LCA Flashcards
Différence risque alpha vs risque béta
Risque alpha: erreur de type I: risque de rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est vraie (on voit une différence alors qu’il n’y en a pas)
Risque béta: erreur de type 2: risque de ne pas rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est fausse (on ne détecte pas de différence ou d’effet alors qu’il existe)
Différence entre risque alpha et p-value
Le risque alpha est un seuil fixé à l’avance qui indique le niveau de risque accepté pour rejeter l’hypothèse nulle.
La p-value est une probabilité calculée à partir des données qui aide à décider si H0 (l’hypothèse nulle) doit être rejetée ou non. Elle est calculée après avoir collecté les données.
Si la p-value est plus petite ou égale à alpha, on rejette HO. Plus la p-value est petite, plus HO semble improbable.
Les principaux tests statistiques
Quelle différence entre un test paramétrique et un test non paramétrique ?
Le choix du test statistique dépend du type de variable que l’on veut évaluer et de sa nature.
- Si on veut comparer une *variable qualitative (par exemple le sexe) entre 2 groupes,
on fait un test du Chi 2 (test paramétrique) ou un test exact de Fisher(test non
paramétrique). - Si on veut comparer une variable quantitative (par exemple l’âge) entre 2 groupes, on
pourra faire un test t de Student si la variable quantitative a une distribution normale.
Si ce n’est pas le cas (exemple : dosage des leucocytes), on pourra faire un test de
Wilcoxon pour séries indépendantes qui est un test non paramétrique.
Remarque : Un test est dit paramétrique quand on fait des hypothèses sur la distribution des
variables (par exemple, pour un critère de jugement continu, on fait fréquemment l’hypothèse d’une distribution normale). Un test est dit non-paramétrique quand on ne fait aucune hypothèse sur la distribution des variables. - Si on veut comparer une variable censurée (par exemple la survie) entre 2 groupes,
on fera un test du log rank qui permet de comparer les courbes de survie entre les 2
groupes.
Comment faire la distinction entre facteur de confusion et facteur d’interaction ?
Pour voir si un facteur joue un rôle dans la relation entre l’exposition et la maladie et si oui
comment, il faut stratifier l’analyse selon ce facteur, c’est-à-dire estimer le paramètre pour
chaque sous-groupe (strate) correspondant à chaque modalité du facteur. On s’affranchit
ainsi de l’effet du facteur. Il y a alors 3 cas possibles :
- Si la relation est indépendante du facteur, elle sera retrouvée dans chaque strate
- Si le facteur explique (au moins partiellement) la relation retrouvée, celle-ci
disparaîtra (ou sera atténuée) dans chaque strate. On dit que le facteur est un
facteur de confusion. - Si le facteur modifie la relation, on trouvera un résultat diffèrent dans chaque strate.
On dit que le facteur est un facteur d’interaction
Dans les essais cliniques, la phase I s’intéresse principalement à ….. et la phase II à …..
phase I principalement à la pharmacociétique et à la sécurité
phase II principalement à la pharmacodynamie et à l’efficacité
Dans une étude clinique, le nombre de sujets nécessaires dépend de …
Le nombre de sujet nécessaires dépend de :
risque alpha de premier ordre
puissance P = 1 - béta, donc de béta
de delta, la différence minimale que l’on souhaite mettre en évidence si elle existe
variance (ecart type au carré) du critère de jugement principal en cas de critère de jugement quantitatif
du caractère uni ou bilatéral de l’analyse
du nombre de perdu de vu estimé et attendu autorisé
Définition de l’analyse per protocole
L’analyse per protocole se définit par le fait qu’on analyse seulement les patients qui ont suivi exactement tout le protocole pendant leur suivi.
Quels sont les deux grands intérêt du tableau 1 dans un article en général ?
Les deux grands intérêts du tableau 1 sont de vérifier:
- que la population étudiée est comparable à la population cible. Cela permet d’évaluer la validité externe. En effet, on ne pourra pas transposer nos résultats sur une population non comparable.
- L’autre intérêt est de vérifier la comparabilité initiale des groupes. Ceci permet d’évaluer la validité interne. En effet, le résultat sera fiable si et seulement si les deux groupes sont comparables à la base. Cela est plutôt logique.
Qu’est-ce que la clause d’ignorance ? Est-ce que ça diminue les biais de mesure ?
Clause d’ignorance : Fait de ne pas révéler à un patient le médicament qu’il va recevoir dans un essai thérapeutique, et pour un médecin qui inclut un patient dans un essai, de ne pas savoir quel traitement ce patient va recevoir. Sinon, l’inclusion des patients dans l’essai risque d’être influencée par la conviction intime du médecin de l’efficacité de l’un ou l’autre traitement réellement efficace. Le tirage au sort respecte la clause d’ignorance. Attention de ne pas la confondre avec “l’aveugle”. La clause d’ignorance est toujours possible.
La clause d’ignorance ne diminue pas les biais de mesure, au contraire de l’aveugle.
Quel est le rôle de l’investigateur dans un essai clinique ?
L’investigateur :
- Se conforme au guide européen des bonnes pratiques de recherche clinique
- Définit le protocole a priori
- Inclus des sujets après information et consentement éclairé écrit
- Administre les traitements
- Recueille les données
- Déclare les événements indésirables au promoteur
- Produit les résultats de l’étude
Quelles sont les conditions à réunir pour participer à une recherche clinique ?
Le participant d’une recherche clinique doit être :
- Une personne physique : Volontaire patient ou volontaire sain
- Affilié au régime d’assurance maladie
- Eligible : Critères d’inclusion sans critères de non-inclusion
- Et donner son consentement libre et éclairé écrit signé
Comment bien formuler une question clinique dans une démarche de médecine fondée sur les preuves ?
Pour être complète, la question doit comprendre tous les éléments de l’acronyme “PICOT”:
P atient
I ntervention
C omparator
O utcome
T ime
Patient: la population, les patients, le problème clinique
Intervention: l’élément soumis à évaluation (traitement, test diagnostic, facteur d’exposition..)
Comparator: la situation de référence (le contrôle, le test de référence, l’absence d’exposition…)
Outcome: le critère de jugement (issue clinique, identification de la maladie, survenue de la maladie
Time: horizon temporel: moment de l’évaluation
Donner le Grade de recommandation HAS pour la pratique clinique en fonction du niveau de preuve scientifique fourni par la littérature (sans préciser le type d’étude)
+ la limite de ce système de gradation
- Grade A, preuve scientifique établie: niveau 1 de preuve
- Grade B, présomption scientifique: niveau 2 de preuve
- Grade C, faible niveau de preuve scientifique: niveaux 3 et 4 de preuve
La limite de ce système de gradation tient à la part de subjectivité qu’il implique: un seul essai contrôlé randomisé est-il suffisant pour justifier une reco de grade A ? Un essai randomisé de qualité est-il préférable à 10 études de cohortes dont les résultats vont tous dans le même sens ?
Donner les types d’études de niveau 2 de preuve
- essais comparatifs randomisés de faible puissance
- etudes comparatives non randomisées bien menées
- études de cohorte (prospectives, les retrospectives c’est niveau 4)
Donner les études de niveau 3 de preuve
Etudes cas témoins
Donner les études de niveau 4 de preuve
Etudes comparatives comprenant des biais importants
Etudes rétrospectives (y compris cohortes)
Etudes épidémiologiques descriptives (transversales, longitudinales)
Séries de cas
RV+ =
RV- =
RV+ = Se/(1-Sp) –> rapport de la probabilité que le test soit positif chez un malade vs probabilité que le test soit positif chez un sujet sain
RV- = (1-Se)/Sp –> rapport de la probabilité que le test soit neg chez un malade sur la probabilité que le test soit neg chez un sujet sain
Quelles sont les deux grands types de méthodes/études supports des enquêtes analytiques ? Quel est le but de ces enquêtes analytiques ?
la méthode “cas-témoin” et la méthode “cohorte”
Les enquêtes d’épidémiologie analytique sont des études explicatives où le facteur étudié est non maîtrisable. Le but des enquêtes étiologiques est d’établir un lien entre un facteur de risque (ou protecteur) et une maladie.
Qu’est-ce qu’un biais d’indication ?
Un biais d’indication est un type de biais qui survient dans les études observationnelles, lorsque le choix d’un traitement ou d’une intervention dépend de l’état clinique ou des caractéristiques du patient.
Ce biais peut fausser l’interprétation des résultats, car les différences observées entre les groupes étudiés peuvent être attribuées aux caractéristiques des patients plutôt qu’à l’effet réel des ttt.
Qu’est-ce qu’un critère de jugement composite ?
Il s’agit de critères composés de plusieurs évènements. Ces critères sont souvent utilisés dans les essais en cardiologie. Un critère composite peut être, par exemple, la survenue d’un infarctus du myocarde, d’un AVC ou d’un décès. On considère que le patient a présenté
le critère de jugement s’il a eu au moins l’un de ces évènements. S’il a présenté plusieurs
évènements du critère, on retient la date du premier évènement
V/F l’analyse en intention de traiter Consiste à analyser les données de tout patient inclus
Faux L’Analyse en intention de traiter est une méthode qui consiste à analyser les données de tout patient randomisés. il s’oppose à l’analyse per protocole.
VRAI OU FAUX Les études de cohortes prospectives sont de grade de preuve 2
FAUX: LA FAUTE SE SITUE SUR LE “GRADE DE PREUVE” : CA N’EXISTE PAS. ON PARLE DE NIVEAU DE PREUVE OU DE GRADE DE RECOMMANDATION. (piège récurrent a l’ECN)
QUel est le seul type d’étude permettant de déterminer une prévalence ?
Etude transversale
Définition de l’analyse per protocole
L’analyse per protocole se définit par le fait qu’on analyse seulement les patients qui ont suivi exactement tout le protocole pendant leur suivi.
Quels sont les différents types d’études analytiques ? nb, vrai/faux: étude étiologique = étude descriptive ?
Il y en a trois:
- cohorte exposé - non exposé
- étude cas-témoins
- étude transversale
nb: faux: étude étiologique = étude analytique
V/F les majeurs sous sauvegarde de justice ne peuvent jamais participer à une étude de recherche biomédicale
VRAI
VF: Une étude cas-témoin peut être prospective
FAUX Une étude cas-témoin est toujours rétrospective.
VF: Le rapport de vraisemblance positive est une caractéristique extrinsèque d’un test diagnostique.
FAUX: RV+ et RV- font partie des rapports intrinsèques d’un test diagnostique, c’est à dire qu’ils ne varient pas selon la prévalence.
VF sur les critères composites:
- Ils permettent d’augmenter la puissance de l’étude
- On ne peut conclure que sur l’intégralité du critère composite
Vrai et Vrai : Attention, on ne conclut que sur l’intégralité du critère composite !!!
Vous réalisez une étude de cohorte prospective à visée épidémiologique. Vous trouvez que l’exposition aux légumes verts au moins trois fois par semaine entraîne une réduction relative du risque de cancer du côlon de 40% par rapport à une consommation nulle. Quelle est la réduction du risque relatif ?
60%: RRR = (1-RR) * 100.
Quelles sont les principales limites d’une cohorte ?
Les principales limites d’une cohorte sont :
- Inclusion d’un grand Nombre de personnes, suivi long et coûts plus élevés
- Risque de perdus de vue ++
- Inadapté pour l’étude des maladies rares car de survenue peu fqtes
- Difficile à mettre en oeuvre lorsqu’il existe un temps de latence important entre exposition et survenue de la maladie
VF: Se et Sp dépendent de la prévalence de la maladie
FAUX.
Ppour ca que RV+ et RV- ne dépendent pas non plus de la prévalence contrairement à la VPN et la VPP
Quels sont les indicateurs de validité indépendants de la prévalence de la maladie ?
Indicateurs de validité indépendants de la prévalence de la maladie :
o Sensibilité
o Spécificité
o Rapport de vraisemblance positif (RVP) (RV+)
o Rapport de vraisemblance négatif (RVN) (RV-)
Interprétation d’un rapport de vraissemblance
- Un test positif est RVP fois plus fréquent chez les malades que chez les non-malades. Par exemple, si le RVP =8 cela signifie qu’il y a 8 fois plus de chance d’avoir un test positif lorsque la personne est malade que lorsqu’elle n’est pas malade.
- Un test négatif est 1/RVN plus fréquent chez les non-malades que chez les malades. Par exemple, si le RVN est=0.25, cela signifie qu’il y a 4 fois plus de chance de présenter un test négatif si la personne n’est pas malade que si la personne est malade.
- Plus le RVP est élevé, plus on aura confiance dans le résultat d’un test positif pour confirmer le diagnostic.
- Plus le RVN est faible, plus on aura confiance dans le résultat d’un test négatif pour éliminer le diagnostic.
Quels sont les principaux biais dans une étude diagnostique ?
- biais de spectre
- biais de vérification
- biais de classement
Biais de spectre, à quoi ça correspond + que faut-il vérifier ?
(un des principaux biais des études diagnostiques):
- Il s’agit d’un biais de sélection
Les patients étudiés ne reflètent pas l’ensemble des patients concernés
- La population de l’étude doit être proche de la population à laquelle seront appliqués les résultats de l’étude.
Biais de vérification, à quoi ça correspond + que faut-il vérifier ?
- Seuls les individus avec un test à l’étude positif ont le test de référence
Ca Surestime la performance diagnostique du test - Tous les individus doivent avoir les 2 tests : le test à l’étude et le test de référence
Etude diagnostic, Biais de classement qu’est-ce que c’est + que faut-il vérifier ?
- Le même évaluateur évalue le résultat des 2 tests. Il est influencé par le résultat de la première évaluation
- Les résultats du test à évaluer et du test de référence doivent être interprétés indépendamment l’un de
l’autre
Que sont des études étiologiques ? A quels principaux types d’études font-elles appel ?
Les études étiologiques évaluent l’association entre l’exposition à un ou plusieurs facteurs de risque et la survenue d’une maladie.
Les études étiologiques sont des études observationnelles qui font appel à 2 grands-types d’étude : les études de cohorte et les études cas-témoin.
études étiologiques: avantage des études cas-témoin
- Adaptée aux maladies rares
- Etude possible de plusieurs
expositions - Rapidité
- Adaptée aux maladies avec un long
délai d’apparition depuis l’exposition
(délai de latence important) - Parfois les seules réalisables
études étiologiques: inconvénients des études cas-témoin + quel outil de mesure de l’association
- Biais de classement (biais de
mémoire lié au recueil de données
rétrospectif) - Choix des témoins difficile (biais
de sélection potentiel) - Peu adapté pour les expositions
rares - On ne peut estimer la prévalence de
la maladie* - On ne peut pas estimer de RR
mesure de l’association: OR (rr impossible)
études étiologiques: avantage des études de cohorte
- Adaptée aux expositions rares (et non pas aux maladies rares)
- Etude possible de plusieurs
maladies - Estimation possible de
l’incidence de la maladie - Calcul du risque relatif
- La temporalité entre exposition et
maladie peut être étudiée
précisément - Risque de biais de sélection
moindre
études étiologiques: inconvénients des études de cohorte + mesure de l’association
- Perdus de vue
- Nécessite souvent un échantillon
de grande taille - Durée de l’étude longue
- Souvent impossibilité d’étudier
plusieurs expositions - Peu adaptée aux maladies rares
Mesure de l’association avec le RR principalement, OR possible
En trois lignes quel est le principe d’une étude cas-témoin ?
Dans les études cas-témoin, on recrute des malades et des témoins indemnes de la maladie et on recherche dans le passé des sujets s’ils ont été exposés à certains facteurs de risque. Une étude cas-témoin est rétrospective
VF une étude transversale peut être rétrospective ou prospective
FAUX une étude transversale est … transversale
Qu’est-ce qu’un essai contrôlé ? sens strict
Un essai contrôlé est un essai dans lequel il existe un groupe témoin par rapport au groupe recevant un ttt.
C’est un essai dans lequel il existe un groupe contrôle
Définition de la validité interne
La validité interne est le fait qu’un résultat observé soit un bon reflet de la réalité et qu’il n’est pas dû à un biais. L’évaluation de la validité interne passe par la la recherche des défauts méthodologiques de l’étude et des biais potentiels. Une étude avec une
méthodologie adéquate, permettant de limiter le risque de biais pour les principaux biais évoqués, aura une bonne validité interne.
A propos du Hazard ratio, quand peut-on conclure ? Si impossible de conclure de quoi peut-on parler ?
On ne peut conclure que si l’intervalle de confiance ne comprend pas 1 pour un Hazard ratio. Sinon on ne peut parler que de “tendance”.
VF la clause d’ignorance n’est possible que dans les essais thérapeutique
Vrai, puisque il s’agit de ne pas révéler à un patient le médicament qu’il va recevoir dans un essai thérapeutique, et pour un médecin qui inclut un patient dans un essai, de ne pas savoir quel traitement ce patient va recevoir
Mais elle est toujours possible dans les essais contrairement à l’aveugle
Qu’est-ce que le RR ?
le risque relatif est le rapport de l’incidence chez les exposés / l’incidence chez les non-exposés
Qu’est-ce que la fluctuation d’échantillonnage ? Est-ce un biais ?
Il peut s’agir de fluctuations aléatoires d’échantillonnage qui représentant un défaut de précision de l’estimation lors de l’extrapolation statistique des résultats entre échantillon et population source
Ce n’est pas un biais, il faut bien distingue les biais des fluctuations d’échantillonnage
Dans les essais contrôlés, l’analyse en intention de traiter est-elle toujours suffisante ?
Non, dans certaines études: tolérance, non infériorité, équivalence il faut compléter cette analyse par une analyse per protocole: ça paraît logique par exemple dans une étude de tolérance il faut savoir si les effets secondaires sont bien dus au traitement
Pourquoi une étude cas-témoin est forcément rétrospective ?
Dans les études cas-témoin, on recrute des malades et des témoins indemnes de la maladie et on recherche dans le passé des sujets s’ils ont été exposés à certains facteurs de risque. Une étude cas-témoin est rétrospective
Quelles sont les deux possibilités pour le choix de la population dans les études de cohorte ?
- Les cohortes en population : L’échantillon peut être plus ou moins représentatif de la population cible. Pour avoir un échantillon représentatif, l’idéal est de procéder par sondage à partir d’une population source correspondant à la population cible.
- Les cohortes exposés-non-exposés où l’on recrute en fait deux cohortes : une cohorte d’individus exposés à un facteur de risque et une cohorte d’individus non exposés au facteur de risque. Ces deux cohortes vont être suivies dans le temps et doivent avoir un suivi similaire. Ce type d’étude ne permet pas d’évaluer simultanément plusieurs facteurs de risque. Ce type d’étude est à privilégier quand
l’exposition est rare et l’évènement relativement fréquent. Les cohortes exposés non-exposés sont adaptées à l’étude de facteurs de risque professionnels (par exemple, l’exposition à l’amiante)
Qu’est-ce qu’un biais protopathique
Biais protopathique : « biais retrouvé dans les études épidémiologiques lorsque la pathologie ou l’effet étudié a précédé le facteur d’exposition supposé, alors que celui-ci est interprété à tort comme le facteur causal de la pathologie »
exemple: on a une forme légère d’une maladie, qu’on ne voit pas forcément, on traite la personne pour autre chose, la maladie se déclare: on a l’impression que le médicament cause la maladie (cause –> effet) alors que la maladie était déjà présente avant l’exposition au pseudo facteur de risque
Qu’est-ce que le number needed to treat ? + calcul
fraction attribuable du risque et fraction étiologique chez les exposés: qu’est-ce que c’est + exemple
Avantages inconvénients cas-témoin vs cohorte (tableau LCA TBC)
Tableau de contingence, RR et OR, et interprétation
Calcul du RR et quand peut-on le calculer ?
donner la formule, qui est à savoir
Pourquoi le RR n’est-il pas calculable pour les études cas-témoin ?
Cela est dû au fait que le risque relatif ne se calcule que lorsque la prévalence usuelle de
la maladie est respectée dans l’échantillon, ce qui n’est pas le cas dans un cas-témoins. En
effet, dans ce type d’étude, la prévalence de la maladie est de 1 / (1 + x) avec x le facteur
d’appariement (si on recrute 2 témoins pour 1 cas, le facteur d’appariement est de 2 ; la
prévalence de la maladie est donc ½).
OR formule: pour quelles études est-il calculable ?
Calcul de l’OR + interprétation
Dans quelles études peut-on retrouver des appariements ?
Donner les critères de Bradford-Hill
Comment le caractère mono ou multi-centrique d’une étude influence t-il le nombre de sujets nécessaire ?
le caractère mono ou multicentrique n’intervient pas dans le calcul du nombre de sujet nécessaire. On peut faire un multicentrique avec un nombre de participants plus faible qu’un monocentrique notamment.
Comment doit être faite l’analyse dans les études de non infériorité ?
En ITT et en per protocole
Calcul RAR et RRR
Vrai ou faux les critères de jugement composite ça augmente la puissance d’une étude et ça facilite son interprétaiton
Faux ça permet d’augmenter la puissance mais limite l’interprétation.
A propos des analyses de survie , quelle est la différence entre “survie sur x jours” et “ survie à x jours”
Il ne faut pas confondre la notion de
“survie sur x jours” avec celle de “survie à x jours”. Si la première correspond bien à une analyse de survie, la seconde est une étude comparative avec un critère de jugement qualitatif binaire qui est évalué au terme des xjours.
Dans les analyses de survie qu’est-ce que la date d’origine ? Doit-elle être précoce ou tardive ? Pk ?
C’est la date d’entrée dans l’étude pour le sujet. Celle-ci doit être clairement définie et la plus précoce possible (en effet, une date d’origine tardive aurait pour conséquence de sélectionner les patients ayant déjà survécu jusque-là provoquant un biais de sélection important)
Qu’est-ce que la méthode de Kaplan-Meier et à quoi ça sert en LCA ?
La méthode de Kaplan-Meier est une méthode permettant de calculer une fonction de survie à partir de données de survie de patients. La fonction de survie indique la probabilité de survivre à la réalisation d’un événement, pour une durée donnée. U ne nouvelle fois, nous précisons que cet événement n’est pas nécessairement la mort.
En LCA, elle permet surtout de dresser la courbe de Kaplan-Meier qui représente en ordonnée la probabilité cumulée de survivre à l’événement et en abscisse la durée de suivi. La méthode de Kaplan-Meier peut aussi dresser une courbe ascendante si la donnée représentée en ordonnée est la probabilité cumulée de réaliser l’événement (qui équivaut à 1-survie).
Sur cette courbe de Kaplan Meier à quoi correspondent les barres verticales ? Et la zone rosée ?
- les barres verticales sont des sujets censurés à cette date et qui ne génèrent pas de risque d’événement mais dont la prise en compte est nécessaire car ils affectent le calcul des risques instantanés (baisse du nombre de sujets suivis) ;
- Il ne faut pas confondre ces barres verticales avec la représentation de l’imprécision statistique de la courbe. Sa représentation se fait sous la forme d’une zone colorée autour de la courbe
Dans les études de survie, qu’est-ce que le “number at risk” ou “No at risk”
« No at risk » ou « number at risk » est une appellation courante et correspond au nombre de sujets encore suivis dans le groupe en question. On voit que ce nombre décroît plus vite que le nombre d’événements ne croît car les sorties d’étude (censure, retraits de consentement) font aussi baisser le nombre de sujets suivis.
Pourquoi dans une courbe de Kaplan Meier quand il y a une censure on ne saute pas une marche ?
Pck l’axe des ordonnées c’est une probabilité et non pas un effectif. La censure est marquée par une petite barre verticale.
Dans une étude de survie, après la construction de la courbe de Kaplan Meier, quelle tournure prend l’étude systématiquement ?
Après construction de la courbe de Kaplan-Meier, l’étude prend toujours la même tournure :
1) Les auteurs comparent les surfaces sous deux courbes de Kaplan-Meier via le test du Log-Rank (correspondant à l’analyse univariée des études de survie). Celui-ci s’interprète de manière très simple et similaire aux autres tests : on compare la valeur de p au risque alpha de l’étude pour conclure ou non à une différence significative.
2) Il est ensuite classiquement réalisé un ajustement sur les facteurs de confusion (donc une analyse multivariée) dans un modèle de Cox ayant pour résultat des Hazard Ratio
Interprétation du HR dans les études de survie
Le hazard ratio (HR) est défini par le rapport des risques instantanés de réaliser l’événement dans un groupe par rapport au groupe de référence. Il concerne toute la période de suivi d’intérêt, et pas seulement une date précise, à l’inverse des RR et OR
qui s’établissent au moment de la mesure des critères de jugement. Par exemple, un HR à 2 signifie que le risque instantané de présenter l’événement est deux fois plus grand dans le groupe à l’essai que dans le groupe contrôle, sur la durée du suivi.
On ne peut pas vous demander de calculer un HR.
C’est l’ estimateur utilisé dans les études de survie où la mesure du critère de jugement est continue et qui permet d’établir des risques instantanés de présenter l’événement.
Son interprétation numérique est identique à celle des OR et RR, qui est détaillée dans la partie « études épidémiologiques »
Quels sont les avantages d’une étude multicentrique par rapport à une étude monocentrique ?
Un recrutement multicentrique permet :
- un recrutement plus important, la puissance est donc augmentée (validité interne) ;
- un recrutement plus large : ce phénomène augmente la validité externe en se rapprochant d’une population plus diverse afin d’augmenter la représentativité des résultats (cela augmente la capacité de l’étude à être généralisée à d’autres contextes ou populations) ;
- permet un recrutement plus rapide dans le temps (diminue la période d’inclusion): ceci annihile un biais effet-temps et augmente donc la validité interne.
Une étude multicentrique permet également de limiter le biais effet-centre car elle implique plusieurs centres de recherche, ce qui permet de diversifier les pratiques et les populations étudiées. Cela améliore la généralisation des résultats : c’est-à-dire la validité externe de l’étude.
A propos de l’inflation du risque alpha : quelles sont les méthodes permettant de limiter l’inflation du risque alpha ?
Pour ajuster l’inflation du risque alpha, les deux méthodes à connaître sont les méthodes
- méthode d’ajustement de Bonferroni
- méthode d’ajustement d’O’Brien-Fleming
Quel est le synonyme d’analyse stratifiée ?
analyse en sous-groupe
Vous analysez le tableau 1 d’un ECR. Vous vous apercevez que les caractéristiques ne sont pas identiques concernant la répartition d’une caractéristique. Quel est le nom de ce biais ?
biais de confusion
Dans une étude, sur QUOI peut-on conclure ?
VOUS NE POUVEZ CONCLURE QUE SUR LE CRITERE DE JUGEMENT PRINCIPAL dans une étude.
Les critères secondaires sont réalisés uniquement à visée exploratoire. Il y’a des auteurs dans les discussions qui s’amusent à conclure sur des critères de jugement secondaires, ils n’ont normalement pas le droit de faire ça, ou, en tout cas, ça n’a aucune valeur, donc ne vous laissez pas leurrer.
De plus, le 2e piège est de conclure séparement sur un CdJ composite. Lorsque vous avez une validation du CdJ principale, VOUS N’AVEZ LE DROIT DE CONCLURE QUE SUR LE CdJ PRINCIPALE et NON SUR LES COMPOSANTES DU CRITERE COMPOSITE.
C’est un piège facile à faire +++++ et avec le stress on peut facilement tomber dedans.
Vous réalisez une étude en comparant un traitement A VS un traitement placebo. Le risque de récidive de la maladie est de 10% avec le traitement A VS 30% avec le placebo. Combien de patients faut-il traiter pour éviter une récidive ?
NST= 1/RAR.
nst = nombre de sujets à traiter
RAR = 30%-10%
NST = 1/20% = 5.
Quels sont les trois critères qui définissent l’analyse en intention de traiter ?
- Tous les patients randomisés doivent être inclus dans l’analyse et
- chacun dans le groupe dans lequel ils ont été randomisés.
- Tous les perdus de vue doivent être pris en compte.
Sur quelles personnes se définit le type d’aveugle d’une étude thérapeutique ?
Sur le patient et sur l’investigateur:
Voici une notion qui semble contre-intuitive mais qui peut faire l’objet de pièges.
L’investigateur a pour rôle de suivre le patient tout au long de l’étude, mais n’est pas toujours responsable del’ évaluation du critère de jugement (par exemple, il fait les pansements tout au long de l’étude mais ce n’est pas lui qui 1nesure la taille finale de l’escarre). Pourtant, c’est bien lui qui définit le type d’aveugle.
Autrement dit, l’individu responsable de valider le CJP peut être au courant du traitement reçu sans que cela n’enlève le double-aveugle, tant que l’investigateur était dans l’ignorance (par exemple l’étude reste un double aveugle si le médecin qui fait les pansements et le patient ne savent pas quel type de pansement est utilisé, et ce même si le médecin qui mesure l’escarre connaît le type de pansement !).
Qu’est-ce qu’une étude cross-over ? Avantages et inconvénients
Au cours d’une étude en cross-over, un même sujet va recevoir alternativement les deux traitements. Entre les deux traitements, une période de wash-out sera observée, au cours de laquelle les effets du traitement pris en premier seront en théorie annulés. Les sujets seront donc leur propre contrôle.
* Exemple : dans la prise en charge des céphalées chroniques, les sujets reçoivent aléatoirement d’abord du paracétamol ou d’abord de l’aspirine. Le critère de jugement principal est mesuré, puis wash-out, puis l’autre traitement est pris et le critère de jugement principal est mesuré.
* Avantages :
- besoin de recruter moins de sujets ;
- bonne comparabilité entre les groupes !
* Inconvénient : il faut s’assurer que le wash-out soit bien complet entre les deux procédures. Sinon, l’effet du deuxième traitement peut être modifié par un effet persistant du premier : c’est l’effet carry-over.
Qu’est-ce qu’une étude en design factoriel ? quel avantage ?
Une étude en design factoriel compare non pas un traitement par rapport à un autre, mais les différentes combinaisons de plusieurs traitements entre eux.
L’intérêt est de pouvoir mesurer l’effet de différentes molécules en un seul essai et de mesurer aussi leur éventuelle synergie. On pourra conclure sur ces deux points : l’ efficacité des différentes associations et une éventuelle interaction entre les traitements.
Qu’est-ce qu’une étude en corps divisé ? quels avantages ?
Qu’est-ce qu’un schéma adaptatif dans une étude ?
Étude en corps divisé
* Une étude en corps divisé est une étude au cours de laquelle un sujet se verra administrer les différentes molécules à l’essai sur différentes parties de son corps. Les différentes molécules seront ensuite comparées.
* Elle est très utilisée pour les traitements locaux en ophtalmologie ou dermatologie notamment. Par exemple, comparaison de deux collyres différents pour la conjonctivite.
* Avantages :
- besoin de recruter moins de sujets ;
- bonne comparabilité entre les groupes !
Schéma adaptatif
Un schéma adaptatif qualifie les études pour lesquelles le protocole est flexible selon des révisions effectuées en cours de conduite del’ essai. Par exemple, des analyses pré-spécifiées des effets secondaires peuvent inviter à modifier les doses.
Ce n’est pas très compliqué : il faut juste savoir que si le protocole autorise des modifications en cours de route, il est dit adaptatif.
Qu’est-ce qu’une randomisation équilibrée vs désequilibrée ?
Désigne le rapport entre les effectifs des différents groupes ( 1 : 1 , 1 : 2 etc.) .
Une randomisation équilibrée est en
1 : 1 , et toute autre randomisation est une randomisation déséquilibrée
Dans les ECR, fait-on le plus souvent une randomisation équilibrée ou désequilibrée ? quels “avantages” de la randomisation désequilibrée ?
La randomisation équilibrée est la pratique standard dans les essais contrôlés randomisés.
La randomisation déséquilibrée est parfois utilisée afin d’exposer plus de patients au traitement à l’essai, à deux fins principalement :
* obtenir plus de données de sécurité
sur le nouveau traitement
* augmenter l’acceptabilité par
le patient, en lui expliquant
qu’il a plus de chance de recevoir
le traitement à l’essai que
le traitement standard
Qu’est-ce qu’une randomisation centralisée ? Quel mot dans l’article nous aiguille vers le fait que la randomisation est centralisée ?
La liste de randomisation se trouve dans un lieu unique à distance du centre d’inclusion du patient. L’investigateur doit contacter un serveur pour savoir dans quel bras (qui peut être masqué ou non) sera inclus le patient. Cela concerne surtout les essais multicentriques
Dans le texte, c’est souvent le mot generated qui vous orientera en cas de question à ce sujet. En effet, la randomisation centralisée est le plus souvent générée par un serveur accessible à distance, et les auteurs se doivent de le préciser.
Qu’est-ce qu’une randomisation par cluster ?
Par opposition à la randomisation à l’échelle du sujet (sujet 1 randomisé en groupe A ou B), ce sont des groupes de patients qui sont randomisés
Avantages et inconvénients d’une randomisation par cluster
AVANTAGES:
- Pas de contamination entre les bras (une seule procédure étant réalisée par groupe, il y a très peu de chance qu’un individu isolé d’un groupe bénéficie de l’autre prise en charge)
- Simplicité logistique (changement de pratique à l’échelle collective et non pour chaque nouveau patient)
INCONVENIENTS:
- Perte de puissance en raison de réponses homogènes au sein d’une même grappe
- Fort effet-centre
- Conception et analyse plus complexe