtes amicale?), peu importe leur comportement dans l’experience, pas de différence dans les résultats pcq les acteurs se connnaissent eux-mêmes en dehors de l’experience. En tant qu’acteur, on tient plus compte du contexte quand on s’évalue nous-mêmes.

Conclusion: l’importance du contexte n’est pas le même quand on s’évalue nous, vs quand on évalue qq

On retrouve plus de biais d’attribution dans les cultures individualistes: les individus de ces cultures peuvent avoir une propension accrue à attribuer des comportements à des caractéristiques personnelles plutôt qu’à des facteurs contextuels, ce qui renforce les jugements basés sur des perceptions personnelles plutôt que sur une compréhension nuancée des circonstances.

47
Q

Nomme les 3 mécanismes d’intégration de l’information différents

A

l’approche gestaltique
l’approche associationniste
lapproche cognitive

48
Q

Explique la théorie de la Gestalt.

A

Les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments.

Ex si la première lettre et la dernière lettre d’un mot est inchangée on pourrait inverser les lettres du milieu puis on arriverait à comprendre quand même le sens d’un texte parce que notre cerveau est bien équipé pour rapidement faire du sens dans ce qu’on observe et ce qu’on entend

49
Q

Dans l’étude de Asch (1946) – Étude 1, 5 groupes de participants (A, B, C, D, E) reçoivent chacun une liste de traits de personnalité. Chaque groupe a une liste de traits similaire, mais le groupe E n’a pas le 7e trait distinct.

Les participants sont invités à former une image mentale de la personne décrite par les traits et à évaluer, sur une échelle de 1 à 100, la probabilité que cette personne possède certains traits (comme ceux mentionnés précédemment).

quels sont les résultats saillants?

A

Quand juste un mot qui change, ca change le jugement de beaucoup

Juste le fait de changer une disposition – caractéristiques - ça change l’image complète;
des fois il y a certains traits qui vont influencer notre image globale plutôt que d’autres

  1. Il y a une interaction entre les traits observés:
    la présence ou l’absence d’un trait distinct peut influencer la perception des autres traits.
  2. concept de “traits centraux” (centralité) dans la formation d’impressions certains traits ont plus de poids dans notre évaluation d’une personne et peuvent influencer notre perception des autres traits. Les informations auxquelles nous accordons plus d’importance influencent davantage le sens donné aux autres informations reçues
50
Q

Dans l’étude de Asch (1946) – Étude 2, deux groupes (A et B) reçoivent la même liste de traits, mais dans un ordre différent.

Groupe A : Commence avec un trait positif (par exemple, “heureux”) et finit avec un trait négatif (par exemple, “pessimiste”).

Groupe B : Commence avec un trait négatif et finit avec un trait positif.

Après avoir pris connaissance de ces traits, les participants doivent se former une image mentale de la personne décrite et répondre à des questions telles que : « Pensez-vous que cette personne est heureuse et a le sens de l’humour ? »

Quels sont les résultats et ce qu’on peut en comprendre?

A

Dans le groupe A, où les traits commencent par un aspect positif, les participants évaluent la personne comme étant plus joyeuse et ayant un bon sens de l’humour; dans le groupe B, où le premier trait est négatif, les participants ont une perception moins favorable de la personne, même si le dernier trait est positif.

Il y a encore une interaction entre les traits observés: c’est un effet de primauté ici.
Les premières informations reçues sont mieux retenues et elles influencent le sens donné aux informations obtenues par la suite.

51
Q

Explique l’approche associationniste et la règle qui la sous-tend

A

méthode d’évaluation et de jugement qui se concentre sur l’analyse des caractéristiques individuelles d’un objet ou d’une personne, puis sur la combinaison de ces évaluations pour former une impression globale

règle de la moyenne pondérée de Anderson: chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée objectivement. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne).

52
Q

Dans l’approche associationniste, quels sont les 4 facteurs qui peuvent influencer le poids donné à chaque trait?

A

Source de l’information : La confiance que l’on accorde à l’émetteur de l’information.

Valence de l’information : On accorde souvent plus de poids aux informations négatives.

Normalité de l’information : Les traits atypiques ou inhabituels attirent plus l’attention.

Séquence des informations : Les premières impressions ont souvent un impact plus fort sur le jugement global.

53
Q

Explique l’approche cognitive (5 étapes)

A
  1. Accumulation d’informations (caractéristiques)
  2. Regroupement d’informations en des traits généraux
  3. Impression globale
    première impression = sensation générale
  4. Liens avec la mémoire
    Les traits que nous avons identifiés et regroupés sont ensuite reliés à d’autres informations stockées dans notre mémoire. Si nous avons des expériences antérieures avec des personnes présentant des traits similaires, nous pouvons faire des comparaisons et des associations
  5. Évolution de l’impression
    Au fil du temps, notre impression d’une personne peut changer en fonction de nouvelles interactions et d’informations supplémentaires. Si nous découvrons des aspects positifs ou négatifs supplémentaires concernant cette personne, notre impression générale peut se modifier en conséquence.

Conclusion: notre évaluation des autres repose sur un processus systématique d’accumulation, de regroupement et de mémorisation des informations

Exemple : Si quelqu’un voit un collègue arriver en retard, son schéma cognitif sur la “ponctualité” et les “personnalités responsables” pourrait l’amener à conclure que le collègue est paresseux ou peu fiable, car il s’attend à ce qu’une personne responsable arrive à l’heure. Ici, la structure cognitive (schéma de la responsabilité) guide l’attribution (personnalité paresseuse).

54
Q

Malgré les limites de notre perception, certains facteurs peuvent nous aider à former des impressions plus exactes des autres, lesquels? (6)

A

Les indices visuels venant de la personne observée (caractéristiques physiques, tenue vestimentaire, comportements et expressions non verbales).

Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de comportements particuliers.

Les propos exprimés verbalement par la personne.

Notre volonté à être exact.

Notre connaissance des risques d’erreur.

L’utilisation de stratégies mentales efficaces.

55
Q

Qu’est-ce que l’exactitude globale vs circonscrite quand on tient compte du contexte dans l’exactitude des impressions?

A

Exactitude globale:
Lorsque nous portons un jugement général sur une personne, c’est-à-dire indépendamment du contexte dans lequel nous l’observons, il peut arriver que notre jugement soit exact ou non. Mais le risque de se tromper est plus élevé parce que la personne peut être différente selon le contexte dans lequel elle se trouve. On est plus susceptible de faire une erreur d’attribution fondamentale.

Exactitude circonscrite:
Lorsque nous évaluons une personne en lien avec un contexte précis, il y a plus de chances que notre jugement soit exact.

56
Q

Explique les 3 concepts qui se rattachent aux biais confirmatifs

A

1. Confirmation d’hypothèse
Tendance à chercher, interpréter et créer les informations qui supportent les croyances existantes.

2. Persistance des croyances
Tendance à discréditer les informations qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances.

3. Prophétie qui s’autoréalise
Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant

Les biais confirmatifs servent à venir confirmer nos croyances de départ

Les gens qui ont moins de flexibilité (rigidité cognitive)

57
Q

Dans l’étude de Chapman et Chapman, les participants (psychologues et étudiants en psychologie) ont été présentés avec des cas hypothétiques de patients ayant des problématiques spécifiques (comme la paranoïa ou des problèmes d’impuissance).
Chaque cas était accompagné d’un dessin, prétendument réalisé par le patient, représentant un bonhomme.
Les participants devaient ensuite évaluer les dessins en fonction du diagnostic fourni.

Quel est le résultats saillant, les 2 biais qui y sont liés et ce que ca a permis de comprendre?

A

Biais de confirmation : Les participants avaient tendance à surestimer la fréquence de certains traits dans les dessins en fonction des problématiques des patients.

Résistance aux données contradictoires : Même lorsque des informations contraires étaient fournies, les participants maintenaient leurs jugements initiaux. Ils continuaient à interpréter les dessins en fonction de leurs préjugés et de leurs théories préétablies, négligeant les éléments qui ne correspondaient pas à leurs attentes.

Biais d’évaluation : L’étude démontre comment les biais d’évaluation peuvent influencer le jugement clinique et mener à des conclusions erronées sur la santé mentale des patients.

58
Q

Dans l’étude de Darley et Gross, 2 étapes principales:

1.Création de croyances initiales : Les participants ont été divisés en deux groupes.

À un groupe, on a dit que Hannah venait d’un milieu très favorisé (avec des parents éduqués et un environnement stimulant).

Au deuxième groupe, on a indiqué que Hannah venait d’un milieu très défavorisé (avec moins de ressources et de soutien).

  1. Tâche d’évaluation :
    Tous les participants ont ensuite visionné la même vidéo d’Hannah réalisant un test de lecture et un test de mathématiques.

Après avoir vu la vidéo, les participants devaient évaluer les performances d’Hannah et exprimer leurs attentes concernant sa réussite en lecture et en mathématiques.

Quels sont les résultats saillants et ce qu’on peut en comprendre?

A

Les participants interprétaient la performance d’Hannah en fonction de leurs croyances initiales :
* Ceux qui croyaient qu’Hannah venait d’un milieu favorisé ont tendance à évaluer ses performances de manière plus positive, s’attendant à ce qu’elle réussisse bien.
* Ceux qui pensaient qu’Hannah venait d’un milieu défavorisé avaient des attentes plus faibles et l’ont évaluée moins positivement.

Conclusion
1. Persistance des croyances : Les croyances initiales des participants influencent leur interprétation de nouvelles informations. Même en ayant accès aux mêmes données (la performance d’Hannah), leurs jugements étaient biaisés par leurs attentes préalables.

  1. Réinterprétation des informations : Les participants ont tendance à réinterpréter les performances d’Hannah pour qu’elles confirment leurs croyances. Cela illustre le phénomène de persistance des croyances, où les gens cherchent à valider leurs opinions initiales plutôt que de les remettre en question.

Biais cognitif : Cette étude souligne comment les biais cognitifs peuvent affecter notre évaluation des autres, en particulier dans des contextes sociaux et éducatifs.

59
Q

Explique comment fonctionne une prophétie autoréalisante dans cet exemple:

Laura soupçonne que sa nouvelle collègue de bureau est une personne grincheuse, snob et égocentrique. Laura évite alors de lui parler. Elle lui dit à peine bonjour. En retour, sa collègue ne se sent pas appréciée et, pour éviter les regards et commentaires négatifs de Laura, elle préfère rester à l’écart. Laura interprète l’attitude de sa nouvelle collègue comme une confirmation de ses soupçons, sans réaliser qu’elle en est la cause.

A

1. Croyances du percevant
Les croyances de laura (percevante) influencent son comportement envers sa nouvelle collègue

2. Comportement du percevant envers la cible
Elle agit de façon froide avec sa collègue, en accord avec ses croyance

3. Comportement de la cible envers le percevant
Ces comportements influencent la cible (sa collègue) qui agit plus distante à son tour avec laura.

Retour aux croyances du percevant
Cela confirme les croyances de laura, ce qui les ancre.

Nos comportements influencent une autre personne; ce qu’on pense comme une cause est l’origine