Lésions génitales Flashcards
Papules perlées du pénis: c’est quoi?
- Papules filiformes en rangées (1 ou +) à la couronne du gland
- Fréquentes (~1/3)
- Apparaissent à l’adolescence
- Bénignes
- À différencier des condylomes
Papules perlées du pénis: fréquence
- Papules filiformes en rangées (1 ou +) à la couronne du gland
- Fréquentes (~1/3)
- Apparaissent à l’adolescence
- Bénignes
- À différencier des condylomes
Papules perlées du pénis: débute quand?
- Papules filiformes en rangées (1 ou +) à la couronne du gland
- Fréquentes (~1/3)
- Apparaissent à l’adolescence
- Bénignes
- À différencier des condylomes
Papules perlées du pénis: risques associés
- Papules filiformes en rangées (1 ou +) à la couronne du gland
- Fréquentes (~1/3)
- Apparaissent à l’adolescence
- Bénignes
- À différencier des condylomes
Papules perlées du pénis: Décrire les lésions
- Papules filiformes en rangées (1 ou +) à la couronne du gland
- Fréquentes (~1/3)
- Apparaissent à l’adolescence
- Bénignes
- À différencier des condylomes
Glandes sébacées libres (Fordyce)
- Papules (1-2mm) plus pâles que la peau, discrètement jaunâtres
- Donnent aspect «peau de poulet»
- = glandes sébacées normales vue en transparence
- Apparaissent à l’adolescence
- Retrouvées chez majorité (à degrés divers)
- Bénignes
Glandes sébacées libres (Fordyce): décrire les lésions
- Papules (1-2mm) plus pâles que la peau, discrètement jaunâtres
- Donnent aspect «peau de poulet»
- = glandes sébacées normales vue en transparence
- Apparaissent à l’adolescence
- Retrouvées chez majorité (à degrés divers)
- Bénignes
Glandes sébacées libres (Fordyce): c’est quoi?
- Papules (1-2mm) plus pâles que la peau, discrètement jaunâtres
- Donnent aspect «peau de poulet»
- = glandes sébacées normales vue en transparence
- Apparaissent à l’adolescence
- Retrouvées chez majorité (à degrés divers)
- Bénignes
Glandes sébacées libres (Fordyce): débute quand?
- Papules (1-2mm) plus pâles que la peau, discrètement jaunâtres
- Donnent aspect «peau de poulet»
- = glandes sébacées normales vue en transparence
- Apparaissent à l’adolescence
- Retrouvées chez majorité (à degrés divers)
- Bénignes
Glandes sébacées libres (Fordyce): qui est touché?
- Papules (1-2mm) plus pâles que la peau, discrètement jaunâtres
- Donnent aspect «peau de poulet»
- = glandes sébacées normales vue en transparence
- Apparaissent à l’adolescence
- Retrouvées chez majorité (à degrés divers)
- Bénignes
Glandes sébacées libres (Fordyce): risques associés
- Papules (1-2mm) plus pâles que la peau, discrètement jaunâtres
- Donnent aspect «peau de poulet»
- = glandes sébacées normales vue en transparence
- Apparaissent à l’adolescence
- Retrouvées chez majorité (à degrés divers)
- Bénignes
Angiokératomes
Angiokératomes: décrire les lésions
- Papules violacées
- Généralement multiples au scrotum ou à la vulve
- = Dilatations capillaires
- Plus fréquents chez le sujet âgé
- Bénins
Angiokératomes: localisation + nombre
- Papules violacées
- Généralement multiples au scrotum ou à la vulve
- = Dilatations capillaires
- Plus fréquents chez le sujet âgé
- Bénins
Angiokératomes: c’est quoi?
- Papules violacées
- Généralement multiples au scrotum ou à la vulve
- = Dilatations capillaires
- Plus fréquents chez le sujet âgé
- Bénins
Angiokératomes: qui est touché?
- Papules violacées
- Généralement multiples au scrotum ou à la vulve
- = Dilatations capillaires
- Plus fréquents chez le sujet âgé
- Bénins
Angiokératomes: risques associés
- Papules violacées
- Généralement multiples au scrotum ou à la vulve
- = Dilatations capillaires
- Plus fréquents chez le sujet âgé
- Bénins
Balanite: définir
Balanite = Inflammation du gland
Posthite: définition
Posthite = Inflammation du prépuce
– Donc n’existe pas chez le circoncis
Posthite: chez qui?
Posthite = Inflammation du prépuce
– Donc n’existe pas chez le circoncis
Causes de balanoposthite
Inflammatoires
- Dermatite
– Séborrhéique
– Atopique
– De contact
——— Allergique
——— Irritative - Psoriasis
- Balanite de Zoon
- Lichen scléreux
- Lichen plan
Infectieuses
- Candidosique
- Bactérienne
– Streptocoque
– Staphylocoque
– Anaérobies
Causes de balanoposthite: nommez les causes INFLAMMATOIRES
Inflammatoires
* Dermatite
– Séborrhéique
– Atopique
– De contact
——— Allergique
——— Irritative
* Psoriasis
* Balanite de Zoon
* Lichen scléreux
* Lichen plan
Causes de balanoposthite: nommez les causes INFECTIEUSES
Infectieuses
* Candidosique
* Bactérienne
– Streptocoque
– Staphylocoque
– Anaérobies
Balanites eczémateuses: Présentation clinique
- 2 tableaux:
- Aigu:
– Œdème et érythème importants - Chronique:
– Squames et lichenification
– Moins d’inflammation - Plus fréquent chez le non-circoncis
- Plus fréquent chez l’atopique (rechercher autres localisations et questionner)
Balanites eczémateuses: différencier les lésions en aigu vs chronique
- 2 tableaux:
-
Aigu:
– Œdème et érythème importants -
Chronique:
– Squames et lichenification
– Moins d’inflammation - Plus fréquent chez le non-circoncis
- Plus fréquent chez l’atopique (rechercher autres localisations et questionner)
Balanites eczémateuses: FDR
- 2 tableaux:
- Aigu:
– Œdème et érythème importants - Chronique:
– Squames et lichenification
– Moins d’inflammation - Plus fréquent chez le non-circoncis
- Plus fréquent chez l’atopique (rechercher autres localisations et questionner)
Balanoposthite de contact: FDR
- Plus fréquente chez le patient atopique
- Plus fréquente en présence d’un prépuce long
- Allergique
– Revue des substances appliquées
– Topiques, gels, latex, spermicides, savons,…
– Y penser surtout dans les cas récidivants - Irritative
– Soins d’hygiène en excès ou en manque – toujours questionner…
– Iatrogène
Balanoposthite de contact: Nommez les types
- Plus fréquente chez le patient atopique
- Plus fréquente en présence d’un prépuce long
-
Allergique
– Revue des substances appliquées
– Topiques, gels, latex, spermicides, savons,…
– Y penser surtout dans les cas récidivants -
Irritative
– Soins d’hygiène en excès ou en manque – toujours questionner…
– Iatrogène
Balanoposthite de contact: ALLERGIQUES - questionnaire + causes + quand y penser?
- Plus fréquente chez le patient atopique
- Plus fréquente en présence d’un prépuce long
-
Allergique
– Revue des substances appliquées
– Topiques, gels, latex, spermicides, savons,…
– Y penser surtout dans les cas récidivants - Irritative
– Soins d’hygiène en excès ou en manque – toujours questionner…
– Iatrogène
Balanoposthite de contact: IRRITATIVES
- questionner quoi?
- cause
- Plus fréquente chez le patient atopique
- Plus fréquente en présence d’un prépuce long
- Allergique
– Revue des substances appliquées
– Topiques, gels, latex, spermicides, savons,…
– Y penser surtout dans les cas récidivants -
Irritative
– Soins d’hygiène en excès ou en manque – toujours questionner…
– Iatrogène
Balanoposthite séborrhéique: c’est quoi?
- = Dermatite séborrhéique
- Souvent autres localisation atteintes – à rechercher
– cuir chevelu, glabelle, sourcils, plis nasogéniens,… - Tableau clinique:
– Souvent subaigu avec poussées
——– S’aggrave en périodes d’hygiène moins fréquente
– Prurigineuse
– Souvent posthite prédominante - Traitements:
– Antifongiques topiques (shampoing?) ou inhibiteurs de calcineurine
– Dermocorticoïdes faibles si poussée
Balanoposthite séborrhéique: structures atteintes
- = Dermatite séborrhéique
-
Souvent autres localisation atteintes – à rechercher
– cuir chevelu, glabelle, sourcils, plis nasogéniens,… - Tableau clinique:
– Souvent subaigu avec poussées
——– S’aggrave en périodes d’hygiène moins fréquente
– Prurigineuse
– Souvent posthite prédominante - Traitements:
– Antifongiques topiques (shampoing?) ou inhibiteurs de calcineurine
– Dermocorticoïdes faibles si poussée
Balanoposthite séborrhéique: présentation clinique
- = Dermatite séborrhéique
- Souvent autres localisation atteintes – à rechercher
– cuir chevelu, glabelle, sourcils, plis nasogéniens,… -
Tableau clinique:
– Souvent subaigu avec poussées
—— S’aggrave en périodes d’hygiène moins fréquente
– Prurigineuse
– Souvent posthite prédominante - Traitements:
– Antifongiques topiques (shampoing?) ou inhibiteurs de calcineurine
– Dermocorticoïdes faibles si poussée
Balanoposthite séborrhéique: traitement
- = Dermatite séborrhéique
- Souvent autres localisation atteintes – à rechercher
– cuir chevelu, glabelle, sourcils, plis nasogéniens,… - Tableau clinique:
– Souvent subaigu avec poussées
——– S’aggrave en périodes d’hygiène moins fréquente
– Prurigineuse
– Souvent posthite prédominante -
Traitements:
– Antifongiques topiques (shampoing?) ou inhibiteurs de calcineurine
– Dermocorticoïdes faibles si poussée
Balanoposthite psoriasique: fréquence / prévalence
-
Le psoriasis atteint fréquemment les OGE
– Retrouvée chez 33-49% des hommes psoriasiques
– 2-5% psoriasis génital isolé - = psoriasis inversé
– Axillaire, inguinal, pli interfessier, sous-mammaire - Gland > > scrotum-fourreau
- La non circoncision en complique le diagnostic
- Il faut parfois s’aider de la présence d’autres localisations de psoriasis pour le diagnostic
Balanoposthite psoriasique: autre nom
- Le psoriasis atteint fréquemment les OGE
– Retrouvée chez 33-49% des hommes psoriasiques
– 2-5% psoriasis génital isolé -
= psoriasis inversé
– Axillaire, inguinal, pli interfessier, sous-mammaire - Gland»_space; scrotum-fourreau
- La non circoncision en complique le diagnostic
- Il faut parfois s’aider de la présence d’autres localisations de psoriasis pour le diagnostic
Balanoposthite psoriasique: structures du pénis atteinte
- Le psoriasis atteint fréquemment les OGE
– Retrouvée chez 33-49% des hommes psoriasiques
– 2-5% psoriasis génital isolé - = psoriasis inversé
– Axillaire, inguinal, pli interfessier, sous-mammaire - Gland > > scrotum-fourreau
- La non circoncision en complique le diagnostic
- Il faut parfois s’aider de la présence d’autres localisations de psoriasis pour le diagnostic
Balanoposthite psoriasique: ce qui complique le dx
- Le psoriasis atteint fréquemment les OGE
– Retrouvée chez 33-49% des hommes psoriasiques
– 2-5% psoriasis génital isolé - = psoriasis inversé
– Axillaire, inguinal, pli interfessier, sous-mammaire - Gland»_space; scrotum-fourreau
- La non circoncision en complique le diagnostic
- Il faut parfois s’aider de la présence d’autres localisations de psoriasis pour le diagnostic
Balanoposthite psoriasique: dx
- Le psoriasis atteint fréquemment les OGE
– Retrouvée chez 33-49% des hommes psoriasiques
– 2-5% psoriasis génital isolé - = psoriasis inversé
– Axillaire, inguinal, pli interfessier, sous-mammaire - Gland»_space; scrotum-fourreau
- La non circoncision en complique le diagnostic
- Il faut parfois s’aider de la présence d’autres localisations de psoriasis pour le diagnostic
Balanoposthite psoriasique: Traitement
- Dermocorticoïdes faibles à modérés
- La seule localisation génitale peut justifier un traitement systémique
– Atteinte de la qualité de vie++
Balanoposthite psoriasique: Indication de tx
- Dermocorticoïdes faibles à modérés
- La seule localisation génitale peut justifier un traitement systémique
– Atteinte de la qualité de vie++
Balanoposthite de Zoon: C’est quoi?
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
- Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: aigu ou chronique? risque associé?
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
- Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: touche qui?
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
- Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: décrire les lésions
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
- Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: localisation
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
- Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: sx
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
- Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: favorisé par quoi?
- Balanite du sujet âgé
- Chronique et bénin
- Pathologie du non circoncis
- Plaque unique, lisse, vernissée, bien limitée, orangée- érythémateuse
- Souvent aspect pétéchial, poivre de Cayenne
- Classiquement à cheval sur le sillon balanopréputial
- Asymptomatique
-
Favorisé par:
– Phimosis
– Synéchies balanopréputiales
– Hygiène insuffisante
Balanoposthite de Zoon: Investigation
- S’assurer qu’hygiène adéquate
- S’assurer que la balanite n’est pas secondaire à une autre pathologie devant être traitée (lichen scléreux,…)
- Tenter de rassurer – Tx facultatif
Balanoposthite de Zoon: Traitement
- S’assurer qu’hygiène adéquate
- S’assurer que la balanite n’est pas secondaire à une autre pathologie devant être traitée (lichen scléreux,…)
- Tenter de rassurer – Tx facultatif
Balanoposthite candidosique: pathogène en cause
- Causée par Candida albicans
- 1re cause de balanite infectieuse
- Quasi le seul agent étiologique fongique
- Favorisée par:
– Diabète
– Absence de circoncision
– Antibiothérapie
– Corticothérapie - Papules, pustules, collerette épidermique
- +/- exsudat crémeux
- Léger prurit/brûlure
Balanoposthite candidosique: fréquence
- Causée par Candida albicans
- 1re cause de balanite infectieuse
- Quasi le seul agent étiologique fongique
- Favorisée par:
– Diabète
– Absence de circoncision
– Antibiothérapie
– Corticothérapie - Papules, pustules, collerette épidermique
- +/- exsudat crémeux
- Léger prurit/brûlure
Balanoposthite candidosique: favorisée par quoi?
- Causée par Candida albicans
- 1re cause de balanite infectieuse
- Quasi le seul agent étiologique fongique
-
Favorisée par:
– Diabète
– Absence de circoncision
– Antibiothérapie
– Corticothérapie - Papules, pustules, collerette épidermique
- +/- exsudat crémeux
- Léger prurit/brûlure
Balanoposthite candidosique: décrire les lésions
- Causée par Candida albicans
- 1re cause de balanite infectieuse
- Quasi le seul agent étiologique fongique
- Favorisée par:
– Diabète
– Absence de circoncision
– Antibiothérapie
– Corticothérapie - Papules, pustules, collerette épidermique
- +/- exsudat crémeux
- Léger prurit/brûlure
Balanoposthite candidosique: sx
- Causée par Candida albicans
- 1re cause de balanite infectieuse
- Quasi le seul agent étiologique fongique
- Favorisée par:
– Diabète
– Absence de circoncision
– Antibiothérapie
– Corticothérapie - Papules, pustules, collerette épidermique
- +/- exsudat crémeux
- Léger prurit/brûlure
Balanoposthite candidosique: Traitement
- Traitement topique
– Nystatine – Azole – Ciclopirox olamine
– Éviter terbinafine - Traitement systémique
– Envisageable pour les cas réfractaires ou graves - Si réfractaire ou récidivant:
– Toujours questionner le diagnostic
– Cultiver
– Suspendre l’antifongique
Balanoposthite candidosique: Traitement topique vs sytémique
-
Traitement topique
– Nystatine – Azole – Ciclopirox olamine
– Éviter terbinafine -
Traitement systémique
– Envisageable pour les cas réfractaires ou graves - Si réfractaire ou récidivant:
– Toujours questionner le diagnostic
– Cultiver
– Suspendre l’antifongique
Balanoposthite candidosique: Traitement si réfractaire / récidivant
- Traitement topique
– Nystatine – Azole – Ciclopirox olamine
– Éviter terbinafine - Traitement systémique
– Envisageable pour les cas réfractaires ou graves -
Si réfractaire ou récidivant:
– Toujours questionner le diagnostic
– Cultiver
– Suspendre l’antifongique
Balanites bactériennes: pathogènes en cause
- Streptocoque bêtahémolytique gr. A et B
- Staphylocoque
- Anaérobies (Bacteroides)
Balanites bactériennes: Investigation
- Culture
– Colonisation fréquente
– Ne retenir que les cultures pures avec plusieurs
colonies
Balanites bactériennes: Culture
- Culture
– Colonisation fréquente
– Ne retenir que les cultures pures avec plusieurs colonies
Balanites bactériennes: tableau clinique
- Tableau variable
– Érythème – Érosions – Écoulement – Douleur
– Assez diffus
– Toujours y penser face à une balanite aiguë du non circoncis
Balanites bactériennes: décrire les lésions
- Tableau variable
– Érythème – Érosions – Écoulement – Douleur
– Assez diffus
– Toujours y penser face à une balanite aiguë du non circoncis
Causes d’ulcération génitale
Causes d’ulcération génitale: Causes INFECTIEUSES - nommez-les
Infectieuses
* Syphilis
* Herpès
* Chancre mou
* Donovanose
* Lymphogranulomatose vénérienne
Causes d’ulcération génitale: Causes NON-INFECTIEUSES - nommez-les
Non-infectieuses
* Aphtes
* Maladie de Behçet
* Maladie de Crohn
* Dermatoses bulleuses
* Pyoderma gangrenosum
* Physique (traumatisme, caustique,…)
* Néoplasies
Ulcération génitale: éliminer quoi?
-
Si aiguë:
– toujours éliminer une cause infectieuse d’abord (herpès et syphilis en particulier)
– L’aspect clinique est souvent peu spécifique (sauf pour la présence de vésicules dans l’herpès)
Un fort pourcentage des ulcérations aiguës demeurent inexpliquées malgré une investigation appropriée -
Si chronique:
– toujours éliminer une cause néoplasique d’abord
Ulcération génitale: déterminer la cause
- Si aiguë:
– toujours éliminer une cause infectieuse d’abord (herpès et syphilis en particulier)
– L’aspect clinique est souvent peu spécifique (sauf pour la présence de vésicules dans l’herpès)
Un fort pourcentage des ulcérations aiguës demeurent inexpliquées malgré une investigation appropriée - Si chronique:
– toujours éliminer une cause néoplasique d’abord
Lichen scléreux: c’est quoi?
- Processus inflammatoire
- Évolution cicatricielle
- Cause inconnue
- Apparition insidieuse
Lichen scléreux: évolution
- Processus inflammatoire
- Évolution cicatricielle
- Cause inconnue
- Apparition insidieuse
Lichen scléreux: cause
- Processus inflammatoire
- Évolution cicatricielle
- Cause inconnue
- Apparition insidieuse
Lichen scléreux: apparition
- Processus inflammatoire
- Évolution cicatricielle
- Cause inconnue
- Apparition insidieuse
Lichen scléreux: qui est touché?
- 2 pics d’incidence
- Tropisme génital
- Plus fréquent chez non-circoncis
Lichen scléreux: présentation clinique
- Hypopigmentation
- Sclérose
- Perte d’élasticité
- Fragilité
- Prurit
- Modifications anatomiques
Lichen scléreux: présentation clinique / sx
- Asymptomatique
-
Symptômes spontanés
– Prurit
– Brûlure
– Douleur
– Difficulté à décalotter -
Modifications anatomiques
– Sténose vulvaire
– Effacement lèvres, frein
– Synéchies -
Dyspareunie
– Déchirure
– Saignement
– Parfois 2° au phimosis - Phimosis/Paraphimosis
- Dysurie/Rétention urinaire
-
Cancer
– Risque 3-6%
– LS retrouvé dans 50-66% des néoplasies péniennes/vulvaires
Lichen scléreux: Nommer les sx spontanés
- Symptômes spontanés
– Prurit
– Brûlure
– Douleur
– Difficulté à décalotter
Lichen scléreux: Nommer les modifications anatomiques
- Modifications anatomiques
– Sténose vulvaire
– Effacement lèvres, frein
– Synéchies
Lichen scléreux: décrire la dyspaneurie
- Dyspareunie
– Déchirure
– Saignement
– Parfois 2° au phimosis
Lichen scléreux: phimosis
Phimosis/Paraphimosis
Lichen scléreux: sx urinaires
- Dysurie/Rétention urinaire
Lichen scléreux: cancer - prévalence
- Cancer
– Risque 3-6%
– LS retrouvé dans 50-66% des néoplasies péniennes/vulvaires
Lichen scléreux: Traitement
- Initial:
– Dermocorticoïdes de classe 1 (très puissants) - Entretien:
– On diminue la fréquence d’application ou
– On diminue la puissance
Lichen scléreux: Traitement INITIAL
-
Initial:
– Dermocorticoïdes de classe 1 (très puissants) - Entretien:
– On diminue la fréquence d’application ou
– On diminue la puissance
Lichen scléreux: Traitement D’ENTRETIEN
- Initial:
– Dermocorticoïdes de classe 1 (très puissants) -
Entretien:
– On diminue la fréquence d’application ou
– On diminue la puissance
Lichen scléreux: Traitement chirurgical
Traitement chirurgical
(Correction anomalies fonctionnelles)
* Circoncision
* Méatotomie
* Plastie du frein
* Lyse de synéchies rarement utile
Lichen plan génital: fréquence de la localisation au niveau génital
- Localisation fréquente
- Nettement moins fréquent que le lichen scléreux
- Asymptomatique
- Souvent annulaire/réticulé
- Papules polygonales, planes, «purple»
- Rechercher autres localisations
Lichen plan génital: fréquence vs lichen SCLÉREUX
- Localisation fréquente
- Nettement moins fréquent que le lichen scléreux
- Asymptomatique
- Souvent annulaire/réticulé
- Papules polygonales, planes, «purple»
- Rechercher autres localisations
Lichen plan génital: sx
- Localisation fréquente
- Nettement moins fréquent que le lichen scléreux
- Asymptomatique
- Souvent annulaire/réticulé
- Papules polygonales, planes, «purple»
- Rechercher autres localisations
Lichen plan génital: décrire les lésions
- Localisation fréquente
- Nettement moins fréquent que le lichen scléreux
- Asymptomatique
- Souvent annulaire/réticulé
- Papules polygonales, planes, «purple»
- Rechercher autres localisations
Lichen plan génital: chercher quoi?
- Localisation fréquente
- Nettement moins fréquent que le lichen scléreux
- Asymptomatique
- Souvent annulaire/réticulé
- Papules polygonales, planes, «purple»
- Rechercher autres localisations
Néoplasies génitales externes: nommez-les
- Carcinome spinocellulaire in situ
- Carcinome spinocellulaire invasif
- Mélanome
- Autres
Carcinome spinocellulaire OGE: FDR
Facteurs de risque
* Infection par le VPH (~50%) - multiplie risque d’au moins 5 fois
* Lichen scléreux (~50%)
* Absence de circoncision
* Rétention de smegma/phimosis/hygiène inadéquate
* Immunodépression/VIH
* Tabagisme
* Rayons UV
Carcinome spinocellulaire in situ: autre nom
- = Néoplasie intraépithéliale
- PIN, VIN (équivalent de CIN au col utérin)
- Plaque érythémateuse fixe bien délimitée, souvent de topographie asymétrique
- Pas d’amélioration malgré traitements usuels pour balanite/vulvite
- Risque de transformation en carcinome spinocellulaire invasif
Carcinome spinocellulaire in situ: nommez-les
- = Néoplasie intraépithéliale
- PIN, VIN (équivalent de CIN au col utérin)
- Plaque érythémateuse fixe bien délimitée, souvent de topographie asymétrique
- Pas d’amélioration malgré traitements usuels pour balanite/vulvite
- Risque de transformation en carcinome spinocellulaire invasif
Carcinome spinocellulaire in situ: décrire la lésion
- = Néoplasie intraépithéliale
- PIN, VIN (équivalent de CIN au col utérin)
- Plaque érythémateuse fixe bien délimitée, souvent de topographie asymétrique
- Pas d’amélioration malgré traitements usuels pour balanite/vulvite
- Risque de transformation en carcinome spinocellulaire invasif
Carcinome spinocellulaire in situ: traitement
- = Néoplasie intraépithéliale
- PIN, VIN (équivalent de CIN au col utérin)
- Plaque érythémateuse fixe bien délimitée, souvent de topographie asymétrique
- Pas d’amélioration malgré traitements usuels pour balanite/vulvite
- Risque de transformation en carcinome spinocellulaire invasif
Carcinome spinocellulaire in situ: risque associé
- = Néoplasie intraépithéliale
- PIN, VIN (équivalent de CIN au col utérin)
- Plaque érythémateuse fixe bien délimitée, souvent de topographie asymétrique
- Pas d’amélioration malgré traitements usuels pour balanite/vulvite
- Risque de transformation en carcinome spinocellulaire invasif
Carcinome spinocellulaire in situ: causes
- 50% liés au VPH
- 50% liés au LS
- Traitement topique
– 5-fluorouracile
– Imiquimod - +/- posthectomie
- Découverte précoce risque d’éviter une pénectomie
- Suivi à long terme essentiel
Carcinome spinocellulaire in situ: traitement topique
- 50% liés au VPH
- 50% liés au LS
-
Traitement topique
– 5-fluorouracile
– Imiquimod - +/- posthectomie
- Découverte précoce risque d’éviter une pénectomie
- Suivi à long terme essentiel
Carcinome spinocellulaire in situ: importance du dx
- 50% liés au VPH
- 50% liés au LS
- Traitement topique
– 5-fluorouracile
– Imiquimod - +/- posthectomie
- Découverte précoce risque d’éviter une pénectomie
- Suivi à long terme essentiel
Carcinome spinocellulaire in situ: suivi
- 50% liés au VPH
- 50% liés au LS
- Traitement topique
– 5-fluorouracile
– Imiquimod - +/- posthectomie
- Découverte précoce risque d’éviter une pénectomie
- Suivi à long terme essentiel
Carcinome spinocellulaire invasif: Présentation clinique
- 2 grandes présentations cliniques:
– Tumeur exophytique verruqueuse
– Plaque érythémateuse indurée, parfois ulcérée
Carcinome spinocellulaire invasif: traitement
- Excision large
- Hémivulvectomie
- Pénectomie (partielle/totale) si grande taille ou si envahissement corps spongieux/caverneux
Carcinome spinocellulaire: pronostic
- Relativement bon pronostic lorsque diagnostiqué tôt (in situ)
- Si plaque persistante, penser à adresser en spécialité ou biopsier
Carcinome spinocellulaire: indications de référer
- Relativement bon pronostic lorsque diagnostiqué tôt (in situ)
- Si plaque persistante, penser à adresser en spécialité ou biopsier
Syphilis: c’est quoi?
- MST
- Causé par Treponema pallidum (bactérie spiralée)
- Incidence en augmentation après avoir atteint plus bas taux fin années 1990
- X 10 entre 2002-2010
- MADO
- 3 stades (1°-2°-3°) + période de latence
- Syphilis congénitale possible
Syphilis: microbe en cause
- MST
- Causé par Treponema pallidum (bactérie spiralée)
- Incidence en augmentation après avoir atteint plus bas taux fin années 1990
- X 10 entre 2002-2010
- MADO
- 3 stades (1°-2°-3°) + période de latence
- Syphilis congénitale possible
Syphilis: variation de l’incidence
- MST
- Causé par Treponema pallidum (bactérie spiralée)
- Incidence en augmentation après avoir atteint plus bas taux fin années 1990
- X 10 entre 2002-2010
- MADO
- 3 stades (1°-2°-3°) + période de latence
- Syphilis congénitale possible
Syphilis: déclaration
- MST
- Causé par Treponema pallidum (bactérie spiralée)
- Incidence en augmentation après avoir atteint plus bas taux fin années 1990
- X 10 entre 2002-2010
- MADO
- 3 stades (1°-2°-3°) + période de latence
- Syphilis congénitale possible
Syphilis: évolution
- MST
- Causé par Treponema pallidum (bactérie spiralée)
- Incidence en augmentation après avoir atteint plus bas taux fin années 1990
- X 10 entre 2002-2010
- MADO
- 3 stades (1°-2°-3°) + période de latence
- Syphilis congénitale possible
Syphilis: type possible autre
- MST
- Causé par Treponema pallidum (bactérie spiralée)
- Incidence en augmentation après avoir atteint plus bas taux fin années 1990
- X 10 entre 2002-2010
- MADO
- 3 stades (1°-2°-3°) + période de latence
- Syphilis congénitale possible
Syphilis primaire: décrire les lésions
- Chancre syphilitique au point d’inoculation 10-90 jours après le contact (3 sem en moyenne)
- Ulcération indolore, propre, unique, bordure indurée
- Attention, se présente rarement avec les caractéristiques classiques
- Disparaît spontanément, mais la syphilis n’est pas guérie pour autant
Syphilis primaire: présentation clinique
- Chancre syphilitique au point d’inoculation 10-90 jours après le contact (3 sem en moyenne)
- Ulcération indolore, propre, unique, bordure indurée
- Attention, se présente rarement avec les caractéristiques classiques
- Disparaît spontanément, mais la syphilis n’est pas guérie pour autant
Syphilis primaire: disparition = traitée?
- Chancre syphilitique au point d’inoculation 10-90 jours après le contact (3 sem en moyenne)
- Ulcération indolore, propre, unique, bordure indurée
- Attention, se présente rarement avec les caractéristiques classiques
- Disparaît spontanément, mais la syphilis n’est pas guérie pour autant
Syphilis primaire: incubation
- Chancre syphilitique au point d’inoculation 10-90 jours après le contact (3 sem en moyenne)
- Ulcération indolore, propre, unique, bordure indurée
- Attention, se présente rarement avec les caractéristiques classiques
- Disparaît spontanément, mais la syphilis n’est pas guérie pour autant
Syphilis secondaire: c’est quoi?
- Due à la dissémination septicémique des tréponèmes
- Survient chez 1/3 des patients non traités au stade primaire
- Vers le 2e-6e mois en général
Syphilis secondaire: fréquence
- Due à la dissémination septicémique des tréponèmes
- Survient chez 1/3 des patients non traités au stade primaire
- Vers le 2e-6e mois en général
Syphilis secondaire: quel moment dans l’évolution?
- Due à la dissémination septicémique des tréponèmes
- Survient chez 1/3 des patients non traités au stade primaire
- Vers le 2e-6e mois en général
Syphilis secondaire: La grande imitatrice
- Papules cuivrées, asymptomatiques, squameuses prédominant au visage, au tronc, au paumes et aux plantes, disposées de façon symétrique
- Plaques muqueuses érosives ou végétantes
-
Grand polymorphisme clinique:
– Alopécie, pustules, ulcérations, nécroses,…! - Peut mimer un psoriasis, une éruption virale, une éruption médicamenteuse, un lichen plan,…
- Lésions très contagieuses
Syphilis secondaire: décrire les lésions
La grande imitatrice
- Papules cuivrées, asymptomatiques, squameuses prédominant au visage, au tronc, au paumes et aux plantes, disposées de façon symétrique
- Plaques muqueuses érosives ou végétantes
-
Grand polymorphisme clinique:
– Alopécie, pustules, ulcérations, nécroses,…! - Peut mimer un psoriasis, une éruption virale, une éruption médicamenteuse, un lichen plan,…
- Lésions très contagieuses
Syphilis secondaire: polymorphisme
La grande imitatrice
* Papules cuivrées, asymptomatiques, squameuses prédominant au visage, au tronc, au paumes et aux plantes, disposées de façon symétrique
* Plaques muqueuses érosives ou végétantes
* Grand polymorphisme clinique:
– Alopécie, pustules, ulcérations, nécroses,…!
* Peut mimer un psoriasis, une éruption virale, une éruption médicamenteuse, un lichen plan,…
* Lésions très contagieuses
Syphilis secondaire: contagiosité
La grande imitatrice
* Papules cuivrées, asymptomatiques, squameuses prédominant au visage, au tronc, au paumes et aux plantes, disposées de façon symétrique
* Plaques muqueuses érosives ou végétantes
* Grand polymorphisme clinique:
– Alopécie, pustules, ulcérations, nécroses,…!
* Peut mimer un psoriasis, une éruption virale, une éruption médicamenteuse, un lichen plan,…
* Lésions très contagieuses
Syphilis secondaire: signes généraux
- Parfois on note des signes généraux:
– Polyadénopathies
– Hépatosplénomégalie
– Hépatite
– Fièvre
– Altération de l’état général
– Douleurs osseuses
– Céphalées
– Arthralgies
– Pharyngite
– Perte de poids
Syphilis tertiaire: fréquence
- Maintenant exceptionnelle
- Atteinte cardiovasculaire (insuffisance aortique)
- Atteinte neurologique (neurosyphilis)
– Démence, paralysies, myélites,…
– Diagnostic par ponction lombaire - Atteinte oculaire (névrite optique, uvéite…)
- Peut atteindre n’importe quel organe…
Syphilis tertiaire: systèmes atteints
- Maintenant exceptionnelle
- Atteinte cardiovasculaire (insuffisance aortique)
-
Atteinte neurologique (neurosyphilis)
– Démence, paralysies, myélites,…
– Diagnostic par ponction lombaire - Atteinte oculaire (névrite optique, uvéite…)
- Peut atteindre n’importe quel organe…
Syphilis tertiaire: décrire l’attente cardiovasculaire
- Maintenant exceptionnelle
- Atteinte cardiovasculaire (insuffisance aortique)
- Atteinte neurologique (neurosyphilis)
– Démence, paralysies, myélites,…
– Diagnostic par ponction lombaire - Atteinte oculaire (névrite optique, uvéite…)
- Peut atteindre n’importe quel organe…
Syphilis tertiaire: décrire l’attente neuro
- Maintenant exceptionnelle
- Atteinte cardiovasculaire (insuffisance aortique)
-
Atteinte neurologique (neurosyphilis)
– Démence, paralysies, myélites,…
– Diagnostic par ponction lombaire - Atteinte oculaire (névrite optique, uvéite…)
- Peut atteindre n’importe quel organe…
Syphilis tertiaire: décrire l’attente oculaire
- Maintenant exceptionnelle
- Atteinte cardiovasculaire (insuffisance aortique)
- Atteinte neurologique (neurosyphilis)
– Démence, paralysies, myélites,…
– Diagnostic par ponction lombaire - Atteinte oculaire (névrite optique, uvéite…)
- Peut atteindre n’importe quel organe…
Diagnostic de la syphilis
- Recherche du tréponème par microscopie à fond noir sur les lésions 1° ou 2° érodées
- Sérologies
– Tests tréponémiques (EIA, TPPA, FTA)
—— Se positivent autour jour 5-10
—— Sont spécifiques pour les tréponèmes
– Tests non-tréponémiques (VDRL, RPR)
—— Se positivent autour jour 8-10
—— Sont moins spécifiques
—— Le suivi des titres permet de s’assurer de la réponse au traitement (suivi à long terme)
Diagnostic de la syphilis: comment faire?
- Recherche du tréponème par microscopie à fond noir sur les lésions 1° ou 2° érodées
- Sérologies
– Tests tréponémiques (EIA, TPPA, FTA)
—— Se positivent autour jour 5-10
—— Sont spécifiques pour les tréponèmes
– Tests non-tréponémiques (VDRL, RPR)
—— Se positivent autour jour 8-10
—— Sont moins spécifiques
—— Le suivi des titres permet de s’assurer de la réponse au traitement (suivi à long terme)
Diagnostic de la syphilis: types de tests possibles
- Recherche du tréponème par microscopie à fond noir sur les lésions 1° ou 2° érodées
- Sérologies
– Tests tréponémiques (EIA, TPPA, FTA)
—— Se positivent autour jour 5-10
—— Sont spécifiques pour les tréponèmes
– Tests non-tréponémiques (VDRL, RPR)
—— Se positivent autour jour 8-10
—— Sont moins spécifiques
—— Le suivi des titres permet de s’assurer de la réponse au traitement (suivi à long terme)
Diagnostic de la syphilis: Tests tréponémiques
- Recherche du tréponème par microscopie à fond noir sur les lésions 1° ou 2° érodées
- Sérologies
– Tests tréponémiques (EIA, TPPA, FTA)
—— Se positivent autour jour 5-10
—— Sont spécifiques pour les tréponèmes
– Tests non-tréponémiques (VDRL, RPR)
—— Se positivent autour jour 8-10
—— Sont moins spécifiques
—— Le suivi des titres permet de s’assurer de la réponse au traitement (suivi à long terme)
Diagnostic de la syphilis: Tests NON-troponémiques
- Recherche du tréponème par microscopie à fond noir sur les lésions 1° ou 2° érodées
- Sérologies
– Tests tréponémiques (EIA, TPPA, FTA)
—— Se positivent autour jour 5-10
—— Sont spécifiques pour les tréponèmes
– Tests non-tréponémiques (VDRL, RPR)
—— Se positivent autour jour 8-10
—— Sont moins spécifiques
—— Le suivi des titres permet de s’assurer de la réponse au traitement (suivi à long terme)
Traitement de la syphilis 1° et 2°
- Benzathine pénicilline G 2,4 millions d’unités IM en 1 dose – 1er choix
- Doxycycline 100mg, 2 fois/j pendant 14jours (si VIH- et pas enceinte) – 2e choix
______________ - Syphilis neurologique
– Pénicilline G intraveineuse pendant 10 à 15 jours
Traitement de la syphilis 1° et 2°: si syphilis neurologique
- Benzathine pénicilline G 2,4 millions d’unités IM en 1 dose – 1er choix
- Doxycycline 100mg, 2 fois/j pendant 14jours (si VIH- et pas enceinte) – 2e choix
______________ -
Syphilis neurologique
– Pénicilline G intraveineuse pendant 10 à 15 jours
Condylomes: cause
- Causés par les papillomavirus humains (VPH)
- MST la plus fréquente
- Condom ne protège que partiellement
- 80% des gens y sont exposés avant l’âge de 50ans
- VPH à bas risque (6, 11,…)
– Causent les condylomes - VPH à haut risque (16, 18, 31, 33…)
– Sont associés au développement de lésions précancéreuses et cancéreuses OGE et ORL
Condylomes: fréquence
- Causés par les papillomavirus humains (VPH)
- MST la plus fréquente
- Condom ne protège que partiellement
- 80% des gens y sont exposés avant l’âge de 50ans
- VPH à bas risque (6, 11,…)
– Causent les condylomes - VPH à haut risque (16, 18, 31, 33…)
– Sont associés au développement de lésions précancéreuses et cancéreuses OGE et ORL
Condylomes: utilité des condoms
- Causés par les papillomavirus humains (VPH)
- MST la plus fréquente
- Condom ne protège que partiellement
- 80% des gens y sont exposés avant l’âge de 50ans
- VPH à bas risque (6, 11,…)
– Causent les condylomes - VPH à haut risque (16, 18, 31, 33…)
– Sont associés au développement de lésions précancéreuses et cancéreuses OGE et ORL
Condylomes: prévalence des gens exposés
- Causés par les papillomavirus humains (VPH)
- MST la plus fréquente
- Condom ne protège que partiellement
- 80% des gens y sont exposés avant l’âge de 50 ans
- VPH à bas risque (6, 11,…)
– Causent les condylomes - VPH à haut risque (16, 18, 31, 33…)
– Sont associés au développement de lésions précancéreuses et cancéreuses OGE et ORL
Condylomes: nommez les VPH bas risques vs hauts risques
- Causés par les papillomavirus humains (VPH)
- MST la plus fréquente
- Condom ne protège que partiellement
- 80% des gens y sont exposés avant l’âge de 50ans
-
VPH à bas risque (6, 11,…)
– Causent les condylomes -
VPH à haut risque (16, 18, 31, 33…)
– Sont associés au développement de lésions précancéreuses et cancéreuses OGE et ORL
VPH bas risques vs hauts risques:
- nommez les chiffres
- ce qu’ils causent
- Causés par les papillomavirus humains (VPH)
- MST la plus fréquente
- Condom ne protège que partiellement
- 80% des gens y sont exposés avant l’âge de 50ans
-
VPH à bas risque (6, 11,…)
– Causent les condylomes -
VPH à haut risque (16, 18, 31, 33…)
– Sont associés au développement de lésions précancéreuses et cancéreuses OGE et ORL
Condylomes: décrire les lésions
- Papules exophytiques papillomateuses
- Parfois plutôt plans
- Roses, beiges, bruns
Condylomes: chercher quoi?
- Infection volontiers multifocale
- Faire bilan d’extension (penser au col utérin en particulier, zone périanale +/- canal anal)
- Favorisés par immunodépression
- Penser aux partenaires
- Dépistage des autres MST
Condylomes: investigation
- Infection volontiers multifocale
- Faire bilan d’extension (penser au col utérin en particulier, zone périanale +/- canal anal)
- Favorisés par immunodépression
- Penser aux partenaires
- Dépistage des autres MST
Condylomes: favorisés par quoi?
- Infection volontiers multifocale
- Faire bilan d’extension (penser au col utérin en particulier, zone périanale +/- canal anal)
- Favorisés par immunodépression
- Penser aux partenaires
- Dépistage des autres MST
Condylomes: élément important du tx
- Infection volontiers multifocale
- Faire bilan d’extension (penser au col utérin en particulier, zone périanale +/- canal anal)
- Favorisés par immunodépression
- Penser aux partenaires
- Dépistage des autres MST
Condylomes: Bilan locorégional
Condylomes: Bilan locorégional
- Urètre
- Fréquemment atteint
- Parfois la seule localisation (35% cas)
- Atteinte très distale le plus souvent
- Urétroscopie
– Non systématique (risque autoinoculation)
——- Symptômes urinaires
——- Atteinte récidivante
——- Pôle supérieur non visible (< 10% cas)
Condylomes: Bilan locorégional - Urètre
- fréquence atteinte
- Fréquemment atteint
- Parfois la seule localisation (35% cas)
- Atteinte très distale le plus souvent
- Urétroscopie
– Non systématique (risque autoinoculation)
——- Symptômes urinaires
——- Atteinte récidivante
——- Pôle supérieur non visible (< 10% cas)
Condylomes: Bilan locorégional - Urètre
- atteint où?
- Fréquemment atteint
- Parfois la seule localisation (35% cas)
- Atteinte très distale le plus souvent
- Urétroscopie
– Non systématique (risque autoinoculation)
——- Symptômes urinaires
——- Atteinte récidivante
——- Pôle supérieur non visible (< 10% cas)
Condylomes: Bilan locorégional - Urètre
- utéroscopie
- Fréquemment atteint
- Parfois la seule localisation (35% cas)
- Atteinte très distale le plus souvent
-
Urétroscopie
– Non systématique (risque autoinoculation)
——- Symptômes urinaires
——- Atteinte récidivante
——- Pôle supérieur non visible (< 10% cas)
Condylomes: Bilan locorégional
- Anus
- Examen périanal systématique
- Anuscopie
– Lésions périanales
– Rapports réceptifs anaux
– Homos et bisexuels
– Immudéprimés
Condylomes: Bilan locorégional - Anus
- examen à faire
- Examen périanal systématique
- Anuscopie
– Lésions périanales
– Rapports réceptifs anaux
– Homos et bisexuels
– Immudéprimés
Condylomes: Bilan locorégional - Anus
- anuscopie
- Examen périanal systématique
-
Anuscopie
– Lésions périanales
– Rapports réceptifs anaux
– Homos et bisexuels
– Immudéprimés
Condylomes: Traitement
Condylomes: Traitement CHIMIQUES
- Chimiques
– Podophyllotoxine
– 5-fluorouracile
– Acide trichloroacétique
Condylomes: Traitement IMMUNOMODULATEUR
- Immunomodulateurs
– Imiquimod
– Synécatéchines
Condylomes: Traitement PHYSIQUE ET CHIRURGICAL
- Physiques et chirurgicaux
– Cryothérapie
– Laser CO2 et Nd-YAG
– Excision chirurgicale
– Électrocoagulation
Condylomes: Traitement NON PHARMAC
– Patience, constance!
– Récidives fréquentes
– Ne pas raser les poils!
Condylomes: Vaccination
- Gardasil-9 ® (nonavalent – types 6-11-16-18-31-33-45-52-58)
- Cervarix ® (bivalent – types 16-18)
- Idéalement avant début activité sexuelle
- Offert gratuitement en 4e année (G) et en secondaire 3 (C)
- Indiqué 9-45 ans (H+F)
- N’est pas thérapeutique
Condylomes: Vaccination
- nommez-les + ce qu’ils couvrent
- Gardasil-9 ® (nonavalent – types 6-11-16-18-31-33-45-52-58)
- Cervarix ® (bivalent – types 16-18)
- Idéalement avant début activité sexuelle
- Offert gratuitement en 4e année (G) et en
secondaire 3 (C) - Indiqué 9-45 ans (H+F)
- N’est pas thérapeutique
Condylomes: Vaccination
- quand la faire?
- Gardasil-9 ® (nonavalent – types 6-11-16-18-31-33-45-52-58)
- Cervarix ® (bivalent – types 16-18)
- Idéalement avant début activité sexuelle
- Offert gratuitement en 4e année (G) et en
secondaire 3 (C) - Indiqué 9-45 ans (H+F)
- N’est pas thérapeutique
Condylomes: Vaccination
- offert quand?
- Gardasil-9 ® (nonavalent – types 6-11-16-18-31-33-45-52-58)
- Cervarix ® (bivalent – types 16-18)
- Idéalement avant début activité sexuelle
- Offert gratuitement en 4e année (G) et en
secondaire 3 (C) - Indiqué 9-45 ans (H+F)
- N’est pas thérapeutique
Condylomes: Vaccination
- indiquée pour qui?
- Gardasil-9 ® (nonavalent – types 6-11-16-18-31-33-45-52-58)
- Cervarix ® (bivalent – types 16-18)
- Idéalement avant début activité sexuelle
- Offert gratuitement en 4e année (G) et en
secondaire 3 (C) - Indiqué 9-45 ans (H+F)
- N’est pas thérapeutique
Condylomes: Vaccination
- traitement?
- Gardasil-9 ® (nonavalent – types 6-11-16-18-31-33-45-52-58)
- Cervarix ® (bivalent – types 16-18)
- Idéalement avant début activité sexuelle
- Offert gratuitement en 4e année (G) et en
secondaire 3 (C) - Indiqué 9-45 ans (H+F)
- N’est pas thérapeutique
Herpès génital: causé par quoi?
- Causé par virus herpès simplex
– Type 1 généralement orofacial
– Type 2 généralement génital
Herpès génital: les types + ce qu’ils causent
- Causé par virus herpès simplex
– Type 1 généralement orofacial
– Type 2 généralement génital
Herpès génital: déroulement de l’infection
- Le virus infecte les terminaisons nerveuses des neurones sensitifs puis remonte jusqu’au noyau neuronal des ganglions sensitifs locorégionaux
- Il y persiste en état de latence et échappe à la surveillance immunitaire
- Divers facteurs favorisent sa réactivation (stress, rayons UV, traumatismes, menstruations, fièvre)
- La réactivation peut être symptomatique ou non
Herpès génital: latence
- Le virus infecte les terminaisons nerveuses des neurones sensitifs puis remonte jusqu’au noyau neuronal des ganglions sensitifs locorégionaux
- Il y persiste en état de latence et échappe à la surveillance immunitaire
- Divers facteurs favorisent sa réactivation (stress, rayons UV, traumatismes, menstruations, fièvre)
- La réactivation peut être symptomatique ou non
Herpès génital: facteurs favorisant sa réactivation
- Le virus infecte les terminaisons nerveuses des neurones sensitifs puis remonte jusqu’au noyau neuronal des ganglions sensitifs locorégionaux
- Il y persiste en état de latence et échappe à la surveillance immunitaire
- Divers facteurs favorisent sa réactivation (stress, rayons UV, traumatismes, menstruations, fièvre)
- La réactivation peut être symptomatique ou non
Herpès génital: sx réactivation
- Le virus infecte les terminaisons nerveuses des neurones sensitifs puis remonte jusqu’au noyau neuronal des ganglions sensitifs locorégionaux
- Il y persiste en état de latence et échappe à la surveillance immunitaire
- Divers facteurs favorisent sa réactivation (stress, rayons UV, traumatismes, menstruations, fièvre)
- La réactivation peut être symptomatique ou non
Herpès génital: fréquence
- Cause #1 d’ulcération génitale
- Séroprévalence dans pays industrialisés de 5-
30% pour l’HSV-2 - En augmentation
- Type 1 génital de plus en plus fréquent, mais récidives moins fréquentes
Herpès génital: séroprévalence
- Cause #1 d’ulcération génitale
- Séroprévalence dans pays industrialisés de 5-
30% pour l’HSV-2 - En augmentation
- Type 1 génital de plus en plus fréquent, mais récidives moins fréquentes
Herpès génital: changement dans l’incidence
- Cause #1 d’ulcération génitale
- Séroprévalence dans pays industrialisés de 5-
30% pour l’HSV-2 - En augmentation
- Type 1 génital de plus en plus fréquent, mais récidives moins fréquentes
Herpès génital: type le plus fréquent
- Cause #1 d’ulcération génitale
- Séroprévalence dans pays industrialisés de 5-
30% pour l’HSV-2 - En augmentation
- Type 1 génital de plus en plus fréquent, mais récidives moins fréquentes
Herpès génital: Primo-infection
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Primo-infection
- après quoi?
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Primo-infection
- symptômes
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Primo-infection
- durée de l’incubation
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Primo-infection
- présentation clinique
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Primo-infection
- décrire les lésions
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Primo-infection
- sx
- Primo-infection
– = Premier contact avec HSV-1 ou HSV-2
– Elle est souvent asymptomatique (50-90%)
– Incubation 3-7 jours en moyenne
– Maculopapules suivies de vésicules (en bouquets)
ou de pustules puis d’érosions et de croûtes
– Douloureux++
– Peut être accompagné de malaise, fièvre, d’adénopathies inguinales, de dysurie
Herpès génital: Présentation clinique de la réactivation
Réactivations
* Asymptomatiques
– Fréquentes et surviennent chez la majorité
– Est mode majeur de transmission
* Cliniques
– Fréquence variable
– Prodromes de type dysesthésies, prurit
– Récidive toujours au même endroit
– Moins sévère et moins étendue qu’infection initiale
Herpès génital: Présentation clinique de la réactivation
- asx
Réactivations
* Asymptomatiques
– Fréquentes et surviennent chez la majorité
– Est mode majeur de transmission
* Cliniques
– Fréquence variable
– Prodromes de type dysesthésies, prurit
– Récidive toujours au même endroit
– Moins sévère et moins étendue qu’infection initiale
Herpès génital: Présentation clinique de la réactivation
- clinique
Réactivations
* Asymptomatiques
– Fréquentes et surviennent chez la majorité
– Est mode majeur de transmission
* Cliniques
– Fréquence variable
– Prodromes de type dysesthésies, prurit
– Récidive toujours au même endroit
– Moins sévère et moins étendue qu’infection initiale
Herpès génital: Traitement
Traitement
– Analogues nucléosidiques:
* Aciclovir, valaciclovir, famciclovir
– Débuter le traitement dès les prodromes
– Peut être pris de façon continuelle si récidives fréquentes
Chlamydia trachomatis: type de bactérie
- Bactérie intracellulaire obligatoire
- MADO
- Homme:
– Urétrite subaiguë
– Écoulement peu abondant, séreux, goutte
matinale - Femme:
– Cervicite le plus souvent asymptomatique
– Col oedémacié, friable
Chlamydia trachomatis: déclaration
- Bactérie intracellulaire obligatoire
- MADO
- Homme:
– Urétrite subaiguë
– Écoulement peu abondant, séreux, goutte
matinale - Femme:
– Cervicite le plus souvent asymptomatique
– Col oedémacié, friable
Chlamydia trachomatis: présentation homme vs femme
- Bactérie intracellulaire obligatoire
- MADO
-
Homme:
– Urétrite subaiguë
– Écoulement peu abondant, séreux, goutte
matinale -
Femme:
– Cervicite le plus souvent asymptomatique
– Col oedémacié, friable
Chlamydia trachomatis: complications
- Souvent paucisymptomatique ce qui explique la fréquence de complications:
– Orchiépididymite
– Salpingite
—— Stérilité
—— GEU
—— Douleurs pelviennes chroniques
Chlamydia trachomatis: dépistage
- Dépistage par TAAN sur 1er jet d’urine
Chlamydia trachomatis: tx
Traitement:
* Azithromycine 1g PO dose unique
* Doxycycline 100mg PO BID x 7 jours
Chlamydia trachomatis: tx
Traitement:
* Azithromycine 1g PO dose unique
* Doxycycline 100mg PO BID x 7 jours
Gonococcie: pathogène en cause
- Causée par Neisseria gonorrhoeae
- Diplocoque Gram négatif
- Incubation courte, 2 à 5 jours
Gonococcie: Gram quoi?
- Causée par Neisseria gonorrhoeae
- Diplocoque Gram négatif
- Incubation courte, 2 à 5 jours
Gonococcie: durée d’incubation
- Causée par Neisseria gonorrhoeae
- Diplocoque Gram négatif
- Incubation courte, 2 à 5 jours
Gonococcie: Présentation clinique - HOMMES
Hommes:
* Urétrite très symptomatique
* Écoulement purulent abondant
* Dysurie importante («chaude pisse»)
Gonococcie: Présentation clinique - FEMMES
Femmes:
* Symptômes moins importants (aSx chez 50%)
* Leucorrhées
* Dysurie
* Risque de salpingite
Gonococcie: Présentation clinique - HOMMES et FEMMES
Hommes et femmes:
* Portage pharyngé aSx
* Anorectite (aSx chez 2/3)
* Conjonctivite
* Septicémie
– Fièvre, oligoarthrite, pustules hémorragiques périarticulaires aux extrémités
Gonococcie: Dx
Diagnostic
* Test d’amplification des acides nucléiques (TAAN)
* Culture indispensable (antibiogramme)
* MADO
Gonococcie: Déclaration
MADO
Gonococcie: Traitement
- Ceftriaxone 250mg IM dose unique
- Céfixime 800mg po dose unique + azithromycine 2g po dose unique (si non pharyngé)
- Traiter pour chlamydia trachomatis de façon présomptive (co-infection fréquente)
- Faire recherche de contrôle
Intertrigo: définir
Intertrigo = inflammation des plis
Intertrigo: décrire les lésions
- Squames moins fréquentes dans les plis
– Humidité
– Friction
Intertrigo inguinal: causes fréquentes
- Causes fréquentes
– Dermatite irritative
– Dermatite séborrhéique
– Psoriasis inversé
– Érythrasma
– Candidose
– Dermatophytose
– Streptococcique
Psoriasis inversé: atteint quelles régions?
- Atteint les plis plutôt que les extenseurs
- Peu squameux
- Plaques peu épaisses bien limitées, saumonées
- Aisselles, aines, infra-mammaire
- Traitement
– Dermocorticoïdes faibles
– Analogues vitamine D
Psoriasis inversé: décrire les lésions
- Atteint les plis plutôt que les extenseurs
- Peu squameux
- Plaques peu épaisses bien limitées, saumonées
- Aisselles, aines, infra-mammaire
- Traitement
– Dermocorticoïdes faibles
– Analogues vitamine D
Psoriasis inversé: régions atteintes
- Atteint les plis plutôt que les extenseurs
- Peu squameux
- Plaques peu épaisses bien limitées, saumonées
- Aisselles, aines, infra-mammaire
- Traitement
– Dermocorticoïdes faibles
– Analogues vitamine D
Psoriasis inversé: Traitement
- Atteint les plis plutôt que les extenseurs
- Peu squameux
- Plaques peu épaisses bien limitées, saumonées
- Aisselles, aines, infra-mammaire
-
Traitement
– Dermocorticoïdes faibles
– Analogues vitamine D
Érythrasma: Pathogène en cause
- Infection bactérienne à Corynebacterium minutissimum
- Plaques rouge-brun, finement squameuses, aspect plissé
- Atteinte interdigitale fréquente
- Fluorescence rouge corail à la lampe de Wood
- Traitement = antibactériens et limiter humidité
Érythrasma: Décrire les lésions
- Infection bactérienne à Corynebacterium minutissimum
- Plaques rouge-brun, finement squameuses, aspect plissé
- Atteinte interdigitale fréquente
- Fluorescence rouge corail à la lampe de Wood
- Traitement = antibactériens et limiter humidité
Érythrasma: régions atteintes
- Infection bactérienne à Corynebacterium minutissimum
- Plaques rouge-brun, finement squameuses, aspect plissé
- Atteinte interdigitale fréquente
- Fluorescence rouge corail à la lampe de Wood
- Traitement = antibactériens et limiter humidité
Érythrasma: lampe de Wood
- Infection bactérienne à Corynebacterium minutissimum
- Plaques rouge-brun, finement squameuses, aspect plissé
- Atteinte interdigitale fréquente
- Fluorescence rouge corail à la lampe de Wood
- Traitement = antibactériens et limiter humidité
Érythrasma: traitement
- Infection bactérienne à Corynebacterium minutissimum
- Plaques rouge-brun, finement squameuses, aspect plissé
- Atteinte interdigitale fréquente
- Fluorescence rouge corail à la lampe de Wood
- Traitement = antibactériens et limiter humidité
Candidose: décrire les lésions
- Plaques rouge vif, lisses, parfois érosives
- Prurit / brûlure
- Pustules et papules satellites
- Atteint souvent scrotum
- Parfois surajoutée à une autre dermatose
- Favorisé par diabète, occlusion, ATB, stéroïdes
- Traitement = antifongiques azolés topiques
Candidose: sx
- Plaques rouge vif, lisses, parfois érosives
- Prurit / brûlure
- Pustules et papules satellites
- Atteint souvent scrotum
- Parfois surajoutée à une autre dermatose
- Favorisé par diabète, occlusion, ATB, stéroïdes
- Traitement = antifongiques azolés topiques
Candidose: régions atteintes
- Plaques rouge vif, lisses, parfois érosives
- Prurit / brûlure
- Pustules et papules satellites
- Atteint souvent scrotum
- Parfois surajoutée à une autre dermatose
- Favorisé par diabète, occlusion, ATB, stéroïdes
- Traitement = antifongiques azolés topiques
Candidose: association
- Plaques rouge vif, lisses, parfois érosives
- Prurit / brûlure
- Pustules et papules satellites
- Atteint souvent scrotum
- Parfois surajoutée à une autre dermatose
- Favorisé par diabète, occlusion, ATB, stéroïdes
- Traitement = antifongiques azolés topiques
Candidose: favorisée par quoi?
- Plaques rouge vif, lisses, parfois érosives
- Prurit / brûlure
- Pustules et papules satellites
- Atteint souvent scrotum
- Parfois surajoutée à une autre dermatose
- Favorisé par diabète, occlusion, ATB, stéroïdes
- Traitement = antifongiques azolés topiques
Candidose: Traitement
- Plaques rouge vif, lisses, parfois érosives
- Prurit / brûlure
- Pustules et papules satellites
- Atteint souvent scrotum
- Parfois surajoutée à une autre dermatose
- Favorisé par diabète, occlusion, ATB, stéroïdes
- Traitement = antifongiques azolés topiques
Dermatophytose: autre nom
- = Tinea cruris
- Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Dermatophytose: pathogène en cause
- = Tinea cruris
-
Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Dermatophytose: régions touchées
- = Tinea cruris
- Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Dermatophytose: sx
- = Tinea cruris
- Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Dermatophytose: association
- = Tinea cruris
- Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Dermatophytose: Traitement
- = Tinea cruris
- Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Dermatophytose: décrire les lésions
- = Tinea cruris
- Dermatophytes
– Epidermophyton floccosum
– Trichophyton rubrum
– Trichophyton mentagrophytes - S’étend souvent à la face interne de la cuisse
- Scrotum/grande lèvre peu atteints
- Prurit
- Très bien limité avec bordure plus papuleuse, plus active, extension centrifuge
- Très souvent associé à tinea pedis et onychomycose - il faut donc les rechercher
- Traitement: antifongiques topiques (ou systémiques x 2 semaines si plus sévère)
Intertrigo streptococcique: frome la plus fréquente
- Le plus souvent = anite (région péri-anale)
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
- Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale
Intertrigo streptococcique: qui est le plus touché?
- Le plus souvent = anite
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
- Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale
Intertrigo streptococcique: décrire les lésions
- Le plus souvent = anite
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
- Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale
Intertrigo streptococcique: sx
- Le plus souvent = anite
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
- Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale
Intertrigo streptococcique: dx
- Le plus souvent = anite
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
-
Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale
Intertrigo streptococcique: tx
- Le plus souvent = anite
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
- Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale
Intertrigo streptococcique: pathogène en cause
- Le plus souvent = anite
- Plus fréquent en pédiatrie
- Érythème vif bien limité
- Douleur à la défécation
- Diagnostic confirmé à la culture bactérienne
– Streptocoque groupe A - Traitement: ATB orale