SPM et trouble dysphorique prémenstruel Flashcards
Par rapport au syndrome prémenstruel, qu’est-ce qu’est le trouble dysphorique prémenstruel?
forme plus sévère accompagnée d’irritabilité, colère et tension interne intense de façon prépondérante.
Quand peut-on parler de syndrome pré-menstruel?
Seulement quand les sx interfèrent avec le bon fonctionnement de la vie normale.
Quels sont les facteurs associés au SPM?
Génétique = le plus important Tabagisme Faible niveau d'éducation Trouble anxieux Événements traumatisants dans le passé
Qu’est-ce qui, physiologiquement, cause le SPM?
Le syndrome prémenstruel est un désordre déclenché durant la phase lutéale par les variations hormonales qui affectent les neurotransmetteurs. Le plus important semble être la sérotonine, mais il y a aussi un rôle pour le GABA, la beta endorphine et le système nerveux autonome.
Quels labo est-ce qu’il faut faire pour diagnostiquer le SPM?
Aucun, c’est un Dx clinique [il faut juste faire calendrier menstruel des sx]
Par contre on demande TSH pour éliminer troubles thyroïdiens et parfois FSC, FSH et PRL quand on soupçonne péri-ménopause, anémie ou hyperprolactinémie.
Quand est supposé avoir lieu le SPM
Dans la phase lutéale
Comment se fait le dx pour une F qui n’a plus ses règles, mais encore des cycles ovulatoires?
Calendrier prospectif des sx où on remarque cyclicité des sx aux 28-35 jours
Résumé du tx pour le SPM et le trouble dysphorique prémenstruel
A) Si absence de détresse psycho-sociale = traitement non pharmacologique (exercices, hygiène de vie, relaxation)
B) Si trouble dysphorique prémenstruel
1. Traitement pharmacologique débutant par les ISRS
2. Phase lutéale, mais en continu si échec
3. Changer de médicaments si échec avec un 1er essai
4. Augmenter la dose au besoin
5. Parler des effets secondaires (surtout dysfonction sexuelle)
6. Si besoin de contraception, penser à un contraceptif oral avec drospirénone
7. En cas d’échec du traitement, penser à éliminer autres conditions médicales
telles que la dépression, l’abus de drogues, l’alcool, l’hypothyroïdie, etc.
8. En cas d’échec de tous les traitements, envisager un traitement suppressif
avec agonistes GnRH
9. En tout dernier recours, la chirurgie est une possibilité