cardio- vasculaire Flashcards
définition d’un anevrysme
Un anevrysme est défini par une dilatation foacle et permanente de l’artère avec perte de parallélisme des parois et augmentation du diamètre de plus de 50% par rapport au diamètre d’amont
classification de Rutherford
Stades cliniques d’AOMI:
Grade 0: asymptomatique
Grade 1: claudication intermittente:
cat 1: légère
cat 2: modérée
cat 3: sévère (distance de marche <100m) –>commence à discuter de la revascularisation si le ttt médic est bien mené et que altération de la qulité de vie
Grade 2: (=cat 4) douleur ischémique de repos
Grade 3: ulcération ou gangrène
cat 5: perte de substance faible
cat 6: perte de substance majeure
Connaître les valeurs cibles d’international normalized ratio (INR) en fonction des prothèses valvulaires et du terrain
+ Antico des bio prothèses
Les prothèses mécaniques requièrent une anticoagulation curative au long cours. Seuls les AVK sont recommandés. L’efficacité de l’anticoagulation est évaluée par le dosage de l’INR. La surveillance de l’INR est donc primordiale devant le risque de thrombose de prothèse et les conséquences graves induites par ces thromboses.
Le dosage de l’INR au laboratoire doit être au moins mensuel, plus régulièrement si besoin (INR fluctuant, situations cliniques vectrices de modifications biologiques). Récemment, le système CoaguChek® INRange permet un dosage de l’INR par le patient lui-même au domicile, avec donc un suivi plus régulier. Son remboursement concerne désormais les patients adultes porteurs de prothèses mécaniques.
La cible d’INR est définie par les cardiologues de manière individuel. Le type de prothèse, la position de la prothèse ainsi que les facteurs de risques doivent pris en compte :
Prothèse à faible risque : prothèse en position aortique de type Medtronic-Hall® (Valve à disque), Saint-Jude® et CarboMedics® (Valves à double ailette).
Prothèse à risque intermédiaire : Prothèse en position aortique de type Björk-Shiley® (monodisque) et toutes les autres prothèses à double ailette à risque non-faible.
Prothèse à risque élevé : Valves d’ancienne génération (non implantées aujourd’hui) type Starr®.
Facteurs de risques liés au patient :
- Toute prothèse mécanique en position mitrale, tricuspide ou pulmonaire
- Antécédent de maladie thrombo-embolique
- Fibrillation atriale
- OG dilatée avec un diamètre > 50mm
- Contraste spontané dense dans l’OG (sludge)
- Rétrécissement mitral associé
- Altération de la FEVG < 35%
- État d’hypercoagulabilité (SAPL)
Les prothèses biologiques ne nécessitent pas d’anticoagulation, sauf en cas de facteurs de risques associés liés au patient. Après une bioprothèse aortique, une anti-agrégation plaquettaire durant 3 mois est requise pour l’endothélisation. Après une bioprothèse mitrale ou tricuspide, une anticoagulation efficace durant 3 mois est requise pour l’endothélisation
Savoir évoquer le diagnostic de dysfonction sinusale (a l’ecg)
Dysfonction sinusale = bradycardie sans onde P visible avec rythme d’échappement jonctionnel ou atrial. La dysfonction sinusale peut parfois prendre l’aspect d’une pause sinusale prolongée et isolée avec asystolie avec retour en rythme sinusal. Quand la pause entre 2 ondes P est égale à un multiple du cycle sinusal normal, on parle de bloc sino atrial du 2eme degré
dysfonction sinusale: évaluation
+ Enquête étiologique minimale
+ Urgences nécessitant hospit
- Méthodes diagnostiques: soit ECG classique 12D, soit Holter avec tenue d’un journal des symptômes pour établir une corrélation, répéter ou prolonger le test si besoin.
test d’effort peut être utile pour insuffisance chronotrope
massage sinocarotidien (hypersensibilité sinocarotidienne) ou test d’inclinaison (tilt test) si mécanisme vagal suspecté
-Enquête étiologique: au minimum UNE ECHO un BILAN BIO en cas de DS sévère symptomatique (iono créat tropo), la rcherche clinique des causes extrinsèques, les autres examens sont réalisés sur signe d’appel
-Degré d’urgence: dépend du trouble conductif et des symptômes –> les BSA du 3ème degré et les syncopes avec DS à l’ecg nécessitent une hospit en urgence. Les autres cas peuvent être gérés de manière différée et ambulatoire
aspect ecg du BBD complet, du BBG complet, du HBAG et du HBPG
BBD:
QRS> 120ms, axe normal, en V1 QRS positif avec aspect rsR’, en V6 aspect qRs avec onde S traînante et le plus souvent arrondie, en aVR aspect qR, ondes T en général neg en V1 V2 parfois V3 ne devant pas faire à tort suspecter une ischémie myocardique
BBG:
QRS>120ms, axe normal ou gauche, en V1 QRG négatif avec aspect rS ou QS, en aVR aspect QS, en D1 V6 R avec notch (encoche),
HBAG:
déviation axiale du QRS gauche de -45 à -75°, QRS<120ms (oui inférieur), en D1 aVL aspect qR, en D2 D3 aVF aspect rS (on retient S3 >S2), en V6 onde S
HBPG:
déviation axiale droite >100°, QRS<120ms (oui inf), en D1-aVL: aspect RS ou Rs, en D2 D3 AVF aspect qR
Quelles sont les bradycardies à risque vital nécessitant une hospitalisation urgente ?
BAV 3, BAV 2 Mob 2, BAV de haut degré (plusieurs ondes P bloquées succssivement), les blocs alternants, les BSA du 3 ème degré et les syncopes avec trouble conductif à l’ECG. Une bradycardie à BAV est toujours plus grave qu’une bradycardie à DS en raison du risque de torsades de pointe et d’asystolie.
Dans ces cas, il s’agit d’une URGENCE VITALE imposant le transfert en USIC avec scopage et surveillance des paramètres vitaux.
Dans les autres cas de figure, on peut différer en ambulatoire le plus osuvent
devant une bradycardie à risque vital, que recherche t’on prioritairement ?
- cause ischémique (idm)
- médic bradycardisant (Bbloquant, inhibiteur calcique bradycardisant, amiodarone ou autre antiarythmique, digitalique)
- hyperkaliémie
+ écho coeur (on recherche une cardiopathie associée et on évalue la fonction ventriculaire gauche)
se tenir prêt à engager une réa cardiorespi et à poser une sonde d’entraînement percutanée en cas d’échec des médic ou de la stimulation transtho ou en cas de survenue de trouble du rythme ventriculaire
Quelles sont les principales étiologies médicamenteuses de DS ou de BAV ?
bétabloquant, inhibiteurs calciques bradycrdisants, amiodarone ou autre antiarythmique, digitaliques, ivabradine, clonidines
Connaître les grandes indications de stimulateur cardiaque définitif dans les TDC
L’implantation d’un stimulateur cardiaque nécessite de rechercher une étiologie curable du trouble conductif.
Un stimulateur cardiaque est indiqué devant une bradycardie inappropriée sans étiologie curable ou réversible :
o Les dysfonctions sinusales symptomatiques
o Les BAV 3
o Les BAV 2 Mobitz 2 si = siège infra-hissien ou symptomatiques quel que soit leur siège.
o Les BAV 2 Mobitz I asymptomatiques et BAV 1 ne nécessitent pas la pose de stimulateur
Territoires électriques du coeur
V1-V2 septal –> IVA myenne avant première diag
V3 V4 apical –> IVA moyenne après première diag
V1 à V4 –> septo-apical (antéro supérieur) –> IVA moyenne
VL D1 latéral haut (antérieur moyen) –> Cx ou 1 ère diag
V5 V6 latéral bas (antéro lat) –> Cx ou marginale
V1 à V6 antérieur –> IVA proximale ou tronc commun
V1 à V6 et VL/D1 antérieur étendu –> IVA proxi ou tronc commun
V7 V8 V9 latéro-basal –> Cx ou coronaire droite
V1 à V4 ET D2 D3 AVF antéro inférieur (septal profond) –> IVA dominante
D2 D3 AVF inférieur –> coronaire droite ou Cx dominante
D2 D3 AVF + VL inférolatérobasal –> coronaire droite ou Cx dominante
V3R V4R VE et ou D1 ventricule droit –> CD ou marginale du bord droit
Cholestyramine: qu’est-ce que c’est + EI
(questran) hypocholestérolémiant par inhibition du cycle entéro-hépatique des sels biliaires dérivés du cholestérol
Constipation
Hypertiglyceridemie
Prévalence insuffisance cardiaque dans la population générale
1-2%
Prévalence insuffisance cardiaque dans la population générale
1-2%
Critères diagnostics péricardite
Le diangostic de péricardite est confirmé par l’ESC en 2015 il s’agit de 2 critères parmi les 4 suivants :
Douleur compatible 95% des cas
Souffle péricardique 30% des cas
ECG compatible avec sus-ST diffus sans miroir ou PR sous décalé
Epanchement visible à l’ETT (non systématique)
Définition de la FA permanente
FA avec tentative de réduction non envisagée OU AYANT ECHOUEE
Quand faut-il contrôler le bilan lipidique après adaptation du ttt par statines ?
8 à 12 semaines
complications de l’amiloride
(diurétique épargneur de potassium)
- hyperK
-Déplétion
- Acidose