QCM - GRANDES NOTIONS RELATIVES À LA BIOLOGIE DU CANCER ET AUX TRAITEMENTS DES TUMEURS SOLIDES Flashcards

1
Q

A- Le cancer se définit uniquement par l’échappement aux mécanismes qui régulent l’homéostasie tissulaire (prolifération, survie, différenciation cellulaire)

B- Toute anomalie génétique au cours de la division cellulaire peut induire un cancer.

C- Seule l’instabilité génétique favorise l’acquisition des différentes propriétés des cellules cancéreuses.

D- Il existe beaucoup de mutations pilotes dans chaque tumeur.

E- Les mutations accompagnatrices/passagères sont le reflet de l’exposition aux substances carcinogènes et/ou instabilité génétique tumorale et ne joue pas de rôle dans le développement du cancer.

A

Vrai : E

A-Les cellules cancéreuses acquièrent aussi les capacité d’envahir les tissus avoisinant (envahissent logo-régional) et à distance (métastases)

B- Processus multi-étapes : Initiation, promotion, progression.
• Initiation → lésion rapide, irréversible et transmissible de l’ADN induite par un facteur carcinogène
• Promotion → exposition prolongée, répétée ou continue à une substance qui entretient et stabilise la lésion initiée (expansion clonage de cellules précancéreuses)
• Progession : acquisition des capacités de prolifération/survie cellulaire, la perte de différenciation, la capacité à l’envahissement locorégional ou à distance

C- Instabilité génétique et inflammation tissulaire chronique (cause infectieuses et non infectieuses)

D- Il existe peu de mutations pilotes/motrices/conductrices dans chaque tumeur : 0 à 50. Elles portent sur proto-oncogènes ou des gènes suppresseurs de tumeur;

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2
Q

Caractéristiques d’une cellule cancéreuse :

  • autosuffisance en signaux de différenciation
  • insensibilité aux signaux activant la croissance cellulaire
  • échappement à l’apoptose
  • capacité de réplication illimitée
  • dépendance à la néo-angiogenèse
  • métabolisme énergétique inchangé
  • capacité d’échapper à la réponse immunitaire anti-tumorale
A

☞ autosuffisance en signaux de PROLIFERATION
☞ insensibilité aux signaux INHIBANT la croissance cellulaire
- échappement à l’apoptose
- capacité de réplication illimitée
- dépendance à la néo-angiogenèse
☞ métabolisme énergétique SPECIFIQUE
- capacité d’échapper à la réponse immunitaire anti-tumorale

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3
Q

A- Un proto-oncogène est un gène anormal non activé.

B- Un oncogène est la forme activée d’un gène qui peut coder pour la différenciation cellulaire.

A

A- un proto-oncogène est un gène NORMAL qui code pour une protéine impliquée dans la prolifération et/ou la survie cellulaire.

B- Un gène suppresseur de tumeur est un gène dont la perte de fiction favorise la prolifération ou la survie cellulaire : ces gènes codent en généal pour des protéines impliquées dans la proofération et la survie cellulaire, la différenciation ou desprotéines favorisant la stabilité du génome. (Un proto-oncogène code en général pour des protéines impliquées dans la prolifération, la survie de la cellule)

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4
Q

A- Les marqueurs tumoraux sanguins sont utiles au dépistage ou au diagnostic de cancer.

B- Les marqueurs tumoraux sanguins sont très sensibles.

C- Les marqueurs tumoraux sanguins permettent d’apprécier l’efficacité thérapeutique des cancers localisés.

D- Une étude génétique peut avoir une valeur diagnostic, ou théranostic mais pas pronostique.

A

Vrai : B

A- Les marqueurs tumoraux sont peu spécifiques : pas utile au dépistage/ diagnostic. Seul l’hcG est considéré comme un marqueur diagnostic du cancer des testicules.

C- Oui mais pas pour tous les cancers. Détection des récidives et des traitements métastatiques.

D- La recherche des mutations somatique ou constitutionnelles (germinales) peut apporter une valeur diagnostic, pronostique ou théranostic (prédictif)

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5
Q

A- Le bilan d’extension comprend 4 étapes : la classification TNM, recherche de ganglion sentinelle, la définition du stade de la tumeur, la recherche des marqueurs sériques et la recherche d’anomalies moléculaires.

B- L’hormonothérapie peut être utilisée à partir du stade 2.

C- L’immunothérapie comme la thérapie ciblée ne sont utilisées qu’au stade 4.

D- Un dépistage est organisé pour le cancer du sein, le cancer colo-rectal et la prostate.

E- La décision thérapeutique se fait toujours de façon collégiale dans le cadre de réunions de concertation pluridisciplinaires.

A

Vrais : BE

A- + Performance Status : PS 0 à 5

C : stade 3 chirurgie +/- radio-chimioT néoadujuvante +/- toutes les modalités thérapeutiques

D- pas pour la cancer de la prostate

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6
Q

A- La chimiothérapie cible spécifiquement les cellules tumorales en division (cible intracellulaire).

B- La chimiothérapie peut être cytostatique ou cytotoxique et est souvent en monothérapie.

C- Parmi les EI communs aux chimiothérapies, on retrouve : nausées et vomissement, alopécie et une toxicité hématologique.

D- La bléomycine et busulfan ont un EI spécifique différent.

E- Les sels de platine et le méthotrexate ont une toxicité cardiaque.

A

Vrai : C

A- Non spécifique de la cellule tumorale

B- Polychimiothérapie pour limiter les résistances

C - Vrai + mucites

D- Même EI spécifique : fibrose pulmonaire

E-
• Méthotrexate : toxicité hépatique, insuffisance rénale (prévention par hyper hydratation alcaline)
• Cisplatine, oxaliplatine et vinca-alcaloïde : neurotoxicité
• 5-FU : toxicité cardiaque (angor)
• anthracycline ; toxicité cardiaque (cumulative imposant une dose maximale)

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7
Q

Concernant l’hormonothérapie
A- Elle a deux cibles : l’axe hypotahalmo-hypophysaire et les organes cibles de ces hormones (glandes mammaires, prostate). Elle a deux types d’effets : anti-androgénique et anti-oestrogénique.

B- Antagonistes LHRH : leuproréline, gaséréline, triptoréline, leuproréline.

C- Antagoniste de LHRH : médroxy-progestérone, dégarelix

D- L’anatrozole et le létrozole sont des inhibiteurs non séroïdiens de l’aromatase.

E- Acétate de cyprotérone inhibe les récepteurs androgéniques.

F- Le tamoxifène est un inhibteur non compétitif SERD des récepteurs androgénique et et le fulvestrant est un inhibiteur non compétitif SERM des récepteurs oestrogéniques.

G- L’acétate d’abiratérone est un inhibiteur compétitif DHT non stéroïdien et les flutamide et bicalutamide sont des inhibiteurs DHT stéroïdiens.

A

Vrai : CD
A- Cible aussi les organes périphériques producteurs d’hormones : ovaires, testicule, glandes surrénales (zone réticulée produit des anrogènes)

Trois types d’effets : Anti-androgénique, anti-oestrogénique et anti-gonadotrope.

B - AGONISTES LHRH anti-oestrogénique : leuproréline
AGONISTE GnRH : goséréline, triptoréline, leuproréline

C- Antagoniste LHRH anti-oestrogénique : médroxy-progestérone
Antagoniste LHRH : dégarelix

D- L’anatrozole et le létrozole sont des non inhibiteurs stéroïdiens de l’aromatise. L’exemestane est un inhibiteur de l’aromatase stéroïdien.

E. Acétate d’abiratérone inhibe la synthèse des androgènes : 17 αOH- hydroxylase / C17, 20 lyase (CYP17)

F- tamoxifène : inhibiteur compétitif SERM des récepteurs oestrogéniques
fulvestrant : inhibiteur compétitif SERD des récepteurs oestrogénqiues

G- L’acétate de cyprotérone est inhibiteur androgénique, compétitif DHT stéroïdien.
Le flutamide, bicalutamide, et enzalutamide (nouvelle génération) sont des inhibiteurs androgéniques compétitifs non stéroïdes.

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8
Q

A- Les mécanisme d’actions des hormonothérapies sont communs.

B- L’hormonothérapie comporte un risque cardio-vasculaire.

C- L’hormonothérapie ne provoque aucun trouble ostéo-calcique.

D- Certaines hormonothérapies peuvent provoquer une hyperkaliémie.

E- Aucune supplémentation n’est nécessaire en cas de prise d’acétate d’abiratérone.

A

Vrais : A - B

A-

  • action via des récepteurs cytosoliques aux oestrogènes RE ou au androgènes RA
  • translocation nucléaire du complexe hormone-récepteur
  • reconnaissance de séquence sur ADN pour transcription/ traduction protéines impliquées dans la prolifération et la survie cellulaire.

B- risque de syndrome métabolique avec risque cardio-vasculaire (inhibiteur de la synthèse d’oestrogène): létrozole, anatrozole, exémestane

C- Diminution de la densité minérale possible chez la femme (inhibiteur de l’aromatase → déplétion oestrogénique) : létrozole, anatrozole, exémestane

D- Hypokaliémie pour les inhibiteurs de la synthèse d’androgènes (acétate d’abiratérone → déplétion androgénique)

E- Inhibiteur de la synthèse d’androgène : acétate d’abiratérone → déplétion androgène
Diminution des glucocorticoides → supplémentation systématique

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9
Q

A- La thérapie ciblée n’a que des cibles intracellulaires (voies de signalisation)

B- Le rituximab cible le même cluster que l’alemtuzumab.

C- Le Brentuximab-vedotine cible CD33.

D- Le gemtuzumab-ozogamycine cible le CD30

A

Vrai :

A- Faux : cibles extracellulaires aussi : facteurs de croissance, récepteurs membranaires
→ sur les récepteurs à activité tyrosine kinase : par action d’anticorps ou ADC (+ cytotoxique)
→ sur les récepteurs sur des molécules de surface :

B-
Rituximab cible le même cluster que l’ibritumumab-tiuxétan-90Y → CD20
Alemtuzumab → CD52

C- Le Brentuximab-vendotine cible le CD30

D- Le gemtuzumab-ozogamycine cible le CD33

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10
Q

Action sur les voies des signalisations :

- angiogenèse

A
  • anti-VEGF : bevacizumab
    • anti- VEGFr : ramucirumab
    • IPK non spécifiques : sorafenib, sunitinib, vandétanib, pazopanib, regorafenib
    • dérivés du thalidomide ; lénalidomide
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11
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie de l’EGFr/HER1

A

Ac anti-EGFr : cétuximab, panitumumab

IPK : géfitinib, erlotinib

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12
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie HER2

A

Ac anti-HER2 : trastuzumab

ADC : T-DM1 (trastuzumab + emtansine)

IPK : lapatinib

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13
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie ALK (poumon)

A

crizotinib

céritinib

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14
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie B-RAF associées aux inhibiteurs de MEK (mélanome)

A
  • vemurafenib + cobimetinib
  • dabrafenib + trametinib
  • encorafenib + binimétinib
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15
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie PI3K-AKT-mTor

A

Inhibteur de mTOR : temsirolimus, everolimus

inhibiteur de PI3K: idelalisib, alpelisib

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16
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie BCR-Abl

A

IPK : imatinib, dasatinib, ponatinib

17
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie hedgehog

A

Anti-SMO : vismodegib

18
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie des CDK

A

Anti CDK 4/6 : palbociclib, ribociclib

19
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie des PARP

A

inhibiteur de PARP : olaparib, niraparib

associés aux alkylants

20
Q

Action sur les voies des signalisations :

- voie du protéasome

A

inhibiteur du protéasome : bortezomib

21
Q

Action sur les voies des signalisations :

- cKIT-PDGFr (GIST)

A

IPK non sélectifs : imatinib, sorafenib, regorafenib

22
Q

Concernant les thérapies ciblées :
A- Le trastuzumab présente une toxicité dermatologique

B- Le cetuximab et le bevacizumab peuvent présenter une toxicité pulmonaire

C- Le bevacizumb peut présenter une toxicité cardiaque et un risque de HTA.

D- Pour les anti-VEGF, il y a un risque thrombo-embolique accru

A

A- trastuzumab: toxicité cardiaque

B- vrai : anti-VEGF et +/- pour anti-EGFr

C-
toxicité cardiaque : anti-HER2
risque de HTA : anti-VEGF

D- vrai

23
Q

A- La tumeur inhibe l’immunité anti-tumorale : elle inhibe par exemple le recrutement des Treg.

B- La tumeur favorise l’induction des mécanismes immunologiques de tolérance périphérique (PD1/PD-L1, CTLA-4)

C- La vaccination est une immunothérapie passive. Les agonistes de TLR constituent une immunothérapie active.

D- Pour une efficacité de l’immunothérapie, une seule condition : le système immunitaire du patient doit être “en forme”..

E- Les cibles de l’immunothérapie sont souvent intracellulaires.

F- L’immunothérapie est seulement curative.

G- L’immunothérapie peut provoquer des troubles dysimmunitaires/ réactions inflammatoires chez un sidéen.

A

Vrai : B

A- Favorise le recrutement d’effecteurs immunitaires immunosuppresseurs (Treg, cellules myéloïdes suppressives)

C- Thérapie active : vaccination, cytokines, agonistes de TLR
Thérapie passive : AcM, CART-cells
→ Principales cibles biologiques
• cytokines et récepteurs de cytokines
• TLR
• immune checkpoints (PD1, PDL1, CTLA4)
• tumeur ou microenvironnemnet tumoral (PDL1, Car-T cells)

D- Il faut aussi que la tumeur soit immunogène.

E -
Surtout extracellulaires : IL-2R, IFN αR, CTLA4, PD, PDL1
Cibles intracellulaire : TLR7/8 (ex : imiquimod)

F- aussi préventive ; vaccination HBV, HPV16

G- pas de réaction / pas d’efficacité chez l’immunodéprimé.

24
Q

A- Le nivolumab comme l’atezolizumab ciblent le PD1

B- L’ipilmumab cible CTLA4 et inhibe les lymphocytes anti-tumoraux.

C- Le spectre d’activité des anticorps bloquant les immune checkpoints est large.

D- Les immunothérapie combinées permettent de baisser la fréquence des EI inflammatoires

E- On note l’émergence de biomarqueus pronostiques en immunothérapie.

A

Vrai : C
A
PD1 : nivolumab, pembroluzumab, cemiplimab
PDL1 : atezolizumab, avelumab, durvalumab

B- L’ipilmumab cible CTLA4 et active les lymphocytes anti-tumoraux.

D- Augmentation de la fréquente des EI inflammatoires.

E- Marqueurs prédictifs :

  • niveau d’expression de PDL1 dans la tumeur (IHC)
  • charge mutationnelle (pour les anti PD1/PDL1)
25
Q

A- un effet indésirable est défini par une réaction nocive, non voulue se produisant uniquement aux posologies usuelles, en cas de mésusage ou d’erreur médicamenteuse.

B- un effet indésirable se caractérise uniquement par la fréquence et la sévérité

C- concernant la gravité des EI, seuls ≥ à 4 sont traités en milieu hospitalier

D- Soins oncologique de support : ensemble des soins pour soulager le patient des effets indésirables des traitements anticancéreux.

A

A- on parle aussi de EI aussi en cas de surdosage

B- clinique, fréquence, sévérité
très fréquent > 1 patient/10
fréquent 1-10/100
peu-fréquent : 1-10/1000
rare : 1-10/10 000
très rare < 1/10 000

C- grade ≥ 3 : traité à l’hôpital (grade 5 = mort)

D- Ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades, parallèlement aux traitement spécifiques, lorsqu’il y en a, tout au long du cancer, jusqu’à la fin de vie.
→ objectif : assurer une meilleure qualité de vie au patient et à ses aidants. Prévenir et diminuer les effets de la maladie et les effets indésirables (analgésie, soins palliatifs, nutrition, service social, kinésithérapie, psycho-oncologie)

26
Q

Gestion des effets indésirables des chimiothérapies et thérapies ciblées ?

A

Traitement symptomatique + …
1er degré : pas de modification de dose
2e degré : diminution de doses ou suspension
3e et 3e degré : consultation spécialisée, suspension du traitement

  • anémie : transfusion, fer, ASE
  • neutropénie : G-CSF
  • myélotoxicité majeure : greffe autologue de CSH
  • diarrhées : règles hygièno-diététiques +/- lopéramide +/- traitement hospitaliers
  • NVCI : anti-D2, antiHT3 (sétron), corticoïdes, anti-NK1, psychotropes
  • mucites: hygiène bucco-dentaire, bains de bouche, bicarbonates de Na 1,4% + antifongique si candidose/ Prise en charge douleurs
27
Q

Gestion des effets indésirables de l’immunothérapie

A

Traitement symptomatique + …
1er degré : ø
2e degré : arrêt du traitement + corticoïdes par voeiorale : début du traitement à l’aide de corticoïdes par voie IV
3e degré : idem + consultation spécialisée (immunosuppresseurs puissants)

Atteintes inflammatoires :
- traitement symptomatique
+/- corticoïdes faibles doses per os, voire dose/poids injectable
+/- traitement = immunosuppresseurs forts

28
Q

A- CSH sont totipotentes

B- CSH ne sont jamais retrouvée dans le sang périphérique en temps normal

C- Deux types de greffe, qui sont tous les deux moyens de traitement de support :
• autogreffe : cellules provenant du patient lui-même
• allogreffe : cellules donneur provenant d’un donneur sain compatible

D- Mode de prélèvement de CSH

  • par ponction dans le sternum
  • par cytaphérèse
  • par don de sang de cordon juste après un accouchement

E- Les ostéoclastes et les cellules stromales sont capables de retenir les CSH via les CXCL12.

F- Les cellules stromales expriment CXCL12 qui sont des cytokines.

A

A- CSH multipotentes : capables de donner toutes les cellules du sang

B- CSH en très faible quantité dans le sang sauf après mobilisation

C- allogreffe = curatif donc pas un traitement de support

D- Ponction dans les os de la crête iliaque, cytaphérèse après mobilisation, don de sang de cordon (le plus rare, riche en cellules souches hémato très immatures)

E- Les ostéoblastes peuvent retenir le CSH via des molécules d’adhésion.

F- VRAI

29
Q

A- Pour la mobilisation, il n’y a qu’un seul moyen : l’utilisation de G-CSF +/- chimiothérapie

B- Chez le sujet sain, l’administration de GSF est suffisant pour la mobilisation

C- L’autogreffe permet une réduction de la phase de neutropénie seulement.

D- Les CSH seront conservées dans de l’azote jusqu’à aphasie du patient

E- L’autogreffe de CSH est déstinée à tout patient atteint de cancer.

F- Les CSH ne sont pas utilisées pour les maladies auto-immunes.

G - La double intensification : chimio haute dose + autogreffe x2 élève la mortalité

A

A- G-CSF : ↓ CXCL12 (=SDF1) et ↑ protéases qui clivent les interactions CSH et environnement médullaires
- OU GCSF + étoposide ou cyclophosphamide
→ chimio-mobilisation (synergie : dommages sur les cellules stromales → seulement en cas d’autogreffe)

  • OU mobilisation G-CSF + plerixafor (antagoniste réversible et sélectif du CXCR4 en vue d’une autogreffe - chez qui les cellules se mobilisent mal)
  • surtout par cytaphérèse (après mobilisation de la moelle vers la sang)

B- Vrai

C- Phases de neutropénie, thrombopénie et anémie raccourcies.

D- Vrai

E-

  • tumeurs chimio-sensibles
  • leucémies, tumeurs germinales ou neuroblastes de l’enfant
  • mauvais pronostic, stade avancé, traitement de recours, à haut

F -

  • hémopathies malignes +++
  • maladie auto-immune aussi (minorité)
  • lymphoïdes, myélome +++, LA

G - faux : la double intensification permet d’améliorer le pronostique.