Flore cutanée et bactérienne Flashcards
Flore cutanée RÉSIDENTE: Définition
- Définition : niches de microorganismes établies à un ou plusieurs sites cutanés, y résidant de façon permanente
- Joue un rôle important dans la résistance à la colonisation (prévient établissement d’organismes plus pathogènes)
- Les antiseptiques ont une action limitée sur cette flore
Flore cutanée RÉSIDENTE: rôle
- Définition : niches de microorganismes établies à un ou plusieurs sites cutanés, y résidant de façon permanente
- Joue un rôle important dans la résistance à la colonisation (prévient établissement d’organismes plus pathogènes)
- Les antiseptiques ont une action limitée sur cette flore
Flore cutanée RÉSIDENTE: antiseptiques
- Définition : niches de microorganismes établies à un ou plusieurs sites cutanés, y résidant de façon permanente
- Joue un rôle important dans la résistance à la colonisation (prévient établissement d’organismes plus pathogènes)
- Les antiseptiques ont une action limitée sur cette flore
Flore cutanée RÉSIDENTE: nommez les différentes classes
- Cocci aérobes
- Bactéries corynéformes aérobes
- Bactéries corynéformes anaérobes
- Bactéries Gram -
- Levure
Flore cutanée RÉSIDENTE: Cocci aérobes
- organismes
- localisation
Flore cutanée RÉSIDENTE: Cocci aérobes - nommez-les
- S. aureurs
- S. epidermidis
Flore cutanée RÉSIDENTE: Cocci aérobes - S. aureus
S. aureus : controverse à savoir si fait partie flore résidente ou transitoire de la peau. Néanmoins, il est fréquemment cultivé dans population générale :
- 35% narines antérieures
- 20% périnée
- 5-10% aisselles et espaces interdigitales des orteils
Flore cutanée RÉSIDENTE: Cocci aérobes - S. epidermidis
S. epidermidis : le cocci le plus fréquent de la peau!!
Flore cutanée RÉSIDENTE: Bactéries corynéformes aérobes
- organismes
- localisation
Flore cutanée RÉSIDENTE: Bactéries corynéformes aérobes - nommez-les
Corynebacterium minutissimum :
ex. érythrasma
Flore cutanée RÉSIDENTE: Bactéries corynéformes anaérobes
- organismes
- localisation
Flore cutanée RÉSIDENTE: Bactéries gram -
- organismes
- localisation
Flore cutanée RÉSIDENTE: Levure
- organismes
- localisation
Flore cutanée RÉSIDENTE: Levure - exemple
Malassezia furfur :
ex. dermatite séborrhéique
Flore cutanée TRANSITOIRE: définition
- Définition : microorganismes acquis de l’environnement, s’établissant brièvement sur la peau, qui tendent à être éliminés par la flore cutanée résidente et les mécanismes de défense innés et acquis de l’individu
- Sur les patients hospitalisés, elle est le reflet de l’écosystème microbien hospitalier
- Les antiseptiques ont une action rapide et efficace contre cette flore
Flore cutanée TRANSITOIRE: signification
- Définition : microorganismes acquis de l’environnement, s’établissant brièvement sur la peau, qui tendent à être éliminés par la flore cutanée résidente et les mécanismes de défense innés et acquis de l’individu
- Sur les patients hospitalisés, elle est le reflet de l’écosystème microbien hospitalier
- Les antiseptiques ont une action rapide et efficace contre cette flore
Flore cutanée TRANSITOIRE: antiseptiques
- Définition : microorganismes acquis de l’environnement, s’établissant brièvement sur la peau, qui tendent à être éliminés par la flore cutanée résidente et les mécanismes de défense innés et acquis de l’individu
- Sur les patients hospitalisés, elle est le reflet de l’écosystème microbien hospitalier
- Les antiseptiques ont une action rapide et efficace contre cette flore
Flore cutanée TRANSITOIRE: organismes en cause
Ces organismes varient hautement, mais incluent fréquemment :
- Escherichia coli
- Proteus spp
- Pseudomonase aeruginosa
- Staphylococcus aureus
- Streptocoques du groupe A
- Candida albicans
Peuvent provenir du tube digestif, du contact avec individus colonisés/infectés ou de l’environnement
Flore cutanée TRANSITOIRE: source
Peuvent provenir du tube digestif, du contact avec individus colonisés/infectés ou de l’environnement
Flore cutanée TRANSITOIRE: facteurs AUGMENTANT cette flore
- Immunosuppression (diabète ou autres diminue défenses contre ces microorganismes)
- Antibiotiques systémiques (augmentation transitoire de la flore cutanée résidente)
- Macération/occlusion
- Solvents topiques (diminution d’acides gras bactéricides)
Flore cutanée TRANSITOIRE: facteurs DIMINUANT cette flore
- Acides gras (effets bactéricides du sébum)
- Lyzozyme (effets anti-microbiens)
- Système immunitaire non compromis
- Savons antibactériens
V ou F? Les antiseptiques topiques ont une action rapide et efficace contre la flore cutanée résidente?
Faux… ils effectuent cette action contre la flore cutanée transitoire
Germe plus fréquent retrouvé dans la flore cutanée résidente de la peau
Il y en a plusieurs (voir diapos ci-haut), mais le cocci le plus fréquent de la peau est le Staphylocoque epidermidis
Infections bactériennes courantes
- Les pyodermies, infections épiderme et/ou follicule pileux, sont principalement causées par : Staphylocoque aureus et Streptocoque spp.
- Ces 2 bactéries ont des présentations cliniques qui diffèrent parfois, entre autres 2° enzymes distinctes :
1. Streptocoque : collagénase et hyaluronidase (favorise propagation bactéries dans tissus sous-cutanés)
2. S.aureus: coagulase (tend à circonscrire bactéries via un caillot fibrineux)
Infections bactériennes courantes: causes
- Les pyodermies, infections épiderme et/ou follicule pileux, sont principalement causées par : Staphylocoque aureus et Streptocoque spp.
- Ces 2 bactéries ont des présentations cliniques qui diffèrent parfois, entre autres 2° enzymes distinctes :
1. Streptocoque : collagénase et hyaluronidase (favorise propagation bactéries dans tissus sous-cutanés)
2. S.aureus: coagulase (tend à circonscrire bactéries via un caillot fibrineux)
Infections bactériennes courantes: enzymes en cause
- Les pyodermies, infections épiderme et/ou follicule pileux, sont principalement causées par : Staphylocoque aureus et Streptocoque spp.
- Ces 2 bactéries ont des présentations cliniques qui diffèrent parfois, entre autres 2° enzymes distinctes :
1. Streptocoque : collagénase et hyaluronidase (favorise propagation bactéries dans tissus sous-cutanés)
2. S.aureus: coagulase (tend à circonscrire bactéries via un caillot fibrineux)
Impétigo: c’est quoi?
Infection bactérienne la plus courante chez l’enfant, superficielle de l’épiderme
Impétigo: structure atteinte
Infection bactérienne la plus courante chez l’enfant, superficielle de l’épiderme
Impétigo: types
2 types :
1. Non-bulleux : S. aureus, Streptocoque β-hémolytique gr. A
2. Bulleux : S. aureus, 2° à la toxine exfoliative types A et B
Impétigo: types - microbes en cause bulleux vs non-bulleux
2 types :
1. Non-bulleux : S. aureus, Streptocoque β-hémolytique gr. A
2. Bulleux : S. aureus, 2° à la toxine exfoliative types A et B
Impétigo: FDR
Individus colonisés à S. aureus sont plus à risque
Différences entre 2 types d’impétigo (bulleux vs non-bulleux)
- ÉPIDÉMIO
Différences entre 2 types d’impétigo (bulleux vs non-bulleux)
- LÉSIONS
Différences entre 2 types d’impétigo (bulleux vs non-bulleux)
- DISTRIBUTION
Différences entre 2 types d’impétigo (bulleux vs non-bulleux)
- AUTRES TROUVAILLES
Différences entre 2 types d’impétigo (bulleux vs non-bulleux)
- ÉVOLUTION
Différences entre 2 types d’impétigo (bulleux vs non-bulleux)
- COMPLICATIONS
Impétigo NON-bulleux: fréquence
70% des cas
Impétigo NON-bulleux: lésions
- Précoces : macules éryth 2-4 mm –> petites vésicules transitoires
- Tardives : croûtes jaunes mielleuses
Impétigo NON-bulleux: distribution
Visage et extrémités
Impétigo NON-bulleux: autres trouvailles
ADNP discrètes
Impétigo NON-bulleux: évolution
- Bénigne
- Pas cicatrice
- Résolution 2 sem si Ø Tx
Impétigo NON-bulleux: complications
5% de ceux à S. pyogène font glomérulonéphrite post-strep. aigue
Impétigo bulleux: Fréquence
Moins fréquent que NON-bulleux
Impétigo bulleux: lésions
- Précoces : petites vésicules 1-2 mm
- Tardives : bulles flacides ≤ 5 cm –> collerette de squames sans croûtes
Impétigo bulleux: distribution
Visage, tronc, membres, fesses, périnée, aisselles
Impétigo bulleux: autres trouvailles
aucune
Impétigo bulleux: évolution
- Pas cicatrice
- Résolution ~5 sem si Ø Tx
Impétigo bulleux: complications
- Peut se disséminer et faire SSSS
- SSSS = «Staphylococcal scalded skin syndrome» = Syndrome d’épidermolyse staphylococcique
Impétigo
Impétigo
Impétigo
Impétigo bulleux
Impétigo bulleux
Impétigo non bulleux
Impétigo non bulleux
Ecthyma: c’est quoi?
Infection bactérienne de l’épiderme et du derme, soit une forme profonde d’impétigo non-bulleux
Ecthyma: structures touchées
Infection bactérienne de l’épiderme et du derme, soit une forme profonde d’impétigo non-bulleux
Ecthyma: pathogène en cause
- Causé Strep. pyogène > S. aureus, mais souvent contaminé par S. aureus… alors il est possible de retrouver les 2 bactéries à la fois!!!
Ecthyma: dx
- Culture par écouvillon de la base purulente
- Culture sur biopsie cutanée parfois nécessaire
Ecthyma: FDR
- Enfants
- Membre avec lymphoedème
- Hygiène déficiente
- Négligence (dont personnes âgées)
- Immunosuppression
- Trauma / grattage postpiqûre insecte
Ecthyma
Ecthyma
Ecthyma: présentation clinique
- < 10 lésions, typiquement sur membres
- Débute par vésiculopustule augmente en taille sur –> plusieurs jrs croûte hémorragique
- Ulcère purulent nécrotique d’apparence «punch-out»
- Guérison lente avec formation de cicatrice
Ecthyma: complications
- Sx systémiques et bactériémie rares
- Cellulite et ostéomyélite extrêmement rares
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma
- Tx topique (pour impétigo non compliqué seulement)
- Tx systémique (pour impétigo/ecthyma)
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma: tx topique - indication
Tx topique (pour impétigo non compliqué seulement)
- Mupirocine 2% ong (Bactroban®)
- Acide fusidique (Fucidin®)
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma: tx topique
Tx topique (pour impétigo non compliqué seulement)
- Mupirocine 2% ong (Bactroban®) (antibiotique)
- Acide fusidique (Fucidin®) (antibiotique surtout pour Staph)
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma: tx systémique - indications
Tx systémique (pour impétigo/ecthyma)
- Infection non-compliquée
—– Cloxacilline
—– Céphalosporine 1ère génération (ex. Keflex®, Duricef®) - Infection compliquée
—– Ceftriaxone IV
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma: tx systémique
Tx systémique (pour impétigo/ecthyma)
- Infection non-compliquée
- Cloxacilline
- Céphalosporine 1ère génération (ex. Keflex®, Duricef®) - Infection compliquée
- Ceftriaxone IV
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma: tx systémique - inflection non-compliquée
Tx systémique (pour impétigo/ecthyma)
-
Infection non-compliquée
- Cloxacilline
- Céphalosporine 1ère génération (ex. Keflex®, Duricef®) - Infection compliquée
- Ceftriaxone IV
Tx de l’impétigo et de l’ecthyma: tx systémique - infection compliquée
Tx systémique (pour impétigo/ecthyma)
- Infection non-compliquée
- Cloxacilline
- Céphalosporine 1ère génération (ex. Keflex®, Duricef®) -
Infection compliquée
- Ceftriaxone IV
Érisypèle: c’est quoi?
- L’érysipèle est une infection cutanée atteignant le derme et les lymphatiques
- Variante superficielle de cellulite, qui elle atteint derme profond et hypoderme
Érisypèle: structures atteintes
- L’érysipèle est une infection cutanée atteignant le derme et les lymphatiques
- Variante superficielle de cellulite, qui elle atteint derme profond et hypoderme
Érisypèle: variante
Variante superficielle de cellulite, qui elle atteint derme profond et hypoderme
Érisypèle: pathogène en cause
- Principalement causé par Streptocoque du groupe A, parfois groupe B, C, D et G
- Si autres germes = érysipéloïde («erysipelas-like»)
Érisypèle: éprysipléoïde
Si autres germes = érysipéloïde («erysipelas-like»)
Érysipèle: FDR
- Les extrêmes d’âge : très jeune et âgé
- Lymphoedème
- Ulcère chronique
- VIH, diabète ou autres causes immunosuppression
- Femme > homme
Érysipèle: localisation
- Localisation classique : visage (2,5-10%)
- Localisation + fréquente : jambes (75-90%)
Érysipèle: localisation classique
- Localisation classique : visage (2,5-10%)
- Localisation + fréquente : jambes (75-90%)
Érysipèle: localisation la plus fréquente
- Localisation classique : visage (2,5-10%)
- Localisation + fréquente : jambes (75-90%)
Érysipèle: présentation clinique
- Plaque érythémateuse douloureuse bien délimitée avec bordure surélevée, qui s’élargit
- Pustules, vésicules, nécrose hémorragique possibles
- ADNP fréquentes
Érysipèle
Érysipèle
Érysipèle
Érysipèle: Dx
- Dx d’abord clinique
- Hémoculture positive dans ~ 5%
- Culture
— D’une pustule, si présente
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible - Tests sanguins : anti-DNase B, anti-streptolysine O (ASLO), streptomyzine
Érysipèle: Dx - hémoculture
Dx d’abord clinique
- Hémoculture positive dans ~ 5%
- Culture
— D’une pustule, si présente
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible
- Tests sanguins : anti-DNase B, anti-streptolysine O (ASLO), streptomyzine
Érysipèle: Dx - culture
Dx d’abord clinique
- Hémoculture positive dans ~ 5%
- Culture
— D’une pustule, si présente
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible
- Tests sanguins : anti-DNase B, anti-streptolysine O (ASLO), streptomyzine
Érysipèle: Dx - tests sanguins
Dx d’abord clinique
- Hémoculture positive dans ~ 5%
- Culture
— D’une pustule, si présente
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible
- Tests sanguins : anti-DNase B, anti-streptolysine O (ASLO), streptomyzine
Cellulite
Cellulite
Cellulite
Cellulite: c’est quoi?
Infection du derme profond + hypoderme
Cellulite: structures touchées
Infection du derme profond + hypoderme
Cellulite: localisation plus fréquente
Localisation + fréquente
- Enfant : tête et cou
- Adulte : extrémités
Cellulite: FDR
Facteurs risque :
- alcoolisme
- diabète,
- lymphoedème
- UDIV
- maladie vasculaire périphérique
Germes classiques causant cellulite
Germes classiques causant cellulite: immunocompétentes
- Staphylocoque aureus (50%)
- Streptocoque (35%)
Germes classiques causant cellulite: diabétiques
Diabétiques : cocci Gram + et Gram- aérobes/anaérobes
Germes classiques causant cellulite: Morsure humain
- Streptocoque, Staphylocoque aureus
- Eikenella, Corynebacterium, Peptocoque, Peptostreptocoque
Germes classiques causant cellulite: Morsure chien/chat
- Pasteurella multocida
- Capnocytophaga canimorsus
Cellulite: clinique
- Prodrome (souvent) : fièvre, frisson, malaise
- Tache/plaque érythémateuse aux rebords mal délimitées et non palpables
- Parfois pustules, bulles, nécrose tissulaire
- ADNP et lymphangite peuvent survenir
Cellulite: présentation clinique - prodrome
- Prodrome (souvent) : fièvre, frisson, malaise
- Tache/plaque érythémateuse aux rebords mal délimitées et non palpables
- Parfois pustules, bulles, nécrose tissulaire
- ADNP et lymphangite peuvent survenir
Cellulite: présentation clinique
- Prodrome (souvent) : fièvre, frisson, malaise
- Tache/plaque érythémateuse aux rebords mal délimitées et non palpables
- Parfois pustules, bulles, nécrose tissulaire
- ADNP et lymphangite peuvent survenir
Cellulite: dx
- Dx d’abord clinique
- Décompte leucocytaire : N ou légèrement augmenté
- Hémoculture habituellement négative (sauf si causée par Haemophilus influenzae… rare x vaccination)
- Culture
— De pus, si présent
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible
Cellulite: prise de sang + hémoculture
- Dx d’abord clinique
- Décompte leucocytaire : N ou légèrement augmenté
- Hémoculture habituellement négative (sauf si causée par Haemophilus influenzae… rare x vaccination)
- Culture
— De pus, si présent
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible
Cellulite: culture
- Dx d’abord clinique
- Décompte leucocytaire : N ou légèrement augmenté
- Hémoculture habituellement négative (sauf si causée par Haemophilus influenzae… rare x vaccination)
-
Culture
— De pus, si présent
— Culture sur peau (post-biopsie) peu sensible
Traitement érysipèle: 1ère ligne - durée
souvent 10-14 jours
Traitement cellulite: 1ère ligne - durée
souvent 10-14 jours
Traitement érysipèle: 1ère ligne
- Penicilline
- Amoxicilline
- Si allergie PNC : macrolides (résistance à certaines souches)
(10-14 jours)
Traitement cellulite: 1ère ligne
- Cephalexin (Keflex®)
- Cloxacilline
- Clindamycine
(10-14 jours)
Tx érysipèle et cellulite: indications hospitalisation et atb parentéraux
Hospitalisation et antibiotiques parentéraux si :
- Atteinte visage
- Échec réponse aux antibiotiques po
- Sévèrement malade
Tx érysipèle et cellulite: particularité si diabétique
Couverture large spectre si diabétique
- Ex. piperacilline/tazobactam
- Si allergies pénicillines (PNC) : ex. ciprofloxacine + metronidazole
Tx érysipèle et cellulite: antibios utilisés à large spectre pour les diabétiques
Couverture large spectre si diabétique
- Ex. piperacilline/tazobactam
- Si allergies pénicillines (PNC) : ex. ciprofloxacine + metronidazole
Tx érysipèle et cellulite: si pas d’amélioration pour 36-48h
Si pas d’amélioration après 36-48h, s’assurer que le Tx concorde avec l’antibiogramme…
Folliculite bactérienne: définir
Infection du follicule pileux superficiel ou profond (vs furoncle atteinte superficielle et profonde)
Folliculite bactérienne: types
- Folliculite superficielle
- Folliculite profonde, si située dans la zone de la barbe = sycose de la barbe
Folliculite bactérienne: sycose
- Folliculite superficielle
- Folliculite profonde, si située dans la zone de la barbe = sycose de la barbe
Folliculite bactérienne: sycose de la barbe
- Folliculite superficielle
- Folliculite profonde, si située dans la zone de la barbe = sycose de la barbe
Folliculite à S. aureus
Folliculite à S. aureus
Folliculite
Sycose de la barbe
Sycose de la barbe
Folliculite bactérienne: FDR
- Occlusion
- Macération
- Rasage, épilation
- Corticostéroïdes topiques
- Températures chaudes et humides
- Diabète mellitus
Folliculite bactérienne: germes les plus associés
- Agent infectieux le + fréquent : S. aureus
- Long cours d’antibiotiques contre acnée : Gram-
- Spa avec quantité insuffisante de chlore : Pseudomonas
Folliculite bactérienne: germes les plus associés - le plus fréquent
Agent infectieux le + fréquent : S. aureus
Folliculite bactérienne: germes les plus associés - long court d’antibiotiques contre acné
Long cours d’antibiotiques contre acnée : Gram-
Folliculite bactérienne: germes les plus associés - spa avec quantité insuffisante de chlore
Spa avec quantité insuffisante de chlore: Pseudomonas
Folliculite à Pseudomonase: autre nom
Folliculite à Pseudomonase («Hot tub folliculitis»)
Folliculite à Pseudomonase
(«Hot tub folliculitis»)
Folliculite à Pseudomonase
(«Hot tub folliculitis»)
Traitement folliculite bactérienne: folliculite staphy superficielle localisée
Folliculite staphylococcique superficielle localisée
- Savons : triclosan, chlorhexidine
- Antibiothérapie topique : mupirocine, clindamycine x 7-10 jours
Traitement folliculite bactérienne: traitement de la folliculite staphy étendue
Folliculite staphylococcique étendue
- Antibiothérapie systémiques, ex. β-lactames, tétracyclines, macrolides (selon résistances locales)
Traitement folliculite bactérienne: traitement de la folliculite à pseudomonas
Folliculite à Pseudomonas
- Souvent auto-résolutif
- Ciprofloxacine PRN
Différenciez: abcès, furoncle, furonculose, caroncule
- Abcès : collection localisée de pus, avec inflammation, pouvant survenir à n’importe quel site cutané
- Furoncle : abcès aigu, inflammatoire, des follicules pileux
- Furonculose : furoncles multiples ou récidivants
- Caroncule : collection de furoncles
Abcès: définir
Abcès : collection localisée de pus, avec inflammation, pouvant survenir à n’importe quel site cutané
Furoncle: définir
Furoncle : abcès aigu, inflammatoire, des follicules pileux
Furonculose: définir
Furonculose : furoncles multiples ou récidivants
Caroncule: définir
Caroncule : collection de furoncles
Furonculose
Furonculose
Caroncule
Furoncle: sites les plus fréquents
- Visage et cou
- Aisselle
- Fesses, périnée, cuisses
- N.B. Furonculose peut être associée à une colonisation chronique à S. aureus
Furonclose: association possible
N.B. Furonculose peut être associée à une colonisation chronique à S. aureus
Furoncles: traitement
- Furoncles simple : compresses tièdes peuvent promouvoir maturation, drainage et résolution
- Furoncles fluctuants larges/profonds : incision et drainage
Furoncles: traitement si - SIMPLE
- Furoncles simple : compresses tièdes peuvent promouvoir maturation, drainage et résolution
- Furoncles fluctuants larges/profonds : incision et drainage
Traitement: Furoncle - si FLUCTUANTS LARGES / PROFONDS
- Furoncles simple : compresses tièdes peuvent promouvoir maturation, drainage et résolution
- Furoncles fluctuants larges/profonds : incision et drainage
Traitement: Furoncle - indications antibio systémique
Considérer antibiotiques systémiques si :
- Nez, canal auditif externe, autres sites où drainage difficile
- Atteinte sévère et/ou étendue
- Cellulite associée, avec Sx systémique
- Lésions ne répondant pas au Tx local
- Comorbidités ou immunosuppression
Furonculose récidivante: c’est quoi?
Furonculose récidivante (colonisation S. aureus)
Furonculose récidivante (colonisation S. aureus): traitement
Décolonisation peut être tentée…
- Mupirocine 2% onguent intranasale x 5 jours – efficacité à 70% sur 3 mois
- Savon chlorhexidine 4% aiderait
- Antibiotique po fait éradication chez la plupart des patients, ex. Rifampin 600 mg po x 10 jours
Toxines: S. aureus
- Toxine exfoliative type A
- Toxine exfoliative type B
- Toxine du Sd du choc toxique 1
- Entérotoxines staphylococciques A-C
Toxines: S. aureus - type de toxine
- épidermolytique
- superantigène
Toxines: S. aureus - maladie associée
- impétigo bulleux
- SSSS = «Staphylococcal scalded skin syndrome» = Syndrome d’épidermolyse staphylococcique
- Sd choc toxique (menstruel > nonmenstruel)
- Intoxication alimentaire
(bien regarder les pathos sont associées à quelle toxine et type de toxine)
Toxines: Streptocoque pyogens
Exotoxines pyrogéniques streptococciques A et C
Toxines: Streptocoque pyogens - type de toxine
Superantigène
Toxines: Streptocoque pyogens - maladies associées
- Sd choc toxique (non-mentruel)
- Scarlatine
SSSS: nom long
SSSS = «Staphylococcal scalded skin syndrome» = Syndrome d’épidermolyse staphylococcique
SSSS: qui?
- Survient principalement chez bébés et jeunes enfants
- Atteinte adultes : insuffisance rénale, immunosuppression
SSSS: atteinte adulte
Atteinte adultes : insuffisance rénale, immunosuppression
SSSS: taux de mortalité
Taux mortalité 3% enfants, > 50% adultes…
SSSS: toxines + leur effet
Toxines exfoliatives types A et B font séparation de l’épiderme a/n de la desmogléine 1 (sous couche granuleuse)
SSSS = «Staphylococcal scalded skin syndrome» = Syndrome d’épidermolyse staphylococcique
SSSS = «Staphylococcal scalded skin syndrome» = Syndrome d’épidermolyse staphylococcique
SSSS = «Staphylococcal scalded skin syndrome» = Syndrome d’épidermolyse staphylococcique
SSSS: présentation clinique
- Infx à S. aureus sous-jacente (origine du SSSS) : otite moyenne, conjonctivite/rhinorrhée purulente, ou infx cutanée pyogénique (ex. impétigo bulleux)
- Prodrome : irritabilité, sensibilité de la peau
- Début : exanthème discret débutant à la tête, avec accentuation des plis, épargnant muqueuses
- 1-2 jrs + tard : exanthème scarlatiniforme è éruption érosive, avec décollement épiderme aspect «papier de soie»
- Atteinte caractéristique du visage : fissures radiales, croûtes péri-orificielles, œdème facial léger
SSSS: présentation clinique - autre pathos associées
-
Infx à S. aureus sous-jacente (origine du SSSS) : otite moyenne, conjonctivite/rhinorrhée purulente, ou infx cutanée pyogénique (ex. impétigo bulleux)
—- internet: pyogénique = avec pus - Prodrome : irritabilité, sensibilité de la peau
- Début : exanthème discret débutant à la tête, avec accentuation des plis, épargnant muqueuses
- 1-2 jrs + tard : exanthème scarlatiniforme è éruption érosive, avec décollement épiderme aspect «papier de soie»
- Atteinte caractéristique du visage : fissures radiales, croûtes péri-orificielles, œdème facial léger
SSSS: présentation clinique - prodrome
- Infx à S. aureus sous-jacente (origine du SSSS) : otite moyenne, conjonctivite/rhinorrhée purulente, ou infx cutanée pyogénique (ex. impétigo bulleux)
- Prodrome : irritabilité, sensibilité de la peau
- Début : exanthème discret débutant à la tête, avec accentuation des plis, épargnant muqueuses
- 1-2 jrs + tard : exanthème scarlatiniforme è éruption érosive, avec décollement épiderme aspect «papier de soie»
- Atteinte caractéristique du visage : fissures radiales, croûtes péri-orificielles, œdème facial léger
SSSS: présentation clinique - évolution
- Infx à S. aureus sous-jacente (origine du SSSS) : otite moyenne, conjonctivite/rhinorrhée purulente, ou infx cutanée pyogénique (ex. impétigo bulleux)
- Prodrome : irritabilité, sensibilité de la peau
- Début : exanthème discret débutant à la tête, avec accentuation des plis, épargnant muqueuses
- 1-2 jrs + tard : exanthème scarlatiniforme –> éruption érosive, avec décollement épiderme aspect «papier de soie»
- Atteinte caractéristique du visage : fissures radiales, croûtes péri-orificielles, œdème facial léger
SSSS: présentation clinique - atteinte caractéristique
- Infx à S. aureus sous-jacente (origine du SSSS) : otite moyenne, conjonctivite/rhinorrhée purulente, ou infx cutanée pyogénique (ex. impétigo bulleux)
- Prodrome : irritabilité, sensibilité de la peau
- Début : exanthème discret débutant à la tête, avec accentuation des plis, épargnant muqueuses
- 1-2 jrs + tard : exanthème scarlatiniforme è éruption érosive, avec décollement épiderme aspect «papier de soie»
- Atteinte caractéristique du visage : fissures radiales, croûtes péri-orificielles, œdème facial léger
SSSS: examen physique
- Nikolsky + : décollement des couches superficielles de l’épiderme avec une légère pression latérale
- Fièvre fréquente, mais enfant rarement toxique
- Culture négative (contrairement impétigo bulleux, re dissémination hématogène pour SSSS; site 1° infection peut être positif si cultivé…)
- Tzanck : ¢ acantholytiques (il n’y en n’a pas dans la nécrolyse épidermique toxique)
- Biopsie avec coupe congelée : acantholyse sous-granulaire superficielle
SSSS: examen physique - Nikolsky
- Nikolsky + : décollement des couches superficielles de l’épiderme avec une légère pression latérale
- Fièvre fréquente, mais enfant rarement toxique
- Culture négative (contrairement impétigo bulleux, re dissémination hématogène pour SSSS; site 1° infection peut être positif si cultivé…)
- Tzanck : ¢ acantholytiques (il n’y en n’a pas dans la nécrolyse épidermique toxique)
- Biopsie avec coupe congelée : acantholyse sous-granulaire superficielle
SSSS: examen physique - fièvre
- Nikolsky + : décollement des couches superficielles de l’épiderme avec une légère pression latérale
- Fièvre fréquente, mais enfant rarement toxique
- Culture négative (contrairement impétigo bulleux, re dissémination hématogène pour SSSS; site 1° infection peut être positif si cultivé…)
- Tzanck : ¢ acantholytiques (il n’y en n’a pas dans la nécrolyse épidermique toxique)
- Biopsie avec coupe congelée : acantholyse sous-granulaire superficielle
SSSS: examen physique - culture
- Nikolsky + : décollement des couches superficielles de l’épiderme avec une légère pression latérale
- Fièvre fréquente, mais enfant rarement toxique
- Culture négative (contrairement impétigo bulleux, re dissémination hématogène pour SSSS; site 1° infection peut être positif si cultivé…)
- Tzanck : ¢ acantholytiques (il n’y en n’a pas dans la nécrolyse épidermique toxique)
- Biopsie avec coupe congelée : acantholyse sous-granulaire superficielle
SSSS: examen physique - Tzanck
- Nikolsky + : décollement des couches superficielles de l’épiderme avec une légère pression latérale
- Fièvre fréquente, mais enfant rarement toxique
- Culture négative (contrairement impétigo bulleux, re dissémination hématogène pour SSSS; site 1° infection peut être positif si cultivé…)
-
Tzanck : ¢ acantholytiques (il n’y en n’a pas dans la nécrolyse épidermique toxique)
—- wikipédia: L’acantholyse est une dislocation des cellules constituant la couche moyenne de l’épiderme (épithélium malpighien) due à une perte d’adhérence entre elles. Elle provoque un décollement cutané formant des bulles dites flasques (par opposition aux bulles tendues, lors de lésions plus profondes), pouvant s’éroder. - Biopsie avec coupe congelée : acantholyse sous-granulaire superficielle
SSSS: examen physique - biopsie
- Nikolsky + : décollement des couches superficielles de l’épiderme avec une légère pression latérale
- Fièvre fréquente, mais enfant rarement toxique
- Culture négative (contrairement impétigo bulleux, re dissémination hématogène pour SSSS; site 1° infection peut être positif si cultivé…)
- Tzanck : ¢ acantholytiques (il n’y en n’a pas dans la nécrolyse épidermique toxique)
- Biopsie avec coupe congelée : acantholyse sous-granulaire superficielle
SSSS: traitement
- Forme légère : antibiotique résistant aux β-lactamases (ex. cloxacilline, cephalexine)
- Forme sévère :
— Hospitalisation
— Antibiotiques parentéraux - Décolonisation pour les porteurs de S. aureus
SSSS: traitement - frome légère vs sévère
- Forme légère : antibiotique résistant aux β-lactamases (ex. cloxacilline, cephalexine)
- Forme sévère :
— Hospitalisation
— Antibiotiques parentéraux - Décolonisation pour les porteurs de S. aureus
SSSS: traitement - pour porteurs S. aureus
- Forme légère : antibiotique résistant aux β-lactamases (ex. cloxacilline, cephalexine)
- Forme sévère :
— Hospitalisation
— Antibiotiques parentéraux - Décolonisation pour les porteurs de S. aureus
Syndrome du choc toxique: types
- Staphylococcique
- Streptococcique
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- PATIENT TYPE
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- ÉRYTHRODERMIE MACULEUSE DIFFUSE
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- VÉSICULES ET BULLES
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- DOULEUR EXTRÉMITÉS
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- INFECTION TISSUS MOUS
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- HYPOTENSION
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- ATTEINTE RÉNALE
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- FDR
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- HÉMOCULTURES +
Syndrome du choc toxique: Staph vs Strep
- MORTALITÉ
Syndrome du choc toxique: présentation clinique
- Prodrome : f° élevée, myalgies, v°/d°, céphalées
- Éruption : Érythème diffus ou exanthème scarlatiniforme, débutant au tronc et progression centrifuge (beaucoup + discret quand 2° streptocoque)
- 1-3 semaine(s) post-début des Sx : desquamation des mains et pieds
- Après guérison : lignes de Beau et onychomadèse possibles
Syndrome du choc toxique: présentation clinique - prodrome
- Prodrome : f° élevée, myalgies, v°/d°, céphalées
- Éruption : Érythème diffus ou exanthème scarlatiniforme, débutant au tronc et progression centrifuge (beaucoup + discret quand 2° streptocoque)
- 1-3 semaine(s) post-début des Sx : desquamation des mains et pieds
- Après guérison : lignes de Beau et onychomadèse possibles
Syndrome du choc toxique: présentation clinique - éruption
- Prodrome : f° élevée, myalgies, v°/d°, céphalées
- Éruption : Érythème diffus ou exanthème scarlatiniforme, débutant au tronc et progression centrifuge (beaucoup + discret quand 2° streptocoque)
- 1-3 semaine(s) post-début des Sx : desquamation des mains et pieds
- Après guérison : lignes de Beau et onychomadèse possibles
Syndrome du choc toxique: présentation clinique - évolution
- Prodrome : f° élevée, myalgies, v°/d°, céphalées
- Éruption : Érythème diffus ou exanthème scarlatiniforme, débutant au tronc et progression centrifuge (beaucoup + discret quand 2° streptocoque)
- 1-3 semaine(s) post-début des Sx : desquamation des mains et pieds
- Après guérison : lignes de Beau et onychomadèse possibles
Syndrome du choc toxique: présentation clinique - après guérison
- Prodrome : f° élevée, myalgies, v°/d°, céphalées
- Éruption : Érythème diffus ou exanthème scarlatiniforme, débutant au tronc et progression centrifuge (beaucoup + discret quand 2° streptocoque)
- 1-3 semaine(s) post-début des Sx : desquamation des mains et pieds
- Après guérison : lignes de Beau et onychomadèse possibles
Syndrome du choc toxique
Syndrome du choc toxique
Syndrome du choc toxique
Syndrome du choc toxique: Tx
- Soins intensifs souvent nécessaires
- Retirer corps étranger PRN (ex. tampon)
- Antibiotiques systémiques
— Vancomycine (couvrir SARM potentiel) + clindamycine (anti-toxinique), souvent donnés empiriquement
— Ajuster avec antibiogramme
— Autres anti-toxiniques : IgIV (neutralisent toxines) et linézolide (bloque production toxines)
Syndrome du choc toxique: Tx - antibio
- Soins intensifs souvent nécessaires
- Retirer corps étranger PRN (ex. tampon)
- Antibiotiques systémiques
— Vancomycine (couvrir SARM potentiel) + clindamycine (anti-toxinique), souvent donnés empiriquement
— Ajuster avec antibiogramme
— Autres anti-toxiniques : IgIV (neutralisent toxines) et linézolide (bloque production toxines)
Syndrome du choc toxique: Tx - général
- Soins intensifs souvent nécessaires
- Retirer corps étranger PRN (ex. tampon)
- Antibiotiques systémiques
— Vancomycine (couvrir SARM potentiel) + clindamycine (anti-toxinique), souvent donnés empiriquement
— Ajuster avec antibiogramme
— Autres anti-toxiniques : IgIV (neutralisent toxines) et linézolide (bloque production toxines)
Scarlatine: pathogène en cause
- Le + souvent 2° Streptocoque β-hémolytique du groupe A > > 2° Staphylocoque aureus (scarlatine staphylococcique ne sera pas traitée ici)
- Exotoxines pyrogéniques streptococciques A et C
Scarlatine: exotoxines
Exotoxines pyrogéniques streptococciques A et C
Scarlatine: qui?
Majorité entre 1-10 ans (à 10 ans, 80% ont anticorps anti-exotoxine)
Scarlatine: FDR
- Suit souvent amygdalite ou pharyngite (+ rare été)
- Autres facteurs de risque : plaie chirurgicale, post- brûlure, infection pelvienne
Scarlatine: présentation clinique
- Prodrome : début soudain douleur gorge, céphalées, frissons, anorexie, n°/v°, douleur abdo
- Éruption (12-48h) :
u Érythème blanchissable cou, poitrine, aisselles
u Petites papules superposées aspect papier sablé au toucher (aspect «coup de soleil avec chair de poule»)
u Joues rouges, pâleur péri-orificielle
u Pétéchies au palais, avec exsudat à la gorge, ADNP
u Langue typiquement blanche au début et rouge + tard («framboisée») - 7-10 jours après : desquamation surtout mains et pieds, pouvant durer 2-6 semaines
Scarlatine: présentation clinique - prodrome
- Prodrome : début soudain douleur gorge, céphalées, frissons, anorexie, n°/v°, douleur abdo
- Éruption (12-48h) :
u Érythème blanchissable cou, poitrine, aisselles
u Petites papules superposées aspect papier sablé au toucher (aspect «coup de soleil avec chair de poule»)
u Joues rouges, pâleur péri-orificielle
u Pétéchies au palais, avec exsudat à la gorge, ADNP
u Langue typiquement blanche au début et rouge + tard («framboisée») - 7-10 jours après : desquamation surtout mains et pieds, pouvant durer 2-6 semaines
Scarlatine: présentation clinique - éruptions
- Prodrome : début soudain douleur gorge, céphalées, frissons, anorexie, n°/v°, douleur abdo
-
Éruption (12-48h):
u Érythème blanchissable cou, poitrine, aisselles
u Petites papules superposées aspect papier sablé au toucher (aspect «coup de soleil avec chair de poule»)
u Joues rouges, pâleur péri-orificielle
u Pétéchies au palais, avec exsudat à la gorge, ADNP
u Langue typiquement blanche au début et rouge + tard («framboisée») - 7-10 jours après : desquamation surtout mains et pieds, pouvant durer 2-6 semaines
Scarlatine: présentation clinique - 7 à 10 jours après
- Prodrome : début soudain douleur gorge, céphalées, frissons, anorexie, n°/v°, douleur abdo
- Éruption (12-48h) :
u Érythème blanchissable cou, poitrine, aisselles
u Petites papules superposées aspect papier sablé au toucher (aspect «coup de soleil avec chair de poule»)
u Joues rouges, pâleur péri-orificielle
u Pétéchies au palais, avec exsudat à la gorge, ADNP
u Langue typiquement blanche au début et rouge + tard («framboisée») - 7-10 jours après : desquamation surtout mains et pieds, pouvant durer 2-6 semaines
Scarlatine: truc mnémotechnique
Truc mnémotechnique 4S et 4P (anglais) :
* Sore throat
* Strawberry tongue
* Sandpaper rash
* Perioral Sparing
* Non-Pruritic
* Non-Painful
* Peeling
Scarlatine
Scarlatine
Scarlatine
Scarlatine
Desquamation post-scarlatine
Desquamation post-scarlatine
Scarlatine: résultats à la prise de sang
- Leucocytose 100%
- Éosinophilie 20%
- Parfois anémie hémolytique et hématurie
- Confirmer infx Streptocoque : anti-streptolysine O, anti-hyaluronidase, anti-fibrinolysine ou Ac anti-DNase B
Scarlatine: dx
Confirmer infx Streptocoque : anti-streptolysine O, anti-hyaluronidase, anti-fibrinolysine ou Ac anti-DNase B
Scarlatine: traitement
- Rx de choix : PNC ou amoxicilline
- Si allergie PNC :
— Céphalosporine 1ère génération (si réaction non anaphylaxique aux PNC)
— Clindamycine
— Macrolide - Antibiotique débuté ≤ 10 jours post-début Sx prévient la fièvre rhumatismale
- Durée Tx : 10-14 jours
Scarlatine: traitement - médicament de choix
- Rx de choix : PNC ou amoxicilline
- Si allergie PNC :
— Céphalosporine 1ère génération (si réaction non anaphylaxique aux PNC)
— Clindamycine
— Macrolide - Antibiotique débuté ≤ 10 jours post-début Sx prévient la fièvre rhumatismale
- Durée Tx : 10-14 jours
Scarlatine: traitement - si allergie à la PNC
- Rx de choix : PNC ou amoxicilline
-
Si allergie PNC :
— Céphalosporine 1ère génération (si réaction non anaphylaxique aux PNC)
— Clindamycine
— Macrolide - Antibiotique débuté ≤ 10 jours post-début Sx prévient la fièvre rhumatismale
- Durée Tx : 10-14 jours
Scarlatine: traitement - antibio prévient quoi?
- Rx de choix : PNC ou amoxicilline
- Si allergie PNC :
— Céphalosporine 1ère génération (si réaction non anaphylaxique aux PNC)
— Clindamycine
— Macrolide - Antibiotique débuté ≤ 10 jours post-début Sx prévient la fièvre rhumatismale
- Durée Tx : 10-14 jours
Scarlatine: traitement - durée
- Rx de choix : PNC ou amoxicilline
- Si allergie PNC :
— Céphalosporine 1ère génération (si réaction non anaphylaxique aux PNC)
— Clindamycine
— Macrolide - Antibiotique débuté ≤ 10 jours post-début Sx prévient la fièvre rhumatismale
- Durée Tx : 10-14 jours
SARM: nom long
STAPHYLOCOCCUS AUREUS RÉSISTANT À LA MÉTHICILLINE
SARM: comment peut-on l’attraper?
- Infection nosocomiale notée depuis 1961
- Infection acquise en communauté problème croissant chez jeunes adultes en bonne santé de la communauté x qq années
SARM: contexte où c’est acquis
- Infection nosocomiale notée depuis 1961
- Infection acquise en communauté problème croissant chez jeunes adultes en bonne santé de la communauté x qq années
SARM: type de porteurs
- Patient colonisé
u Culture positive dans les fosses nasales, par exemple
u Pas de signes cliniques d’infection - Patient infecté
u Culture positive de pus, par exemple
u Infection active - N.B. Une résistance à l’oxacilline sur l’antibiogramme est considéré comme démontrant la résistance à la méthicilline et aux autres β-lactames
Détection SARM: patient colonisé
Patient colonisé
u Culture positive dans les fosses nasales, par exemple
u Pas de signes cliniques d’infection
Détection SARM: patient infecté
Patient infecté
u Culture positive de pus, par exemple
u Infection active
Détection SARM: comment est indiquée la résistance sur l’antibiogramme?
N.B. Une résistance à l’oxacilline sur l’antibiogramme est considéré comme démontrant la résistance à la méthicilline et aux autres β-lactames
Disctinction importante entre 2 types de SARM
Disctinction importante entre 2 types de SARM
Disctinction importante entre 2 types de SARM: SARM-AH
- SCCmec types I-III
- Résistances antibiotiques plus étendues (ex. peut inclure, en plus des βlactames, les aminoglycosides, macrolides et la clindamycine)
SARM-AH (acquis à l’hôpital)
Disctinction importante entre 2 types de SARM: SARM-AC
- SCCmec types IV et V
- Typiquement, résistance aux βlactames
- Facteur de virulence: cytotoxine Panton-Valentine leukocidin (effets via pores détruisant les leucocytes et via nécrose tissulaire)
SARM-AC (acquis en communauté)
Facteurs de risque acquisition SARM
- Séjour hospitalier
- Immunosuppression
- Mx chronique (ex. maladie rénale terminale)
- Prisonniers
- Athlètes
- HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec autres hommes)
- Abcès ou autre infection spontanée
- Jeune âge
- Faible IMC (index masse corporelle)
- Contacts sexuels récents
Manifestations cliniques SARM: plus fréquente
Manifestation la + fréquente: furonculose
–> Peut progresser en
- Abcès de grande taille
- Cellulite
- Plaques nécrotiques
Manifestations cliniques SARM: furonculose peut progresser en quoi?
Manifestation la + fréquente: furonculose
–> Peut progresser en
- Abcès de grande taille
- Cellulite
- Plaques nécrotiques
Furoncle 2° SARM
Furoncle 2° SARM
Manifestations cliniques SARM: moins fréquentes
Moins fréquemment :
- Impétigo (bulleux ou non)
- SSSS
- Folliculite
Complications possibles du SARM
Complications possibles, potentiellement fatales
- Choc septique
- Syndrome du choc toxique
- Fasciite nécrosante
SARM: décolonisation
Varie selon centre hospitalier, comprend souvent :
- Mupirocine 2% topique bid x 5-14 jrs fosses nasales
- Bain savon de gluconate de chlorhexidine 4% id
SARM: décolonisation - étude
Étude rétrospective 300 patients hospitalisés (Fung 2002) avec taux irradication > 90% SARM (traitement de 7 jours) :
- Mupirocine 2% onguent tid
- Savon antiseptique ex. gluconate de chlorhexidine 4%
- Rifampin 300 mg bid + TMP/SFX 160/800 mg (antibiotiques po peuvent être ajoutés si échec Tx topiques seuls)
SARM: se fier à quoi pour le tx
Traitements possibles SARM… se fier à l’antibiogramme…!!
SARM: tx en attendant antibiograme - SARM-AH
Tx empirique du SARM-AH :
- 1ère ligne : vancomycin souvent, surtout si infx sévère
- Si résistance vanco : linézolide, daptomycine, tigécycline
SARM: tx en attendant antibiograme - SARM-AC
Tx empirique du SARM-AC :
Infx mineures
- 1ère ligne : TMP-SFX, clindamycine ou doxycycline
- 2e ligne : linézoline
Infx sévères
- 1ère ligne : vancomycine
V ou F? L’érysipèle est une infection des tissus dermiques profonds et sous-cutanés?
Faux… La description ci-haut convient à une cellulite, alors que l’érysipèle atteint le derme et les lymphatiques
Nommez 2 germes fréquemment retrouvés dans une infection cutanée suivant une morsure de chien.
- Pasteurella multocida
- Capnocytophaga canimorsus
V ou F? Il est possible de retrouver le germe du Syndrome d’épidermolyse staphylococcique («SSSS») dans une culture de la peau par écouvillon?
Faux. Le SSSS est causé par une toxine exfoliative, et l’atteinte cutanée est secondaire à une dissémination hématogène; ainsi, la bactérie ne se retrouve pas dans les lésions… (exception : site d’origine du staph)
Vous êtes allés au spa il y a deux jours… Ce matin, vous vous réveillez avec ce que vous croyez être une folliculite. Par ailleurs vous vous sentez bien. Quel germe est fort probablement en cause?
Pseudomonase aeruginosa
Nommez deux antibiotiques systémiques de 1ère ligne pouvant être donnés en cas d’infection à SARM – acquis en communauté
TMP-SMX, clindamycine ou doxycycline