Pathologies SMS coude et poignet Flashcards

1
Q

Épicondylite du coude?

A
  • Tendinopathie d’insertion des épicondyliens (tennis elbow, surtout lors travail répétitif)
  • Affection la plus commune au coude
  • Muscles atteints : court extenseur radial du carpe, extenseur commun des doigts et extenseur ulnaire du carpe
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2
Q

Épidémiologie épicondylite du coude?

A
  • Incidence annuelle de 0,4%
  • Prévalence de 1 à 4% dans population
  • Prévalence de 13% a/n des travailleurs manuels
  • Touche autant 2 sexes
  • Surtout entre 35 et 60 ans (encore sur marché du travail mais accumulent quelques années de mvts répétitifs)
  • Touche plus membre dominant (plus extenseurs dans activités habituelles)
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3
Q

Facteurs de risque épicondylite du coude?

A
  • Sollicitation excessive et répétitive des muscles extenseurs du poignet et de la main
  • Combinaison de facteurs tels la force, position contraignante et répétition
  • Activités soutenus de préhension
  • Trauma direct
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4
Q

Pathophysiologie épicondylite du coude?

A
  • Dégénérescence tendineuse a/n du tendon commun des épicondyliens latéraux (court extenseur radial du carpe, long extenseur radial du carpe, extenseur commun des doigts)
  • Sollicitation répétée amène un phénomème de surcharge causant des microdéchirures tendineuses (tel que vu dans tendinopathies)
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5
Q

Présentation clinique épicondylite du coude?

A
  • Douleur mécanique (aux mvts de préhension, d’extension du poignet, peut apparaitre nuit et au repos)
  • Palpaton de l’épicondyle douloureuse (puis douleur peut irradier vers masse musculaire extenseurs poignet)
  • Mise en tension douloureuse (manoeuve de Cozen qui est une extension résisté et reproduit douleur à épicondyle latéral, test de Mills pour reproduire douleur lors pronation + extension coude + flexion poignet + des radial)
  • Pas d’investigation nécessaire (sauf si soupçonne cervico-brachialgie)
  • Pronostic (habituellement très bon pronostic surtout si prise en charge rapide, mais symptômes peuvent durer jusqu’à 2 ans a/n cas plus chroniques)
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6
Q

Traitement conservateur épicondylite du coude?

A
  • Niveau médical : analgésie et AINS systémiques ou topiques, infiltrations corticostéroïdes
  • Niveau réadaptation:
    • massage de l’épicondyle latérale à la glace ou bout pointu (principe de désensibilisation, excitation des cellules diminue message douloureux au cerveau)
    • étirements passifs: extension coude, flexion poignet, pronation selon tolérance
    • renforcement excentrique des extenseurs (travailler en allongeant le muscle)
    • orthèse (repos du poignet/main, bracelet épicondylien pour diminuer pression sur extenseurs, essai/erreur)
    • ajustement poste de travail pour éviter mouvements douloureux
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7
Q

Traitement chirurgical épicondylite du coude?

A

Désinsertion des épicondyliens (rare): chirurgie qui consiste à détacher le tendon du court et long extenseurs du carpe, l’aponévrose et muscles adjacents maintiennent muscle en place et ensemble musculature demeure fonctionnelle

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8
Q

Épitrochléite?

A
  • Tendinopathie d’insertion des épitrochléens (golfer’s elbow)
  • Épitrochlée est surnom de l’épicondyle médiale
  • Très similaire à épicondylite latérale
  • Muscles atteints : fléchisseurs superficiels des doigts, fléchisseur radial du carpe, fléchisseur ulnaire du carpe, long palmaire et rond pronateur
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9
Q

Épidémiologie épitrochléite?

A
  • 5 à 7x moins fréquent que épicondylite latérale
  • Prévalence de 0,4% dans population générale
  • Prévalence 4% chez travailleurs manuels
  • Touche autant 2 sexes
  • Surtout entre 35-60 ans
  • Touche surtout bras dominant (75%)
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10
Q

Facteurs de risque épitrochléite?

A
  • Mvts avec effort en flexion (poignet et main)
  • Mvt répétitifs (poignet et main)
  • Activités soutenues de préhensions
  • Sports (golf, tennis, baseball)
  • Mvts de visser / dévisser
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11
Q

Physiopatholgie épitrochléite?

A
  • Dégénérescence tendineuse des épitrochléens (mvt répétitif en flexion du poignet et des doigts et pronation, posture contraignante aussi, surtout rond pronateur et fléchisseur radial du carpe)
  • Sollicitation répétée amène phénomène de surcharge causant des microdéchirures tendineuses
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12
Q

Présentation clinique épitrochléite?

A
  • Douleur mécanique (aux mvts de préhension et flexion du poignet)
  • Palpation de l’épitrochlée douloureuse (douleur peut s’étendre jusqu’à la face palmaire de l’avant-bras)
  • Mise en tension douloureuse (mvt résisté en flexion du poignet, extension passive coude et extension poignet_
  • Atteinte nerf ulnaire (possible vu localisation du nerf, surveiller signe de neuropathie, calcification a/n de l’épicondyle médiale plus fréquente qu’en latéral ce qui peut coincer le nerf ulnaire
  • Habituellement amplitudes articulaires complètes
  • Pas d’investigation nécessaire, examen clinique suffisant
  • Pronostic très bon surtout si prise en charge tôt, symptômes peuvent durer 3 ans si chronique
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13
Q

Traitement conservateur épitrochléite?

A
  • Niveau médical : analgésie, AINS systémiques ou topiques, infiltrations corticostéroïdes
  • Niveau réadaptation:
  • massage de l’épicondylien médiale à la glace ou bout pointu (principe de désensibilisation, excitation des cellules diminue message douloureux au cerveau)
    • étirements: extension coude avec extension poignet
    • renforcement excentrique des fléchisseurs (travailler en allongeant le muscle)
    • orthèse (repos du poignet/main)
    • ajustement poste de travail pour éviter mouvements douloureux
    • surveiller neuropathie du nerf ulnaire (si symptômes, exercices de glissement nerveux pourrait aider)
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14
Q

Traitement chirurgical épitrochléite?

A

Désinsertion des épicondyliens

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15
Q

Bursite olécrânienne?

A
  • Traumatisme aigu ou traumatismes répétés (inflammation, hockey, sport de combat, football donc sports avec chutes fréquentes sur les coudes)
  • Student elbow (appui prolongé sur coudes)
  • Autres causes (secondaire à crise de goutte, infectieux est une urgence médicale et nécessite antibiotiques)
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16
Q

Présentation clinique bursite olécrânienne?

A
  • Douleur (si appui ou contact, peut devenir présente au repos si chronique)
  • Rougeur
  • Chaleur
  • Oedème
  • Diminution des amplitudes articulaires (mais pas toujours)
  • Palpation de l’olécrane douloureuse
  • Fièvre et autres indicateurs d’infection
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17
Q

Traitement bursite olécrânienne?

A

Conservateur : glace, compression, AINS, protéger coude / éviter appui, réduire activités sollicitant coude
Interventions médicales : ponctions +/- infiltrations corticostéroïdes, chirurgie (bursectomie si problème récurrent et persistant)

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18
Q

Entorse et luxation du coude?

A
  • Coude est articulation très stable
  • Lésion la plus fréquente est par compensation axiale avec rotation (main en appui lors chute)
  • Atteintes des structures latérales plus à risque, atteinte dans l’ordre suivant : ligament collatéral radial, capsule latérale, capsule antérieure, capsule postérieure peut mener à luxation postérieure et finalement lésion complexe ligamentaire ulnaire
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19
Q

Présentation clinique et investigations entorse et luxation du coude?

A
  • Histoire du trauma
  • Douleur
  • Sensation d’instabilité
  • Déformation
  • Oedème important
  • Diminution amplitudes articulaires
  • Spasmes musculaires possible
  • Possibilité lésion vasculaire ou neurologique (nerf ulnaire à surveiller)
  • Radiographie (éliminer fracture, visualiser articulation avant et après réduction)
20
Q

Traitement entorse et luxation du coude?

A
  • Réduction (remise en place de l’articulation, douloureux)
  • Immobilisation de courte durée si luxation (pour diminuer douleur et prévenir une récidive de luxation, 2-3 semaines max, 90º de flexion avec orthèse)
  • Réadaptation (débuter mobilisation progressive immédiatement si entorse, agressive post-immobilisation si luxation sans fracture)
  • Ankylose fréquente (flexum de 5 à 30º très fréquent)
  • Chirurgie (pas avant 12 mois post trauma, rare, si ankylose, arthrolyse (défaire adhérences cicatricielles, ouverture capsule, mobilisation sous bloc régional)
21
Q

Ténosynovite de DeQuervain?

A
  • Ce ne sont pas tous les tendons qui ont une gaine synoviale, mais lorsque gaine enflammée c’est une ténosynovite. Tendon subit tout de même dégénérescence de type tendinose
  • Ténosynovite sténosante de 1er compartiment dorsal
  • Décrite pour la première fois par Fritz de Quervain en suisse en 1895
  • Atteinte de la gaine synoviale du long abducteur du pouce et du court extenseur du pouce
  • Épaississement fibreux de la gaine et changements dégénératifs a/n des tendons
22
Q

Phases ténosynovite de DeQuervain?

A
  • Initiale (inflammatoire, hypertrophie de gaine synoviale)

- Chronique (changements dégénératifs plus importants)

23
Q

Épidémiologie ténosynovite de DeQuervain?

A
  • Touche plus les femmes (4:1)
  • Apparaît entre 35-55 ans (gens actifs marché travail)
  • Travailleurs manuels ou nécessitant dextérité pouce-index avec des mvts répétitifs (chez gens qui changent une façon de faire aussi)
  • Femmes enceinte (3e trimestre) et jeune maman plus à risque (à cause mouvements nouveaux répétitifs)
  • Trauma (coup sur face radiale du poignet)
24
Q

Pathophysiologie variabilité anatomique ténosynovite de DeQuervain?

A
  • 20% de la population a présentation «normale»
  • Court extenseur du pouce toujours plus mince que long abducteur du pouce
  • Court extenseur absent dans gaine 5-7% des cas
  • Long abducteur du pouce peut avoir 2 à 3 et même plus tendons accessoires
  • Présence d’un septum entre les 2 tendons chez 40% des gens
  • 67-73% des gens opérés pour une ténosynovite de DeQuervain ont un septum entre les 2 tendons (septum limite l’espace dans la gaine donc plus de frottement)
25
Q

Pathophysiologie ténosynovite de DeQuervain?

A
  • Surutilisation mécanique (sur utilisation et dégénérescence des fibres du tendon (tendinose)
  • Long abducteur joue un rôle important dans stabilisation lors des gestes de préhension (ex: pince latérale, muscle est donc +++ sollicité dans activités du quotidien)
26
Q

Présentation clinique ténosynovite de DeQuervain?

A
  • Douleur face radiale du poignet (zone du premier compartiment dorsal)
  • Apparition progressive, peut irradier vers le pouce ou remonter vers l’avant-bras (questionner arrivée des symptômes, gradation dans temps, gens arrivent avec douleur diffuse à avant-bras mais qui a commencé au pouce)
  • Douleur augmentée par mvt et mise en tension (extension résisté de la MCP ou abduction résisté trapèzo-métacarpien ou manoeuvre de Finkestein positive qui est opposition pouce avec doigts refermés dessus, faire dev. ulnaire)
  • Oedème à tabatière anatomique
  • Crépitement au mvt
  • Proéminence visible a/n du 1er compartiment
27
Q

Traitement conservateur ténosynovite de DeQuervain?

A

Traitement conservateur:
-si pathologie prise en charge rapidement, suffisant et amène net amélioration
-immobilisation stricte par orthèse rigide, habituellement entre 4 à 6 semaines
-transition vers orthèse souple après immobilisation (comfort cool)
-modification et reprise graduelle des activités (moins possible de déviation ulnaire et de préhension résisté, utilisation aide technique au besoin, évaluation et adaptation du poste de travail)
Infiltrations corticostéroïdes +/- avec orthèse (infiltration est populaire et fonctionne relativement bien, pas de consensus sur nécessité d’immobiliser ou pas, mais repos relatif est bien)

28
Q

Traitement chirurgical ténosynovite de DeQuervain?

A
  • Si échec du traitement conservateur et de l’infiltration
  • Différentes techniques chirurgicales (débridement et résection des gaines)
  • Réadaptation post chirurgie (reprise graduelle de mobilité et force, habituellement pas d’immobilisation nécessaire)
29
Q

Fracture du radius?

A
  • 85% des fractures du radius touche l’extrémité distale (fracture de Colles)
  • Souvent compression et bascule postérieure du fragment distal, souvent environ 2cm de la radio-carpienne en proximal.
  • Fracture souvent associée à une fracture avulsive de la styloïde ulnaire
  • Mécanisme le plus fréquent : chute avec poignet en extension
30
Q

Épidémiologie fracture du radius?

A
  • Fracture très fréquente (25% des fractures pédiatriques, 18% des fractures chez adulte, surtout ostéoporose)
  • Fracture chez jeunes sont plus encline avec des accidents. haute vélocité et sont plus complexes (comminutives, déplacés, atteintes nerveuses/vasculaires)
  • 73% des fractures sont extra-articulaires (touchent pas surface articulaire, moins à risque de développer une arthrose précoce)
31
Q

Traitement médical pour fracture du radius extra-articulaire non-déplacée et stable?

A

-plâtre 4-6 semaines (jusqu’à consolidation suffisante)

32
Q

Traitement médical pour fracture du radius intra-articulaire ou déplacée ou comminutive et/ou instable?

A
  • Broches de Krischen (fixation par broche par fluoroscopie, technique la moins invasive et la plus facile et nécessite une immobilisation par plâtre4-6 semaines
  • ROFI plaque et vis (réduction ouverte par fixation interne, plaque et vis au poignet habituellement, mobilisation du poignet plus précoce)
  • Fixateur externe (fixateur externe est en dernier recours, souvent fracture complexe, comminutive et impacté, permet de redonner un espace articulaire
33
Q

Traitement en réadaptation pour traitement conservateur / fixateur externe / broches de Krischner pour fracture du radius?

A
  • Surveiller complications et mobilité des doigts (programme d’exercices à domicile)
  • Réadaptation de la mobilité et de la force au poignet post retrait du plâtre ou du fixateur externe
  • Augmentation graduelle du plan de traitement selon consolidation (exercices actifs seulement puis ajout exercices passifs, puis ajout renforcement selon tolérance
34
Q

Traitement conservateur pour traitement post ROFI pour fracture du radius?

A
  • Mvts habituellement permis environ 10-14 jours après la chirurgie
  • Orthèse et programme d’exercices
  • Sevrage graduel de l’orthèse sur 4 à 6 semaines
  • Augmentation graduelle du plan de traitement selon la consolidation (exercices actifs seulement puis ajout exercices passifs, puis ajout renforcement selon tolérance
35
Q

Complications fracture du radius?

A
  • Syndrome douloureux régional complexe (15% cas fracture poignet, douleur disproportionnée, raideur ensemble de la main, oedème, allodynie)
  • Atteintes tendineuse / neuro-vasculaire (avec une plaque c’est important de bouger rapidement pour prévenir adhérence tendineuse, surtout a/n long fléchisseur du pouce, entrée broche de Krishchner près de ce muscle et de la branche cutanée du nerf radial donc pourrait causer faiblesse, rupture ou perte sensibilité en dorsal du pouce
  • Non-union (nécessite nouvelle chirurgie avec greffe osseuse)
  • Raideurs persistants (surtout si fracture intra-articulaire ou si longue période d’immobilisation)
36
Q

Fracture du scaphoïde?

A
  • Fracture plus fréquente des os du carpe (70%)
  • Mécanisme : chute avec poignet en extension
  • Risque plus élevé de nécrose avasculaire si:
    • fracture partie proximale de l’os
    • vascularisation limitée
    • si fracture non diagnostiquée
    • si immobilisation inadéquate
37
Q

Présentation clinique fracture du scaphoïde?

A

Diagnostic en fonction de:

  • Histoire du trauma (chute avec poignet extension)
  • Examen physique (douleur vive à palpation et à compression axiale du pouce)
  • Radiographie (fracture non diagnostiquée dans 15% des cas, répétée radio chaque 1-2 semaine et immobilisation poignet à titre préventif (TACO et IRM plus précis)
38
Q

Traitement médical fracture du scaphoïde?

A

Conservateur : trauma aigu, non déplacée, fracture discale ou mid-scaphoïde
Immobilisation par plâtre: 6-8 semaine plâtre type spica, 6 semaines à 6 mois orthèse spica
Faible vascularisation du scaphoïde = longue guérison

39
Q

Traitement chirurgical fracture du scaphoïde?

A
  • Atteinte pôle proximal et risque de nécrose élevé
  • Fracture déplacée ou angulation des 2 fragments
  • Atteinte ligamentaire ajoutée (ex: lig scapho-lunaire)
  • Retard de consolidation avec traitement conservateur
  • Technique: vis compressive / broche percutanée ou greffe osseuse au besoin (en cas de nécrose)
40
Q

Traitement réadaptation fracture du scaphoïde?

A
  • Sevrage du plâtre et mobilisation contrôlée via le port de l’orthèse (orthèse permet faire transition entre immobilisation stricte et retour à mobilité complète, port orthèse nuit, entre séances d’exercices)
  • Raideurs importantes vu immobilisation prolongée
  • Mobilité et renforcement (graduellement selon état de consolidation et présence de douleur, renforcement doit demeurer en zone non douloureuse)
  • Reprise des activités / adaptation activités (chez clientèle jeune et active)
41
Q

Entorse du poignet?

A
  • Entorse et luxation du poignet sont fréquentes (chute sur la main est le mécanisme le plus fréquent, chez clientèle plus jeune c’est plus atteintes ligamentaires, donc une entorse)
  • Scaphoïde et lunatum plus atteints
  • Instabilités les plus fréquentes: scapho-lunaire, triquetro-lunaire, TFCC
42
Q

Grades entorse du poignet?

A

3 grades:
-grade I: étirement ligamentaire léger
-grade II: étirement ligamentaire modéré
-grade III: rupture ligamentaire complète
Grades I et II conservent pronostic favorable avec récupération rapide et favorable
Grade III exige habituellement une chirurgie

43
Q

Présentation clinique entorse du poignet?

A
  • Douleur à palpation et mouvements
  • Oedème
  • Diminue amplitudes articulaires physiologiques
  • Augmente amplitudes articulaire accessoires aux os concernés (mobilisation passive entre 2 os)
  • Diminution force de préhension (si os du carpes pas stables, peuvent pas transmettre la force muscle avant-bras vers la main)
44
Q

Investigations entorse du poignet?

A

Investigations permettent établir un diagnostic différentiel par élimination (toujours considérer une fracture et faire une radiographie de contrôle, considérer rupture complète de ligaments, chercher points douloureux, dans le doute immobiliser)

  • Histoire du trauma (récent ou ancien)
  • Radiographie / IRM (espace articulaire augmentée ou luxation franche)
45
Q

Traitement entorse du poignet?

A

Chirurgie :
-ligamentoplastie (réparation ligament si trauma aigu, reconstruction du ligament par auto ou allo-greffe)
-débridement arthroscopie (si déchirure chronique, permet amélioration symptômes douloureux)
-arthrodèse (fixation articulation, solution extrême lorsque patient a beaucoup de douleur et perte importante de mobilité et de force)
Orthèse / immobilisation plâtrée (minimum 6-8 semaines)
Réadaptation (raideur résiduelle importante, reprise graduelle du mouvement)