Prise en charge thérapeutique du cancer colorectal Flashcards

1
Q

Sites du cancer primitif : caractéristiques moléculaires et cliniques courantes en fonction de leur localisation et des facteurs diététiques

A

Cancer du colon localisé à droite (proximal) 30%

  • plus courant chez les femmes
  • instabilité des microsatellites
  • génétique : syndrome de Lynch, HNPCC
  • anomalies moléculaires : mutations RAS, PI3KCA, BRAF
  • graisses ↑
  • carbonhydrate ↑

Cancer du colon localisé à gauche (distal) 70%

  • plus courant chez les hommes
  • stabilité chromosomiques
  • génétiques : polypose adénomateuse familiale
  • mutation p53
  • anomalies moléculaire : amplifications HER1, HER2, EGFR
  • protéine ↑
  • viande ↑
  • calcium ↓

Moins bon pronostic des tumeurs coliques droites (découverte plus tardive)

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2
Q

Epidémiologie du cancer du côlon

A
  • 3e rang de l’ensemble des cancers, après le cancer du sein et de la prostate (en france)
  • sexe ratio en faveur d’une légère prédominance masculine 1,5
  • 2e rang des décès par cancer
  • survie relative globale à 5 ans tous stades confondus : 56% et 11% au stade métastatique
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3
Q

Facteurs étiologiques du cancer du côlon

A

Facteurs ENVIRONNMENTAUX favorisants :

  • consommation de viandes, charcuteries
  • tabac, alcool, promoteurs d’adénomes colectoraux donc de lésions précancéreuses
  • sucres et hydrates de carbone raffiné
  • hyperinsulinémie, obésité, sédentarité
  • maladie inflammatoire chronique de l’intestin MICI

Facteurs GENETIQUES :
- 5% consécutifs à une prédisposition génétique
- ✯ syndrome HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer) : syndrome de Lynch
→ transmission autosomique dominante
Au moins 3 sujets atteints de cancers unis 2 à 2 par un lien de parenté au 1e degré

Polypose adénomateuse familiale
Présence de plus de 100 adénomes colorectoraux
Gènes impliqués :
- gène APC : transmission autosomique dominante
- gène MUTYH : transmission autosomique récessive (gène de réparation de l’ADN)

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4
Q

Physiopathologie du cancer du colon : carcinogenèse colique

A
  • séquence adénome-carcinome chez la majorité des cancers colorectoraux

Adénome (affectant une cellule glandulaire ou épithéliale) pouvant se transformer en adénocarcinome selon la séquence : adénome, dysplasie légère, dysplasie modérée, dysplasie sévère

Polypes adénomateux : tumeurs bénignes à risque de dégénérescence

  • du type histologique : adénome villeux est le plus à risque
  • degré de dysplasie
  • du nombre > 2
  • de la taille : plus la taille est volumineuse > 1cm, plus le risque est élevé
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5
Q

Anatomopathologie

A

Tumeurs colorectales malignes
- carcinomes : tumeurs malignes développées à partir de cellules épithéliales, glandulaires réalisant des adénocarcinomes

  • ✯ adénocarcinomes typiques Lieberkühniens les plus fréquents

Histologie plus rare

  • tumeurs endocrines
  • lymphomes du MALT (Mucosa Associated lymphoid Tissue)
  • tumeurs mésenchymateuses
  • Malignes GIST (Gastro Intestinal Stromal Tumor)
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6
Q

Dépistage du cancer du colon

A
  • TEST SENSOR® : détection d’hémoglobine dans les selles (à demander au médecin généraliste)
  • coloscopie et polypectomie

Tout polype découvert dans le colon doit être biopsié (coloscopie chez les sujets à risque élevé et très élevé : antécédent familiaux de cancer colorectal, MICI, HPNCC, PAF)

  • polype sessile
  • polype tubuleux
  • polype villeux
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7
Q

Diagnostic du cancer colorectal

A

CLINIQUE : signes d’appel souvent tardif

  • rectorragies
  • troubles du transit : constipation récente, diarrhée, alternance diarrhées/constipation
  • douleurs abdominales (40%)
  • hémorragies digestives (40%) : rectorragies, méléna

EXAMEN CLINIQUE
Toucher rectal et recherche d’adénopathie sus-claviculaire

Le diagnostic repose sur la coloscopie (coloscopie virtuelle TDM 3D si CI anesthésie)

EXAMEN BIOLOGIQUE

  • Numération Formule Sanguine, plaquettes (anémie ferriprive, inflammatoire ou mixtes)
  • albuminémie : recherche de dénutrition
  • Bilan hépatique complet (bilirubine, transaminase, PAL, LDH)
  • Bilan rénal
  • CRP-Ferritine (recherche de syndrome inflammatoire)
  • Dans le suivi du cancer colorectal, les marqueurs tumoraux sont l’ACE (antigène Carcinome Embryonnaire) et le CA 19-9

BILAN D’EXTENSION

  • échographie abdominale à la recherche d’anomalie secondaire hépatique
  • scanner thoracic-abdominpelvien
  • IRM hépatique
  • radiographie pulmonaire
  • scintigraphie osseuse + TDM cérébrale
  • TEP (tomographie par émission de positons) - TDM
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8
Q

ACE

A

Glycoprotéine synthétisée par les cellules coliques

  • peut-être réalisé dans le bilan initial du CCR, mais aucun intérêt diagnostique
  • intérêt pronostique dans les situations métastatiques (si réascension de l’ACE lors du suivi - suspicion d’une récidive locorégionale ou à distance)
  • faiblement spécifique (augmenté pour d’autres adénocarcinomes) et infections bénignes (colite inflammatoire)
  • taux normal < 5ng/mL
  • permet de juger de l’efficacité du traitement chirurgical et médicamenteux
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9
Q

Imagerie et cancer du colon

A

Recherche l’opérabilité et les métastases

Bilan d’extension

  • échographie abdominale à la recherche d’anomalie secondaire hépatique
  • scanner thoraco-abdomino-pelvien (TDM) : métastases
  • IRM hépatique (si présence de métastases)
  • radiographie pulmonaire
  • scintigraphie osseuse et TDM cérébrale en fonction des symptomes
  • TEP-TDM

Dans le cas de cancer du rectum, une écho-endoscopie doit être prévue (juge de l’envahissement ganglionnaire) et une IRM pelvienne (juge de l’envahissement du mésorectum et des marges discales et latérales thérapeutiques)

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10
Q

Classification TNM du cancer du colon

A

T : tumeur primitive
Pénétration de la tumeur dans la paroi intestinale

Tis Carcinome intra-épithélial ou intramuqueux
T1 Tumeur envahissant la sous-muqueuse
T2 Tumeur envahissant la musculeuse
T3 Tumeur envahissant la sous-séreuse
T4 Tumeur pénétrant le péritoine viscéral
et/ou envahissant au moins une
structure/organe de voisinage
T4a: Pénétration du péritoine
viscéral
T4b: Envahissement d’une structure de
voisinage.

N Adénopathies régionales

M Métastases à distance

  • métastases synchrones : découvertes au moment du diagnostic de la tumeur
  • métastases métachrones : découvertes au cours du suivi
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11
Q

Modalités de stratégie thérapeutique après certitude du diagnostic = preuve histologique

A
  • résection chirurgicale = traitement principal
    • objectif : confirmer le diagnostic (histologique) et préciser le stade d’évolution
    → cancer colique localisé (M0)
  • indiqué en première intention
  • réalisé par laparotomie ou par coelioscopie. Exérèse de la tumeur, avec marges de côlon sain
  • 12 ganglions au moins doivent être analysés

→ cancer colique localisé (M1)
possibilité de résection des métastases hépatiques et pulmonaires

=> Si la tumeur se situe dans le sigmoïde : sigmoïdectomie et anastomose colorectale

  • enlever le segment colique dans lequel se situe ma tumeur, et restaurer la continuité en suturant les extrémités restantes
  • colostomie temporaire lorsque l’inflammation abdominale est importante avec risque de non cicatrisation de la couture
  • iléostomie temporaire lorsque la couture entre le côlon gauche et le rectum semble fragile : évite le passage des selles à ce niveau
  • radiothérapie
    • externe, chimioradiothérapie, curiethérapie
    • préopératoire (diminution de moitié de la fréquence des récidives locales)
    • efficacité de la chimiothérapie concomitante à la radiothérapie préopératoire
    • en préopératoire : dose d’irradiation totale : 45 grays environ, traitement 4 à 5 jours consécutifs sur 5 semaines
  • chimiothérapie
  • thérapie ciblée
  • immunothérapie en attente d’AMM
  • traitement symptomatique : soins de support
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12
Q

Surveillance post-opératoire

A
  • traitement antalgique
  • antibioprophylaxie (côlon riche en bactéries)
  • hématomes ou infections pouvant apparaître au niveau des cicatrices
  • risques de fistules de l’anastomose
  • complications hémorragiques intra-abdomianle
  • abcès de paroi
  • infection urinaire (liée au sondage)
  • phlébite
  • défaut de cicatrisation de l’anastomose (fièvre + arrêt de transit)

⚠ conséquences post-opératoire à plus long terme

  • pendant qq semaines, le transit peut être perturbé
  • éviter les aliments favorisant les diarrhées ou la constipation
  • plus la portion de colon enlevée est importante, plus les selles sont molles. Si c’est le côlon droit qui a été enlevé, les selles sont plus molles qui si c’est le sigmoïde
  • dans le cas d’une chirurgie du rectum : troubles de la sexualité
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13
Q

Chimiothérapies anticancéreuses dans le cancer colorectal

A

-5-fluoruracile IV (perfusion mieux tolérée qu’en bolus) : inhibe la synthèse de la thymidine
→ inhibe la thymidilate synthétase potentialisée par l’acide folinique
+ Acide L-folinique ou lévofolinate de calcium : augmente l’activité cytotoxique mais peut potentialiser les effets indésirables du 5-FU

⚠ recherche de déficit de dihydropyrimidine déshydrogénées (DPD) par dosage de l’uracilémie → ajustement des doses si déficit partiel, si déficit complet, contre-indication ⚠

  • prodrogue orale du 5-FU per os : capécitabine (XELODA)
  • irinotécan (CAMTO) : intercalant, IV
    → inhibiteur de topoisomérase I
  • oxaliplatine (ELOXATINE) : alkylant IV : dérivé du platine formant des ponts intra et interbrins entraînant une interruption de la synthèse de l’ADN
    ⚠ génotype de l’UGT 1A1 utile avant traitement pour anticiper les toxicités sévères (glucuroconjugaison en un composé inactif)
  • raltitrexed : TOMUDEX, anti-métabolites antifolique IV, inhibiteur spécifique de la TS
  • régorafénib (STIVARGA) per os : inhibiteur de protéine kinase
  • trifluridine + tipiracil LONGSURF per os : association d’un anti pyrimidique analogue de la thymidine et un inhibiteur de thymidine phosphorylase (tipiracil)

=> Survie globale augmentée ave irinotécan et oxaliplatine en association ave le 5-FU et l’acide folique
- séquence FOLFIRI-FOLFOX et FOLFOX_FOLFIRI en premier et deuxième ligne efficacité comparable

  • thérapies ciblées en association avec chimiothérapie, intérêt acquis en première et deuxième ligne
  • recherche du gène KRAS/NRAS nécessaire pour la prescription des anti-EGFR et non nécessaire pour la prescription de bévacizumab

En seconde ligne, en cas de progression : changer soit de chimiothérapie, ou d thérapie ciblée

  • survie médiane pouvant dépasser 2 ans

Progrès êrmettent à un nombre croissant de patients d(accéder à pris une charge chirurgicale d leurs métastases

  • Seul espoir de “guérison” malgré le stade avancé
  • Gestion adaptée des effets secondaires des traitements pour :
  • éviter la survenue des complications graves
  • préserver la qualité de vie
  • respecter ma dose-intensité des traitements pour une efficacité optimale.
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14
Q

adjuvant au stade III après résection et stade métastatique

A
  • Oxaliplatine

- Capécitabine

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15
Q

Thérapeutiques ciblées et cancer du colon

A
  • première réussite en clinique de réversion de la résistance ç un agent anticancéreux décrite avec le cétuximab dans le cancer du colon résistant à l’irinotécan

Ac chimérique anti-EGFR uniquement si gène RAS non muté (60% des patients) :
→ cétuximab (ERBITUX) en association avec l’irinotécan, chez les patients ayant progressé sous une chimiothérapie à base d’irinotécan
↪ cancer colorectal métastatique (CCRM)
- en association avec une chimiothérapie (irinotécan)
- en association au FOLFOX première ligne
- en monothérapie après échec d’un traitement à base d’oxaliplatine et d’irinotéca, et en cas d’intolérance à l’irinotécan
- prémédication

Ac humain anti-EGFR RAS(KRAS/NRAS) non muté
→ panitumumab VECTIBIX
↪ CCRM en première ligne en association avec FOLFOX
↪ seconde ligne avec FOLFIRI
- en monothérapie après échec d’un traitement à vase de fluoropyrimidine, oxaliplatine et irinotécan
- pas de prémédication recommandée

Gène KRAS recherché sur la tumeur primitive ou métastase

⚠ hypersensibilité : Rash, prurit, urticaire, choc anaphylactique (5%)
↪ prémédication antiallergique systématique : corticoïdes et antihistaminiques (sauf panitumumab)

☞ Toxicité cutanée :

  • flliculite aseptique acnéiforme (prescription de doxycycline en prévention)
  • paronymie “ongles incarnés” après 2 ou 3 mois
  • féroce cutanées (eczéma sec)
  • fissures
  • asthénies et/ou paresthésie (surveillance du magnésium et du calcium)

Ac humanisé anti-VEGF :
→ bevacizumab AVATIn en association ave chimiothérapie à base de fluoropyrimidine
=> 5mg/kg à 15 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines (perfusion IV)

⚠ EI les plus fréquents :
- HTA
- protéinurie : symptomatique
⚠ EI les plus graves :
- perforation gastro-intestinales
- risques thromboemboliques artériels > veineux
- hémorragies
- risque d’insuffisance cardiaque (surveillance cardiologique !)
- délai de 4-6 semaines après (avant) toute chirurgie.

Voie IV : indiqués en présence de métastase, en association avec la chimiothérapie en 1ere et 2e ligne métastatique

En cas de progression sous chimiothérapie cytotoxique (5-FU et irinotécan et oxaliplatine) et sous Ac antiEGFR si RASWT et Ac antiVEGF, 2 options sont actuellement disponibles si le
patient conserve un bon état général:
• Régorafénib
• Trifluridine tipiracil

ITK : régorafénib (40 mg - per os)
- ITK impliqué dans l’angiogenèse tumorale (VEGFR1, 2, 3), l’ontogenèse (KIT, BRAF) et le microenvironnement tumoral (PDGFR, FGFR)
- CCRm traité antérieurement ou pas éligible à une chimiothérapie à base de fluoropryrimidine, un traitement par anti-VEGF et anti-EGFR
⚠ EI les plus graves: lésions hépatiques sévères et perforation gastro-intestinale

⚠ EI très fréquents (1/10)

  • infection, asthénie
  • HTA
  • dysphonie
  • hyperbilirubinémie
  • syndrome “main-pied”
  • anémie, thrombopénie, diarrhées
  • hémorragies digestives
  • Métabolisation par CYP 3A4 et par UGT 1A9
  • traitent en 3e ligne et au-delà
    HAS : SMR faible voire insuffisant
→ Trifluridine + Tipiracil
Association d’un antipyrimidique
analogue de la thymidine et un inhibiteur de thymidine phosphorylase (tipiracil)
EI comparables au 5-FU avec un risque accru de 
- neutropénie
- anémie
- thrombopénie 
-  protéinurie

→ Aflibercept : protéine de fusion recombinante
Récepteur leurre soluble qui se lie au VEGFA avec une plus haute affinité que ses récepteurs natifs ainsi qu’aux ligands apparentés PIGF et VEGF-B = empêche la liaison des ligands endogènes à leurs récepteurs
- En association avec FOLFIRI : CCRM résistant ou ayant progressé après un traitement à base d’oxaliplatine → seconde ligne

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16
Q

Chimiothérapie adjuvante

A

Chambre implantable, protocoles : à initier dans les 8 semaines post-opératoires

→ LV 5-FU-2 (acide L-folinique + 5-fluoro-uracile) 48h toutes les 2 semaines pendant 6 mois

→ XELOX: oxaliplatine + capécitabine per os

→ FOLFOX 4 : toutes les 2 semaines, 6 mois
Acide folique + Oxaliplatine => H0 à H2
puis 5-FU bolus (pas systématique)
puis 5-FU en continu dans un infuser portable (H2 à H48)

17
Q

Protocoles / cancer du colon

A

→ XELOX : oxaliplatine (perfusion de 2h toutes les 3 semaines) + capécitabine per os (en 2 prises, 2 semaines sur 3)

ou
→ FOLFIRI (irinotécan) toutes les 2 semaines pendant 6 mois : L-folinique + irrinitécan + 5FU

18
Q

Protocole utilisés en situation métastatique

A
  • LV 5-FU-2 +/- bévacizumab
  • capécitabine (XELODA) +/- bevacizumab
  • FOLFIRI : irinotécan - LV5FU2 simplifié
    +/- bévacizumab
    +/- cétuximab
    +/- panitumumab

-FOLFOX 4 simplifié (oxaliplatine- - LV5FU2)
+/- bévacizumab
+/- panitumumab si le statut tumoral KRAS non muté
+/- cétuximab si KRAS non muté

FOLFOX7 : oxaliplatine - LV5FU2 simplifié sans 5-FU bonus) - 6 cures puis LV5FU2 simplifié puis réintroductionoxaliplatine

XELOX +/- bevacizumab

Options si CI fluoropyrimidines (5-FU, capécitabine) en situation métastatique ?

  • Raltitrexed
  • Raltitrexed-oxaliplatine
  • Raltitrexed-irinotécan
  • iriotécan-oxalitécan
  • Irinotéca,
  • Oxaliplatine
19
Q

Traitement des métastases

A

Seule la résection offre une possibilité de guérison

En cas de résécabilité
→ FOLFOX 4 : 3 à 6 cures pré-opératoires et 3 à 6 cures opost-opératoires

Si métastases pulmonaires résécables associées : résection 2 à 3 mois plus tard et seulement si exérèse complète

Si carcinome péritonéales, résection complète des lésions suivie de CT intrapéritonéales (CIP) +/- hyperthermie (CHIP) si carcinome isolée et extension modérée

20
Q

Prévention des effets secondaires

A

Chaque cure de chimiothérapie précédée :

  • d’un examen clinique (poids, examen cardiovasculaire, neurologique, dermatologique)
  • d’un bilan biologique (NFS, transmises, phosphatages alcalines, γ GT, bilirubinémie, créatinémie et estimation de la clairance)

Vigilance particulière :
- en cas de traitement par oxaliplatine, à l’examen neurologique, aux réactions allergiques
- en cas de traitement par capécitabine, à l’examen cutané, aux diarrhées
- en cas de traitement par irinotécan ou capécitabine, au bilan hépatique
- anémie, thrombopénie, neutropénie. Prise en charge par GCSF, EPO, fer injectable
- surveillance cutanée, péri-unguéale, oculaire, muqueuse respiratoire avec les anti-EGFR
) surveillance PA, bandelette urinaire, saignements, douleurs abdominales avec le bévacizumab

21
Q

Prise en charge des effets secondaires intercures

A
  • antiémétiques au moment des cures avec un relais oral à domicile
  • soins de bouche (5 à 6 fois par 24h) à base de bicarbonate de sodium et d’a,timycosiques en prévention des stomatites pour certaines chimiothérapies, notamment celles comprenant du 5-FU
  • syndrome mains-pieds : hydrater les mains (mains émolliente) et adapter la dose
  • en cas d’utilisation d’irinotécan ou de capécitabine : information sur le risque de diarrhée → prescription systématique d’antidiarrhéique
  • prise en charge de la diarrhée tardive dans les 7 jours suivant une chimiothérapie par irinotécan
22
Q

Surveillance après un traitement curatif

A

Examen clinique tous les 3 mois pendant 3 ans puis 6 mois pendant 2 ans

  • Scanner abdomino-pelvien tous les 3 à 6 mois pendant 3 ans puis 6 mois pendant 2 ans
  • ACE tous les 3 mois pendant 3 ans avec bilan en cas d’élévation (marqueur ACE est une substance sécrétée naturellement par l’organisme mais dont la production augmente dans certains cancers appelés adénocarcinomes)
  • scanner thoracique annuel pendant 5 ans
  • Coloscopie après la chirurgie après 2-3 ans puis à 5 ans (dépendant de la présence d’adénome)
  • coloscopie virtuelle si impossibilité de réalisation conventionnelle
  • PET scan si augmentation conforme de l’ACE
23
Q

Cancer colorectal : cibles couramment recherchées

A
  • anti-EGFR : cetuximab, panitumumab
  • mutations résistance : KRAS, BRAF
  • anti-BRAF : verumfebib
  • anti-MEK : selumetinib
Voie de signalisation : 
EGFR1
→ (+) Sos+Grb
→ (+) KRAS
→ (+) BRAF
→ (+) MEK
→ (+) ERK
→ prolifération, métastase et anti-apopotose
24
Q

Distinction physiopathologique / carcinogenèse colorectale ?

A
  • accumulation d’anomalies génétiques et épigénétiques des oncogènes et TSG (tumor suppression gènes)
  • accumulation d’anomalies génétiques et épigénétiques conduisant à une instabilité génétique (gène de la réparation, MMR)
25
Q

Syndrome de Lynch

A
  • 3 à 6% des cancers colorectaux
  • critères d’Amsterdam :
    → cancer du côlon chez 3 membres d’une même famille sur 2 générations
    → au moins 1 cas avant 50 ans
  • côlon proximal
  • Lynch II :
    1 côlon + prédisposition à tumeur estomac, voies urinaires, endomètres, ovaire
  • Cancer HNPCC : absence de réparation des erreurs d’appariement de l’ADN au cours de la réplication par inactivation du système de réparation (les MMR gènes)
    → erreur au cours de la réplication de l’ADN
    → survie
    → instabilité microsatellites
    → Cancer, mutations
26
Q

Conseil génétique / cancer colorectal

A
  • pas au hasard/ familles
    -patients ayant donné leur consentement éclairé
  • au moins 5 micro satellites (voire 10)
    • 2/5 “high MSI”
    • 0 ou 1/5 “low MSI”
  • coloscopie annuelle / colectomie subtotale

Diagnostic de génétique constitutionnelle à la recherche d’une mutation héréditaire dans le cancer colorectal HNPP

Critères d’Amsterdam
→ recherche instabilité génétique sur la tumeur (MSI) et/ou immune-histochimie hMLH/hMSH2

→ criblage des gènes hMLHI et hMSH2
→ identification de la mutation net conseil génétique