Cours 3 - Troubles neurocognitifs majeurs et mineurs Flashcards
Quelle est la principale différence entre les troubles neurocognitifs majeur et mineur?
Le fait que le trouble interfère ou non avec l’indépendance dans les activités quotidiennes.
Quels sont les critères diagnostiques du DSM-5 pour le trouble neurocognitif mineur?
A. Évidence déclin cognitif par rapport au niveau de performance antérieur dans un domaine cognitif ou plus (attention complexe, fonctions exécutives, apprentissage et mémoire, langage, perception-motricité ou cognition sociale) sur la base :
- d’une préoccupation de l’individu, d’un informateur bien informé, ou du clinicien quant à un déclin léger de la fonction cognitive; et
- d’un modeste déficit de la performance cognitive, de préférence documenté par des tests neuropsychologiques standardisés ou, en leur absence, une autre évaluation clinique qualifiée.
B. Les déficits cognitifs n’interfèrent pas avec l’indépendance dans les activités quotidiennes (c.-à-d., les activités instrumentales complexes de la vie quotidienne telles que le paiement des factures ou la gestion des médicaments sont préservées, mais des efforts plus grands, des stratégies compensatoires, ou une accommodation peuvent être nécessaires).
C. Les déficits cognitifs ne se produisent pas exclusivement dans le cadre d’un délirium.
D. Les déficits cognitifs ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (par ex., trouble dépressif majeur, schizophrénie, etc.).
Quels sont les critères diagnostiques du DSM-5 pour le trouble neurocognitif majeur?
A. Évidence d’un déclin cognitif significatif par rapport au niveau de performance antérieur dans un domaine cognitif ou plus (attention complexe, fonctions exécutives, apprentissage et mémoire, langage, perception-motricité ou cognition sociale) sur la base :
- d’une préoccupation de l’individu, d’un informateur bien informé, ou du clinicien quant à un déclin significatif de la fonction cognitive; et
- d’un déficit de la performance cognitive, de préférence documenté par des tests neuropsychologiques standardisés ou, en leur absence, une autre évaluation clinique quantifiée.
B. Les déficits cognitifs interfèrent avec l’indépendance dans les activités quotidiennes (c.-à-d., au minimum, besoin d’aide pour les activités instrumentales complexes de la vie quotidienne telles que le paiement des factures ou la gestion des médicaments).
C. Les déficits cognitifs ne se produisent pas exclusivement dans le cadre d’un délirium.
D. Les déficits cognitifs ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (par ex., trouble dépressif majeur, schizophrénie, etc.).
Vrai ou Faux. Toutes les démences sont causées par des maladies neurodégénératives.
Faux. Elles peuvent aussi être causées par des infections par exemple.
Quel est le principal changement effectué dans les critères diagnostiques des troubles neurocognitifs majeur et mineur lors de la transition vers le DSM-5?
Dans le DSM-IV, il devait y avoir un déficit de mémoire obligatoirement (en plus d’un déficit dans un autre domaine cognitif), alors que depuis DSM-5, le déficit de mémoire n’est plus obligatoire (et les déficits peuvent être présents dans un domaine ou plus).
Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer?
La MA est une pathologie neurodégénérative qui s’exprime par des troubles de la mémoire et un déclin cognitif, le plus souvent associés à des troubles comportementaux, et qui évolue vers une perte progressive d’autonomie, caractérisant un syndrome démentiel.
Quelle est la proportion des cas de démence qui sont causées par la MA?
Au moins 70%.
Vrai ou Faux. L’âge est un facteur de risque de la MA, mais en n’est pas la cause.
Vrai.
Vrai ou Faux. La MA touche plus les hommes que les femmes.
Faux. Entre 70 et 79 ans, à peu près autant d’hommes que de femmes développent la MA. À partir de 80 ans et plus, la MA touche plus les femmes que les hommes (à 95 ans et plus, environ 1,75 femmes pour 1 homme).
Actuellement, la prévalence de la MA est d’environ 300 000 cas. Quelle est la prévalence projetée pour 2031? Pourquoi la prévalence de la MA augmente-t-elle?
On prévoit une prévalence d’environ 750 000 en 2031.
Avec les années, on est mieux capable de soigner plusieurs maladies. Donc augmentation de l’espérance de vie. Et vu que l’âge est un facteur de risque de la MA, plus de MA.
Des facteurs génétiques ont-ils pu être identifiés?
Certains facteurs génétiques ont pu être identifiés. Les cas génétiques représentent seulement 2% des cas de MA, et concernent surtout les plus jeunes.
Quels sont les facteurs de risques présents dès l’enfance et l’adolescence et qui sont associés aux troubles neurocognitifs?
1) Niveau socioéconomique plus bas
2) Bas niveau d’éducation
Quels sont les facteurs de risques présents dès la vie adulte et qui sont associés aux troubles neurocognitifs? Quels sont les facteurs de protection?
1) Mode de vie
2) Expositions professionnelles
3) Morbidité (HTA, CT, diabète)
1) Mode de vie
2) Activités physiques, mentales et sociales
3) Traitement anti-HTA
Quels sont les facteurs de risques présents dès la transition pré-vieillissement et qui sont associés aux troubles neurocognitifs? Quels sont les facteurs de protection?
1) Mode de vie
2) Facteurs vasculaires
3) Pathologies vasculaires
1) Mode de vie
2) Alimentation
3) Activités physiques et mentales
4) Alcool modéré
Vrai ou Faux. Dans la soixantaine, il est déjà trop tard pour faire des changements positifs dans notre mode de vie.
Faux. Il n’est pas trop tard, car ces changements peuvent encore avoir des effets positifs.