OLD_EXP3 - Psychologie expérimentale Flashcards

1
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quel est l’objet d’étude de la psychologie cognitive ?

A

Étude des processus cognitifs impliqués dans l’acquisition, l’organisation, la représentation et l’utilisation des connaissances pour communiquer et s’adapter à l’environnement

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2
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Comment l’esprit humain est-il considéré selon le référentiel théorique de la psychologie cognitive ?

A

Comme un système de traitement de l’information

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3
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Qu’est-ce que le ‘goulot d’étranglement’ de Broadbent ?

A

La capacité limitée du système cognitif à traiter toutes les informations reçues, nécessitant une sélection

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4
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelle métaphore Posner utilise-t-il pour décrire l’attention visuo-spatiale ?

A

La métaphore du ‘spotlight’

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5
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelle est la différence entre l’attention ‘overt’ et ‘covert’ ?

A

L’attention ‘overt’ est accompagnée de mouvements des yeux, alors que l’attention ‘covert’ ne l’est pas

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6
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quels sont les deux modes d’orientation de l’attention visuo-spatiale ?

A

L’orientation exogène et l’orientation endogène

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7
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Comment le traitement ‘bottom-up’ est-il déclenché ?

A

Par l’apparition soudaine ou saillante d’un stimulus dans l’environnement

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8
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelle est la caractéristique principale du traitement ‘top-down’ ?

A

Il est guidé par les objectifs et connaissances internes

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9
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quels sont les trois systèmes du modèle attentionnel de Posner ?

A

Systèmes d’alerte, d’orientation et de contrôle exécutif

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10
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quel rôle joue le lobe pariétal supérieur dans l’attention visuo-spatiale ?

A

Il permet le désengagement de l’attention

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11
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelles sont les caractéristiques des composantes exogènes de l’attention ?

A

Mise en place rapide mais de courte durée

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12
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelles sont les caractéristiques des composantes endogènes de l’attention ?

A

Mise en place plus tardive mais maintien prolongé

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13
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Qu’est-ce que l’inhibition de retour ?

A

Un allongement du temps de réponse pour des essais valides lorsque le délai entre l’amorce et la cible augmente

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14
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Qu’est-ce que la négligence unilatérale spatiale ?

A

Incapacité à traiter les stimuli situés dans l’hémichamp opposé à la lésion cérébrale

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15
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelles structures cérébrales sont impliquées dans le système d’orientation selon Posner ?

A

Le lobe pariétal supérieur, les colliculi supérieurs et le pulvinar du thalamus

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16
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quels sont les résultats expérimentaux principaux concernant les gamers et leur attention visuo-spatiale ?

A

Les gamers ont de meilleures performances de localisation même avec des distracteurs

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17
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quelle est la principale hypothèse concernant les troubles de l’attention visuo-spatiale exogène chez les patients négligents ?

A

Un problème de désengagement attentionnel

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18
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Quels sont les effets des jeux vidéo sur l’attention visuo-spatiale ?

A

Ils augmentent la taille du faisceau attentionnel et facilitent le traitement

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19
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Qu’est-ce qu’une tâche d’indiçage spatial ?

A

Une tâche visant à vérifier si l’attention portée à un endroit spécifique améliore la réponse à un stimulus

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20
Q

CM01 : ATTENTION VISUO-SPATIALE

Comment les chercheurs testent-ils l’attention ‘covert’ ?

A

Par des méthodes comme les indices de surbrillance ou les flèches centrales

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21
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Qu’est-ce qu’une saccade oculaire ?

A

Mouvement rapide et précis des yeux amenant différents points de la scène visuelle sur la fovéa

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22
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quelle est la fonction principale des cônes et des bâtonnets sur la rétine ?

A

Les cônes sont responsables de la vision diurne (couleurs) et les bâtonnets de la vision crépusculaire (noir et blanc)

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23
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Qu’est-ce que le ‘blind spot’ sur la rétine ?

A

C’est la tâche aveugle, une zone sans cellules photosensibles où passe le nerf optique

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24
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Pourquoi les saccades et fixations alternent-elles ?

A

Pour permettre une perception stable et homogène de l’environnement

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25
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quelle est la différence entre une saccade réactive et une saccade volontaire ?

A

Une saccade réactive est déclenchée automatiquement par un stimulus (bottom-up), tandis qu’une saccade volontaire est contrôlée par nos objectifs internes (top-down)

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26
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Que démontre l’étude de Yarbus (1967) sur les saccades ?

A

L’exploration visuelle varie selon les instructions données, montrant l’impact des objectifs cognitifs

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27
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quelle est la relation entre les saccades et l’attention visuo-spatiale ?

A

Les saccades et l’attention visuo-spatiale sont liées, car le déplacement du regard s’accompagne généralement d’un déplacement de l’attention

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28
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Que mesure une tâche de prosaccade ?

A

Les processus sensori-moteurs en observant une saccade automatique vers une cible

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29
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Que mesure une tâche d’antisaccade ?

A

Les processus cognitifs en demandant au sujet de diriger son regard dans la direction opposée à une cible

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30
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quels facteurs influencent les erreurs dans une tâche d’antisaccade ?

A

Le type de lésion cérébrale, comme dans le cortex préfrontal, augmente les erreurs d’inhibition des saccades

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31
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quels sont les résultats principaux de l’étude de Pierrot-Deseilligny (1991) ?

A

Les patients avec des lésions préfrontales font plus d’erreurs dans les tâches d’antisaccades que ceux avec des lésions pariétales ou frontales

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32
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quel rôle joue le cortex préfrontal dans les saccades ?

A

Il est impliqué dans l’inhibition des réponses automatiques inappropriées

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33
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Comment les ganglions de la base influencent-ils les saccades ?

A

Ils interviennent lorsque la motivation ou une récompense est en jeu

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34
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quels sont les résultats principaux de l’étude de McDowell et al. (1999) sur les schizophrènes ?

A

Les patients schizophrènes font moins de réponses correctes dans les tâches d’antisaccades, indiquant des déficits cognitifs

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35
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quelle est la principale déficience cérébrale observée chez les patients schizophrènes dans les tâches d’antisaccades ?

A

Une absence d’activation du cortex préfrontal

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36
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Comment les tâches d’antisaccades peuvent-elles être utilisées en clinique ?

A

Pour diagnostiquer et suivre les déficits cognitifs, comme ceux associés à la schizophrénie

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37
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Pourquoi les saccades sont-elles importantes dans le marketing ?

A

Elles aident à comprendre comment l’attention visuelle est dirigée, permettant d’optimiser les publicités

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38
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Quel est l’impact d’une publicité où le modèle regarde le produit ?

A

Cela attire l’attention du spectateur sur le produit, augmentant son exploration visuelle

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39
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Comment le cervelet influence-t-il les saccades ?

A

Il vérifie la précision des saccades

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40
Q

CM02 : CONTROLE OCULOMOTEUR

Qu’est-ce qu’une saccade express ?

A

Un mouvement rapide et automatique en réponse à un événement visuel

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41
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quels sont les deux composants du mouvement de préhension manuelle ?

A

Transport (reaching) et saisie (grasping)

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42
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Qu’est-ce que le MGA (Maximum Grip Aperture) ?

A

C’est l’ouverture maximale de la pince, adaptée à la taille de l’objet au deux tiers du mouvement

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43
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quelle est la différence entre conscience visuelle et comportement visuo-moteur dirigé ?

A

La conscience visuelle identifie les objets et leurs attributs, tandis que le comportement visuo-moteur agit sur l’objet de façon automatique et non-consciente

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44
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quels sont les deux types de traitement des informations visuelles ?

A

Traitement perceptif pour l’identification et traitement sensori-moteur pour l’action

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45
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quelles sont les deux voies parallèles de traitement des informations visuelles selon Ungerleider et Mishkin ?

A

Voie ventrale (‘quoi’) pour l’identité de l’objet et voie dorsale (‘où’) pour la position de l’objet

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46
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Qu’est-ce que l’ataxie optique ?

A

Difficulté à saisir un objet malgré une identification correcte

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47
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Qu’est-ce que l’agnosie visuelle ?

A

Incapacité à identifier un objet malgré une capacité de saisie intacte

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48
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quels résultats comportementaux démontrent la dissociation entre perception et action ?

A

Les sujets peuvent ajuster leur geste en fonction de la taille réelle de l’objet, même lorsqu’ils perçoivent une illusion visuelle

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49
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Comment la voie ventrale influence-t-elle la voie dorsale ?

A

Elle peut moduler les actions motrices lorsque des informations sémantiques ou perceptives sont pertinentes pour la tâche

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50
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quels sont les effets d’un distracteur sémantiquement lié sur la préhension ?

A

Il n’y a pas de perturbation, contrairement à un distracteur non lié qui génère une interférence

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51
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Comment la vitesse des réponses motrices diffère-t-elle entre les voies ventrale et dorsale ?

A

La voie dorsale est plus rapide en raison d’un nombre moindre de relais, tandis que la voie ventrale est plus lente

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52
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quelle est la distinction entre actions automatiques et actions volontaires ?

A

Les actions automatiques sont rapides et guidées par la voie dorsale, tandis que les actions volontaires sont plus lentes et influencées par la voie ventrale

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53
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Comment l’ataxie optique affecte-t-elle les actions différées ?

A

Les actions différées sont améliorées, car la voie ventrale peut compenser le déficit de la voie dorsale

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54
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Comment l’agnosie visuelle affecte-t-elle les actions différées ?

A

Les actions différées sont perturbées, car elles nécessitent des capacités de représentation de la voie ventrale

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55
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quels sont les deux types de représentations générées par les voies ventrale et dorsale ?

A

Représentations conceptuelles pour la voie ventrale et représentations sensori-motrices pour la voie dorsale

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56
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quelles sont les caractéristiques des connexions entre perception et action ?

A

Les voies ventrale et dorsale interagissent, mais leurs fonctions restent distinctes

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57
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quel est le rôle des aires spécialisées dans les interactions perception-action ?

A

Ces aires facilitent les échanges entre les deux systèmes pour des actions complexes

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58
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Comment une action peut-elle être réalisée sans perception consciente ?

A

Grâce à la voie dorsale, qui peut transformer les informations visuelles en actions automatiques

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59
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Quelle est la principale révision apportée à la conception sérielle de perception-action ?

A

Le traitement est désormais considéré comme parallèle, avec des voies indépendantes mais interconnectées

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60
Q

CM03 : LIEN PERCEPTION-ACTION

Comment les études comportementales sur les illusions visuelles illustrent-elles la dissociation perception-action ?

A

Elles montrent que la perception peut être biaisée par l’illusion, alors que l’action reste précise

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61
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Quels sont les trois grands principes de l’intégration multisensorielle ?

A

Proximité temporelle, proximité spatiale, efficacité inverse

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62
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que le principe de proximité temporelle ?

A

L’intégration multisensorielle est maximale lorsque les stimuli des différentes modalités sont simultanés ou proches dans le temps

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63
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que le principe d’efficacité inverse ?

A

Plus un stimulus unimodal est ambigu, plus l’intégration multisensorielle sera forte

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64
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Quel est l’impact de la proximité spatiale sur l’intégration multisensorielle ?

A

L’intégration est maximale lorsque les stimuli sont situés dans des positions spatiales proches

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65
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Quels sont les résultats de l’expérience de Frasinetti et al. (2005) sur l’intégration audiovisuelle ?

A

Les patients avec un déficit visuel détectent mieux une cible visuelle lorsque celle-ci est accompagnée d’un son au même endroit

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66
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que l’effet McGurk ?

A

Une illusion où la vision influence l’audition, créant une dissonance entre ce qui est vu et entendu

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67
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que l’effet de ventriloquisme spatial ?

A

Altération de la perception de la source sonore, où la vision localise le son à un autre endroit, souvent près d’une source visuelle

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68
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Pourquoi le cerveau synchronise-t-il les informations visuelles et auditives malgré leurs vitesses différentes ?

A

Pour permettre une perception cohérente, le cerveau ajuste le traitement temporel des stimuli

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69
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Comment l’audition peut-elle orienter l’attention visuelle ?

A

Par des signaux sonores qui améliorent la détection des stimuli visuels (indiçage orthogonal)

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70
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Pourquoi la vision ne peut-elle pas orienter l’audition ?

A

La vision a des propriétés alertantes faibles par rapport à l’audition

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71
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que la congruence sémantique ?

A

L’association de stimuli ayant une identité ou un sens compatible, comme un aboiement associé à l’image d’un chien

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72
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que la congruence synesthésique ?

A

L’association entre des caractéristiques sensorielles de différentes modalités, comme un son aigu associé à une position haute

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73
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que l’effet SPARC ?

A

L’association spatiale de concepts abstraits, comme l’organisation des nombres ou des sons le long d’un continuum spatial

74
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Comment les correspondances crossmodales influencent-elles les temps de réaction ?

A

Les stimuli congruents entre modalités permettent des réactions plus rapides

75
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Quels sont les résultats de l’expérience de Rinaldi et al. (2015) sur l’influence des sons sur l’action ?

A

Un son aigu facilite la saisie d’objets petits, tandis qu’un son grave facilite la saisie d’objets grands

76
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Quelles sont les trois causes des correspondances crossmodales ?

A

Structurale (réseaux cérébraux communs), statistique (régularités environnementales), sémantique (termes linguistiques)

77
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Pourquoi la vision a-t-elle un rôle prédominant pour la perception spatiale ?

A

Elle offre un codage spatial précis dès la rétine

78
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Pourquoi l’audition a-t-elle un rôle prédominant pour la perception temporelle ?

A

Elle possède un codage fréquentiel et temporel précis, avec des propriétés alertantes élevées

79
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Quels facteurs influencent l’intégration multisensorielle ?

A

Facteurs spatio-temporels, congruence sémantique, correspondances crossmodales

80
Q

CM04 : INTEGRATION MULTIMODALE

Qu’est-ce que l’effet Baluma/Takete de Köhler (1929) ?

A

Une association entre des formes visuelles et leurs descriptions : ‘Baluma’ pour une forme ronde et douce, ‘Takete’ pour une forme anguleuse

81
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Pourquoi étudier les faux souvenirs ?

A

Pour comprendre les mécanismes de distorsion mnésique, leurs impacts sociaux (erreurs judiciaires), médicaux (autonomie des patients), et théoriques (fonctionnement de la mémoire)

82
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Qu’est-ce qu’une fausse reconnaissance ?

A

C’est lorsqu’un sujet affirme reconnaître un item (mot, image, etc.) qu’il n’a pas vu auparavant

83
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quel est le rôle du paradigme DRM dans l’étude des faux souvenirs ?

A

Il permet d’observer comment des mots sémantiquement liés à un mot critique non présenté peuvent induire des fausses reconnaissances

84
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels sont les 5 types de réponses dans un paradigme DRM ?

A

Détection correcte, fausse alarme, fausse reconnaissance, omission, rejet correct

85
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels sont les deux mécanismes cognitifs principaux expliquant les faux souvenirs ?

A

La Fuzzy Trace Theory (perte de spécificité perceptive au profit d’une représentation globale) et l’Activation Monitoring Theory (diffusion de l’activation sémantique et défaut de contrôle de la source)

86
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels facteurs augmentent les faux souvenirs dans un paradigme DRM ?

A

La longueur des listes d’items cibles et la force d’association sémantique entre les items

87
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Comment réduire les faux souvenirs selon Schacter et al. ?

A

Utiliser un double codage (visuel et auditif) ou privilégier la présentation visuelle, qui offre un encodage plus distinctif

88
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Qu’est-ce que le paradigme RKG (Remember, Known, Guess) ?

A

Une méthode pour évaluer l’état de conscience associé aux souvenirs (souvenir détaillé, sentiment de familiarité ou de devinette)

89
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Comment réduire les faux souvenirs selon Schacter et al. ?

A

Utiliser un double codage (visuel et auditif) ou privilégier la présentation visuelle, qui offre un encodage plus distinctif

90
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Qu’est-ce que le paradigme RKG (Remember, Known, Guess) ?

A

Une méthode pour évaluer l’état de conscience associé aux souvenirs (souvenir détaillé, sentiment de familiarité ou simple devinette)

91
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quel est le lien entre émotion et faux souvenirs ?

A

L’émotion induite (peur ou colère) favorise les fausses reconnaissances liées à cette émotion

92
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Qu’est-ce qu’une intrusion en mémoire ?

A

La récupération non intentionnelle d’informations inappropriées lors du rappel libre

93
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels sont les types d’intrusions chez les patients Alzheimer ?

A

Intrusions sémantiquement reliées (liées aux items encodés) et non reliées (sans lien avec les items)

94
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Qu’est-ce qu’une confabulation ?

A

Une reconstruction mnésique incohérente avec l’histoire ou la situation actuelle du sujet, produite sans intention de tromper

95
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Dans quelles pathologies observe-t-on des confabulations ?

A

Syndrome de Korsakoff, Alzheimer, traumatismes crâniens, démences fronto-temporales

96
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels sont les trois types d’amnésie dans le syndrome de Korsakoff ?

A

Amnésie antérograde (apprentissage impossible), amnésie rétrograde (oubli du passé), désorientation spatio-temporelle

97
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels mécanismes expliquent les confabulations ?

A

Déficit de récupération stratégique, dysfonctionnement du contrôle de la source, confusion temporelle, attentes motivationnelles

98
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Comment évaluer les confabulations ?

A

Avec la batterie des confabulations de Dalla Barba, qui explore divers domaines de mémoire (sémantique, épisodique, orientation)

99
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quelle est la classification des confabulations selon La Corte et al. ?

A

Habitudes, misplacements, fabrications, confusions, contaminations auto-référentielles, anomalies sémantiques

100
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quelles sont les bases neuro-anatomiques des confabulations ?

A

Lésions souvent observées dans le cortex préfrontal, mais aussi déconnexions avec l’hippocampe

101
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quelle est l’hypothèse de la confusion temporelle ?

A

Les confabulations proviendraient de l’inhibition défaillante des traces mnésiques non pertinentes avec la réalité

102
Q

CM05 : FAUX-SOUVENIRS

Quels sont les bénéfices de l’étude des faux souvenirs ?

A

Mieux comprendre les troubles de la mémoire, leurs implications cliniques, et les mécanismes cognitifs normaux

103
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que la mémoire déclarative ?

A

Une mémoire consciente et explicite regroupant la mémoire sémantique (connaissance du monde) et la mémoire épisodique (événements vécus situés dans leur contexte spatio-temporel)

104
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique ?

A

Une mémoire à très long terme regroupant des informations générales et des souvenirs spécifiques propres à un individu, participant à la construction de l’identité

105
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que la consolidation mnésique ?

A

Un processus de stabilisation des souvenirs après leur acquisition initiale, avec deux phases : synaptique (immédiate) et systémique (impliquant l’hippocampe à long terme)

106
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quelle est la théorie de la sémantisation ?

A

Selon Cermak (1984), les souvenirs épisodiques se transforment progressivement en souvenirs sémantiques au fil du temps

107
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que la loi de Ribot ?

A

Les souvenirs récents sont plus vulnérables que les souvenirs anciens en cas de troubles de la mémoire

108
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quelle est la différence entre la mémoire épisodique et autobiographique ?

A

La mémoire autobiographique est une forme spécifique de mémoire épisodique, enrichie par des références au soi, comme les émotions et les projets

109
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que le pic de réminiscence ?

A

Une augmentation des souvenirs autobiographiques entre 15 et 30 ans, souvent associés à des événements formateurs de l’identité

110
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quels sont les deux types de mémoire autobiographique ?

A

Mémoire sémantique personnelle (connaissances générales sur soi) et mémoire épisodique (événements spécifiques vécus)

111
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Comment tester la mémoire autobiographique ?

A

À l’aide de paradigmes comme la méthode des mots indices, la fluence verbale ou des questionnaires comme le TEMPau

112
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quels sont les critères de nature épisodique des souvenirs autobiographiques ?

A

Unicité, durée de moins de 24 heures, cadre spatio-temporel spécifique

113
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quels sont les effets de la dépression sur la mémoire autobiographique ?

A

Les déprimés rappellent des souvenirs surgénéralisés (overgeneral memories), souvent corrélés à leur humeur et associés à un risque suicidaire

114
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que l’effet de récence dans la mémoire autobiographique ?

A

Une meilleure récupération des souvenirs récents par rapport aux souvenirs anciens

115
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quels sont les processus de mémoire autobiographique ?

A

Encodage (influencé par les émotions), stockage (organisation temporelle), récupération (reviviscence ou voyage mental dans le temps)

116
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quels outils mesurent la mémoire autobiographique ?

A

Le TEMPau (Test Episodique de Mémoire Personnelle Autobiographique), qui explore les souvenirs sur différentes périodes de vie

117
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quelle est l’implication de l’hippocampe dans la mémoire autobiographique ?

A

Il joue un rôle crucial dans la consolidation des souvenirs épisodiques et leur récupération

118
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quels modèles expliquent la consolidation mnésique ?

A

Le modèle standard (consolidation indépendante de l’hippocampe à long terme) et le modèle multi-trace (nécessité continue de l’hippocampe pour les souvenirs épisodiques détaillés)

119
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Comment évoluent les souvenirs avec le temps selon Rubin & Schulkind ?

A

0-2 ans : amnésie infantile, 3-5 ans : amnésie de l’enfance, 15-30 ans : pic de réminiscence, 30-60 ans : effet de récence

120
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Quelles sont les bases neurales des souvenirs épisodiques ?

A

Jonction temporo-pariétale, hippocampe, précuneus

121
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique sémantique ?

A

Une mémoire regroupant des connaissances générales sur soi, comme les traits de personnalité ou les habitudes

122
Q

CM06 : MEMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

Comment les souvenirs épisodiques deviennent-ils autobiographiques ?

A

Ils s’inscrivent dans le ‘self’ en intégrant des connaissances sémantiques personnelles, des buts et des émotions

123
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce qu’une émotion selon Fehr et Russell (1984) ?

A

Un état difficile à définir précisément, bien que chacun en ait une compréhension intuitive

124
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelles sont les composantes principales d’une émotion ?

A

Changement physiologique, comportement expressif, sentiment subjectif, tendance à l’action, évaluation cognitive

125
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quels rôles jouent les émotions selon Darwin ?

A

Elles permettent une adaptation à l’environnement

126
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelles sont les émotions primaires selon Ekman ?

A

Colère, peur, dégoût, tristesse, joie, surprise

127
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce que le modèle Circumplex de Russell (1983) ?

A

Une représentation des émotions selon deux axes : valence (agréable/désagréable) et activation (faible/forte)

128
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelle est la théorie périphéraliste de James et Lange ?

A

L’émotion résulte de la prise de conscience des changements corporels provoqués par un stimulus

129
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelle est la théorie centraliste de Cannon et Bard ?

A

L’émotion et les changements corporels sont simultanés et non causaux

130
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce que la théorie bi-factorielle de Schachter et Singer (1962) ?

A

L’émotion résulte d’une activation physiologique et d’une évaluation cognitive

131
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quels sont les critères d’évaluation des stimuli selon Grandjean et Scherer (2009) ?

A

Pertinence, implications, potentiel de maîtrise, signification normative

132
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelle critique Zajonc adresse-t-il aux théories cognitivistes des émotions ?

A

Les émotions peuvent être déclenchées par des facteurs non cognitifs, comme la rétroaction faciale ou la simple exposition

133
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce que l’évaluation primaire dans les théories de l’évaluation cognitive ?

A

Une évaluation d’agrément (positif ou négatif) par rapport au bien-être

134
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce que l’évaluation secondaire dans les théories de l’évaluation cognitive ?

A

Une évaluation des capacités à faire face aux conséquences d’une situation

135
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce que l’effet de rétroaction faciale ?

A

Le fait que produire une expression faciale peut intensifier le ressenti émotionnel

136
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelles sont les conclusions de l’expérience de Schachter et Singer (1962) ?

A

L’émotion nécessite une activation physiologique et une évaluation cognitive de la situation

137
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce que l’effet de simple exposition décrit par Zajonc ?

A

La familiarité accrue avec un stimulus augmente son attrait émotionnel, sans élaboration cognitive

138
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Comment les modèles catégoriels et dimensionnels des émotions diffèrent-ils ?

A

Les modèles catégoriels définissent des émotions distinctes, tandis que les modèles dimensionnels les décrivent sur des axes continus

139
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quels sont les arguments de Cannon contre la théorie de James ?

A

Les changements viscéraux sont aspécifiques et peuvent survenir sans émotions, comme dans des états non émotionnels

140
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Qu’est-ce qu’une émotion complexe selon Ekman ?

A

Un mélange d’émotions primaires

141
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Quelles sont les trois prédictions principales de la théorie bi-factorielle ?

A

Activation physiologique sans explication conduit à une labélisation émotionnelle, activation avec explication ne nécessite pas de labélisation, et une émotion nécessite une activation physiologique

142
Q

CM07 : APPROCHE COGNITIVE DES EMOTIONS

Comment Lazarus critique-t-il Zajonc sur les émotions ?

A

Il argue que les émotions incluent des processus cognitifs automatiques et que les préférences ne sont pas nécessairement des émotions

143
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Qu’est-ce que les asymétries hémisphériques ?

A

Différences entre les parties gauche et droite du cortex cérébral, qu’elles soient biologiques, structurelles ou fonctionnelles

144
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quelle est la différence entre latéralisation et latéralité ?

A

La latéralisation est la spécialisation d’une fonction dans un hémisphère, tandis que la latéralité est son expression biologique, comme être gaucher ou droitier

145
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quels sont les types d’asymétries biologiques observés dans le cerveau ?

A

Différences dans le ratio de substances blanche et grise, étendue des lobes, trajectoire de la scissure de Sylvius, et asymétries au niveau du planum temporale

146
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quel rôle joue le planum temporale dans les asymétries fonctionnelles ?

A

Il est plus étendu dans l’hémisphère gauche et impliqué dans le traitement du langage

147
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Qui est à l’origine des premières observations sur les asymétries fonctionnelles liées au langage ?

A

Marc Dax en 1836, suivi par Paul Broca et Carl Wernicke

148
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quel apport a eu Roger Sperry sur les asymétries fonctionnelles ?

A

Il a cartographié les fonctions spécifiques des hémisphères et montré que chaque hémisphère peut avoir des fonctions ou une conscience propres

149
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Comment les asymétries fonctionnelles peuvent-elles être étudiées chez les patients split-brain ?

A

En observant les réponses à des stimuli dans un champ visuel spécifique, permettant d’évaluer les fonctions des hémisphères isolés

150
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quelle asymétrie est observée dans le traitement des mots et des visages ?

A

Les mots sont mieux traités dans le champ visuel droit (hémisphère gauche) et les visages dans le champ visuel gauche (hémisphère droit)

151
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Qu’est-ce que l’écoute dichotique ?

A

Une méthode où des stimuli sont présentés simultanément dans chaque oreille pour évaluer les préférences hémisphériques dans le traitement des mots et des mélodies

152
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quelles sont les hypothèses expliquant la spécialisation musicale chez les musiciens ?

A

Les musiciens utilisent un traitement local et analytique du langage musical, localisé dans l’hémisphère gauche

153
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quels sont les trois modèles de latéralisation des émotions ?

A

Modèle de l’hémisphère droit (toutes émotions), modèle de la valence émotionnelle (positives à gauche, négatives à droite), modèle approche-évitement (basé sur les comportements)

154
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Comment les asymétries perceptives et motrices sont-elles mesurées ?

A

À l’aide de paradigmes de champ visuel divisé, écoute dichotique, IRM fonctionnelle, et tests de latéralité

155
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Qu’est-ce que la latéralité manuelle ?

A

Préférence d’utilisation d’une main, souvent déterminée par des tests comme l’écriture ou l’utilisation d’outils

156
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quels facteurs influencent la latéralité manuelle ?

A

Génétiques, environnementaux (pressions sociales), phylogénétiques (préférences ancestrales), et ontogénétiques (développement in utero)

157
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Pourquoi les droitiers sont-ils majoritaires ?

A

Influences génétiques, préférences ancestrales pour le maniement des outils, et pressions culturelles

158
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Qu’est-ce que le modèle de la dominance cérébrale dans le langage ?

A

L’hémisphère gauche est dominant pour le langage chez 96 % des droitiers et environ 70 % des gauchers

159
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quelles asymétries motrices sont observées chez les nourrissons ?

A

Préférence pour sucer le pouce droit et meilleure reconnaissance des visages dans le champ visuel gauche

160
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Comment les asymétries évoluent-elles avec l’âge ?

A

Les personnes âgées recrutent davantage les deux hémisphères pour compenser la perte de latéralisation

161
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quelle est la signification culturelle et historique des gauchers ?

A

Ils ont souvent été stigmatisés en raison de connotations négatives associées au côté gauche dans diverses cultures

162
Q

CM08 : ASYMETRIES PERCEPTIVES ET MOTRICES

Quelles sont les origines possibles des asymétries fonctionnelles ?

A

Facteurs génétiques, contraintes environnementales, influences culturelles et développementales

163
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Qu’est-ce que la cognition numérique ?

A

L’étude des processus cognitifs liés à la perception, la représentation et le traitement des nombres

164
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Qu’est-ce que la subitisation ?

A

La capacité à percevoir immédiatement et sans compter un petit nombre d’objets (1 à 3)

165
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

À partir de quelle quantité l’estimation remplace-t-elle la subitisation ?

A

Pour des ensembles de plus de 3 à 4 objets

166
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Qu’est-ce que le système ANS (Approximative Number System) ?

A

Un système approximatif pour estimer les quantités, basé sur la loi de Weber-Fechner

167
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Comment évolue la représentation des nombres chez l’enfant selon Siegler et Booth (2004) ?

A

Elle passe d’une représentation logarithmique (6 ans) à une représentation linéaire (8 ans)

168
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Qu’est-ce que la ligne mentale des nombres ?

A

Une représentation spatiale des nombres, où les petits nombres sont associés à la gauche et les grands nombres à la droite

169
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Qu’est-ce que l’effet SNARC ?

A

Un biais spatial selon lequel les réponses à des petits nombres sont plus rapides avec la main gauche et celles à des grands nombres avec la main droite

170
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

L’effet SNARC est-il culturel ?

A

Partiellement, car il est influencé par le sens de lecture des cultures

171
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Quelles similarités existent entre nombre, espace et temps ?

A

Ces dimensions partagent un système de magnitude commun, comme décrit dans le modèle ATOM

172
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Qu’est-ce que la loi de Weber-Fechner ?

A

Une loi psychophysique qui décrit la relation entre la magnitude perçue et l’intensité physique du stimulus

173
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Que démontre le modèle ATOM de Walsh (2003) ?

A

Un système commun traite les magnitudes numériques, spatiales et temporelles pour guider l’action

174
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Comment les magnitudes interagissent-elles selon le modèle ATOM ?

A

Une modification dans une dimension (comme la taille) influence la perception ou le traitement d’une autre (comme le temps)

175
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Quels sont les exemples d’interaction entre magnitudes et action ?

A

Des chiffres influencent la taille de l’objet saisi ou le mouvement oculaire pendant la production de nombres

176
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Quelles sont les bases cérébrales communes des magnitudes numériques, spatiales et temporelles ?

A

Elles impliquent principalement le cortex pariétal postérieur

177
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Quels résultats montrent la présence de l’ANS chez les jeunes enfants ?

A

Les bébés de 6 mois discriminent des stimuli basés sur des ratios simples comme 1:2

178
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Comment les animaux utilisent-ils l’estimation des nombres dans la nature ?

A

Pour des stratégies prédatrices (supériorité numérique) ou anti-prédatrices (effet de dilution)

179
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Quelle influence la culture a-t-elle sur la représentation des nombres ?

A

L’éducation transforme une représentation logarithmique en une représentation linéaire

180
Q

Qu’est-ce que la chronesthésie selon Tulving (2002) ?

A

La capacité de voyager mentalement dans le temps en s’appuyant sur des systèmes sensorimoteurs

181
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Comment la représentation des nombres est-elle affectée par le contexte culturel ?

A

Les populations avec un lexique numérique limité (comme les Munduruku) utilisent une estimation logarithmique

182
Q

CM09 : COGNITION NUMERIQUE

Quelles questions restent ouvertes dans le domaine de la cognition numérique ?

A

La manière dont le système moteur unifie les dimensions de nombre, espace et temps pour des actions précises