(OK) Item 212 - Hémogramme Flashcards
Grandes indications d’un hémogramme
- > en cas de signe d’appel :
- syndrome anémique
- syndrome hémorragique
- syndrome infectieux
- syndrome tumoral
- signes d’hyperviscosité sanguine
- > en dépistage :
- au 6e mois de grossesse
- > en pré-op :
- bilan si point d’appel, cancer , insuffisance rénale
- référence si intervention hémorragique
- dépistage chez < 1 an, sujets âgés, femme enceinte, immigrés
12 grandes interprétations possibles d’un hémogramme
- anémie
- polyglobulie
- thrombocytose
- thrombopénie
- polynucléose neutrophile
- neutropénie
- hyperlymphocytose
- lymphopénie
- hyperéosinophilie
- monocytose
- hyperbasophilie
- baisse des basophiles ou éosinophiles
Durée de vie et fonction des cellules sanguines
Polynucléaires neutrophiles
- qlq h sang, qlq j tissus
- phagocytose, batéricidie
Polynucléaires éosinophiles
- qlq h sang, qlq j tissus
- réponse allergique, destruction parasites
Polynucléaires basophiles
- qlq j sang, qlq sem tissus (mastocytes)
- hypersensiblité immédiate (type I)
Monocytes
- qlq j sang, qlq mois tissus (histiocytes)
- phagocytose, bactéricidie, desctruction agents intracell, CPA aux LT
Lymphocytes
- variable
- LB (immunité humorale), LT (immunité cell), NK (innée)
Globules rouges/érythrocytes
- 120 j
- transport de l’oxygène par l’hémoglobine
Plaquettes
- 10 j
- hémostase primaire, coagulation
Globules rouges chez l’homme : normes
4.5 - 6.2 T/l
Globules rouges chez la femme : normes
4 - 5.5 T/l
Hémoglobine chez l’homme : normes
13 - 16.5 g/dl
Hémoglobine chez la femme : normes
12 - 16 g/dl
anémie < 10.5 g/dl à partir du T2 de grossesse
VGM : normes
80 - 100 fl
CCMH : normes
32 - 36 g/dl
TCMH : normes
27 - 32 pg
Hématocrite chez l’homme : normes
40 - 49 %
Hématocrite chez la femme : normes
35 - 48 %
Réticulocytes : normes
25 - 150 G/l
Leucocytes : normes
4 - 10 G/l
Polynucléaires neutrophiles : normes
1.7 - 7 G/l
Polynucléaires éosinophiles : normes
< 0.5 G/l
Polynucléaires basophiles (normes)
< 0.05 G/l
Monocytes : normes
0.1 - 1 G/l
Lymphocytes : normes
1.4 - 4 G/l
Plaquettes : normes
150 - 450 G/l
Principales étiologies devant une augmentation des globules rouges, de l’hémoglobine, ou de l’hématocrite
- fausse polyglobulie
- polyglobulie primitive/essentielle (maladie de Vaquez)
- polyglobulie secondaire
Principales étiologies devant une diminution de des globules rouges, de l’hémoglobine, ou de l’hématocrite
- fausse anémie
- étiologies selon micro/normo/macrocytaire et régénérative ou non (cf item anémie)
Principales étiologies devant une polynucléose neutrophile
Physiologique :
- grossesse, nouveau-né
- stress, effort physique intense
Pathologique :
- hémolyse (polynucléose d’entraînement)
- médocs (corticoïdes, G-CSF, lithium)
- infections (bactériennes ++)
- inflammation
- cancer (paranéoplasique)
- syndromes myéloprolifératifs chroniques (LMC +++)
- nécrose tissulaire (infarctus myocardique, pancréatite)
- tabac (par élimination)
Principales étiologies de neutropénie
- éthnique (population noire)
- auto-immune
- infectieuse (virus ++)
- médocs (agranulocytose)
- toxiques (benzène, pesticides)
- idiopathique
Principales étiologies d’hyperéosinophilie
- parasites (helminthiases)
- allergie
- maladies systémiques (vascularites)
- cancers (tumeurs solides, hémopathies malignes)
- syndrome hyperéosinophilique
Principales étiologies d’hyperbasophilie
- leucémie myéloïde chronique ++
Principales étiologies de monocytose
Primitive (chronique) = hémopathie maligne :
- leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) +++
- leucémie aiguë myéloïde
Réactionnelle (transitoire) :
- infections
- cancer
- inflammation
- nécrose tissulaire
- régénération d’une aplasie médullaire
Principales étiologies de monocytopénie
- leucémie à tricholeucocytes
Principales étiologies d’hyperlymphocytose
- infections virales, coqueluche
- hémopathies lymphoïdes (leucémie lymphoïde chronique ou LLC +++)
- tabac (par élimination)
Principales étiologies de lymphopénie
- infections (VIH +++)
- maladie auto-immune (LED)
- médocs (corticoïdes, chimio, immunosuppresseurs)
- cancers (tumeurs solides, lymphomes)
- insuffisance rénale chronique
- déficit immunitaire congénital
Principales étiologies de thrombocytose
Primitives :
- syndrome myéloprolifératif chronique (thrombocytémie essentielle)
Secondaires :
- carence martiale
- inflammation
- asplénisme
Principales étiologies de thrombopénie
- fausse thrombopénie (EDTA)
- étiologies centrales, périphériques (cf item thrombopénie)
Principales étiologies de myélémie
Myélémie = myéloblastes, promyélocytes, myélocytes, métamyélocytes (> 2%)
Primitive :
- syndrome myéloprolifératif chronique (LMC +++, splénomégalie myéloïde)
- LMMC
- LAM
Réactionnelle :
- infection sévère
- syndrome inflammatoire (cancer, maladie auto-immune, nécrose tissulaire)
- régénération médullaire (post-aplasie, G-CSF, hémolyse)
- envahissement médullaire (myélodysplasie, leucémie, lymphome, métastase)
Démarche étiologique devant une pancytopénie
Pancytopénie découverte à l’hémogramme
- réticulocytes
si < 150 G/l : pancytopénie centrale -> 2. myélogramme
- moelle pauvre -> biopsie ostéomédullaire (aplasie médullaire, myélofibrose)
- moelle riche (envahissement médullaire, anémie mégaloblastique, syndrome myélodysplasique)
- autres causes (infectieuses, syndrome d’activation macrophagique)
- causes à part de pancytopénie périphérique avec réticulocytes < 150 G/l (LED, Felty, hypersplénisme)
si > 150 G/l : pancytopénie périphérique -> 2. bilan selon la clinique (LED, MAT, HPN)
Démarche étiologique devant une myélémie
- anamnèse + examen physique :
- bilan inflammatoire, infectieux
- myélogramme
- recherche mutation Jak2
2. myélémie primitive ou réactionnelle Primitive : - syndromes myéloprolifératifs (leucémie myéloïde chronique ++, splénomégalie myéloïde, thrombocytémie essentielle, maladie de Vaquez) - leucémie aiguë myéloïde - leucémie myélomonocytaire chronique Réactionnelle : - infection sévère - régénération médullaire (post-agranulocytose, post-facteurs de croissance) - syndrome inflammatoire - envahissement médullaire
Quand suspecter un déficit immunitaire chez l’enfant ?
- avant 4 ans, au moins 8 otites moyennes aiguës/an
- après 4 ans, au moins 4 otites moyennes aiguës/an
- au moins 2 sinusites/an
- au moins 2 pneumopathies/an
- toute infection bactérienne sévère (méningite, …)
- toute infection opportuniste
- mycose digestive persistante
- abcès récidivants
- diarrhée réfractaire
- retard de chute du cordon ombilical (> 14 j)
- atcd familiaux
Étiologies des neutropénies néonatales
- infection materno-foetale
- allo-immune
- foetopathie
- HELLP syndrome
- constitutionnelle (rare)
Classification des déficits immunitaires de l’enfant
Déficits immunitaires humoraux (lymphocytaires B)
- agammaglobulinémie de Bruton liée à l’X
Déficits immunitaires combinés sévères ou DICS (absence de LT, classés selon LB et NK)
- déficit en ADA (T- B- NK-)
Déficits immunitaires combinés autres
Déficits de la phagocytose et de l’opsonisation
- neutropénies congénitales
Déficits de l’immunité innée
- déficit en complément
Déficit de l’homéostasie du système immunitaire
- auto-lymphoproliferative syndrome ou ALPS
Pathologies auto-inflammatoires