Personne âgée Flashcards

1
Q

Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les ______ _______ liées aux modifications _______ qui s’opèrent avec l’avancée en _____.

A

Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

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2
Q

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double de variabilité. Quels sont les deux types de variabilités?

A
  1. Une variabilité entre les individus.
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées.
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3
Q

Vrai ou faux. Dans les anciens travaux, on s’intéressait à la cognition chez les sujets âges, sur le déclin des capacités cognitives et mnésiques. On trouvait écho avec les plaintes des sujets âgés et des craintes sur l’alzheimer.

A

Vrai.

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4
Q

Vrai ou faux. Une variabilité des fonctions cognitives se manifeste dans le domaine de la mémoire.

A

Vrai.

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5
Q

Complétez. La mémoire ____ est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement. La mémoire de _____ l’est a un degré moindre.

A

La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement. La mémoire de travail l’est a un degré moindre.

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6
Q

Quels sont les types de mémoire qui sont relativement préservées dans le vieillissement normal?

A

La mémoire procédurale
La mémoire sémantique
La mémoire perceptive

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7
Q

Dans la pyramide de Tulving, on voit les différents types de mémoires. Nommes les en ordre du premier à se développer au dernier à se développer.

A
  1. Mémoire procédurale
  2. Système de représentation perceptive
  3. Mémoire sémantique
  4. Mémoire de travail
  5. Mémoire épisodique
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8
Q

Vrai ou faux. C’est dans la mémoire épisodique que la conception des niveaux de traitement est proposée.

A

Vrai.

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9
Q

Complétez. La conception des niveaux de traitement propose que la ____ de la trace mnésique est fonction de la profondeur de ____.

A

La conception des niveaux de traitement propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement.

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10
Q

Complétez. Les niveaux de traitement ____ sont associés à des traces mnésiques ____ élaborées et ____ résistantes dans le temps.

A

Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

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11
Q

Donne un analogie avec les niveaux de traitement de la mémoire épisodique.

A

Analogie de la bibliothèque.
- encodage : déposer le livre dans l’étagère (actif)
- stockage : le livre est dans l’étagère (passif)
- récupération: récupérer le livre et le sortir de l’étagère (actif)

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12
Q

Quels sont les deux niveaux de traitements de la mémoire épisodique qui sont hautement exécutifs?

A

L’encodage et la récupération.

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13
Q

Complétez. Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de _____ _____ au moment de l’_____.

A

Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

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14
Q

Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, comment vont réagir respectivement les sujets jeunes et les sujets âgés?

A

Les sujets jeunes regroupent les mots par catégories sémantiques dès le premier rappel.
Les sujets âgés le font moins spontanément.

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15
Q

Vrai ou faux. Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent autant de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.

A

Faux. Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.

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16
Q

Quelle première hypothèse pouvons-nous faire sur la mémoire sémantique?

A

Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif.

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17
Q

Complétez. Les sujets âgés éprouvent des difficultés à ____ ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de ____.

A

Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.

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18
Q

Vrai ou faux. Les sujets âgés ont de la difficulté à restituer les informations ciblés, mais le contexte dans lequel elles étaient présentées est relativement préservé.

A

Faux les deux sont difficiles.

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19
Q

Quelle est la seconde hypothèse émise pour la mémoire épisodique?

A

L’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte.

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20
Q

Vrai ou faux. Les sujets jeunes encodent les items ciblés et les informations associées à ces items (ex. Voix de l’examinateur, couleur de l’encre, …), de façon automatique.

A

Vrai. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.

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21
Q

Grâce à quoi est possible le stockage, soit le maintien des informations en mémoire?

A

À la consolidation de l’information encodée.

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22
Q

Comment peuvent être évaluées les capacités de stockage?

A

En calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’information.

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23
Q

Vrai ou faux. Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

A

Vrai.

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24
Q

Au niveau du stockage, à partir d’un délai d’environ _____, les informations encodées en mémoire sont oubliées ____ rapidement chez les sujets ____ que chez les sujets ____.

A

Au niveau du stockage, à partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

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25
Q

De nombreuses études ont montré l’importance d’un élément dans la consolidation des informations épisodiques. Quel est cet élément et quel est son importance?

A

Du sommeil. En particulier dans le sommeil lent profond. Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.

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26
Q

Vrai ou faux. Le vieillissement s’accompagne souvent de modifications importantes du sommeil.

A

Vrai.

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27
Q

Le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond. A quoi cela contribue?

A

À diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.

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28
Q

Complétez. ____ la nuit est occupée par du sommeil lent profond, ___ les performances de rappel le lendemain sont ____.

A

Plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées.

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29
Q

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel :
- Le rappel libre entraîne ____ de difficultés chez les sujets âges.
- Le rappel indice entraîne ____ de difficultés chez les sujets âges.
- Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent _____ à celles des jeunes.

A
  • Le rappel libre entraîne plus de difficultés chez les sujets âges.
  • Le rappel indice entraîne moins de difficultés chez les sujets âges.
  • Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.
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30
Q

Quel est l’hypothèse de la récupération au niveau de la mémoire épisodique?

A

Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération.

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31
Q

La reconnaissance au niveau de la récupération serait supporté par deux types de processus de nature différentes. Quels sont ces deux processus?

A
  • Processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité.
  • Processus contrôlés.
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32
Q

De quel type de processus de la reconnaissance s’agit-il?
L’information est récupérée mais son contexte spatiotemporel. Le sujet «sait» que l’item faisait partie de la liste d’étude, mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.

A

Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité.

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33
Q

De quel type de processus de reconnaissance s’agit-il?
L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de «se souvenir» et pas seulement de «savoir».

A

Processus contrôlés.

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34
Q

La distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving. Ça permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information. De quoi relèvent respectivement les réponses «je me souviens» et «je sais.»?

A

«Je me souviens» : relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement).
«Je sais» : relèvent de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité).

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35
Q

Quelles réponses du paradigme Remember/Know diminuent avec l’âge dans le vieillissement normal?

A

Les réponses «je me souviens».

36
Q

Quelles réponses de l’univers Remember/Know restent stables ou augmentes avec l’âge dans le vieillissement normal?

A

«Je sais». Permettant ainsi de compenser la diminution des réponses «je me souviens».

37
Q

Avec le paradigme Remember/Know, on voit que les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération ____, mais pas les processus de récupération ____.

A

Avec le paradigme Remember/Know, on voit que les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée , mais pas les processus de récupération automatique.

38
Q

Quelle est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail? Donne un exemple.

A

La mesure de l’empan. Exemple, l’empan de chiffre.

39
Q

L’empan ____ des adultes âgés est comparable à celui des jeunes.

A

L’empan endroit.

40
Q

L’empan ____ ou l’empan ____ sont sensibles aux effets de l’âge.

A

L’empan envers ou l’empan alphabétique.

41
Q

Pourquoi l’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes?

A

Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge.

42
Q

Pourquoi l’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge?

A

Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge.

43
Q

Vrai ou faux. La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge.

A

Vrai.

44
Q

L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par de très bonnes performances à plusieurs tests. Nommes en 4.

A

Tests de vocabulaire
Tests de connaissances générales
Tests de similitudes sémantiques
Tests de définition de proverbes.

45
Q

A des tâches d’amorçage sémantique telle que les taches de décision ____ où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés _____, l’activation de la représentation ____ du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage ____ à ceux des jeunes.

A

A des tâches d’amorçage sémantique telle que les taches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des jeunes.

46
Q

La fluence verbale ____ avec l’âge, mais cela n’est pas ____ et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement ____ moins efficace.

A

La fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

47
Q

Vrai ou faux. Il n’y a pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif.

A

Vrai. Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier les dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégrité auparavant.

48
Q

Vrai ou faux. Il n’y a pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale.

A

Vrai.

49
Q

Les sujets âgés présentent un ____ de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la «phase procédurale» qui signe l’automatisation de la ____ et constitue la _____ étape de l’apprentissage.

A

Les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la «phase procédurale» qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

50
Q

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des ____, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus _____, une phase qu’il faut bien distingué de la mémoire _____, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

A

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs, une phase qu’il faut bien distingué de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

51
Q

Est-ce qu’il existe une altération majeure du langage liée au vieillissement normal? Si oui, lequel?

A

Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

52
Q

Nomme des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge dans le domaine de la production. (3)

A
  • Le manque du mot
  • L’incapacité à produire le bon mot au bon moment
  • “L’avoir sur le bout de la langue”
53
Q

Les expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge dans le domaine de la production affecte surtout deux classes de mots. Quelles sont-elles?

A
  • Les mots de basse fréquence
  • Les noms propres
54
Q

Dans le domaine de la production du langage, les déficits seraient la conséquence d’un défaut d’____ de la représentation ____ d’un mot correctement ____.

A

Dans le domaine de la production du langage, les déficits seraient la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

55
Q

Vrai ou faux. Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.

A

Vrai.

56
Q

Quelles parties des fonctions exécutives sont sensibles aux effets de l’âge? (3)

A

La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition

57
Q

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ____ cognitif ou aux déficits ____, mais plus récemment, c’est un déclin du ____ exécutif qui a été avancé.

A

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels, mais plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

58
Q

Nommes les deux approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal.

A

L’approche globale et l’approche neuropsychologique.

59
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal. De quelle s’agit-il?
Un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.

A

L’approche globale.

60
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal. De quelle s’agit-il?
Les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

A

L’approche neuropsychologique.

61
Q

Existe-t-il des liens entre les deux approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal? Si oui, lesquels.

A

Oui, par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique “frontale”.

62
Q

Vrai ou faux. Chacune des deux approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal permettent de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement à elle seule.

A

Faux. Au contraire, les deux approches sont complémentaires.

63
Q

Complétez. Selon l’approche globale, un facteur ___ expliquerait l’ensemble des ____ du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres ____ _____.

A

Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives.

64
Q

Vrai ou faux. Il existe plusieurs variantes à l’approche globale.

A

Vrai. Elles sont toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.

65
Q

Quelles sont les trois hypothèses de l’approche globale du modèle du vieillissement cognitif?

A

A. L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information.
B. L’hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire avec l’âge.
C. L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non-pertinentes.

66
Q

Dans l’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information, il existe deux mécanismes distincts qui seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition. Quelles sont-elles?

A
  1. Les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins le traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
  2. Le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment que les traitements ultérieurs sont accomplis.
67
Q

Dans l’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail, que montrent certaines études sur des mesures de mémoire de travail?

A

Que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

68
Q

Pour l’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes, la conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées. Explique ce phénomène.

A

Celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

69
Q

Quelle est l’idée centrale de l’approche neuropsychologique des modèles du vieillissement cognitif?

A

L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin de performances.

70
Q

La spécificité de l’approche neuropsychologique est de permettre de comprendre comment le vieillissement ___ peut s’accompagner de l’atteinte ____ de certains ____.

A

La spécificité de l’approche neuropsychologique est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes.

71
Q

Dans l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers quoi?

A

Vers la comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

72
Q

L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal. Ces patients n’ont pas véritablement de syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives. Nommes en 5.

A
  • Difficultés dans l’organisation du matériel
  • Stratégies spontanées d’encodage et récupération insuffisamment efficaces
  • Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
  • Problèmes de jugement temporel
  • Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs.
73
Q

L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal. Nomme un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse.

A

Les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.

74
Q

Vrai ou faux. L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge.

A

Vrai.

75
Q

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition des différences interindividuelles. Nomme en 1.

A

Le niveau d’éducation.

76
Q

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition des différences interindividuelles, parmi lesquelles le niveau d’éducation. L’influence de cette variable sur les systèmes ____ n’est pas homogène, la mémoire ____, la mémoire de ____ et la mémoire ____ y étant plus sensibles que les effets d’____ et la mémoire ____.

A

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition des différences interindividuelles, parmi lesquelles le niveau d’éducation. L’influence de cette variable sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

77
Q

Vrai ou faux. Le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire.

A

Vrai.

78
Q

Plus le niveau d’éducation est ____, plus les effets délétères de l’âge sur l’____ d’une liste de mots et sur la capacité d’____ les mauvaises réponses sera ____.

A

Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

79
Q

Nommes quelques facteurs qui font en sorte d’augmenter les chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

A
  • Sujets en bonne santé
  • Haut niveau d’éducation
  • Actif sur le plan intellectuel
  • Bien intégrés socialement
80
Q

Quand est employée la notion de “vieillissement réussi”?

A

Pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé.

81
Q

À quoi peut-on opposer le terme “vieillissement réussi”?

A

Au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.

82
Q

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance :
- Du niveau d’éducation
- De la bonne ___
- D’une _____ de bonne qualité
- De l’exercice ____ et _____
- Du maintien des liens ____

A

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance :
- Du niveau d’éducation
- De la bonne santé
- D’une nutrition de bonne qualité
- De l’exercice physique et intellectuel
- Du maintien des liens sociaux

83
Q

Quel terme a été proposé pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif?

A

Réserve cognitive.

84
Q

Vrai ou faux.
Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge.

A

Vrai.

85
Q

La réserve cognitive sera modulée par des facteurs environnementaux. Nommes quelques exemples.

A
  • Niveau d’éducation
  • Pratique d’activités cognitivement stimulantes
  • La pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.