Lectures Flashcards

1
Q

Quelles sont les lignes directrices pour la pratique psychologique auprès des personnes âgées selon l’APA?

A
  1. Les psychologues sont encouragés à travailler avec des personnes âgées dans les limites de leurs compétences.
  2. Les psychologues sont encouragés à reconnaître en quoi leurs attitudes et leurs croyances à l’égard du vieillissement et des personnes âgées peuvent être pertinentes pour l’évaluation et le traitement de ces dernières, et à demander des consultations ou une éducation plus poussée sur ces questions lorsqu’indiqué.
  3. Les psychologues s’efforcent d’acquérir des connaissances sur la théorie et la recherche sur le vieillissement.
  4. Les psychologues s’efforcent d’être conscients de la dynamique sociale/psychologique du processus de vieillissement.
  5. Les psychologues s’efforcent de comprendre la diversité dans le processus de vieillissement, en particulier comment les facteurs socioculturels tels que le sexe, la race, l’ethnicité, le statut socioéconomique, l’orientation sexuelle, l’état de handicap, et la résidence urbaine/rurale peuvent influencer l’expérience et l’expression de la santé et des problèmes psychologiques dans la vie ultérieure.
  6. Les psychologues s’efforcent de se familiariser avec l’information actuelle sur les aspects biologiques et liés à la santé du vieillissement.
  7. Les psychologues s’efforcent de se familiariser avec les connaissances actuelles sur les changements cognitifs chez les adultes plus âgés.
  8. Les psychologues s’efforcent de comprendre la capacité fonctionnelle des personnes âgées dans l’environnement social et physique.
  9. Les psychologues s’efforcent de connaître la psychopathologie au sein de la population vieillissante et de connaître la prévalence et la nature de cette psychopathologie lorsqu’ils fournissent des services aux adultes âgés.
  10. Les psychologues s’efforcent de se familiariser avec la théorie, la recherche et la pratique de diverses méthodes d’évaluation auprès des adultes plus âgés, ainsi qu’avec les instruments d’évaluation culturellement et psychométriquement adaptés à leur utilisation.
  11. Les psychologues s’efforcent d’acquérir des compétences pour s’adapter aux caractéristiques particulières des personnes âgées et aux contextes d’évaluation.
  12. Les psychologues s’efforcent de développer des compétences pour effectuer et interpréter des évaluations des capacités cognitives et fonctionnelles.
  13. Les psychologues s’efforcent de se familiariser avec la théorie, la recherche et la pratique de diverses méthodes d’intervention auprès des adultes âgés, en particulier avec les données de recherche actuelles sur leur efficacité avec ce groupe d’âge.
  14. Les psychologues s’efforcent de se familiariser avec les interventions psychothérapeutiques adaptées à la culture et aux modifications de l’environnement auprès des adultes plus âgés et de leur famille et d’acquérir des compétences à cet égard, y compris en adaptant les interventions à l’usage de ce groupe d’âge.
  15. Les psychologues s’efforcent de comprendre et de régler les problèmes liés à la prestation de services dans les milieux particuliers où se trouvent habituellement les personnes âgées.
  16. Les psychologues s’efforcent de reconnaître et d’aborder les questions liées à la prestation de services de prévention et de promotion de la santé auprès des adultes âgés.
  17. Les psychologues s’efforcent de comprendre les questions relatives à la prestation de services de consultation pour aider les personnes âgées.
  18. Lorsqu’ils travaillent avec des adultes plus âgés, les psychologues sont encouragés à comprendre l’importance d’interagir avec d’autres disciplines et de les aiguiller vers d’autres disciplines et/ou de travailler avec eux dans des équipes de collaboration et dans un éventail de sites, selon le cas.
  19. Les psychologues s’efforcent de comprendre les questions éthiques et/ou juridiques particulières liées à la prestation de services aux personnes âgées.
  20. Les psychologues s’efforcent de connaître les politiques publiques et les lois et règlements de l’État et du gouvernement fédéral concernant les dispositions et le remboursement des services psychologiques aux personnes âgées et les affaires de pratique.
  21. Les psychologues sont encouragés à accroître leurs connaissances, leur compréhension et leurs compétences en ce qui concerne le travail auprès des adultes âgés par la formation, la supervision, la consultation et l’éducation permanente.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Vrai ou Faux. Il est particulièrement difficile pour les cliniciens d’identifier les points de transition dans le développement et les changements du fonctionnement cognitif des personnes âgées.

A

Vrai. Par exemple, la transition de la phase asymptomatique à la phase symptomatique pré-démentielle, ou la transition entre la phase symptomatique pré-démentielle et la phase démentielle, sont toutes les deux difficiles à identifier.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Vrai ou Faux. Des étiologies autres que la MA peuvent coexister avec le diagnostic de TCL causée par la MA.

A

Vrai. Toutefois, il est nécessaire de déterminer si la pathophysiologie MA est la cause PRIMAIRE des troubles cognitifs ou non.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Vrai ou Faux. Les démarcations entre cognition normale et TCL, ainsi qu’entre TCL et démence sont parfois floues et le jugement clinique est souvent nécessaire pour faire la distinction.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les critères diagnostic CLINIQUE du TCL selon les travaux des workgroups de 2010-2011?

A
  1. Inquiétudes concernant des changements dans la cognition.
  2. Atteinte dans un ou plusieurs domaines cognitifs.
  3. Préservation de l’indépendance dans les habiletés fonctionnelles.
  4. Pas de démence.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

À combien d’écart-types à la moyenne les scores aux tests cognitifs se situent-ils chez les personnes âgées atteintes de TCL?

A

Typiquement entre 1 et 1,5 écart-types sous la moyenne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Outre la mémoire, quels autres domaines cognitifs est-il important d’évaluer dans le contexte de TCL?

A
  • Fonctions exécutives
  • Langage
  • Fonctions visuospatiales
  • Contrôle de l’attention
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Une évaluation cognitive exhaustive avec des tests neuropsychologiques n’est pas possibles. Donnez un exemple de technique informelle pour évaluer la mémoire.

A

Demander au patient de nommer 3 objets (ex.: crayon, montre, règle), les cacher, puis lui demander plus tard de nommer ces objets et de dire où ils sont.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Donnez des exemples de présentations cliniques atypiques de la MA.

A
  • Variant visuel de la MA (atrophie corticale postérieure)

- Variant langagier de la MA (aphasie logopénique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est la principale différence entre les critères diagnostic du TCL en RECHERCHE vs en CLINIQUE?

A

En recherche, on ajoute l’utilisation de biomarqueurs de la MA
(1. marqueurs physiopathologiques comme les plaques de bêta-amyloïde dans le cerveau (PET) ou la diminution du bêta-amyloïde dans le LCR (ponction lombaire) et
2. marqueurs topographiques comme l’augmentation des protéines Tau dans le LCR (ponction lombaire), l’atrophie des structures temporales médianes et la diminution de la consommation de glucose dans la région temporo-pariétale (PET-FDG))
en plus des critères diagnostic cliniques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vrai ou Faux. On peut observer une augmentation des plaques de bêta-amyloïdes dans d’autres maladies que la MA.

A

Vrai. Donc plaques de bêta-amyloïde = pas nécessairement MA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou Faux. L’augmentation de la protéine Tau dans le LCR est un puissant marqueur des dommages neuronaux causés par la MA.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Vrai ou Faux. La présence des deux biomarqueurs de bêta-amyloïde et de protéine Tau indique de fortes chances de progression vers la MA chez les patients TCL.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Donnez des exemples de biomarqueurs reflétant les changements biochimiques dans le TCL dû à la MA et la MA.

A
  • Mort neuronale
  • Dommages synaptiques
  • Stress oxydatif
  • Inflammation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Donnez 2 exemples de raisons pour lesquelles nous devrions être prudents avec l’utilisation et l’interprétation des biomarqueurs de la MA.

A
  1. Un biomarqueur utile pour définir l’étiologie peut être utile ou non pour le pronostic et vice versa.
  2. Différents biomarqueurs peuvent avoir différentes utilités à court et à long terme (certains biomarqueurs sont utiles pour prédire des changements à court-terme (1 à 3 ans), alors que d’autres prédisent des changements à long-terme (plusieurs années ou décennies).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les biomarqueurs indiquant une forte probabilité que le TCL est dû à la MA?

A

Combinaison de bêta-amyloïde et d’un marqueur de dommage neuronal.

17
Q

Quels sont les biomarqueurs indiquant une probabilité intermédiaire que le TCL est dû à la MA?

A
  1. Bêta-amyloïde positif dans une situation où les biomarqueurs de dommage neuronal n’ont pas été testés ou ne peuvent pas être testés.
  2. Biomarqueurs dommage neuronal positif dans une situation où les bêta-amyloïdes ne sont pas testés ou ne peuvent pas être testés.
18
Q

Dans quelles situations les biomarqueurs sont-ils non informatifs?

A
  • Les résultats sont dans les limites ambiguës (pas clairement positif ou négatif).
  • Les résultats se contredisent.
  • Biomarqueurs non testés.
19
Q

Dans quelle situation les biomarqueurs suggèrent-ils que le TCL n’est probablement pas dû à la MA?

A

Bêta-amyloïde et dommage neuronal tous deux négatifs.

20
Q

Quelles sont les différentes caractéristiques pathologiques de la MA et comment sont-elles liées différemment aux symptômes cliniques?

A

En ordre croissant de corrélation (de la corrélation la moins forte à la plus forte) :

  1. Pathologie amyloïde et déficit cognitif.
  2. Pathologie neurofibrillaire et déficit cognitif.
  3. Neurodégénération, particulièrement la perte de synapse, et déficit cognitif.
21
Q

Selon l’équipe de Dubois et ses collègues (2013), quel est leur algorithme diagnostic simple pouvant être utilisé dans tous les stades de la MA?

A

La maladie d’Alzheimer peut-être définie comme une entité clinico-biologique qui repose sur :

1) un phénotype clinique spécifique : le syndrome amnésique de type hippocampique;
2) la positivité de biomarqueurs, en particulier pathophysiologiques.