OPAT2 - Option Addictions (CC2) Flashcards
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Depuis quand s’intéresse t’on aux substances spychoactives ? Que permettent-elles ? Quels sont les effets recherchés ?
- L’histoire de l’humanité montre que l’homme a toujours eu une attirance pour les plantes et leurs pouvoirs (coca, opium, ayahuasca, …)
- Il existe une multitude de substances extrêmement diverses qui ont pour point commun d’agir sur le cerveau et de modifier le fonctionnement mental en intervenant sur les émotions, les cognitions, les perceptions, …
- Utilisées à des fins différentes, elles peuvent être considérées comme des remèdes, des poisons, ou les deux à la fois. Mais maintenant comme jadis, c’est l’état altéré de conscience qui est recherché
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Les substances suffisent-elles à développer une toxicomanie ?
Les substances, à elles seules, ne suffisent pas à développer une toxicomanie.
Des composantes sociales, culturelles, et individuelles, doivent y être ajoutées : ce n’est pas le produit qui fait la toxicomanie
→ cf. schéma trivarié d’Olievenstein, facteurs de vulnérabilité et facteurs de risques
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelle est la définition de la drogue selon Richard Senon (1999) ?
Définition de la drogue (Richard Senon, 1999) :
- “Rigoureusement parlant, toute substance pharmacologiquement active sur l’organisme (en ce sens tout médicament est une drogue), au sens usuel, toute substance psychoactive prêtant à une consommation abusive et pouvant entrainer des manifestations de dépendance”
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelle est l’étymologie du terme “toxicomanie” ?
Étymologie de la toxicomanie :
* Étymologiquement, le terme vient du latin toxicum et du grec toxikon qui signifient « poison pour empoisonner une flèche »
(L’image de la seringue, lors de l’injection du produit, en est une parfaite illustration)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelle est la définition de la pharmacodépendance selon l’OMS ?
Définition pharmacodépendance (OMS) :
« État psychique résultant de l’interaction entre un organisme vivant et une substance, se caractérisant par d’autres réactions qui comprennent toujours une pulsion à prendre une drogue de façon continue ou périodique afin de retrouver ses effets psychiques et quelquefois éviter le malaise de la privation »
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quels sont les 4 grands types d’utilisateurs de substances selon l’OFDT ?
L’ OFDT distingue 4 grandes catégories d’utilisateurs de substances :
- Les expérimentateurs (ont consommé au moins une fois dans la vie)
- Les occasionnels (consomment au moins une fois dans l’année)
- Les réguliers (consomment de façon quotidienne ou quasi quotidienne)
- Les consommateurs à problème (présentent une problématique d’abus ou de dépendance)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les interventions du psychologue selon les types d’utilisateurs de substance ?
Intervention du psychologue auprès des différents types d’utilisateurs de substances :
- Prévention possible auprès des consommateurs expérimentateurs et occasionnels (interventions dans établissements scolaires, …)
- Prise en charge psychothérapeutique des consommateurs réguliers et à problème
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les 2 principales façons de classer les produits psychoactifs ?
Il existe plusieurs façons de classer les produits psychoactifs, en fonction de :
- Leur statut légal (ceux considérés en France comme illégaux sont classés parmi les stupéfiants)
- Leurs effets recherchés
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelle est la classification la plus répandue des substances spychoactives ?
(Richard et al., 2000)
Classification la plus répandue de substances psychoactives (Richard et coll., 2000) :
- Les psycholeptiques ou dépresseurs de l’humeur : cannabis et ses dérivés, barbituriques, hydroxybutyrate (GHB), opiacés, …
- Les psychoanaleptiques ou psychostimulants : cocaïne et crack, amphétamines et anorexigènes, ecstasy (MDMA), khat, NPS, …
- Les psychodysleptiques ou hallucinogènes : LSD, phéncyclidine, peyotl, champignons hallucinogènes, ayahuasca, kétamine, …
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quels sont les effets des psycholeptiques ?
(+ en citer 3)
Les psycholeptiques sont des dépresseurs de l’humeur (cannabis et dérivés, barbituriques, GHB, opiacés, …)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quels sont les effets des psychoanaleptiques ?
(+ en citer 3)
Les psychoANAleptiques sont des psychostimulants (cocaïne et crack, amphétamines et anorexigènes, ecstasy / MDMA, …)
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Quels sont les effets des psychodysleptiques ?
(+ en citer 3)
Les psychoDYSleptiques sont des hallucinogènes (LSD, champignons hallucinogènes, ayahuasca, kétamine, …)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quels sont les 4 niveaux d’usage des substances illicites selon l’OFDT ?
(et à quoi ils correspondent ?)
Niveaux d’usage des substances illicites (OFDT) :
- Expérimentation : au moins 1 usage au cours de la vie
- Usage actuel : au moins 1 usage au cours des 12 mois précédant l’enquête
- Usage récent : au moins 1 usage au cours des 30 jours précédant l’enquête
- Usage quotidien : au moins 1 usage par jour au cours des 30 jours précédant l’enquête
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelle est la prévalence de l’expérimentation du cannabis, de la cocaïne et du MDMA en France ?
(au cours de la vie selon l’OFDT en 2023)
Prévalence de l’expérimentation actuelle en France :
- Cannabis (1 personne sur 2)
- Cocaïne (1 personne sur 10)
- MDMA (1 personne sur 12)
Opiacés (héroïne) = 0,3% des expérimentations
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les 6 fonctions principales de l’usage de substances ?
(= à quoi cela sert ?)
6 fonctions des drogues :
- Les substances apportent du plaisir
- Les substances peuvent avoir une fonction de médiateur dans les relations interpersonnelles (ex : supporter contexte familial tendu / violent)
- Les substances peuvent parfois être considérées comme un véritable traitement face à un malaise profond, des difficultés existentielles, des souffrances telles les angoisses, les phobies, la mésestime de soi (fonction d’automédication)
- Les substances illicites signent un rapport au risque particulier, besoin de transgression et interroge sur le rapport à la loi (en particulier dans le cas des personnalités antisociales)
- Une fonction autodestructive (mais à nuancer avec béquille qui renverrait à un certain instinct de survie et permettrait au contraire d’affronter la vie)
- Une fonction identitaire (surtout à l’adolescence, mais également à l’âge adulte : se présenter pour un RDV en consultation par “je suis toxicomane” plutôt que “je suis M.me X”)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les 5 phases de consommation dans l’addiction aux substances ?
5 phases de consommation de substances :
1. Plaisir à la consommation
2. Diminution du plaisir (tolérance)
3. Absence ou quasi absence de plaisir (pour éviter le manque)
4. Modification ou arrêt de la conso.
5. Plaisir sans substance (capacité à éprouver du plaisir sans la conso.)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les caractéristiques de la toxicomanie chez l’adolescent ?
(5)
Caractéristiques de la toxicomanie chez l’adolescent :
- Difficulté liées au remaniement identitaire (période importante dans le processus de séparation-individuation (M. Mahler), terrain d’entrée à une dépendance pour plus fragiles
- Notion de rite initiatique et attrait pour la prise de risque (défis pour se tester, volonté d’expérimenter tous types de drogues) qui si trop exacerbée peut devenir pathologique
- Importance du rôle des pairs (cf. théorie apprentissage social de Bandura) : rare de commencer tout seul, souvent avec les autres avant de consommer seul
- Place du corps et de l’agir (corps en changement devenant sexué, transformation corporelle) : la place du produit peut venir calmer cela
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les caractéristiques de la toxicomanie chez la femme ?
Caractéristiques de la toxicomanie chez la femme :
- Souvent lié à un parcours de vie traumatique voire poly-traumatique (violences sexuelles, prostitution, troubles psychopathologiques fortement ancrés)
- Moins de femmes toxicomanes que d’hommes
- S’inscrit souvent dans relations de domination avec hommes ayant un rôle dans l’apport du produit
- Nécessité d’une prise en charge à part, hors de groupes de paroles avec présence d’hommes
- Possibilité de grossesse et phénomène de sevrage du nourrisson (risque d’abandon + contre-transfert soignant négatif)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
En quoi consiste l’approche systémique de la toxicomanie ?
Approche systémique de la toxicomanie :
- Place de la substance dans les interactions familiales
- Notion de “patient désigné” qui serait porteur d’un symptôme, révélateur d’un dysfonctionnement familial
Plutôt pertinent avec des adolescents ou les couples
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
En quoi consiste l’approche cognitive de la toxicomanie ?
Approche cognitive de la toxicomanie :
- Schémas cognitifs dysfonctionnels chez les toxicomanes (mauvaise organisation des représentations, Beck)
- Croyances anticipatoires (attente positive liée à la drogue)
- Croyances soulageantes (attente de la réduction d’un malaise ou d’un manque)
- Croyances permissives (« autorisation » de consommer du fait d’une circonstance)
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
En quoi consiste la théorie de l’escalade et de la porte d’entrée de la toxicomanie ?
(Kandel et al., 2002)
Théorie de l’escalade et de la porte d’entrée (Kandell et al., 2002) :
- La consommation d’une substance augmente les risques de consommer d’autres substances
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
En quoi consiste l’approche biopsychosociale / intégrative de la toxicomanie ?
Approche biopsychosociale / intégrative :
- L’ensemble des facteurs biologiques et de personnalité ainsi que l’environnement social et familial sont à prendre en considération
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
En quoi consiste le schéma trivarié des addictions ?
(Dr. Claude Olievenstein, 1970)
Schéma trivarié des addictions (Olievenstein, 1970) :
- Triangle multifactoriel (produit, personnalité, contexte) permettant d’appréhender l’addiction sous le prisme de différents courants d’influence (approche médicale, psychologique et sociologique) et apportant un éclairage plus global et plus nuancé sur la question des dépendances
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelles sont les 5 classes du DSM-5 concernées dans le cas des substances illicites ?
5 classes du DSM-5 concernées dans le cas des substances illicites (sur 10) :
- Troubles liés au cannabis
- Troubles liés aux hallucinogènes
- Troubles liés aux substances inhalées
- Troubles liés aux opiacés
- Troubles liés aux stimulants
→ 5 autres troubles liés à des substances licites : Caféine, Tabac, Alcool, Sédatifs hypnotiques / anxiolytiques, Substance autre / inconnue
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quels sont les critères de l’addiction de Goodman ?
(4 principaux + 9 complémentaires dont au moins 5 valides)
Critères de Goodman :
1. Impossibilité de résister aux impulsions
2. Sensation croissante de tension précédent le début du comportement
3. Plaisir ou soulagement
4. Sensation de perte de contrôle
5. Préoccupation fréquente
6. Intensité et durée des épisodes augmentent
7. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement
8. Temps important consacré au comportement
9. Survenue des épisodes alors que le sujet doit accomplir des obligations
10. Activités sociales, professionnelles sacrifiées
11. Perpétuation du comportement bien que le sujet connaisse les effets négatifs
12. Tolérance
13. Agitation ou irritabilité
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quelle est la principale échelle de mesure de l’addiction aux substances ou de l’addiction comportementale ?
(par qui a-t-il été conçu en 1980, puis adapté en français en 1990 ?)
ASI - Addiction Severity Index :
- Instrument destiné à l’évaluation multifactorielle des comportements addictifs avec et sans substances
- Entretien d’environ 45 minutes, semi-structuré et qui peut se répéter, conçu pour recueillir de nombreuses informations sur les aspects de la vie du patient qui fait usage de substances ou qui présente une addiction comportementale
→ Conçu en 1980 par McLellan et O’Brien, puis adapté en français en 1990 par Auriacombe et Daulouède
TD05 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (1/3)
Quel est l’objectif du diagnostic ?
L’objectif du diagnostic est d’adapter la prise en charge du patient
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Comment définir les facteurs de vulnérabilité ?
Les facteurs de vulnérabilité (individuels et liés à la personne) se définissent comme l’ensemble des déterminants propres à un individu qui favorisent les dommages liés à l’usage d’une ou plusieurs substances
Il s’agit de l’ensemble des facteurs qui, associés entre eux constituent une vulnérabilité au développement d’une addiction
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Quels sont les 3 grandes catégories de facteurs de vulnérabilité ?
3 grandes catégories de facteurs de vulnérabilité :
- Facteurs liés aux substances consommées (pas toutes le même potentiel addictif en fonction de leurs propriétés psychoactives et de leur pouvoir addictogène)
- Facteurs individuels (réceptivité biologique différente à chaque drogue en fonction du capital génétique et d’autres facteurs propres à chacun -pas tous connus-)
- Facteurs environnementaux
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Quels sont les 4 principaux facteurs de vulnérabilité individuels pouvant favoriser l’addiction ?
4 facteurs de vulnérabilité individuels :
- Le genre
- La génétique et la biologie
- Principaux aspects dimensionnels de la personnalité (traits de personnalité)
- Comorbidité de troubles mentaux
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Que dire du genre comme facteur de vulnérabilité individuel ?
Le genre comme facteur de vulnérabilité individuel :
- Les hommes sont plus à risque de développer une addiction que les femmes. Part de culturel et de biologique de cet effet de genre mal connus : ex : TCA plus prégnants chez les femmes et usage de substances illicites plus prégnants chez les hommes)
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Que dire de la génétique et de la biologie comme facteur de vulnérabilité individuel ?
La génétique et la biologie comme facteurs de vulnérabilité individuels :
- Facteurs individuels héréditaires ou non (cf. études réalisées sur des cohortes de jumeaux monozygotes)
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Quels sont les 6 principaux traits de personnalité considérés comme des facteurs de vulnérabilité individuels dans l’addiction ?
6 traits de personnalité comme facteurs de vulnérabilité individuels de l’addiction :
- Recherche de sensation (Zuckerman) : niveau d’attrait plus grand pour la recherche de sensation et la prise de risque. Engage le corps. Échelles de mesure de recherche de sensation
- Recherche de nouveauté (Cloninger) : Élan à aller vers quelque chose de nouveau, lien avec le fait d’être plus susceptible de se diriger vers de nouveaux produits
- Alexithymie : Incapacité à identifier ses émotions. Soit mécanisme de défense de tentative de mise à distance de l’émotion vs. trait de personnalité plus stable
- Anhédonie : Incapacité à éprouver du plaisir (caractéristique de la dépression), risque de rechercher du plaisir dans la consommation de substance
- Impulsivité : Le recours à l’agir permet de ne pas penser (pratique), il devient alors difficile de refuser et/ou de ne pas prendre de substance
- Hyperactivité / TDAH : Incapacité à pouvoir se réfréner. Pb secondaire : effet potentialisant de la substance (est-ce parce qu’on consomme qu’on ne parvient à maintenir son attention ?)
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Que dire de la comorbidité de troubles mentaux comme facteur de vulnérabilité individuel ?
La comorbidité de troubles mentaux comme facteurs de vulnérabilité individuels :
- Trouble de la Personnalité (borderline, antisociale, narcissique, schizophrénie, …)
- Stress Post Traumatique (lié à la capacité d’un individu à pouvoir rebondir face à un trauma, plus à risque dans la consommation de substances car tentative pour réduire les flashback : importance de traiter les traumas dans ces cas d’addiction)
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Quelle réflexion peut-on avoir autour des comorbidités des addictions aux substances ?
(sens et force de la causalité)
Réflexion sur les comorbidités des addictions aux substances :
- Le trouble mental est la conséquence directe de la consommation de drogues (syndrome confusionnel, amotivationnel)
- Le trouble mental est modifié ou accentué par la consommation de drogues (idées délirantes schizophrènes)
- Le trouble mental modifie l’évolution de la consommation de drogues (trouble bipolaire)
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Quels sont les 5 principaux facteurs de vulnérabilité environnementaux favorisant l’addiction ?
5 facteurs de vulnérabilité environnementaux :
- Facteurs familiaux (séparation douloureuse, problématique addictive et initiation au sein du cercle familial, atmosphère dysfonctionnelle et conflictuelle : facteurs d’organisation, modalités de communication, rapport aux produits des parents ? …)
- Entourage de la personne (rôle de l’influence de certaines connaissances)
- Attitude des proches à l’égard des drogues
- Précocité de l’initiation et son contexte
- Évènements de vie (harcèlement scolaire, …)
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
A quoi sert de comprendre les facteurs de vulnérabilité ?
(liés aux substances consommées, aux individus et à leur environnement)
La compréhension de ces facteurs de vulnérabilité, liés aux substances consommées, à l’individu et à son environnement, permet de réaliser une prise en en charge plus efficace
TD06 : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES ILLICITES (2/3)
Quels sont les 3 principaux agents permettant de mettre fin à l’addiction ?
3 agents permettant de mettre fin à l’addiction :
- Soins (professionnels du champ de la santé)
- “Maturing out” (Prins, 1995) : processus de “rétablissement naturel” ou de “rémission spontanée” désignant la résolution par elle-même de la problématique de dépendance par un individu
- Résilience assistée (Ionescu, 2004) : capacité à pouvoir rebondir après une expérience de vie traumatique via une aide, sans avoir recours à des structures de soin (groupes d’entraide, associations, proches)