Médicaments de support en cancérologie Flashcards
Causes d’anémie en cancérologie
Périphérique, inflammation, traitement, insuffisance médullaire
- insuffisance rénale
- hémorragie
- déficit nutritionnel
- infiltration de la moelle osseuse par la tumeur
- anémie des maladies chroniques
- diminution de la survie des hématies
- diminution de l’utilisation du fer
- hémolyse
- chimiothérapie/radiothérapie
Hb < 12g/dL chez la ♀ et < 13 g/dL chez l’ ♂
Symptômes cliniques d’anémie
ANEMIE LEGERE 10-12 g/dL → fatigue → diminution perfusion tissulaire → tachycardie → baisse de la libido → vasodilatation périphérique
ANEMIE MODEREE 8-10 g/dL → fatigue ++ → difficulté de concnetration → palpitation → dyspnée d'effort → pâleur, froideur
ANEMIE SEVERE < 8 g/dL → épuisement → étourdissement/vertoge → humeur dépressive → perturbation du sommeil, altération des fonctions cognitives → dyspnée de repos → décompensation cardiaque, oligurie, oedème
Transfusions
Avantages : amélioration rapide du taux Hb et hématocrite, des symptômes
Risques :
- réactions à la transfusion
- amélioration transitoire du taux Hb
- contamination virale (complications infectieuses et immunologiques)
- développement d’allo anticorps multiples, allergie
- surcharge polémique (prévention : transfusion lente, auscultation cardio-pulmonaire, mesure TA et administration si besoin de furosémide)
Seuil transfusionnel
6g/L
anémie chronique
7g/L
patients présentant :
- volumineuse splénique,omégalie
- gammapathie monoclonale
8 g/dL = seuil critique HAS
8 >g/dL
patients présentant des facteurs de gravité :
- > 65 ans
- pathologie coronarienne
- localisations bronchopulmonaires Hb > 8g/dL
Agents stimulant l’érythropoïèse (ASE)
EPO = hormone glycoprotéine de 165 aa produite par le rein (90%) et le foie (10%)
Synthèse dépendant du niveau d’oxygénation tissulaire
- liaison à des récepteurs spécifiques à ma surface de précurseurs des globules rouges induisant la survie, prolifération et différenciation
Objectifs :
- traitement de l’anémie symptomatique du patient cancéreux au cours de chmiothérapie
- augmentation du taux d’hémoglobine
- limiter les transfusions (20%) et leur complications potentielles (hémochromatose, infections, immunodépressif)
- améliorer la qualité de vie des patients
- initié pour un taux d’Hb initial inférieur à 10g/dL
- valeur cible de l’Hb est de 11 à 12 g/dL, repas dépasser 12g/dL
Corriger les carences martiales et vitaminiques en follets et B12 avant traitement
EPO
Erythropoïétine humaine recombinant (R-HUEPO)
= médicament d’exception à prescription initiale hospitalière annuelle (PIH) en conformité avec la fiche d’information thérapeutique
EPO α : EPREX
Traitement de l’anémie et réduction des besoins transfusionnels chez les patients adultes traités par chimiothérapie pour des tumeurs solides, un lymphome malin ou un myélome multiple et à risque de transfusion en raison de leur état géétal (état cardiovasculaire, anémie prééxistante au début de la chimiothérapie)
EPO β NEORECORMON
Darbépoïétine α ARANESP : r-HuEPO glycosylée à demi-vie plus longue
Traitement de l’anémie symptomatique chez des patients adultes atteints de pathologies non myéloïdes et recevant une chimiothérapie
EPO zêta : RETACRIT
EPO θ : EPORATIO
Fer et ASE
si supplémentation en fer nécessaire : IV préconisé
Evaluation initiale et périodique du statut martial avec NFS, ferrite et csTRF (au diagnostic, en cours de traitement par fer ou EPO ou en cas de modification de l’hémoglobine)
- NFS et réticulocytes : toutes les 2 à 3 semaines au cours du traitement
- ferritinémie et CsTRF tous les 2 mois
- traitement martial préconisé pour des valeurs de ferrite < 30 ng/mL et/ou de CsTFRF < 15%
→ Carboxymaltose ferrique (FERINJECT)
Intérêt = peut être administré en 1 seule injection. Besoins en fer déterminés selon le poids et l’Hb
→ Hydroxyde ferrique (VENOFER)
- 100 mg/semaine jusqu’à la 6e semaine
- 100 mg toutes les 2 semaines à partir de la 8e semaines
⚠ Surveillance : ferritinémie < 1000 µg/L → suspendre le traitement par le fer jusque’à une valeur < 500 µg/L
Traitement par ASE
- 2 phases : corrective + entretien
- 3 injections par semaine initialement dans le cadre des anémies induites par chimiothérapie
- puis hebdomadaire (époïétine α, époïétine β, époïétine zêta, darbépoïétine α)
- ou toutes les 3 semaines (darbépoïétine α)
Modalités de traitement :
- en cas de réponse au traitement, arrêt AS 4 semaines après la dernière cure de chimiothérapie
- si augmentation de l’hémoglobine < 1g/dL après ! semaines de traitement (époïétineà et à 9 semaines (darbépoïétine), réponse peu probable, : traitement doit être interrompu
- si hémoglobine augmente de plus de 2d/dL en 4 semaines, la dose doit être réduite de 25 à 50%
Arrêt temporaire :
- si hémoglobine dépasse 12 g/dL
→ interrompre le traitement jusqu’à diminution de l’hémoglobine ()12 g/dL) et reprise à une dose < 25% de la dose précédente.
Traitement de l’anémie chimio-induoite par ASE
- Hb > 9 g/dL mais avec facteurs de risque (âge avancé, cardiopathie ischémique)
- Hb < 9d/L
- Hb entre 9 et 11 g/dL avec symptômes
Objectifs : 12 g/dL
ASE : effets secondaires ?
- HTA (crise hypertensive, encéphalopathie et convulsions)
- complications thromboemboliques (thrombose veineuse, profonde, embolie pulmonaire)
- érythroblastopénie (allo-immunisation auto-érythropoïétine liée à la production d’anticorps en réponse à l’administration d’éryhropoïétine recombinanate)
- céphalées, symptômes grippaux, douleurs articulaires
Problématiques de l’ASE ?
- notification du risque de progression sous traitement (AMM) récepteur de l’EPO à la surface de certaines cellule stumorales
- risque de décès prématuré lié aux ASE
- arrêter le traitement en cas de non réponse pour limier au strict nécessaire l’exposition aux ASE
- rôle carcinogène du fer ?
- majoration du risque d’évènement thromboemboliques
- complications liées à un usage excessif et inapproprié de ces médicaments (en débat)
Rôle du G-CSF : objectifs ? indications ?
↑ la prolifération, la survie des neutrophiles avec un réduction du temps de maturation et une ↑ de la libération des neutrophiles de la moelle vers le sang
- PNN = 1/2 vie = 6,5h
- Facteur de croissance hématopoïétique produit par génie génétique
- Stimulation de la croissance et du développement de la lignée neutrophile
- Stimulation des progéniteurs des PN
Objectifs de traitement :
→ réduction
- de la durée et de la sévérité des épisodes de neutropénie chimie-induite
- des épisodes de neutropénie fébrile
- de la mortalité infectieuse
-→ respect de la dose-intensité et des intervalles de cycles de traitement
Indications
- réduction de la durée des neutropénies chimie-induites et de l’incidence des neutropénies fébriles
- chimiothérapie myéloablatives suivies de greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSP)
- mobilisation des CSP dans le sang périphérique (auto et allo greffes)
- neutropénies chroniques sévères
- neutropénies au cours de l’infection VIH
Neutropénie fébrile : définition ? conséquences ?
PNN < 500/mm^3
ou < 1000/mm^3 avec chute probable 500/mm^3 dans les 48heures
avec
- fièvre T° ≥ 38°C pendant au moins 1 heure
- ou fièvre ≥ 38°C pendant au moins 1 heure, et au moins un pic ≥ 38,5°C e signes cliniques de sepsis
Conséquences → liées aux infections : - hospitalisations - mise en jeun du pronostic vital - administration d'antibiothérapie parentérale ) large spectre - coûts de traitement - impact sur la qualité de vie
→ sur la chimiothérapie
- report de cycles et/ ou réduction de doses
Anti-émétiques : neurotransmetteurs impliqués dans les nausées et vomissements
Réflexe émétique :
- dopamine
- histamine
- endorphines
- acétylcholine
- cannabinoïdes
- GABA
- substance P/NK-1
- sérotonine/5-HT3
Nausées/ vomissement chimio-induits
Nausées/vomissements aigus
= surviennent au cours des 24 premières heures de la chimiothérapie
Nausées/vomissements retardés
= surviennent après la 24é heure de la chimiothérapie
Nausées/vomissements anticipés
= symptômes apparaissant indépendamment de l’administration du traitement, déclenchés par l’anxiété, le souvenir d’un traitement marqué par d’importantes nausées/vomissements
Exemples de niveau de risque de nausées/vomissement
- niveau 4 : élevé > 90%
cisplatine, cyclophosphamide > 15000/^2, carmustine, decrabazine
- niveau 3 : modéré (30-90%)
oxaliplatine, irinotécan, carboplatine, doxorubicine - niveau 2 : faible (10-30%)
paclitaxel, docétaxel, pémétrexed, 5-FU, cétuximab - niveau 1 : minimal < 10%
fludarabine, vinblastine; vinorelbine, bevacizumab
Les niveaux émetisants ne s’ajoutent pas. 2 molécules moyennement émerisantes → protocoles moyennement émétisant.