(OK) Item 213 - Anémie Flashcards

1
Q

Quand doit-on demander le compte des réticulocytes devant une anémie ?

A

Quand l’anémie est normo/macro-cytaire

(une anémie microcytaire est TOUJOURS arégénérative, sauf légère réticulocytose parfois dans thalassémies mineures par discrète hémolyse)

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2
Q

Cause d’anémie la plus fréquente ?

A

Carence martiale

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3
Q

Formules du VGM, CCMH et TCMH

A

Volume Globulaire Moyen (en fl)
VGM = Ht/nb GR

Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (en g/dl)
CCMH = Hb/Ht

Teneur Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (en pg/GR)
TCMH = Hb/GR

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4
Q

Signes du syndrome anémique

A

Initialement :

  • décoloration des muqueuses (conjonctives)
  • pâleur généralisée de la peau

Tardivement :

  • asthénie
  • céphalées, bourdonnements d’oreille, vertiges
  • tachycardie, souffle systolique apexien fonctionnel, angor (sujetâgé ou coronaropathe)
  • polypnée, dyspnée d’effort
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5
Q

4 causes principales de fausse anémie par hémodilution

A
  • grossesse (à partir du T2)
  • hyperprotidémie importante (Ig monoclonale)
  • insuffisance cardiaque
  • hypersplénisme
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6
Q

Mécanismes possibles/associés de l’anémie chez l’éthylique chronique (alcoolisme)

A
  • carence en folates (B9) ou en vitamine B12 = anémie mégaloblastique
  • défaut de synthèse de l’hème = anémie sidéroblastique
  • hémolyse = anomalie morpho des GR, ou hypophosphorémie
  • carence martiale (saignements digestifs chroniques)
  • hémorragie digestive aiguë (rupture des varices oesophagiennes)
  • hypersplénisme (par hypertension portale) = hémodilution
  • myélotoxicité (directe sur GR ou progéniteurs)
  • inflammation (infection chronique par BK par ex.)
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7
Q

Seuils de l’anémie

A

Homme < 13 g/dl

Femme < 12 g/dl
Femme enceinte du 2e trimestre < 10.5 g/dl

Nouveau-né < 14 g/dl

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8
Q

Seuils de la polyglobulie

A

Hb :
homme > 16.5 g/dl
femme > 16 g/dl

Ht :
homme > 49%
femme > 48%

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9
Q

Seuils de microcytose et macrocytose

A

VGM
microcytose < 80 fl
macrocytose > 100 fl

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10
Q

Seuils de l’hypochromie

A

CCMH :
hypochromie < 32 g/dl

TCMH :
hypochromie < 27 pg/GR

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11
Q

Seuils de l’anémie régénérative et arégénérative

A

Réticulocytes :
arégénérative < 150 G/l
régénérative > 150 G/l

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12
Q

Définition : anisocytose

A

hématies de tailles inégales

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13
Q

Définition : poïkylocytose

A

hématies de formes différentes

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14
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : schizocytes

A

Schizocytes = fragments d’hématies

  • hémolyse mécanique (valve cardiaque, MAT)
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15
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : drépanocytes

A

Drépanocytes = hématies en forme de faucille

  • drépanocytose
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16
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : micro-sphérocytes

A

Micro-sphérocytes = petites hématies sphériques

  • sphérocytose héréditaire (Minkowski-Chauffard)
  • non spécifique
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17
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : acanthocytes

A

Acanthocytes = hématies spiculées à leur surface

  • cirrhose
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18
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : dacryocytes

A

Dacryocytes = hématies en larme

  • myélofibrose
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19
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : hématies ponctuées

A

Hématies ponctuées = ponctuations basophiles (ARN dénaturé)

  • saturnisme
  • myélodysplasie
  • thalassémie hétérozygote
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20
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : corps de Jolly

A

Corps de Jolly = inclusion basophile (petit point intracytoplasmique qui est un réliquat nucléaire)

  • asplénisme
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21
Q

Anomalie morpho des globules rouges et pathologie associée : corps de Heinz

A

Corps de Heinz = agrégats d’hémoglobines oxydée (intracytoplasmiques)

  • déficit en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase)
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22
Q

Principales causes d’anémie microcytaire arégénérative

A

Anémie microcytaire arégénérative (toujours)

  • > ferritine -, fer sérique - :
  • carence martiale = anémie ferriprive
  • > ferritine +/n, fer sérique -, VS +, CRP + :
  • syndrome inflammatoire = anémie inflammatoire
  • > fer sérique +, électrophorèse de l’hémoglobine :
  • thalassémie
  • saturnisme
  • anémie sidéroblastique génétique
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23
Q

Principales causes d’anémie normo/macrocytaire arégénérative

A

Anémie normo/macro-cytaire arégénérative

  • > d’abord éliminer :
  • hypothyroïdie
  • insuffisance rénale chronique (norm ++)
  • alcoolisme chronique
  • anémie inflammatoire débutante (normo ++)
  • insuffisance surrénale lente
  • > moelle pauvre au myélogramme confirmé par BOM :
  • aplasie médullaire
  • myélofibrose
  • > moelle riche au myélogramme :
  • myélodysplasie
  • envahissement médullaire
  • anémie mégaloblastique
  • érythroblastopénie (normo ++)
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24
Q

Principales causes d’anémie normo:macrocrocytaire régénérative

A

Anémie normo/macro-cytaire régénérative

  • hémorragie aiguë ?

-> haptoglobine -, bilirubine +, LDH +/n = anémie hémolytique
*test de Coombs, schizocytes, électrophorèse de globules rouges …
~ corpusculaire : anomalie de membrane (HPN, sphérocytose héréditaire), anomalie enzymatique (déficit en G6PD, en pyruvate kinase), anomalie de l’hémoglobine (drépanocytose)
~ extracorpusculaire : immunologique ou non

  • > sinon = régénération médullaire :
  • post-carentielle
  • post-chimio
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25
Q

Quelles sont les 3 grandes étapes du diagnostic, dans l’ordre, devant une anémie ?

A
  1. Eliminer une fausse anémie par hémodilution
    (insuffisance cardiaque, splénomégalie/hypersplénisme, grossesse, hyperprotidémie par pic monoclonal)
  2. Micro ou normo/macrocytaire ?
    (VGM)
  3. Si normo/macrocytaire, régénérative ou arégénérative ?
    (réticulocytes)
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26
Q

Comment différencier anémie inflammatoire et anémie ferriprive ?

A

ferritine +++

anémie inflammatoire = fer sérique -, ferritine +
anémie ferriprive = fer sérique -, ferritine -

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27
Q

Doit-on faire une transfusion sanguine pour traiter une anémie inflammatoire ?

A

NON !!!! à proscrire

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28
Q

Diagnostic clinique et biologique de l’anémie inflammatoire

A

CLINIQUE
- signes de la pathologie responsable du syndrome inflammatoire
- syndrome inflammatoire
+/- syndrome anémique (tardif)

BIOLOGIQUE
-> hémogramme :
anémie d'abord normocytaire normochrome puis microcytaire puis hypochrome (arégénérative car microcytaire)
\+/- thrombocytose récationnelle
\+/- polynucléose neutrophile réactionnelle
-> bilan martial :
fer sérique -
ferritine +
transferrine -
CTF n/-
CST n/-
RsTF n
-> syndrome inflammatoire biologique :
vitesse de sédimentation +
CRP + 
orosomucoïde +
haptoglobine +
fibrinogène +
alpha et beta-globuline +
-> visible à l'EPP sériques
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29
Q

Physiophathologie de l’anémie inflammatoire

A
  • séquestration macrophagique du fer
  • diminution de l’EPO
  • inhibition de l’érythropoïèse
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30
Q

Traitement de l’anémie inflammatoire

A

purement étiologique

31
Q

Diagnostic clinique et biologique d’anémie ferriprive

A

EPIDEMIO
carence martiale = cause la plus fréquente d’anémie

CLINIQUE

  • découverte sur : syndrome anémique, ou fortuite, ou Pica chez l’enfant
  • syndrome anémique progressif
  • ongles mous, cassants, koïlonychie, cheveux secs, cassants
  • peau sèche
  • perlèche, glossite, oesophagite, gastrite
  • syndrome de Plummer-Vinson/Kelly-Paterson = dysphagie haute + diaphragme oesophagique (membranes) + anémie ferriprive
BIOLOGIQUE
-> hémogramme :
anémie microcytaire hypochrome (arégénérative car microcytaire)
\+/- thrombocytose réactionnelle
-> frottis sanguin :
anisocytose, poïkilocytose, hématies en cible ...
-> bilan martial :
~férritinémie - (si syndrome inflammatoire associé, ferritine normale n'élimine pas la carence martiale)
OU
~fer sérique -, transferrine +
OU 
~fer sérique -, CST -
OU 
~fer sérique -, CTF +
32
Q

Limites basses de : ferritine, fer sérique, coeff de saturation de transferrine & Limites hautes de : transferrine, capacité totale de fixation de la transferrine

A

LIMITES INFERIEURES DE LA NORME

Ferritine - :
femme < 20 ug/l
homme ou femme ménopausée < 30 ug/l

Fer sérique - :
< 11 umol/l

CST - :
< 20%

LIMITES SUPERIEURES DE LA NORME

Transferrine + :
> 4 g/l

CTF + :
> 70 umol/l

33
Q

Grandes étiologies d’anémie par carence en fer

A
  1. Pertes excessives de fer par saignements chroniques
    - digestifs = cause +++ chez l’homme et femme ménopausée
    - gynécologiques = cause +++ chez la femme non ménopausée
  2. Défaut d’absorption du fer
    - post-chirurgical (gastrectomie …)
    - médicale (maladie de Crohn …)
    - consommation excessive de thé
  3. Augmentation des besoins en fer
    - nouveau-né prématuré, gemellaire
    - grossesses répétées
  4. Autres
    - syndrome de Lasthénie de Ferjol (maladie psychiatrique)
    - hémosidérinurie (par hémolyse chronique)
34
Q

Traitement de l’anémie ferriprive

A

-> traitement étiologique +++

-> traitement curatif
Per os :
- 100-200 mg/j de fer élément (à jeun si possible) pdt 4 mois (jusqu’à normalisation)
- effets secondaires : selles noires, douleurs abdo, diarrhée ou constipation, céphalées et vertiges (rares)
Parentéral :
- indications trèèès limitées

  • > traitement préventif
  • femmes enceinte > 24 SA
  • nourrisson à régime lacto-farineux exclusif
  • gestrectomisés, syndrome de malabsorption

Jamais de transfusion sanguine ! même si anémie profonde (sauf gravité type angor ou coronaropathie)

35
Q

Où trouve-t-on les vitamines B9 (folates) et B12 (cobalamine) dans notre alimentation et où sont-elles absorbées ?

A

Vitamine B9 (folate) :

  • végétaux crus (légumes, fruits), foie
  • jéjunum proximal
  • réserves hépatiques = qlq mois

Vitamine B12 (cobalamine) :

  • protéines animales (viande, poisson, abas), oeufs et laitages
  • iléon terminal + facteur intrinsèque sécrété par cellules pariétales fundiques de l’estomac
  • réserves hépatiques = qlq années
36
Q

Diagnostic clinique et biologique des carences en vitamine B9 (folates) et B12 (cobalamine)

A

CLINIQUE
- syndrome anémique progressif
- ongles mous, cassants, cheveux secs, cassants
- peau sèche
- xérostomie, glossite de Hunter, oesophagite, gastrite
si carence en B12 :
~sclérose combinée de la moelle (rare) = syndrome pyramidal bilatéral + syndrome cordonal postérieur bilatéral

BIOLOGIQUE
-> hémogramme :
anémie macrocytaire normochrome arégénérative
\+/- thrombopénie, neutropénie
-> frottis sanguin :
dysérythropoïèse
-> myélogramme (tjrs devant normo/macrocytose arégénérative) :
moelle riche
lignée érythroblastique trop représentée
asynchronisme de maturation nucléo-cytoplasmique = mégaloblastes
-> dosage de folates sérique
carence si < 5 ug/l
-> dosage de B12 sérique
carence si < 200 ug/l
37
Q

Etiologies principales de carence en vitamine B12

A

Carence d’apport :
- régime végétalien strict

Malabsorption :

  • maladie de Biermer +++, gastrectomie
  • maladie de Crohn, résection iléale
  • syndrome de non-dissonciation de la B12
38
Q

Etiologies principales de carence en folates

A

Carence d’apport +++ :

  • dénutrition
  • éthylisme chronique
  • nutrition parentérale non supplémentée

Augmentation des besoins :

  • grossesse, prématurité
  • hémolyse chronique

Malabsorption +++ :

  • maladie coeliaque
  • résection jéjunale

Médicaments antifoliques (méthotrexate, triméthoprime)

39
Q

Traitement de la carence en vitamine B12

A

dose d’attaque : injection IM quotidienne pendant 10 jours
dose d’entretien : injection IM trimestrielle à vie

Effets secondaires :

  • douleur au point d’injection
  • allergie au point d’injection
  • coloration des urines en rouge

+/- supplémentation fer per os

40
Q

Traitement de la carence en vitamine B9

A

comprimé/per os quotidien pdt 1 mois

41
Q

Anémie de Biermer : définition, diagnostic clinico-biologique, traitement et suivi

A

DÉFINITION
maladie de Biermer (ou anémie pernicieuse) = gastrite chronique auto-immune atrophique du fundus
-> augmentation gastrine par achlorydrie
-> malabsorption de vitamine B12 par déficit en facteur intrinsèque

CLINIQUE

  • signes cliniques de la carence en vitamine B12
  • signes de pathologies auto-immunes associées (dysthyroïdie, diabète, vitiligo, PEAI type 1)

BIOLOGIE

  • carence isolée en B12
  • gastrine augmentée si achlorhydrie
  • anticorps anti-facteur intrinsèque (spécifique ++), anticorps anti-cellules pariétales gastriques (sensible ++)
  • endoscopie gastrique + biopsie = atrophie fundique
  • tubage gastrique = achlorhydrie pentagastrino-résistante et histamino-résistante, absence de facteur intrinsèque
  • bilan thyroïdien + FAN = maladies auto-immunes associées

TRAITEMENT
- celui de la carence en vitamine B12

SURVEILLANCE

  • hémogramme (normalisation de l’anémie)
  • endoscopie gastrique tous les 2 ans (risque de cancer gastrique)
42
Q

Définition et étiologies principales des anémies hémolytiques

A

Anémie hémolytique = desctruction anormale des globules rouges
- régénérative, normo/macrocytaire (macrocytose liée aux réticulocytes qui sont de grosses cellules)

ETIOLOGIES

Anémie hémolytique corpusculaire (défaut intrinsèque, congénital sauf HPN)

  • > anomalies de membrane :
  • sphérocytose héréditaire
  • hémoglobinurie paroxystique nocturne
  • > anomalies enzymatiques :
  • déficit en G6PD
  • déficit en pyruvate kinase
  • > anomalies de l’hémoglobine :
  • thalassémie
  • drépanocytose

Anémie hémolytique extra-corpusculaire (agression extrinsèque, acquise)

  • > immunologiques (Coombs +)
  • autoimmune
  • immunoallergique
  • alloimmune
  • > non immunologiques (Coombs -)
  • infectieuses
  • toxiques
  • mécanique
43
Q

Quels sont les 2 types d’hémolyse selon sa localisation ? Quels signes cliniques pour les différencier ?

A

Hémolyse intra-vasculaire = hémolyse aiguë

  • > lyse par le complément dans la circulation sanguine
  • brutal
  • fièvre, frissons
  • malaise, hypotension, nausées, diarrhées, choc
  • douleurs lombaires, abdos, céphalées
  • hémoglobinurie (urines rouge porto)
  • ictère rétardé < 48h
  • risque d’IRA

Hémolyse intra-tissulaire = hémolyse chronique

  • > phagocytose dans les tissus
  • pâleur, asthénie
  • ictère à bilirubine libre/non conjuguée
  • splénomégalie
44
Q

Bilan biologique et étiologique initial devant une suspicion d’anémie hémolytique

A
Biologie : 
triade haptoglobine (-), LDH (+), bilirubine libre (+)

Etiologie :

  • test de Coombs direct
  • frottis sanguin (avec schizocytes)
  • électrophorèse de l’hémoglobine, +/- ektacytométrie (en 2e int)

Bilan pré-thérapeutique :

  • groupe sanguin
  • RAI
45
Q

Qu’est-ce : hémoglobinurie paroxystique nocturne

A

Hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) OU maladie de Marchiafava-Micheli
= anémie hémolytique corpusculaire, par anomalie de la membrane, acquise +++
- mutation gène PIG-A codant les protéines GPI protégeant les GR de la lyse par le complément (CD55,CD59)

DIAGNOSTIC CLINIQUE

  • > crises d’hyperhémolyse (syndrome anémique, hémoglobinurie/urines porto, ictères cutanéomuqueux)
  • > splénomégalie à 50% par chronicité des crises
  • > facteur déclenchant type infection, effort physique, chirurgie

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

  • > anémie hémolytique
  • > neutropénie, thrombopénie à 30% (myélogramme +/- BOM dans ce cas)
  • > immunophénotypage sanguin : population clonale déficitaire en CD55 et CD59 dans les 3 lignées par cytométrie de flux ou au marquage FLAER

COMPLICATIONS

  • aplasie médullaire
  • leucémie aiguë myéloïde (rare)
  • crises d’hyperhémolyse
  • thromboses veineuses
  • susceptibilité aux infections
46
Q

Qu’est-ce : sphérocytose héréditaire

A

Sphérocytose héréditaire OU maladie de Minkowski-Chauffard
= anémie hémolytique corpusculaire, par anomalie de la membrane, congénitale
- transmission autosomique dominante à 75%, récessive à 25%
- anomalie membranaire du GR = sphérocyte, séquestré + détruit dans rate

DIAGNSOTIC CLINIQUE

  • > crises d’hyperhémolyse (syndrome anémique, ictère cutanéomuqueux
  • > contexte d’hémolyse chronique (syndrome anémique, subictère, splénomégalie ++)

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

  • > anémie hémolytique
  • > frottis sanguin : sphérocytes
  • > ektacytométrie : diagnostic positif spécifique
  • > autohémolyse (+)
  • > test à l’éosine 5-maleimide (EMA) : déficit en protéine bande 3
  • > marquage des GR au Chrome 51 : raccourcissement durée de vie, séquestration splénique

COMPLICATIONS

  • hyperhémolyse
  • lithiase vésiculaire pigmentaire (colique hépatique, cholécystite aiguë)
  • érythroblastopénie aiguë post-parvovirus B19 (réticulocytes bas)
47
Q

Qu’est-ce : déficit en G6PD

A

Déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase
= anémie hémolytique corpusculaire, par anomalie enzymatique, congénitale
- G6PD permet lutte contre stress oxydatif, si déficit alors fragilisation et hyperhémolyse (en présence de facteurs augmentant le stress oxydatif)
- transmission récessive liée à l’X (hommes ++)
- Méditerranée, Afrique noire, Asie
- 400 millions de personnes dans le monde

FACTEURS DE STRESS OXYDATIF DECLENCHEURS DES CRISES DANS LE DEFICIT EN G6PD

  • médicaments : sulfamides, quinolones, antipaludéens, dérivés nitrés, bleu de méthylène
  • aliments : fèves
  • infections

DIAGNOSTIC CLINIQUE
2 formes :
-> crises hémolytiques (syndrome anémique, ictère cutanéomuqueux)
-> crises hémolytiques + hémolyse chronique (splénomégalie dès l’enfance)

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Pendant la crise :
- hémolyse (hapto -, LDH +, bili libre +)
- frottis sanguin : corps de Heinz
- tests spécialisés : hyperhémolyse
En dehors des crises :
- hémolyse si forme chronique
- frottis sanguin : corps de Heinz
- taux de G6PD (-)
48
Q

Qu’est-ce : déficit en PK

A

Déficit en pyruvate kinase
= anémie hémolytique corpusculaire, par anomalie enzymatique, congénitale
- transmission autosomique récessive
- pyruvate kinase permet synthèse ATP, déficit entraîne déstabilisation membranaire et hémolyse
- Europe du Nord
- rare ++

DIAGNOSTIC CLINIQUE

  • pédiatrique ++++++
  • hémolyse chronique

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

  • hémolyse
  • taux de PK (-)
49
Q

Constitution de l’hémoglobine

A

Hémoglobine = hème + globine

Hème = protoporphyrine + fer
Globine = 2 alpha + 2 beta (majoritaire adulte, enfant) ou 2 delta (minoritaire adulte, enfant) ou 2 gamma (foetus)

Gène alpha = 2 copies sur chaque chromosome 16
Gène beta = 1 copie sur chaque chromosome 11

50
Q

Qu’est-ce : thalassémie

A

Thalassémie
= anémie hémolytique corpusculaire, par anomalie de l’hémoglobine, congénitale
- transmission autosomique récessive
- anomalie de synthèse d’un type de chaine de globine par délétion/mutation d’un ou plusieurs gène codants : microcytose
- tétramères 4 alpha ou 4 beta en excès : hémolyse intramédullaire + périphérique

51
Q

Qu’est-ce : alpha-thalassémie

A

Thalassémie de la sous-unité alpha de la globine
- Asie, Afrique noire, Méditerranée

4 gènes codants donc 4 formes cliniques :

-> Anasarque de Bart (4 gènes délétés)
non viable, mort in utero/périnatale
hémolyse
électrophorèse Hb : 90% Hb Bart (4g) + 10% Hb H (4b)

-> Alpha-thalassémie majeure / Hémoglobinose H (3 gènes délétés)
anémie microcytaire hypochrome profonde arégénérative
hémolyse
splénomégalie
corps de Heinz (Hb H = tétramère beta 4)
électrophorèse Hb : 70% Hb A (2b2a) + 30% Hb H (4b)

-> Alpha-thalassémie mineure / Trait thalassémique alpha (2 gènes délétés)
+/- anémie +/- microcytose
pseudo-polyglobulie
électrophorèse Hb normale

-> Alpha-thalassémie silencieuse (1 gène délété)
asymptomatique +/- microcytose
électrophorèse Hb normale

52
Q

Qu’est-ce : beta-thalassémie

A

Thalassémie de la sous-unité beta de la globine
- Moyen-Orient, Extrême-Orient, Méditerranée

2 gènes donc 2 formes cliniques :

-> Beta-thalassémie homozygote / Beta-thalassémie majeure / Anémie de Cooley (2 gène mutés)
syndrome anémique vers 3 mois, hépatosplénomégalie
anémie microcytaire hypochrome profonde arégénérative
hémolyse
érythroblastose
électrophorèse Hb : 80% ++ Hb F (2g2a) + zéro Hb A (2a2b)

-> Beta-thalassémie hétérozygote / Beta-thalassémie mineure / Trait thalassémique beta (1 gène muté)
asymptomatique
anémie microcytaire hypochrome modérée
pseudo-polyglobulie
électrophorèse Hb : ++ Hb A2 (2d2a) + Hb F normale

53
Q

5 complications des thalassémies majeures alpha et beta

A
  • déglobulisation aiguë (érythroblastopénie + arégénérativité médullaire post-parvovirus B19)
  • déformations osseuses + troubles croissance staturopondérale (hyperplasie de moelle osseuse)
  • hépatosplénomégalie (hématopoïèse extramédullaire + hémolyse)
  • hémochromatose secondaire post-transfusionnelle systématique
  • lithiases pigmentaires (hémolyse chronique, colique hépatique rare)
54
Q

Traitement des thalassémies majeures alpha et beta

A
  • soutien transfusionnel
  • traitement chélateur du fer (diminue complications d’hémochromatose)

+ supplémentation vitamine B9, vaccin hépatite B (prévention)

55
Q

Qu’est-ce : drépanocytose

A

Drépanocytose / hémoglobinose S / anémie falciforme
= anémie hémolytique corpusculaire, par anomalie de la globine, congénitale
- transmission autosomique récessive (hétérozygote : asymptomatique, avantage sélectif contre paludisme)
- pop. noire, Méditerranée, Moyen-Orient
- substitution Glu - Val dans gène globine beta, hémoglobine anormale résultante est l’Hb S = polymérisation, déformation en faucille (lors de facteurs déclenchants)

  • > 2 symptomatologies :
  • thrombotique (agrégation des GR en faucille, mauvais passage dans les capillaires)
  • hémolytique (destruction des GR bloqués)

DIAGNOSTIC CLINIQUE
En dehors des crises : clinique pauvre
- splénomégalie chez l’enfant, asplénisme fonctionnel chez l’adulte
- subictère cutanéomuqueux
- syndrome anémique
- atcd familiaux
Toute crise douloureuse du sujet noir = suspi crise drépanocytaire !!

FACTEURS DECLENCHANTS DES CRISES VASO-OCCLUSIVES

  • modifications thermiques (fièvre, chaleur, baignade, hiver)
  • infections
  • déshydratation
  • hypoxie (altitude, voyage en avion)

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

  • > hémogramme : anémie normocytiare normochrome régénérative
  • > frottis sanguin : drépanocytes +++, anisocytose, poïkilocytose, polychromatophilie (réticulocytes), hématies ponctuées
  • > hémolyse chronique : hapto -, LDH +, bili libre +
  • > électrophorèse Hb : présence d’Hb S > 50% si homozygote ou hétérozygote composite, zéro Hb A, Hb F > 5%
56
Q

Complications aiguë de la drépanocytose

A

-> Crises vaso-occlusives
= douleurs intenses, brutales
- ostéoarticulaires ++ (syndrome pieds-mains, lombalgie, torticoli)
- thoracique (syndrome thoracique aigu = fièvre + hypoxie + infiltrat radiologique des bases = urgence thérapeutique !)
- abdominal (infarctus splénique, cholécystite lithiasique)
GRAVES = AVC, infarctus pulmonaire, ostéonécrose aseptique fémorale, occlusion artère centrale rétine, priapisme

  • > Déglobulisation aiguë
  • périphérique : hyperhémolyse, séquestration spléniuqe
  • centrale : érythroblastopénie post-parvovirus B19
  • > Infections
  • pneumocoque ++, méningocoque, haemophilus influenzae
  • staphylocoque, salmonelle, E. Coli (ostéomyélite)
57
Q

Complications chroniques de la drépanocytose

A

Chez l’enfant :

  • retard staturo-pondéral
  • retard pubertaire
  • séquelles psychologiques

Chez l’adulte :
- séquelles neuro, oculaires, cardio, pulmonaires, néphro, hépato-biliaires, …

58
Q

Critères d’hospitalisation du drépanocytaire en crise vaso-occlusive

A
  • fièvre > 38.5 °C
  • crise hyperalgique / ne cédant pas > 24h de tt ambulatoire
  • complications aiguës graves
  • syndrome anémique majeur
  • syndrome thoracique aigu +++ (fièvre + hypoxie + infiltrat radiologique des bases)
59
Q

Traitement hospitalier de la crise vaso-occlusive du drépanocytaire

A
  • réchauffement + hyperhydratation alcaline + oxygénothérapie (éviction des facteurs déclenchants)
  • traitement antalgique
  • transfusion / exsanguino-transfusion si nécessaire
  • érythraphérèse (urgente si complications graves)
  • antibiothérapie (active sur pneumocoque si fièvre > 38.5 °C)
60
Q

Traitement préventif des crises vaso-occlusives, des infections par asplénie, des séquelles

A

Prévention des crises vaso-occlusives :

  • éviction des facteurs déclenchants
  • traitement par Hydroxyurée
  • saignée-transfusion, érythraphérèse

Prévention des infections par asplénie :

  • vaccin anti-pneumococcique, méningococcique, haemophilus
  • chez l’enfant, pénicilline en continu (Oracilline)
Prévention des séquelles :
surveillance annuelle par
- écho cardiaque + abdo
- radio ostéoarticulaire
- fond d'oeil
- protéinurie
- EFR
- chez l'enfant, Doppler transcrânien

+ supplémentation vitamine B9, vaccin hépatite B

61
Q

Définition et diagnostic des anémies hémolytiques auto-immunes (AHAI)

A

Définition : anémies hémolytiques auto-immunes (AHAI)
= anémie hémolytique extra-corpusculaire, immunologique
fixation d’auto-anticorps sur les globules rouges, lyse par le complément
- 1.5 femmes/1 homme
- mortalité par hémolyse aiguë

TESTS DIAGNOSTIQUES

-> Test de Coombs direct / Test direct à l’antiglobuline (TDA)
= détecte anticorps fixés sur GR par agglutination des GR du patient dans sérum animal immunisé contre humain
1. Coombs positif de type : IgG / complément seul (IgM) / IgG + complément (IgG + IgM) / IgA
2. Elution des anticorps : anticorps chauds (fixe à 37 °C) / froids (fixe à 4 °C) / biphasiques (fixe à 4°C + hémolyse à 37 °C)

-> Test de Coombs indirect
= détecte anticorps circulants
dilution successive d’un panel d’hématies test dans sérum patient, détermine titre d’anticorps

62
Q

Etiologies des AHAI

A

-> 2 étiologies particulières à éliminer : tumeur de l’ovaire & prise de méthyl-dopa ou lévodopa

AHAI à anticorps chauds (80%)
= Coombs positif de type IgG ou IgG + complément; anti-Rhésus
- idiopathique +++
- hémopathie lymphoïde maligne (LLC)
- maladie auto-immune (lupus, sclérodermie)
- tumeur de l’ovaire
- médocs : méthyl-dopa, lévodopa

AHAI à anticorps froids (20%)
= Coombs positif de type IgM; anti-I ou anti-i
- idiopathique (maladie des agglutinines froides) +++
- infection (CMV, mononucléose, VIH ou mycoplasme)
- hémopathie lymphoïde maligne (lymphome non hodgkinien, maladie de Waldenström)

63
Q

Traitement des AHAI à anticorps chauds

A

En 1ère intention : corticoïdes pdt 3-6 mois après réponse complète

En 2e intention : splénectomie, rituximab

Mesures complémentaires :

  • hydratation
  • supplémentation en vitamine B9 (folates)
  • vaccination saisonnière grippe
  • éducation thérapeutique (reconnaître les signes)
  • traitement étiologique
  • si hémolyse aiguë : prévention MTEV par HBPM
  • si cortico prolongée, rituximab : prévention pneumocystose par triméthoprime-sulfaméthoxazole
64
Q

Traitement des AHAI à anticorps froids

A
  • réchauffement, éviction du froid +++
  • si besoin rituximab
  • si mauvaise tolérance : transfusion de GR réchauffés à 37 °C

Mesures complémentaires :

  • hydratation
  • supplémentation en vitamine B9 (folates)
  • vaccination saisonnière grippe
  • éducation thérapeutique (reconnaître les signes)
  • traitement étiologique
  • si hémolyse aiguë : prévention MTEV par HBPM
65
Q

Qu’est-ce : maladie des agglutinines froides

A

Maladie des agglutinines froides
= anémie hémolytique auto-immune à anticorps froids type IgM anti-I ou anti-i, fixant les GR à basse température (4 °C) entrainant une hémolyse
- idiopathique +++, parfois associée à maladie de Waldenström (hémopathie lymphoïde B)
-> hémolyse chronique + poussées d’hémolyse aiguë avec acrocyanose au froid

66
Q

3 AHAI médicamenteuses et leurs étiologies

A

-> anticorps indépendants du médicament
= anémie hémolytique auto-immune, test de Coombs direct (+) et indirect (+)
- AHAI à anticorps chauds : méthyl-dopa, lévodopa, analogues des purines

-> anticorps dépendants du médicament type haptène/adsorption* (hémolyse extra-vasculaire)
= anémie hémolytique immuno-allergique, test de Coombs direct (+) et indirect (-)
- pénicillines, céphalosporines

-> anticorps dépendants du médicament type néoantigène/immun-complexe** (hémolyse intra-vasculaire)
= anémie hémolytique immuno-allergique, test de Coombs direct (+) et indirect (-)
- ceftriaxone, piperacilline, quinine
- AINS

  • type haptène = médoc se lie au GR , et l’anticorps anti-médoc vient hémolyser
  • *type immun-complexe = complexe anticorps-médoc se lie sur GR, et le complément vient hémolyser
67
Q

Qu’est-ce : anémies hémolytiques allo-immunes

A

Anémies hémolytiques allo-immunes
= anticorps synthétisés face à allo-antigènes à la surface des GR

Etiologies de l’allo-immunisation :

  • post-transfusionnelle
  • materno-foetale
68
Q

Qu’est-ce : anémies hémolytiques toxiques

A

Anémie hémolytique toxique
= anémie hémolytique extra-corpusculaire non immunologique
action périphérique sur GR (sauf plomb, toxicité centrale aussi)

Etiologies :

  • venisn serpents, araignées
  • champignons vénéneux
  • plomb (saturnisme), cuivre
  • sulfamides (antibio), ribavirine (antiviral), disulone (antibio)
69
Q

Qu’est-ce : anémies hémolytiques infectieuses

A

Anémies hémolytiques infectieuses
= anémie hémolytique extra-corpusculaire, non immunologique
hémolyse causée par le pathogène ou ses toxines

Etiologies :

  • clostridium perfringens
  • paludisme
70
Q

Qu’est-ce : anémies hémolytiques mécaniques

A

Anémie hémolytique mécanique
= anémie hémolytiques extra-corpusculaire, non immunologique
destruction des GR sur un obstacle mécanique
frottis sanguin : schizocytes

Etiologies :
- hémolyse cardiaque (valve native calcifiée, valve mécanique, circulation extra-corporelle)
- microangiopathie thrombotique (MAT) : syndrome hémolytiuqe et urémique (SHU), purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT)
(après élimination de : HELLP syndrome, HTA maligne, maladie veino-occlusive, thrombopénie induite par l’héparine, CIVD)

71
Q

Dans quel cas les schizocytes sont-ils caractéristiques d’une anémie hémolytique mécanique ?

A

quand le VGM est normal !!

si VGM anormal, schizocytes peuvent être causés par autre chose (carence martiale, mégalobastique, myélodysplasie)

72
Q

Qu’est ce : purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT)

A

Mécanisme de la microangiopathie thrombotique (MAT = PTT et SHU) :
agression endothéliale initiale -> libération pro-agrégants -> microthrombi plaquettaire -> thrombopénie de consommation + anémie hémolytique + ischémie

Signes cardinaux de la MAT = la pentade :

  1. anémie hémolytique mécanique (schizocytes, Coombs -)
  2. thrombopénie périphérique de consommation
  3. fièvre
  4. troubles neurologiques
  5. insuffisance rénale
Traitement de la MAT :
en urgence !
- plasma frais congelé, échanges plasmatiques
- corticothérapie ++
- tt étiologique, symptomatique
- supplémentation en folates (B9)

ETIOLOGIES DU PTT
= déficit sévère en protéase ADAMTS13 impliquée dans le clivage du facteur Willebrand
-> congénital (mutation du gène ADAMTS13)
-> acquis (ac anti-ADAMTS13) +++

PARTICULARITES DU PTT

  • adulte +++
  • troubles neuros ++, IRA modérée - -
  • thrombopénie ++
73
Q

Qu’est-ce : syndrome hémolytique et urémique (SHU)

A

Mécanisme de la microangiopathie thrombotique (MAT = PTT et SHU) :
agression endothéliale initiale -> libération pro-agrégants -> microthrombi plaquettaire -> thrombopénie de consommation + anémie hémolytique + ischémie

Signes cardinaux de la MAT = la pentade :

  1. anémie hémolytique mécanique (schizocytes, Coombs -)
  2. thrombopénie périphérique de consommation
  3. fièvre
  4. troubles neurologiques
  5. insuffisance rénale
Traitement de la MAT :
en urgence !
- plasma frais congelé, échanges plasmatiques
- corticothérapie ++
- tt étiologique, symptomatique
- supplémentation en folates (B9)

ETIOLOGIES DU SHU

  • > post-diarrhéique = typique, enfants ++ (post-diarrhée sanglante, causé par shiga-toxine produite par E. Coli de souche O157:H7)
  • > sans diarrhée = atypique, adulte ++ (+/- déficit en protéines régulatrices du complément, facteur H)

PARTICULARITES DU SHU

  • enfant +++
  • IRA +++, HTA
  • thrombopénie modérée - -