Neuro-anatomie Flashcards
Différentier une atteinte centrale du VII nerf d’une atteinte périphérique :
Donner 3 carcatéristiques d’une atteinte supérieure et les atteintes associées possibles
Donner le prototype étiologique de ce genre d’atteinte
Destruction du cortex moteur ou des faisceaux situés entre le cortex moteur et le noyau facial
Prototype : AVC
Front épargné (ou atteinte de façon clairement moindre que le bas du visage)
Faiblesse de la partie inférieure du visage controlatéral
Légère faiblesse du m. orbiculaire de l’oeil controlatéral : élargissement de la fente palpébrale (incapacité de fermer complètement l’oeil) : rare
Atteintes associées possibles : (présents uniquement lors d’une atteinte du motoneurone supérieur) :
Faiblesse de la main ou du bras
Perte de sensibilité de la main ou du bras
Aphasie
Dysarthrie
Différentier une atteinte centrale du VII nerf d’une atteinte périphérique :
Donner 3 carcatéristiques d’une atteinte inférieure
Donner le prototype étiologique
Destruction du noyau facial ou du nerf facial n’importe où le long de son trajet.
Prototype : Paralysie de Bell
Avant de conclure à une paralysie de Bell, il faut exclure les autres causes d’atteinte du 7ème nerf crânien en cherchant des lésions aux structures adjacentes.
Trauma (particulièrement les fractures de l’os pétreux)
Faiblesse de toute la moitié du visage ipsilatéral (n’épargne pas le front et proportionnelle)
Hyperacousie
Perte de la sensation du goût de la langue antérieure
Qu’est ce que la paralysie de bell ?
Causes ?
Fcateurs de risque ?
• Désordre du nerf facial le plus commun
• Paralysie faciale aigue :
o Toutes les divisions du nerf facial sont affaiblies pour quelques jours à semaines, puis redeviennent graduellement à la normale (dans la majorité des cas).
• Cause inconnue
o L’atteinte inflammatoire du nerf par un mécanisme immun associé au virus herpès simplex semble être de plus en plus acceptée comme une cause fréquente de paralysie de Bell. (controverse).
o L’herpès zoster est le second agent étiologique le plus souvent.
o D’autres agents infectieux sont aussi associés à cette maladie.
• Facteurs de risque :
o Pas de prédisposition géographique, raciale ou sexuelle
o Grossesse (risque X 3)
o Diabète (associé à 10-15% des cas)
Diagnostic de la paralysie de bell
Basé sur l’histoire et l’examen physique
o Souvent précédé d’une douleur rétro-auriculaire ou mastoïdienne
o Faiblesse faciale unilatérale classique d’une atteinte du motoneurone INFÉRIEUR
Très souvent sévère (mais peut être légère)
o Hyperacousie
Hypersensibilité de l’ouïe à certaines fréquences
Causé par une faiblesse du muscle tenseur du tympan
o Yeux secs (hyperhémie oculaire) :
Causé par une diminution des sécrétions lacrymales (système parasympathique) et une fermeture incomplète de l’oeil (muscle orbiculaire)
o Diminution du goût sur le 2/3 antérieur de la moitié de la langue ipsilatérale
Investigations à faire en paralysie de bell ?
Pronostic paralysie de bell ?
Traitement ?
o IRM : exclure une lésion structurale
o EMG : déterminer la sévérité de l’atteinte et le potentiel de récupération (pour les cas sévères seulement)
o Les atteintes incomplètes ont tendances à bien récupérer.
o Certains patients garderont cependant des séquelles permanentes de cette maladie.
Traitement : controversé
o Commencer les stéroïdes oraux (10 jours) tôt après le début des symptômes augmente les chances de guérison
o Agents antiviraux (possible rôle)
o Gouttes oculaires lubrifiantes et gel pour la nuit
o Occlusion mécanique pour avoir l’oeil fermé la nuit
Ou doit on ont avoir une lésion pour avoir une atteinte du reflexe photomoteur ?
Le réflexe photomoteur est atteint uniquement s’il y a une lésion entre la rétine et le corps géniculé latéral. Ceci s’explique par le fait qu’à partir du LGN, une proportion des fibres se dirige vers le mésencéphale (noyau d’Edinger-Westphal) pour le réflexe photomoteur plutôt que de se rendre au lobe occipital.
Afférences : nerf optique (NC2)
Efférences : nerf oculomoteur (NC3)
Qu’elles sont les voies extra-géniculées ?
Certaines se rendent au colliculus supérieur : direction de l’attention visuelle et du mouvement des yeux vers un stimulus visuel.
Certaines se rendent au mésencéphale : réflexe pupillaire
Définir,
Scotome :
Déficit homonyme :
- Scotome : région circonscrite de perte visuelle
- Déficit homonyme : déficit du champ de vision dans la même région pour les 2 yeux
Qu’advient-il de l’accuité visuelle si lésion des voies visuelles ?
Comment différencier une atteinte mono vs binoculaire ?
Acuité visuelle
Normalement pas affectée si atteinte des voies visuelles
Patients disent souvent qu’un seul oeil est atteint alors que les deux le sont réellement
Si vision s’améliore en cachant un oeil => déficit monoculaire
La plupart du temps, c’est en examinant le patient qu’on fait la différence.
Associer le type d’atteinte à l’endroit de la lésion :
Problème visuel bitemporal
Problème visuel monoculaire
Problème visuel dans les zones homonymes de chaque oeil
- Lésion a/n du chiasma optique => problème visuel bitemporal
- Lésion proximale au chiasma optique (oeil, rétine ou nerf optique) => problème visuel monoculaire
- Lésion distale au chiasma optique (canal optique, noyau géniculé latéral, cortex visuel) => problème visuel dans les zones homonymes de chaque oeil
Associé la zone atteinte à son type d’atteinte :
Nerf optique :
Chiasma optique :
Bandelette optique :
LGN :
Nerf optique :
o Scotome monoculaire ou perte de vision complète monoculaire
o Exemples: glaucome, névrite optique, HTIC, gliome optique, ischémie (associé à l’artérite temporale), etc.
Chiasma optique :
o Hémianopsie bitemporale :
Perte du champ visuel latéral des 2 yeux (souvent asymétrique)
o Exemples: adénome hypophysaire, craniopharyngiome, gliome hypothalamique, etc.
Bandelette optique :
o Hémianopsie homonyme controlatérale
o Exemples: tumeur, ischémie, démyélinisation (sclérose en plaques), etc.
LGN :
o Hémianopsie homonyme controlatérale
o Exemples : tumeur, ischémie, infections, etc.
Radiations optiques inférieures (lobe temporal):
Radiations optiques supérieures (lobe pariétal) :
Toutes les radiations optiques :
Cortex visuel primaire :
Radiations optiques inférieures (lobe temporal)
o Quadranopsie supérieure controlatérale (pie in the sky)
o Exemples: infarctus de la division inférieure de l’ACM, tumeur, démyélinisation, etc.
Radiations optiques supérieures (lobe pariétal) :
o Quadranopsie inférieure controlatérale (pie on the floor)
o Exemples: infarctus de la division supérieure de l’ACM, tumeur, démyélinisation, etc.
Toutes les radiations optiques :
o Hémianopsie controlatérale homonyme
Cortex visuel primaire :
o Partie supérieure à la fissure calcarine : quadranopsie inférieure controlatérale
o Partie inférieure à la fissure calcarine : quadranopsie supérieure controlatérale
o Souvent atteinte les 2 et cause une hémianopsie homonyme controlatérale
o Exemples : infarctus de l’artère cérébrale postérieure, tumeur, infection, hémorragie, etc.
Qu’est ce que le frontal eye field?
Il s’agit de l’aire corticale la mieux connue qui contrôle les mouvements oculaires.
Localisation : située à la jonction entre le sillon frontal supérieur et le sillon précentral.
Fonction : génère des saccades oculaires dans la direction controlatérale.
Donner les manifestations d’une lésion du frontal eye field
«Right-way eyes» :
«Wrong way eyes» :
«Right-way eyes» :
o Une lésion du frontal eye field empêche le mouvement des yeux dans la direction controlatérale. Les yeux du patient fixent donc du côté de la lésion.
o Si la voie pyramidale est touchée par la lésion, le patient peut présenter une faiblesse controlatérale à la lésion.
o Bref : les yeux regardent vers la lésion et du côté opposé à la faiblesse.
«Wrong way eyes» :
o Lors d’une crise épileptique, le frontal eye field est activé et déplace les yeux dans la direction controlatérale au foyer épileptique.
o Si le cortex moteur est impliqué, le patient peut présenter de la faiblesse ou des mouvements anormaux du côté controlatéral à la lésion.
o Bref : les yeux regardent du côté opposé au foyer épileptique et du côté de la faiblesse ou des mouvements anormaux.