Présentations étudiantes Flashcards

1
Q

Les symptômes psychologiques et comportementaux liés à la démence peuvent avoir quels impacts sur les proches aidants?

A
  • Fardeau augmenté
  • Taux plus élevés de troubles anxieux et dépressifs
  • Qualité de vie moindre, risque plus élevé d’hypertension et de maladies cardiaques
  • Immunité réduite et mortalité plus importante
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2
Q

Le fardeau des proches aidants varie-t-il selon le type de démence?

A

Oui, il est plus élevé pour la DFT, moins pour la MA et plus faible pour l’APP sémantique.

Le fardeau est aussi plus élevé pour la variante droite de l’APP sémantique, comparativement à la variante gauche, puisque la variante droite implique plus de problèmes comportementaux semblables à la DFT.

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3
Q

Quelles sont les 4 catégories principales d’interventions thérapeutiques langagières visant à mieux gérer l’APP?

A

1) Approches axées sur les déficits
- Interventions sur la récupération des mots
- Entraînements sur le discours et les autres approches sur l’amélioration de la fluence
2) Approches axées sur la compensation
- Entraînement du patient et aidant sur outils de communication
- Dispositif d’aide de la communication augmentée
3) Groupes d’éducation et de soutien
4) Modèles thérapeutiques vers une approche centrée sur la personne
- Approche par stades
- Approche centrée sur la personne

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4
Q

Dans le contexte de l’APP, quelles sont les barrières d’accès aux soins?

A

1) Manque de référence car méconnaissance des gains associés aux thérapies langagières
2) Peu de recherche sur l’efficacité chez les APP, peu de lignes directrices
3) Peu d’orthophonistes spécialisés pour l’APP
4) Non couverture des services pour les APP

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5
Q

Quels sont les symptômes psychologiques pouvant être présents dans la MA?

A
  • Psychose (prévalence augmente dans les stades intermédiaires)
  • Troubles de sommeils, hallucinations : stades plus avancés
  • Délires
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6
Q

Quels sont les symptômes psychologiques pouvant être présents dans la MP?

A
  • Hallucinations (48%)
  • Psychose (60-80%)
  • Se développent +/- 10 ans après le début de la maladie
  • Plus fréquents pendant la nuit (associés à des troubles du sommeil)
  • Déficience olfactive début : marqueur utile – risque de complications psychotiques
  • Prévalence augmente avec le temps et SP tendent à persister
  • Paranoïa : caractéristique clé de l’institutionnalisation
  • SP corrélés avec stade de la maladie et troubles cognitifs, pas avec l’âge ou durée de la maladie
  • Démence: facteur de risque le plus important- apparition hallucinations et inversement
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7
Q

Quels sont les symptômes psychologiques pouvant être présents dans la DCL?

A
  • Hallucination = + fréquent et généralement au début de la maladie (33-65%)
  • Délires, erreurs d’identifications délirantes, croyances paranoïaques, syndrome de Capgras (49%)
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8
Q

Quels sont les symptômes psychologiques pouvant être présents dans la DFT?

A
  • Rare occurrence de délires, hallucinations, schizophrénie tardive
  • Apathie et désinhibition
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9
Q

Pourquoi le sexe est une variable importante dans la démence?

A

Le sexe est une variable importante, car il:

  • Est un facteur de risque immuable
  • Modifie le développement et l’endocrinologie tout au long de la vie, à partir de la conception
  • Interagit avec les variables d’âge et de mode de vie différemment au cours de la vie
  • Taux de testostérone libre faible est associé à la démence selon les antécédents scolaires
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10
Q

Quelle est la différence entre les hommes et les femmes dans la MA?

A
  • Plus fréquent chez les femmes (2:1)
  • Risque à vie restant pour une personne de 65 ans est de 12% vs. 6.3%
  • Pour toutes formes de démence: 19 % vs. 10.9%
  • Les femmes présentent une dégénérescence plus rapide après le diagnostic:
  • Plus grande vulnérabilité neurobiologique postménopause
  • Espérance de vie plus longue
  • Biais culturels dans la détection
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11
Q

Pour quelles raisons les femmes ont plus de risques d’avoir la MA que les hommes?

A

«Healthy Cell Hypothesis»
L’oestrogène (estradiol) est un facteur protecteur lorsque le tissu neural est sain
Devient un facteur de risque avec l’âge:
L’administration d’œstrogènes à la suite d’un hypogonadisme augmente les marqueurs d’inflammation neuronale
La MA plus tardive est liée à une plus grande exposition à vie aux œstrogènes
Pour les hommes, les profils hormonaux sont plus stables

La dépression est plus fréquente chez les femmes
Les symptômes sont prédictifs de la progression du TNC mineur à la MA
Ils sont aussi associé à l’inflammation

Dérèglement inflammatoire est plus fréquente chez les femmes
Peut-être en raison des fluctuations des hormones sexuelles

Génotype de l’apolipo-protéine E (APOE)
La variante є4 est associée à un taux de cholestérol plus élevé et à une plus grande incidence de la MA
Est prédictif de la progression du TNC mineur à la MA
Associé à une progression plus rapide chez les femmes
Pour les hommes, les WMH périventriculaires prédisent une progression plus rapide

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12
Q

Quelles sont les différences entre les hommes et les femmes dans la DV?

A

Les AVC sont 44% plus prévalent chez les hommes; surviennent en moyenne 5 ans plus tôt
Risque à vie d’AVC est plus élevé chez les femmes, probablement dû à leur espérance de vie plus longue
Les AVC ont tendance à être plus graves chez les femmes

Les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque sont plus fréquents chez les hommes
Le risque de démence dû à ces facteurs cardiovasculaires est plus élevé chez les femmes

Le diabète type-II augmente le risque de démence de 60 %
les femmes diabétiques sont ~20% plus à risque que les hommes

Les femmes sont plus susceptibles de souffrir de dépression après un AVC

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13
Q

Quelles sont les différences entre les hommes et les femmes dans la DCL?

A

Plus fréquent chez les hommes (~2:1)

Les hommes atteints de démence sont ~3 fois plus susceptibles d’avoir des corps de Lewy
Même après avoir tenu compte des facteurs de risque supplémentaires

Les hommes atteints de parkinsonisme sont 4 fois plus susceptibles de développer un DCL

Un diagnostic antérieur de dépression ou d’anxiété est un facteur de risque de DCL

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14
Q

Quelles sont les différences entre les hommes et les femmes dans la DFT?

A

3 à 5 fois plus fréquent chez les hommes
Mais les estimations sont inconsistantes
Un traumatisme crânien ou une maladie de la thyroïde sont des facteurs de risques
Un traumatisme crânien est associé à un âge d’apparition plus précoce

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15
Q

Quelles sont les différences entre les hommes et les femmes dans la MP?

A

La maladie de Parkinson est plus fréquent chez les hommes (2:1); plus précoce
La rigidité est plus fréquente chez les hommes
La dyskinésie est plus fréquente chez les femmes
Les symptômes non-moteurs diffèrent aussi entre les sexes

La progression de MP à PDD n’est pas clairement associé au sexe
Mais les symptômes cognitifs du MP suivent un patron sexuel:
Les hommes démontrent des déficits de fluidité verbale et de reconnaissance des émotions
Les femmes présentent des déficits dans le fonctionnement visuospatial

Déclins cognitifs plus prononcés chez les hommes
Lors du traitement, les femmes présentent moins de pertes cognitives

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16
Q

Qu’est-ce que la variante frontale/dysexécutive de a MA?

A
  • Un phénotype moins répandu de la MA est la «variante frontale», avec une présentation clinique de déficits principalement de troubles comportementaux et/ou dysexécutifs.
  • La présentation clinique peut imiter celle de la variante comportementale de la démence frontotemporale (DFT).
  • 10 à 40% des patients cliniquement diagnostiqués avec une variante comportementale de la DFT présentent une pathologie de la MA (TEP amyloïde).
17
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles comportementaux et dysexécutif de la variante frontale de la MA, comparativement à la DFT et la MA typique?

A
  • Les patients avec des troubles comportementaux prédominants de la maladie d’Alzheimer présentaient initialement des difficultés cognitives (53 %) plus souvent que des changements de comportement (25 %).
  • Les scores de l’inventaire neuropsychiatrique indiquent également que le profil comportemental des patients atteints de la MA était moins profond que celui des patients atteints de la variante comportementale de la DFT.
  • Les patients atteints des troubles comportementaux de la MA avaient des scores de mémoire composites pires que la MA avec troubles dysexécutive et la variante comportementale de la DFT.
  • L’apathie était la caractéristique comportementale la plus courante, suivie d’une perte d’empathie, tandis que la désinhibition, l’hyperoralité et les comportements persévérants/compulsifs étaient moins répandus.
  • Les patients atteints de troubles dysexécutif de la MA présentaient majoritairement des déficits cognitifs (83 %)
18
Q

Quelles sont les différences entre la vfMA et la DFT au niveau des atrophies cérébrales mesurées à l’IRM?

A
  • Par rapport aux groupes de contrôles, les patients atteints de troubles comportementaux/dysexécutif de la MA ont montré un schéma d’atrophie cérébrale qui était étonnamment similaire à celui observé chez les patients typiques de la MA avec une atrophie limitée dans le cortex frontal.
  • Les contrastes au niveau des voxels entre les patients atteints de troubles comportementaux/dysexécutif de la MA et les contrôles ont révélé une atrophie marquée dans les régions temporo-pariétales bilatérales et seulement une atrophie limitée dans le cortex frontal.
  • En comparaison directe avec les patients atteints de troubles comportementaux/dysexécutif de la MA, les patients atteints de démence frontotemporale à variante comportementale présentaient plus d’atrophie frontale et moins d’atteinte postérieure, tandis que les patients atteints de la MA typique étaient légèrement plus touchés postérieurement et présentaient moins d’atrophie frontale.
19
Q

Quel est le lien entre les trauma crâniens et la démence chez des anciens combattants?

A
  • Association dose-réponse entre la sévérité du TBI & un diagnostic de démence
  • Même un TBI léger est associé à 2 fois plus de risque de recevoir un diagnostic de démence (association reste forte même après ajustement)
  • Résultats diffèrent de plusieurs études qui n’ont trouvé aucune association : pourrait différer à cause de la manière d’identifier le TBI (TBI auto-rapportée vs évaluation médicale)
  • TBI peut endommager les structures cérébrales
  • Lésions axonales diffuses sont communes dans les TBI
  • Autopsies & neuroimagerie ont montré que même une seule TBI modérée ou sévère peut causer une atrophie cérébrale marquée 6 mois après la lésion
  • Changements cérébraux causés par un TBI + changements neuropathologiques liés à la démence = plus de risque & déclenchement précoce de symptômes démentiels
20
Q

Comment l’évaluation neuropsychologique peut-elle être utilisée dans le contexte de la DV?

A
  • Actuellement, il n’existe pas de test spécifique pour la démence vasculaire (VaD)
  • L’article a fait ressortir les différents tests utilisés pour évaluer la démence
  • L’atteinte précoce de certaines zones du cerveau permet d’identifier les déficits cognitifs spécifiques à la VaD
    • Déficits des fonctions frontales et des fonctions exécutives
    • Perte de mémoire moins commune chez les patients avec VaD que chez les patients avec MA
  • Les auteurs proposent d’utiliser des tests explorant la fonction cognitive globale, la mémoire verbale et visuo-spatiale, l’attention et les fonctions exécutives, le langage et la praxis constructive.
  • Il est possible de différencier la déficience cognitive vasculaire (VCI) de la MA en regardant les déficits cognitifs identifiés lors d’une évaluation neuropsychologique.
21
Q

Quel est l’impact des symptômes dépressifs en milieu et en fin de vie sur le développement de la MA et de la DV plus tard en fin de vie?

A
  • Les Sx dépressifs à la mi-vie ou à la fin de la vie étaient associés à un risque accru de développer une démence.
  • Le risque de MA a été approximativement doublé chez les personnes présentant des Sx dépressifs en fin de vie (seuls ou en association avec des symptômes de mi-vie
  • Risque de DVa était plus que triplé chez ceux présentant à la fois des Sx dépressifs à mi-vie et en fin de vie. Ces résultats ont d’importantes implications pour la santé publique, car ils font naître l’espoir qu’un traitement adéquat de la dépression au milieu de la vie puisse réduire le risque de démence en fin de vie.