LCA Flashcards

1
Q

Différence risque alpha vs risque béta

A

Risque alpha: erreur de type I: risque de rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est vraie (on voit une différence alors qu’il n’y en a pas)
Risque béta: erreur de type 2: risque de ne pas rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est fausse (on ne détecte pas de différence ou d’effet alors qu’il existe)

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2
Q

Différence entre risque alpha et p-value

A

Le risque alpha est un seuil fixé à l’avance qui indique le niveau de risque accepté pour rejeter l’hypothèse nulle.
La p-value est une probabilité calculée à partir des données qui aide à décider si H0 (l’hypothèse nulle) doit être rejetée ou non. Elle est calculée après avoir collecté les données.
Si la p-value est plus petite ou égale à alpha, on rejette HO. Plus la p-value est petite, plus HO semble improbable.

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3
Q

Les principaux tests statistiques

Quelle différence entre un test paramétrique et un test non paramétrique ?

A

Le choix du test statistique dépend du type de variable que l’on veut évaluer et de sa nature.

  • Si on veut comparer une *variable qualitative (par exemple le sexe) entre 2 groupes,
    on fait un test du Chi 2 (test paramétrique) ou un test exact de Fisher(test non
    paramétrique).
  • Si on veut comparer une variable quantitative (par exemple l’âge) entre 2 groupes, on
    pourra faire un test t de Student si la variable quantitative a une distribution normale.
    Si ce n’est pas le cas (exemple : dosage des leucocytes), on pourra faire un test de
    Wilcoxon
    pour séries indépendantes qui est un test non paramétrique.
    Remarque : Un test est dit paramétrique quand on fait des hypothèses sur la distribution des
    variables (par exemple, pour un critère de jugement continu, on fait fréquemment l’hypothèse d’une distribution normale). Un test est dit non-paramétrique quand on ne fait aucune hypothèse sur la distribution des variables.
  • Si on veut comparer une variable censurée (par exemple la survie) entre 2 groupes,
    on fera un test du log rank qui permet de comparer les courbes de survie entre les 2
    groupes.
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4
Q

Comment faire la distinction entre facteur de confusion et facteur d’interaction ?

A

Pour voir si un facteur joue un rôle dans la relation entre l’exposition et la maladie et si oui
comment, il faut stratifier l’analyse selon ce facteur, c’est-à-dire estimer le paramètre pour
chaque sous-groupe (strate) correspondant à chaque modalité du facteur. On s’affranchit
ainsi de l’effet du facteur. Il y a alors 3 cas possibles :

  1. Si la relation est indépendante du facteur, elle sera retrouvée dans chaque strate
  2. Si le facteur explique (au moins partiellement) la relation retrouvée, celle-ci
    disparaîtra (ou sera atténuée) dans chaque strate. On dit que le facteur est un
    facteur de confusion.
  3. Si le facteur modifie la relation, on trouvera un résultat diffèrent dans chaque strate.
    On dit que le facteur est un facteur d’interaction
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5
Q

Dans les essais cliniques, la phase I s’intéresse principalement à ….. et la phase II à …..

A

phase I principalement à la pharmacociétique et à la sécurité
phase II principalement à la pharmacodynamie et à l’efficacité

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6
Q

Dans une étude clinique, le nombre de sujets nécessaires dépend de …

A

Le nombre de sujet nécessaires dépend de :

risque alpha de premier ordre
puissance P = 1 - béta, donc de béta
de delta, la différence minimale que l’on souhaite mettre en évidence si elle existe
variance (ecart type au carré) du critère de jugement principal en cas de critère de jugement quantitatif
du caractère uni ou bilatéral de l’analyse
du nombre de perdu de vu estimé et attendu autorisé

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7
Q

Définition de l’analyse per protocole

A

L’analyse per protocole se définit par le fait qu’on analyse seulement les patients qui ont suivi exactement tout le protocole pendant leur suivi.

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8
Q

Quels sont les deux grands intérêt du tableau 1 dans un article en général ?

A

Les deux grands intérêts du tableau 1 sont de vérifier:

  • que la population étudiée est comparable à la population cible. Cela permet d’évaluer la validité externe. En effet, on ne pourra pas transposer nos résultats sur une population non comparable.
  • L’autre intérêt est de vérifier la comparabilité initiale des groupes. Ceci permet d’évaluer la validité interne. En effet, le résultat sera fiable si et seulement si les deux groupes sont comparables à la base. Cela est plutôt logique.
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9
Q

Qu’est-ce que la clause d’ignorance ? Est-ce que ça diminue les biais de mesure ?

A

Clause d’ignorance : Fait de ne pas révéler à un patient le médicament qu’il va recevoir dans un essai thérapeutique, et pour un médecin qui inclut un patient dans un essai, de ne pas savoir quel traitement ce patient va recevoir. Sinon, l’inclusion des patients dans l’essai risque d’être influencée par la conviction intime du médecin de l’efficacité de l’un ou l’autre traitement réellement efficace. Le tirage au sort respecte la clause d’ignorance. Attention de ne pas la confondre avec “l’aveugle”. La clause d’ignorance est toujours possible.

La clause d’ignorance ne diminue pas les biais de mesure, au contraire de l’aveugle.

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10
Q

Quel est le rôle de l’investigateur dans un essai clinique ?

A

L’investigateur :

  • Se conforme au guide européen des bonnes pratiques de recherche clinique
  • Définit le protocole a priori
  • Inclus des sujets après information et consentement éclairé écrit
  • Administre les traitements
  • Recueille les données
  • Déclare les événements indésirables au promoteur
  • Produit les résultats de l’étude
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11
Q

Quelles sont les conditions à réunir pour participer à une recherche clinique ?

A

Le participant d’une recherche clinique doit être :

  • Une personne physique : Volontaire patient ou volontaire sain
  • Affilié au régime d’assurance maladie
  • Eligible : Critères d’inclusion sans critères de non-inclusion
  • Et donner son consentement libre et éclairé écrit signé
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12
Q

Comment bien formuler une question clinique dans une démarche de médecine fondée sur les preuves ?

A

Pour être complète, la question doit comprendre tous les éléments de l’acronyme “PICOT”:
P atient
I ntervention
C omparator
O utcome
T ime

Patient: la population, les patients, le problème clinique
Intervention: l’élément soumis à évaluation (traitement, test diagnostic, facteur d’exposition..)
Comparator: la situation de référence (le contrôle, le test de référence, l’absence d’exposition…)
Outcome: le critère de jugement (issue clinique, identification de la maladie, survenue de la maladie
Time: horizon temporel: moment de l’évaluation

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13
Q

Donner le Grade de recommandation HAS pour la pratique clinique en fonction du niveau de preuve scientifique fourni par la littérature (sans préciser le type d’étude)
+ la limite de ce système de gradation

A
  • Grade A, preuve scientifique établie: niveau 1 de preuve
  • Grade B, présomption scientifique: niveau 2 de preuve
  • Grade C, faible niveau de preuve scientifique: niveaux 3 et 4 de preuve

La limite de ce système de gradation tient à la part de subjectivité qu’il implique: un seul essai contrôlé randomisé est-il suffisant pour justifier une reco de grade A ? Un essai randomisé de qualité est-il préférable à 10 études de cohortes dont les résultats vont tous dans le même sens ?

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14
Q

Donner les types d’études de niveau 2 de preuve

A
  • essais comparatifs randomisés de faible puissance
  • etudes comparatives non randomisées bien menées
  • études de cohorte (prospectives, les retrospectives c’est niveau 4)
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15
Q

Donner les études de niveau 3 de preuve

A

Etudes cas témoins

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16
Q

Donner les études de niveau 4 de preuve

A

Etudes comparatives comprenant des biais importants
Etudes rétrospectives (y compris cohortes)
Etudes épidémiologiques descriptives (transversales, longitudinales)
Séries de cas

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17
Q

RV+ =

RV- =

A

RV+ = Se/(1-Sp) –> rapport de la probabilité que le test soit positif chez un malade vs probabilité que le test soit positif chez un sujet sain

RV- = (1-Se)/Sp –> rapport de la probabilité que le test soit neg chez un malade sur la probabilité que le test soit neg chez un sujet sain

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18
Q

Quelles sont les deux grands types de méthodes/études supports des enquêtes analytiques ? Quel est le but de ces enquêtes analytiques ?

A

la méthode “cas-témoin” et la méthode “cohorte”

Les enquêtes d’épidémiologie analytique sont des études explicatives où le facteur étudié est non maîtrisable. Le but des enquêtes étiologiques est d’établir un lien entre un facteur de risque (ou protecteur) et une maladie.

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19
Q

Qu’est-ce qu’un biais d’indication ?

A

Un biais d’indication est un type de biais qui survient dans les études observationnelles, lorsque le choix d’un traitement ou d’une intervention dépend de l’état clinique ou des caractéristiques du patient.
Ce biais peut fausser l’interprétation des résultats, car les différences observées entre les groupes étudiés peuvent être attribuées aux caractéristiques des patients plutôt qu’à l’effet réel des ttt.

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20
Q

Qu’est-ce qu’un critère de jugement composite ?

A

Il s’agit de critères composés de plusieurs évènements. Ces critères sont souvent utilisés dans les essais en cardiologie. Un critère composite peut être, par exemple, la survenue d’un infarctus du myocarde, d’un AVC ou d’un décès. On considère que le patient a présenté
le critère de jugement s’il a eu au moins l’un de ces évènements. S’il a présenté plusieurs
évènements du critère, on retient la date du premier évènement

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21
Q

V/F l’analyse en intention de traiter Consiste à analyser les données de tout patient inclus

A

Faux L’Analyse en intention de traiter est une méthode qui consiste à analyser les données de tout patient randomisés. il s’oppose à l’analyse per protocole.

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22
Q

VRAI OU FAUX Les études de cohortes prospectives sont de grade de preuve 2

A

FAUX: LA FAUTE SE SITUE SUR LE “GRADE DE PREUVE” : CA N’EXISTE PAS. ON PARLE DE NIVEAU DE PREUVE OU DE GRADE DE RECOMMANDATION. (piège récurrent a l’ECN)

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23
Q

QUel est le seul type d’étude permettant de déterminer une prévalence ?

A

Etude transversale

24
Q

Définition de l’analyse per protocole

A

L’analyse per protocole se définit par le fait qu’on analyse seulement les patients qui ont suivi exactement tout le protocole pendant leur suivi.

25
Q

Quels sont les différents types d’études analytiques ? nb, vrai/faux: étude étiologique = étude descriptive ?

A

Il y en a trois:
- cohorte exposé - non exposé
- étude cas-témoins
- étude transversale

nb: faux: étude étiologique = étude analytique

26
Q

V/F les majeurs sous sauvegarde de justice ne peuvent jamais participer à une étude de recherche biomédicale

A

VRAI

27
Q

VF: Une étude cas-témoin peut être prospective

A

FAUX Une étude cas-témoin est toujours rétrospective.

28
Q

VF: Le rapport de vraisemblance positive est une caractéristique extrinsèque d’un test diagnostique.

A

FAUX: RV+ et RV- font partie des rapports intrinsèques d’un test diagnostique, c’est à dire qu’ils ne varient pas selon la prévalence.

29
Q

VF sur les critères composites:
- Ils permettent d’augmenter la puissance de l’étude
- On ne peut conclure que sur l’intégralité du critère composite

A

Vrai et Vrai : Attention, on ne conclut que sur l’intégralité du critère composite !!!

30
Q

Vous réalisez une étude de cohorte prospective à visée épidémiologique. Vous trouvez que l’exposition aux légumes verts au moins trois fois par semaine entraîne une réduction relative du risque de cancer du côlon de 40% par rapport à une consommation nulle. Quelle est la réduction du risque relatif ?

A

60%: RRR = (1-RR) * 100.

31
Q

Quelles sont les principales limites d’une cohorte ?

A

Les principales limites d’une cohorte sont :

  • Inclusion d’un grand Nombre de personnes, suivi long et coûts plus élevés
  • Risque de perdus de vue ++
  • Inadapté pour l’étude des maladies rares car de survenue peu fqtes
  • Difficile à mettre en oeuvre lorsqu’il existe un temps de latence important entre exposition et survenue de la maladie
32
Q

VF: Se et Sp dépendent de la prévalence de la maladie

A

FAUX.
Ppour ca que RV+ et RV- ne dépendent pas non plus de la prévalence contrairement à la VPN et la VPP

33
Q

Quels sont les indicateurs de validité indépendants de la prévalence de la maladie ?

A

 Indicateurs de validité indépendants de la prévalence de la maladie :
o Sensibilité
o Spécificité
o Rapport de vraisemblance positif (RVP) (RV+)
o Rapport de vraisemblance négatif (RVN) (RV-)

34
Q

Interprétation d’un rapport de vraissemblance

A
  • Un test positif est RVP fois plus fréquent chez les malades que chez les non-malades. Par exemple, si le RVP =8 cela signifie qu’il y a 8 fois plus de chance d’avoir un test positif lorsque la personne est malade que lorsqu’elle n’est pas malade.
  • Un test négatif est 1/RVN plus fréquent chez les non-malades que chez les malades. Par exemple, si le RVN est=0.25, cela signifie qu’il y a 4 fois plus de chance de présenter un test négatif si la personne n’est pas malade que si la personne est malade.
  • Plus le RVP est élevé, plus on aura confiance dans le résultat d’un test positif pour confirmer le diagnostic.
  • Plus le RVN est faible, plus on aura confiance dans le résultat d’un test négatif pour éliminer le diagnostic.
35
Q

Quels sont les principaux biais dans une étude diagnostique ?

A
  • biais de spectre
  • biais de vérification
  • biais de classement
36
Q

Biais de spectre, à quoi ça correspond + que faut-il vérifier ?

A

(un des principaux biais des études diagnostiques):
- Il s’agit d’un biais de sélection
Les patients étudiés ne reflètent pas l’ensemble des patients concernés

  • La population de l’étude doit être proche de la population à laquelle seront appliqués les résultats de l’étude.
37
Q

Biais de vérification, à quoi ça correspond + que faut-il vérifier ?

A
  • Seuls les individus avec un test à l’étude positif ont le test de référence
    Ca Surestime la performance diagnostique du test
  • Tous les individus doivent avoir les 2 tests : le test à l’étude et le test de référence
38
Q

Etude diagnostic, Biais de classement qu’est-ce que c’est + que faut-il vérifier ?

A
  • Le même évaluateur évalue le résultat des 2 tests. Il est influencé par le résultat de la première évaluation
  • Les résultats du test à évaluer et du test de référence doivent être interprétés indépendamment l’un de
    l’autre
39
Q

Que sont des études étiologiques ? A quels principaux types d’études font-elles appel ?

A

Les études étiologiques évaluent l’association entre l’exposition à un ou plusieurs facteurs de risque et la survenue d’une maladie.
Les études étiologiques sont des études observationnelles qui font appel à 2 grands-types d’étude : les études de cohorte et les études cas-témoin.

40
Q

études étiologiques: avantage des études cas-témoin

A
  • Adaptée aux maladies rares
  • Etude possible de plusieurs
    expositions
  • Rapidité
  • Adaptée aux maladies avec un long
    délai d’apparition depuis l’exposition
    (délai de latence important)
  • Parfois les seules réalisables
41
Q

études étiologiques: inconvénients des études cas-témoin + quel outil de mesure de l’association

A
  • Biais de classement (biais de
    mémoire lié au recueil de données
    rétrospectif)
  • Choix des témoins difficile (biais
    de sélection potentiel)
  • Peu adapté pour les expositions
    rares
  • On ne peut estimer la prévalence de
    la maladie*
  • On ne peut pas estimer de RR

mesure de l’association: OR (rr impossible)

42
Q

études étiologiques: avantage des études de cohorte

A
  • Adaptée aux expositions rares (et non pas aux maladies rares)
  • Etude possible de plusieurs
    maladies
  • Estimation possible de
    l’incidence de la maladie
  • Calcul du risque relatif
  • La temporalité entre exposition et
    maladie peut être étudiée
    précisément
  • Risque de biais de sélection
    moindre
43
Q

études étiologiques: inconvénients des études de cohorte + mesure de l’association

A
  • Perdus de vue
  • Nécessite souvent un échantillon
    de grande taille
  • Durée de l’étude longue
  • Souvent impossibilité d’étudier
    plusieurs expositions
  • Peu adaptée aux maladies rares

Mesure de l’association avec le RR principalement, OR possible

44
Q

En trois lignes quel est le principe d’une étude cas-témoin ?

A

Dans les études cas-témoin, on recrute des malades et des témoins indemnes de la maladie et on recherche dans le passé des sujets s’ils ont été exposés à certains facteurs de risque. Une étude cas-témoin est rétrospective

45
Q

VF une étude transversale peut être rétrospective ou prospective

A

FAUX une étude transversale est … transversale

46
Q

Qu’est-ce qu’un essai contrôlé ? sens strict

A

Un essai contrôlé est un essai dans lequel il existe un groupe témoin par rapport au groupe recevant un ttt.
C’est un essai dans lequel il existe un groupe contrôle

47
Q

Définition de la validité interne

A

La validité interne est le fait qu’un résultat observé soit un bon reflet de la réalité et qu’il n’est pas dû à un biais. L’évaluation de la validité interne passe par la la recherche des défauts méthodologiques de l’étude et des biais potentiels. Une étude avec une
méthodologie adéquate, permettant de limiter le risque de biais pour les principaux biais évoqués, aura une bonne validité interne.

48
Q

A propos du Hazard ratio, quand peut-on conclure ? Si impossible de conclure de quoi peut-on parler ?

A

On ne peut conclure que si l’intervalle de confiance ne comprend pas 1 pour un Hazard ratio. Sinon on ne peut parler que de “tendance”.

49
Q

VF la clause d’ignorance n’est possible que dans les essais thérapeutique

A

Vrai, puisque il s’agit de ne pas révéler à un patient le médicament qu’il va recevoir dans un essai thérapeutique, et pour un médecin qui inclut un patient dans un essai, de ne pas savoir quel traitement ce patient va recevoir
Mais elle est toujours possible dans les essais contrairement à l’aveugle

50
Q

Qu’est-ce que le RR ?

A

le risque relatif est le rapport de l’incidence chez les exposés / l’incidence chez les non-exposés

51
Q

Qu’est-ce que la fluctuation d’échantillonnage ? Est-ce un biais ?

A

Il peut s’agir de fluctuations aléatoires d’échantillonnage qui représentant un défaut de précision de l’estimation lors de l’extrapolation statistique des résultats entre échantillon et population source

Ce n’est pas un biais, il faut bien distingue les biais des fluctuations d’échantillonnage

52
Q

Dans les essais contrôlés, l’analyse en intention de traiter est-elle toujours suffisante ?

A

Non, dans certaines études: tolérance, non infériorité, équivalence il faut compléter cette analyse par une analyse per protocole: ça paraît logique par exemple dans une étude de tolérance il faut savoir si les effets secondaires sont bien dus au traitement

53
Q

Pourquoi une étude cas-témoin est forcément rétrospective ?

A

Dans les études cas-témoin, on recrute des malades et des témoins indemnes de la maladie et on recherche dans le passé des sujets s’ils ont été exposés à certains facteurs de risque. Une étude cas-témoin est rétrospective

54
Q

Quelles sont les deux possibilités pour le choix de la population dans les études de cohorte ?

A
  • Les cohortes en population : L’échantillon peut être plus ou moins représentatif de la population cible. Pour avoir un échantillon représentatif, l’idéal est de procéder par sondage à partir d’une population source correspondant à la population cible.
  • Les cohortes exposés-non-exposés où l’on recrute en fait deux cohortes : une cohorte d’individus exposés à un facteur de risque et une cohorte d’individus non exposés au facteur de risque. Ces deux cohortes vont être suivies dans le temps et doivent avoir un suivi similaire. Ce type d’étude ne permet pas d’évaluer simultanément plusieurs facteurs de risque. Ce type d’étude est à privilégier quand
    l’exposition est rare et l’évènement relativement fréquent. Les cohortes exposés non-exposés sont adaptées à l’étude de facteurs de risque professionnels (par exemple, l’exposition à l’amiante)
55
Q

Qu’est-ce qu’un biais protopathique

A

Biais protopathique : « biais retrouvé dans les études épidémiologiques lorsque la pathologie ou l’effet étudié a précédé le facteur d’exposition supposé, alors que celui-ci est interprété à tort comme le facteur causal de la pathologie »

exemple: on a une forme légère d’une maladie, qu’on ne voit pas forcément, on traite la personne pour autre chose, la maladie se déclare: on a l’impression que le médicament cause la maladie (cause –> effet) alors que la maladie était déjà présente avant l’exposition au pseudo facteur de risque