Pathologies SMS épaule Flashcards
Tendinopathie?
-Groupe de pathologies tendineuses à caractère inflammatoire ou non touchant le corps du tendon, son insertion ou sa gaine synoviale
Tendinite vs tendinose?
- Tendinite renvoie à la présence d’une réaction inflammatoire avec présence de cellules inflammatoires (pas de cellules inflammatoire a/n tissus atteints chez humains), mais bref épisode de tendinite possible
- Tendinose est terme plus approprié pcq réfère à dégénérescence du tendon sans signe de réponse inflammatoire, résultat d’un échec dans phénomène d’auto-guérison
Ténosynovite / ténovaginite?
- Inflammation gaine du tendon et du liquide synovial qui s’y retrouve
- Pas tous les tendons possèdent gaine
- Véritable inflammation objectivité comparativement à tendinose
Épidémiologie tendinopathie?
- 3e atteinte rhumatologique la plus commune (tendiniopathies toutes articulations confondues)
- Art. plus touchées : épaule, coude, poignets cheville
- 1ere raison de consultation chez un médecin
Facteurs de risque tendinopathie?
- Surutilisation (microtraumatismes répétés, pire si présence de vibrations comme marteau-piqueur ou force
- Âge (prévalence augmente avec âge)
- Sexe (hommes plus touchés)
- Obésité (atteinte au niveau membres inférieurs)
- Facteur génétique (histoire familiale, lien avec présence d’affectation systémique comme maladie auto-immune, troubles endocriniens ou métaboliques
Physiologie du tendon?
- Tissus conjonctif dense et régulier (surtout de fibres de collagène de type 1 et d’élastine)
- Arrangement coordonné et strict amenant grande force de tension
- Surtout fibroblasts et fibrocytes/ténocyte (forme plus dormante)
- Tendon est stable avec vascularisation minimale
- Tissu dynamique qui s’adapte a/n de direction et fréquence de décharge
- Fibres de collagène pénètrent profond dans structure osseuse rendant déinsertion complète rare
Physiologie traumatisme tendineux?
Lorsque étirement trop grand, tendon à risque de rupture partielle puis rupture totale si stress que étirement implique est trop grand
Pathophysiologie tendinopathie?
- Multofactorielle
- Trauma (impact provoque déchirure partielle fibres) ou surutilisation (forces tensions dépasse capacités physiques du tendon qui amène dégénération fibres)
- Biomécanique inadéquate (augmente tension sur fibres)
- Prise de médicaments (certains médicaments rendent tendons faibles)
Pathophysiologie tendon sain Vs tendinopathie?
Tendon sain: faisceau ordonné et parallèle de fibres de collagène de type 1 en majorité, pas de matrice évidente ténocytes peu apparents et peu réactifs, peu de vascularisation (vu condition stable)
Tendinopathie: fibres de collagène de type III, fibres discontinues et désorganisés, augmentation matrice et changement consistances, ténocytes hypertrophiés et peu compétent, néovascularisation
Pathophysiologie remodelage lors tendinopathie?
- Si sain, remodelage constant qui se remodele en fonction de la demande
- Avec âge, phénomène de vieillissement normal (augmentation collagène type III qui est moins élastique)
- Tendinopathie est incapacité du tendon à s’auto-réparer ou à maintenir une matrice de bonne qualité, ce qui es plus fréquent aussi avec le vieillissement
Présentation clinique tendinopathie?
- Douleur au début de l’activité ou après (souvent pas de douleur pendant l’activité, selon gravité la douleur peut devenir chronique)
- Douleur à la palpation (où insertion du tendon, certains tendons plus difficiles à palper, fibrose, épaississement, crépitement)
- Oedème
- Douleur à mise en tension (étirement ou contraction, diminution amplitudes articulaire et force)
Investigation tendinopathie?
- Examen clinique généralement suffisant pour établir diagnostic, réponse au traitement est un bon indicateur
- Échographie ou IRM parfois utile, surtout si suspicion de déchirure
- Radiographie (ostéophytes, ostéochondroses, calcifications)
Traitement tendinopathie?
- Repos relatif (pas d’immobilisation des structures douloureuses, mais cesser activités qui provoquent douleur et demeurer sous seuil de douleur, cesser activités exigeants mvts répétitifs, doit diminuer douleurs pour reprendre activité graduellement)
- Glace
- Anti-inflammatoire non stéroïde (AINS)
- Cortisone
- Chirurgie (surtout si rupture tendineuse complète, après échec du traitement conservateur. dépend de plusieurs facteurs dont impact fonctionnel
Traitement en réadaptation traumatisme tendineux?
- Conserver amplitude articulaires actives et passives
- Correction biomécanique
- Renforcement (excentrique, forces de tension nécessaires pour réparation et remodelage)_
- Orthèses (soutien / repos)
- Thérapie par ondes de choc (Shockwave, onde de choc reproduit bris du tendon dans but de stimuler guérison, rompre de possibles adhérences et défaire tissu cicatriciel inappoprié
Pronostic tendinopathie?
- Si traitée de façon précoce : quelques semaines, plus prise en charge rapide, meilleur est pronostic
- Tendionose «chronique» : quelques mois, pronostic demeure bon
Épidémiologie des troubles douloureux à l’épaule?
- Problème fréquent (3e motif de consultation pour SMS après lombalgie et cervicalgie)
- Incidence annuelle de 11,2 / 1000
- Prévalence jusqu’à 20% population
- Facteurs de risque : femme, âge, type de travail, stres et insatisfaction lié au travail)
Principales atteintes des tissus mous de l’épaule?
Douleur épaule, originaire de l’épaule ou de la région cervicale?
Si épaule, acromion-claviculaire ou glénoïdaux-huméral?
Si glénoïdaux-huméeal, diminution ROM passif, ROM normal pour luxation/instabilité?
-Si ROM normal, cercle vicieux entre syndrome d’abutement, instabilité et inflammation coiffe rotateurs
Syndrome d’abutement (accrochage)?
- Entre 44 et 60% des motifs de consultation pour douleur à l’épaule
- Accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans espace sous-acromial (sous lig. coraco-acromial : coiffe rotateurs, tête humérale, tubercule majeur)
- Tendinopathie de la coiffe des rotateurs +/- bruite sous-acromiale
Facteurs de risque syndrome d’abutement?
- Travail en élévation du membre supérieur (plus de 60º de flexion ou abduction épaule)
- Mouvements répétitifs
Pathophysiologie syndrome d’abutement?
- Espace sous-acromial 10-15 mm au repos
- Diminution espace avec élévation du bras (flexion et abduction, surtout entre 60 et 120º
- Accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans l’espace sous-acromial
Classification syndrome d’abutement?
- Abutement primaire :
- extrinsèque : douleurs et lésions causés par conflit entre tendons de la coiffe et structures sous-acromiales
- intrinsèque : affection localisée au tendon (tendinopathie)
- Abutement secondaire : secondaire à l’instabilité de l’épaule ou faiblesse musculaire, non-discutée dans cours
Syndrome d’abutement antéro-supérieur?
- Accrochage des tendons contre la surface inférieure du tiers antérieur de l’acromion et ligament costo-acromial
- Flexion de l’épaule et rotation médiale
- 3 stades : 1. Oedème et hémorragie (activité excessive et répétée avec mains au-dessus de tête)
2. Fibrose (inflammation répétées à la bourse)
3. Altération osseuse de l’acromion et des tubercules (peut causer déchirure) - 75% des acromions qui ont ça sont de forme crochu (type III)
Syndrome d’abutement postéro-supérieur?
- Accrochage entre tendons, rebord post cavité glénoïdale et labrum postérieur
- 120º abduction, extension et rotation latérale extrême
Syndrome d’abutement antéro-médial?
- Diminution espace entre processus coracoïde et tête humérale
- Accrochage entre processus coracoïde, tendons et tubercule mineur
- Flexion et rotation médiale
Anatomie de la coiffe des rotateurs?
- Muscles dont l’origine est la scapula et l’insertion les tubérosités de l’humérus via une interdigitation des tendons (supra et infra-épineux, subscapulaire et petit rond)
- Articulation comprends 2 «balles et socle» (entre tête humérale et cavité glénoïdale, entre coiffe des rotateurs et le complexe processus coracoïde-acromion-ligament coraco-acromial
- Présence de bourses peut aider la fonction, mais peut aussi être une partie intégrante de la pathologie en limitant l’espace
Pathophysiologie abutement primaire intrinsèque?
- Biomécanique de la coiffe des rotateurs
- 2 rôles : mouvement et stabilité
Rôle de mouvement pathophysiologie abutement primaire intrinsèque?
- La coiffe permet la rotation dans différents plans :
- supra-épineux travaille avec deltoïde pour abduction épaule, avec subscapulaire aussi
- infra-épineux et petit rond font rotation latérale
- subscapulaire (majeur) rotation médiale et dépression de la tête humérale
Rôle de stabilité pathophysiologie abutement primaire intrinsèque?
Coiffe est un stabilisateur dynamique qui permet le maintien, durant le mvt de l’épaule, de la tête humérale contre la cavité glénoïdale pour optimiser l’action de l’ensemble des muscles (dont le deltoïde)