Endoc Flashcards

1
Q

cutoff taille micro-macro adénome

A

10 mm de diamètre

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2
Q

cause majeure d’hyperprolactinémie

A

Médicamenteuse (la majorité des hyperprolactinémie est d’origine médicamenteuse)

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3
Q

Chez la femme quels sont les signes qui doivent amener à un dosage plasmatique de la prolactine ?

A
  • Galactorrhée: toute galactorrhée impose un dosage de la prolactine
  • Perturbation du cycle menstruel ou infertilité: Tout trouble des règles à type d’amennorhée, d’oligoaménorrhée, toute infertilité justifie un dosage plasmatique de la prolactine
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4
Q

Quels sont les signes qui amènent à rechercher une hyperprolactinémie chez l’homme ?

A

Un hypogonadisme: baisse de la libido, troubles de l’érection
Plus rarement galactorrhée ou gynécomastie

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5
Q

Dans les deux sexes quelles sont les conséquences à long terme d’une hyperprolactinémie ?

A

Du fait des conséquences de l’hypogonadisme: déminéralisation osseuse et risque d’ostéoporose.

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6
Q

Principales causes médicamenteuses d’hyperprolactinémie

A
  • Neuroleptiques (phénothiazines, halopéridol, sulpiride)
  • Antidépresseurs (tricycliques et IMAO)
  • Métoclopramide, dompéridone
  • Oestrogènes
  • Morphiniques
  • Vérapamil (inhibiteur calcique)
  • antihypertenseurs
  • Méthyldopa
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7
Q

stratégie diagnostique devant une hyperprolactinémie

A

Hyperprolactinémie (>20ng/ml) –> vérifier la valeur (prélever dans un autre laboratoire, spécialisé) –> *ELIMINER Grossesse, cause médic, hypothyroidie périphérique, insuffisance rénale –> IRM hypothalamo-hypophysaire:
* microadénome –> microprolactinome
* tumeur plus volumineuse:
- PRL > 200 ng/ml –> macroprolactinome
- PRL < 200 ng/ml –> tumeur non hypophysaire avec hyperprolactinémie de déconnexion
ou plus rarement macroprolactinome peu sécretant

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8
Q

Valeur PRL post-médicament

A

L’hyperprolactinémie secondaire à des médicaments est généralement <150 ng/ml et n’atteint des valeurs très élevées (200 à 350) qu’en cas de ttt par neuroleptiques et antiémétiques (dompéridone et sulpiride)

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9
Q

Test de dépistage + Diagnostic biologique de l’acromégalie

A

Le test de dépistage qui permet le diagnostic en cas de suspicion clinique est le dosage de l’IGF-1. Il doit être interprété en fonction de l’âge. Le dosage isolé de la GH n’a pas de valeur diagnostic.
Le diagnostic repose sur la mise en évidence d’une absence de freinage de la GH lors de l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO).
En effet, chez un sujet normal, la GH s’abaisse toujours au dessous de 0,4 ng/ml après HGPO, alors qu’elle reste supérieure à O,4 chez l’acromégale
Parfois une réponse paradoxale (stimulation) est présente chez l’acromégale

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10
Q

Quel bilan une fois le diagnostic d’acromégalie retenu ?

A

Nécessité du triple bilan:
- bilan tumoral : pour mettre en évidence un micro ou un macroadénome
- bilan de retentissement fonctionnel hypophysaire de la tumeur, afin de vérifier si en plus de l’hypersécretion de GH l’adénome n’est pas responsable d’une altération des autres fonctions hypophysaire.
- bilan du retentissement de l’acromégalie à la recherche des complications de la maladie.

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11
Q

test biologiques de première intention permettant d’affirmer l’hypercortisolisme

Sont-ils tous réalisables en ambulatoire ?

A
  • le dosage matinal du cortisol plasmatique n’a PAS D INTERET.

3 tests de première intention, réalisables en ambulatoire:

  • La mesure du cortisol libre urinaire (CLU) permet d’apprécier indirectement la qté de cortisol produite sur l’ensemble du nycthémère, nécessite d’être bien expliquée au patient. Réalisée dans de bonnes conditions est très pertinentes, mais c’est rarement le cas
  • TEST DE FREINAGE MINUTE est le plus simple et peut être réalisé en ambulatoire: La cortisolémie est mesurée le matin entre 6h et 8h du matin après la prise orale de 1 mg de Dexaméthasone la veille à 23h. Ce test permet de dépister la très grande majorité des syndromes de Cushing (grande sensibilité, mais spécificité moins satisfaisante).
  • de + en + cortisol salivaire à minuit, n’est pas encore remboursé
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12
Q

stratégie diagnostique de l’hypercortisolisme

A

Hypercortisolisme suspecté –> Dépistage en ambulatoire (un des trois test de première intention) –> Si anormal –> deuxième test de première intention –> Si anormal, concordant –> hypercortisolisme prouvé –> Dosage ACTH :
* ACTH basse: hypercortisolisme ACTH indépendant (adénomes surrénaliens, corticosurrénalomes malins, Hyperplasie bilatérale des surrénales)
* ACTH normale ou élevé : Hypercortisollismes ACTH-dépendants –> imagerie et tests à visée étiologique (IRM hypophysaire, scan tho, Test à la CRH sur l’ACTH, Test à la ddAVP sur l’ACTH) :
- Soit sécretion ectopique d’ACTH (IRM normale, éventuelle image au scan tho, pas de réponse aux deux autres test)
- Soit maladie de Cushing (microadénome à l’IRM, pas d’image au scan tho, réponse positive aux deux autres test)

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13
Q

Quels sont les tests de deuxième intention (hypercortisolisme) et quand sont-ils utilisés ?

A
  • Cortisolémie à minuit
  • cycle du cortisol
  • test à la dexaméthasone 2 mg, test dexaméthasone-CRH

Ils sont pratiqués lorsque les résultats des deux tests de première intention sont discordants ou douteux

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14
Q

Signes de panhypopituitarisme (insuffisance hypophysaire)

A
  • Faciès pâle, “vieillot”.
  • Dépigmentation des aréoles mammaires et des OGE constante.
    -Peau mince, froide, sèche.
    -Les rides au niveau du front et de la partie externe des orbites sont fines
  • Cheveux fins, soyeux
    -Dépilation complète au niveau des aisselles et du pubis (signe intéressant chez les sujets de moins de 60 ans)
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15
Q

Signes liés à l’insuffisance gonadotrope (insuffisance hypophysaire) chez l’homme, la femme, et les deux sexes

A

Homme:
- disparition de la libido, troubles de l’érection
- pilosité du visage raréfiée,
- testicules petits, mous
- infertilité

Femme:
-l’aménorrhée, irrégularités menstruelles sans bouffées de chaleur.
- infertilité
- atrophie des muqueuses vaginales et vulvaires –> dyspareunie

Deux sexes:
- (si prolongé) déminéralisation osseuse et ostéoporose

Autres:
- avant la puberté: impubérisme, retard pubertaire, voire retard de croissance si déficit en GH associé.

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16
Q

Signes liés au déficit corticotrope(insuffisance hypophysaire)

A

-asthénie importante
- tendance à l’hypotension
- amaigrissement, anorexie
- risque d’hypoglycémie de jeune ou d’hyponatrémie

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17
Q

signes liés au déficit thyréotrope (insuffisance hypophysaire)

A

carence en hormones thyroidiennes souvent moins sévère que celle observée au cours des hypothyroidies périphériques, les signes d’hypothyroidies sont donc d’intensité modérée.

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18
Q

signes liés au déficit somatotrope (insuffisance hypophysaire)

A

chez l’adulte:
- pas de conséquence clinique évidente, sauf diminution de la masse et de la force musculaire, tendance à l’adiposité abdominale, fatigue et diminution de la qualité de vie

chez l’enfant +++:
- retard de croissance. Les accidents hypoglycémiques chez l’enfant, conséquence de déficits somatotrope et corticotrope, sont très fréquents et souvent révélateurs

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19
Q

Quels sont les tableaux de découverte d’un adénome hypohysaire ?

A
  • syndrome tumoral hypophysaire (céphalées, troubles visuels, tableau d’apoplexie hypophysaire)
  • syndrome d’hypersécretion
  • tableau d’insuffisance antéhypophysaire
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20
Q

(bilan hypophysaire fonctionnel) comment EXPLORER le déficit corticotrope ?

A
  • hypoglycémie insulinique (référence mais dur à obtenir)
  • simple dosage de la cortisolémie (médiocre)
  • test au Synacthène immédiat –> dosage dynamique
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21
Q

(insuffisance hypophysaire) mise en évidence du déficit thyréotrope

A

Diminution de la concentration plasmatique de T4 libre sans élevation de la TSH.

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22
Q

(insuffisance hypophysaire) exploration déficit gonadotrope

A

Chez la femme
- avant la ménopause: essentiellement clinique (aménorrhée etc)
- après la ménopause: dosage basal des gonadotrophines: sont basses ou dans les valeurs correspondant aux femmes jeunes alors qu’on les attend élevées chez des femmes ménopausées

Chez l’Homme:
- Présence de troubles sexuels associés à une concentration basse de testostérone, sans élevation des gonadotrophines qui sont basses ou dans les valeurs normales

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23
Q

Insuffisance surrénale fréquence gravité

A

Pathologie classiquement rare (1/10 000 habitants) mais potentiellement grave en raison du risque d’insuffisance surrénale aigue qui peut survenir à tout moment. Cette complication est létale en l’absence d’un ttt rapide et adapté.

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24
Q

Définition de l’effet minéralocorticoide

A

Rétention sodée et excrétion de potassium (au niveau du rein)

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25
Q

Qu’est-ce que la maladie d’Addison ?

A

nom qu’on utilise pour l’insuffisance surrénale primaire, caractérisée par un déficit qui touche à la fois le cortisol et l’aldostérone.
Les signes cliniques sont marqués en particulier l’hypotension.

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26
Q

Quelle est la cause la plus fréquente d’insuffisance corticotrope ?

A

La cause la plus fréquente d’insuffisance surrénale centrale (d’origine hypophysaire) est l’arrêt d’une corticothérapie prolongée.

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27
Q

Citer les effets du cortisol

A
  • stimule la néoglucogenèse –> hyperglycémiant
  • stimule le catabolisme protidique
  • stimule la lipogenèse (viscérale et de la région faciotronculaire)
  • inhibe la sécretion de l’ADH
  • action stimulante sur le SNC
  • effet anti-inflammatoire et antipyrétique
  • stimulation du tonus vasculaire
  • effet minéralocorticoide à forte dose
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28
Q

Insuffisance surrénale primaire vs secondaire:
état général, peau et muqueuses, troubles ioniques, maladies ou symptômes associés

A

Primaire:
EG: fatigue, dépression, anorexie, perte de poids, hypotension, HTO
Peau et muqueuse: hyperpigmentation (mélanodermie due à l’ACTH plasmatique élevée)
Troubles ioniques: hyperkaliémie, hyponatrémie par perte de sel (augmentation de la natriurèse car sécretion d’aldostérone affectée)
maladies ou symptômes associés: pathologies auto-immune associée, tuberculose, tumeurs, SAPL

Secondaire;
EG: IDEM
Peau et muqueuses: pâleur même sans anémie
Troubles ioniques: Kaliémie normale, hyponatrémie de dilution (augmentation de l’ADH) nb dans la secondaire l’aldostérone est préservée –> pas de perte de sel
Maladies ou symptômes associés: insuffisance hypophysaire/ syndrome tumoral (céphalées, troubles visuels)

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29
Q

Sur quoi repose le diagnostic de certitude de l’insuffisance surrénalienne (en gros, pas tout l’arbre diagnostic) et quand débuter le ttt ?

A

Le diagnostic de certitude repose sur les dosages des hormones surrénaliennes et de l’ACTH. Toutefois, il ne faut en aucun cas attendre les résultats pour débuter le ttt lorsque l’on suspecte une insuffisance surrénalienne.

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30
Q

algo diagnostic insuffisance surrénale (hors situation aigue)

A

Cortisol sanguin à 8h : puis trois cas de figure:

1 –> si cortisol très bas – > insuff surrénale –> puis ACTH–> si élevé: primaire / si bas ou N: insuffisance corticotrope

2–> si cortisol mid m Test au synacthène: en fonction du résultat : bas: go arbre 1
haut: forte suspi d’insuffisance corticotrope ? Si oui –> HYPOGLYCEMIE INSULINIQUE: le résultat oriente vers une insuffisance corticotrope ou non

3 –> si cortisol haut: pas d’insuffisance surrénale

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31
Q

Insuffisance surrénale, quand doser le cortisol ? comment interpréter ?

A

Vers 8h du matin, quand il est censé être à son pic.
Un dosage bas permet de conclure à une insuffisance surrénale.
Un dosage haut permet de l’exclure (cf arbre diagnostic.
Tous les cas au milieu nécessitent la réalisation de tests dynamique (Synacthène)

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32
Q

Insuffisance surrénale quand doser l’ACTH ?

A

A 8h du matin comme le cortisol est censé être à son pic

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33
Q

Test au Synacthène, en quoi ça consiste et comment l’interpréter ?

A

Il consiste en l’injection IM ou IV d’une ampoule de 0,25mg de Synacthène, analogue de synthèse de l’ACTH, suivi d’un dosage de la cortisolémie à 30 minutes/ une heure.
Une réponse normale (élevation du cortisol au delà d’un certain seuil) élimine une insuffisance surrénale quelque soit son origine.
L’absence de réponse est caractéristique de l’insuffisance surrénale primaire.
Dans l’insuffisance surrénale secondaire bien installée, on a une atrophie du cortex surrénalien qui répondra au test, mais de manière insuffisante.
Attention, le test peut être faussement normal dans des insuffisances corticotropes récentes ou partielles (10% des insuffisances corticotropes)

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34
Q

Causes d’insuffisance surrénale primaire (fréquence) chez l’adulte

A
  • Origine auto-immune: rétraction corticale: 80% des cas chez l’adulte en France (donc de loin le plus fréquent). 20% des cas chez l’enfant, plutôt après 10 ans
  • Tuberculose bilatérale des surrénales: environ 10% des cas d’insuffisance surrénalienne primitive en Europe, dûe à une localisation du BK dans les surrénales suite à une dissemination hématogène.
  • Au cours de l’infection VIH (infection opportuniste ou pathologie maligne
  • Autres causes:
  • iatrogènes (surrénalectomie bilatérale, anticortisoliques de synthèse, nécrose hémorragique (antico etc))
  • métastases bilatérales
  • lymphome
  • causes vasculaires
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35
Q

causes insuff surrénales primitives chez l’enfant

A

Rare, causes génétiques sont de loin les plus fréquentes
-Bloc enzymatique (hyperplasie congénitale des surrénales) +++: gène le plus souvent en cause est celui codant la 21-hydroxylase
- Adrénoleucodystrophie

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36
Q

Causes d’insuffisance corticotrope

A

De loin la plus fréquente:
- interruption d’une corticothérapie prolongée, supraphysiologique (+ de 30 mg d’équivalent hydrocortisone, ou 7 mg de prednisone, pendant 3-4 semaines)

Autres causes: (dans ces cas le déficit est rarement isolé)
- tumeur de la région hypothalamo-hypophysaire
rang c:
- atteinte auto-immune
- granulomatose
- traumatisme
- chirurgie hypophysaire
- radiothérapie
- nécrose brutale à l’occasion d’un choc hypovolémique dans le post-partum

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37
Q

caractéristiques pharmacologiques des principaux glucocorticoides

A

Nom - Demi-vie - activité

Hydrocortisone 8-12h 1
Prednisone 18-36h 4
Prednisolone IDEM IDEM
Dexaméthasone 36-54h 40

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38
Q

Prise en charge thérapeutique d’une insuffisance surrénale suspectée ou avérée

A

Ne doit pas attendre le résultat des dosages hormonaux.

Comprends 4 volets:
- TTT substitutif
- TTT de la cause s’il y a lieu
- Education thérapeutique du patient
- Surveillance

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39
Q

ttt substitutif insuffisance surrénalienne

A
  • Un glucocorticoide: hydrocortisone, 15 à 25 mg par jour, en 2-3 prises, la dose la plus élevée étant donnée le matin
  • Un minéralocorticoide: fludrocortisone 50-150 ug par jour en une prise.

–> Dans l’insuffisance corticotrope, seule l’hydrocortisone est nécessaire +++++

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40
Q

Quels outils de sécurité l’insuffisant surrénalien doit-il avoir sur lui ?

A
  • une carte d’insuffisance surrénale et , éventuellement, un bracelet ou collier d’alerte.
  • des comprimés d’hydrocortisone, et en cas de déficit en minéralocorticoides, de fludrocortisone
  • une boite d’hydrocortisone injectable et le matériel pour l’injection
  • les recommandations d’urgence (en langue étrangère en cas de voyage)
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41
Q

Que comporte l’éducation thérapeutique du patient dans l’insuffisance surrénale ?

A
  • avoir sur soi les outils de sécurité
  • régime normosodé
  • proscrire les laxatifs et diurétiques
  • ttt à vie ++++++ (ou jusqu’à preuve de la récupération en cas de ttt de la cause)
  • savoir identifier les situations à risque et les symptômes d’insuffisance surrénale aigue débutante
  • savoir adapter le ttt oral glucocorticoide
  • savoir administrer l’hydrocortisone par voie sous-cutanée
  • savoir adapter le ttt aux situations particulières
  • utiliser de façon pertinente les ressources du système de soin
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42
Q

Insuffisance surrénale: éducation du patient: savoir administrer l’hydrocortisone par voie sous-cutanée

A

Au delà de deux vomissements ou de deux diarrhées en moins d’une demi-journée ou en cas de troubles de conscience, faire une injection de 100mg d’hydrocortisone en sous-cutanée).

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43
Q

insuffisance surrénalienne, suivi, aspect SURVEILLANCE, qu’est-ce qu’on surveille ?

A

Surtout clinique, pour adapter les doses on se fonde sur la sensation ou non de fatigue (non spécifique) sur le poids, la PA. On recherche des signes de surdosage en hydrocortisone (gonflement du visage, prise de poids, HTA, etc…) et en fludrocortisone (HTA etc) et de sous-dosage (HTO, fatigue, nausées)

Biologiquement, il faut vérifier la normalité du ionogramme sanguin

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44
Q

Insuffisance surrénale aigue; quand l’évoquer

A

Clinique: déshydratation extra cellulaire avec pli cutané.
hypotension pouvant aller jusqu’au collapsus.
confusion, crises convulsives secondaires à l’hyponatrémie et à l’hypoglycémie voire coma.
troubles digestifs: anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée
douleurs diffuses, en particulier musculaires
fièvre, à laquelle peut participer une infection ayant précipité la décompensation

Biologie: =spécifique
-hémoconcentration
insuff rénale fonctionnelle* +++
- hyponatrémie, hyperkaliémie* (carence en aldostérone) +++
- hypoglycémie
- acidose métabolique
- anémie, hyperlymphocytose, hyperéosinophilie
- natriurèse conservée

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45
Q

Causes d’insuff surrénale aigue

A
  • de loin la plus fréquente: insuff surrénale chronique décompensée spontanément ou à l’occasion d’une pathologie intercurrente
    La cause de décompensation d’un patient traité peut être n’importe quelle pathologie intercurrente (vomissements, diarrhées, infections, IDM, chir, anesth, effort physique important, stress psychologique intense…)
  • l’insuff surrénale aigue peut être révelatrice de l’insuff surrénalienne en cas de bloc enzymatique surrénalien complet (dans la période néonat) ou en cas d’hémorragie bilatérale des surrénales ou d’apoplexie hypophysaire
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46
Q

PeC insuff surrénale aigue : au domicile du patient

A

C’est une urgence extrême
–> administration de 100mg d’hydrocortisone IV ou IM ou à défaut SC. Un patient dont l’insuffisance surrénale est connue doit avoir sur lui au moins deux boîtes d’Hydrocortisone Upjohn 100mg et savoir faire une injection SC d’hydrocortisone
–> transport médicalisé en milieu hospitalier

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47
Q

PeC insuff surrénale aigue: à l’hôpital

A
  • transfert en Réa
  • Mesures non spécifiques en cas de coma fièvre, douleurs, hypoxie
  • Corriger l’hémodynamique et les troubles hydroélectrolytiques:
  • remplissage NaCl pour hydrat
  • glucose pour compenser l’hypoglycémie
    ! pas de K+ –> hyperkaliémie ++++
  • hydrocortisone (à titre indicatif):
    *dose initiale 100mg en IV ou IM (ou SC à défaut)
    *100mg par 24h en IV continu avec une SAP (ou 50mg toute les 6h en IV/IM à défaut)
  • traiter le facteur déclenchant
  • surveillance des points suivants:
  • PV avec diurèse, glycémie capillaire, conscience
  • iono à refaire après 4-6h
  • scope si hyperK importante
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48
Q

A la suite d’une corticothérapie dans quel ordre récupère l’axe corticotrope ?

A

La récupération se fait dans l’ordre suivant: CRH hypothalamique, puis ACTH hypophysaire, puis cortisol surrénalien

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49
Q

A quels problèmes expose l’arrêt d’une corticothérapie ?

A
  • au rebond de la maladie causale +++
  • à l’insuffisance corticotrope
  • à un syndrome de sevrage en corticoides
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50
Q

Définition du diabète (sucré) + le risque est défini par rapport à quoi ?

A

Def: le diabète est un syndrome qui comprend l’ensemble des pathologies caractérisées par une hyperglycémie chronique, quelle qu’en soit la cause.

Le diabète est défini par le risque de rétinopathie à long terme puisque les seuils retenus par les comités d’experts sont ceux qui sont associés à un risque significatif de rétinopathie

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51
Q

cause principale de mortalité dans le DT1 vs dans le DT2

A

DT1: insuffisance rénale
DT2: maladie cardiovasculaire

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52
Q

Qu’est-ce que le syndrome cardinal ?

A

polyuro-polydipsie, amaigrissement, polyphagie

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52
Q

Qu’est-ce que le diabète de type LADA ?

A

LADA= latent autoimmune diabetes in the adult
Diabète de type 1 lent –> début tardif et progressif, voisin de celui du type 2, mais les Ac sont positifs, et le recours à l’insulinothérapie va s’avérer nécessaire en 2 à 10 ans en général.

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53
Q

Affirmer le diagnostic de diabète de type 1

A

Le diagnostic peut être clinique si l’hyperglycémie est associée à la triade classique amaigrissement, cétose, âge<35 ans.

Si un des critères manque, il est préférable de s’aider de paramètres immunologiques : recherche combinée des Ac anti-GAD et anti-IA2.
Si ces marqueurs immunologiques sont absents, il faudra éliminer les autres formes de diabète pouvant ressembler au type 1, tel les MODY

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54
Q

Histoire naturelle du DT1 + nom du schéma

A

schéma dit de G. Eisenbarth

Il se fait succéder les phases suivantes:
- phase préclinique où les mécanismes auto-immuns détruisent les cellules béta
- diagnostic clinique correspondant à la destruction de plus de 85% de la masse des cellules béta
- phase clinique séquellaire où les quelques cellules restantes seraient appelées à disparaître plus ou moins complètement

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55
Q

objectifs HbA1c adulte non âgé et enfant DT1

A

Adulte non âgé: <7%
Enfant: moins strict car risque du retentissement supposé des hypoglycémies sur le développement cérébral
- de 6 ans: 7,5-8,5 %
- prépubères: < 8%
- 13-19 ans: < 7,5%

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56
Q

Principe de surveillance (en médecine, pas au quotidien) du DT1

A

1- Hémoglobine glyquée

2- Autres éléments de surveillance:
* examen clinique annuel incluant une évaluation neurologique et la détermination du risque de plaie du pied
* profil lipidique, créat, microalbuminurie, ECG (1 fois par an)
*examen ophtalmo (FO ou rétinographie par caméra non mydriatique) au moins une fois par an pour ce qui est du dépistage, [dès qu’il y a des lésions de rétinopathie diabétique, la surveillance peut être plus rapprochée selon le niveau de séverité et l’évolution de l’HbA1c, à l’appréciation de l’ophtalmo]
* consultation de cardiologie annuelle chez les patients symptomatiques, âgés ou de longue durée d’évolution ou compliqués
*consultation annuelle chez le dentiste

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57
Q

Quelles sont les différentes variétés d’insuline qui existent ?

A
  • insuline humaine recombinante (Actrapid, Umuline rapide, Insuman)
  • analogue rapide de l’insuline (Humalog, novorapid, glulisine), voire Fiasp ou Lyumjev qui sont des formes légèrement plus rapides que la novorapid ou l’humalog
    -Formes lentes d’insuline humaine
    -Analogues lents de l’insuline (Lantus, Abasaglar, Toujéo, Levemir, Tresiba)
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58
Q

principaux effets secondaires de l’Hypokaliémie

A
  • hypoglycémie
  • lipohypertrophies
  • hypokaliémies
59
Q

Quel lien entre insuline et potassium ?

A

L’insuline fait rentrer le K+ dans les cellules, en particulier hépatiques et musculaires. Elle active une pompe qui fait entrer du K+ en même temps que le glucose. Ca peut donc entraîner des hypokaliémies.

60
Q

Dans quelle zone de la surrénale est sécréte: aldosrérone, cortisol, DHEA

A

Dans la corticosurrénale:
- aldostérone = zone glomérulée
- cortisol = zone fasciculée
- DHEA (androgènes) = zone réticulée

61
Q

hormones stimulant la prolactine

A

TRH (hormone thyréotrope) et oestrogènes

62
Q

hormones: ligne corticotrope

A

Hypothalamus: CRH - Hypophyse: ACTH -Périphérie: cortisol

63
Q

Bilan ophtalmo à réaliser lors d’un adénome hypophysaire

A

Examen ophtalmo complet bilatéral et comparatif:
- acuité visuelle
- lampe à fente
- FO
- Tonométrie
- Etude du champ visuel –> périmétrie cinétique de Goldman idéalement ou statique type Humphrey à défaut

64
Q

DT2 citer les antidiabétiques oraux+ principal mode d’action

A

-Metformine (biguanide): réduction de l’insulinorésistance surtout au niveau hépatique

-Sulfamides (glicazide, glibenclamide): stimulent l’insulinosécretion (hypoglycémiants)

-Glinides: stimulent l’insulinosécrétion avec une durée d’action courte, qui couvre le repas (risque d’hypoglycémie plus faible qu’avec les sulfamides)

-Inhibiteurs de la DPP4 (gliptines): inhibition de l’activité de la DPP-4, enzyme détruisant le GLP-1. Augmentation de l’insulinosécretion en fonction de la glycémie. Diminution des glycémies postprandiales

  • inhibiteurs de l’alpha glucosidase: empêchent l’hydrolyse des glucides complexes, retardent ainsi l’absorption du glucose, atténuent le pic post-prandial
  • inhibiteurs de SGLT2: glucosurie par inhibition de la réabsorption rénale de glucose et de sodium. Natriurèse. Favorise la cétogenèse
65
Q

Agonistes du récepteur du GLP-1 (ou analogues du GLP1) : administration, nom commerciaux, mode d’action, intérêt, effets secondaires, contre indications, effets métabo attendus

A

Voie sous-cutanée.
Exenatide, liraglutide

AUgmentation de la sécretion d’insuline liée à l’hyperglycémie
Réduction de la sécretion de glucagon
Ralentissement de la vidange gastrique
Renforcement de la satiété, diminution des prises alimentaires

amélioration des glycémies pré post prandiales
absence d’hypoglycémies
perte de poids
amélioration des dyslipidémies, de l’HTA et de la stéatose
sécurité cardiovasculaire démontrée, bénéfice CV associé à certaines molécules

Nausées vomissements diarrhées
hypoglycémies en cas d’association à des insulinosécreteurs
rares cas d’insuffisance rénale

CI: gastroparésies
atcd de pancréatopathies
absence d’expérience chez l’enfant

–> diminution de 1 à 1,5% d’HbA1c

66
Q

Pathologies entrant dans la polyendocrinopathie auto-immune de type 2 ?

A
  • maladie d’Addison
    -vitiligo
  • Biermer
    -DT1
  • Hashimoto (et Basedow ?)
67
Q

Pathologies entrant dans la polyendocrinopathie auto-immune de type 1 ?

A

-hypoparathyroidie
- insuffisance surrénale lente

-peuvent être associées à d’autres manifestations auto-immunes (hashimoto, vitiligo …)

68
Q

Qu’est-ce que le tableau d’apoplexie hypophysaire ?

A

Mode (plus rare) de révélation d’un adénome hypophysaire . Début brutal avec céphalées violentes, photophobie (pseudo-syndrome méningé), fréquemment paralysie oculomotrice (par compression des nerfs crâniens passant dans le sinus caverneux) avec ptosis et diplopie, syndrome confusionnel, voire coma, troubles visuels par compression chiasmatique aigue. S’y associent des signes d’insuffisance hypophysaire et notamment corticotropes aigus. L’apoplexie peut révéler un adénome méconnu et le tableau évoque une urgence neurochirurgicale. L’imagerie permet le diagnostic en montrant un adénome en voie de nécrose ou d’hémorragie

69
Q

Classification internationale du risque de plaie podologique chez le diabétique

A

-Grade 0: absence de neuropathie sensitive et d’artériopathie
-Grade 1: présence d’une neuropathie sensitive isolée
-Grade 2: association de la neuropathie à l’artériopathie ou aux déformations des pieds
-Grade 3: atcd d’ulcérations ou d’amputation

70
Q

Effets secondaires metformine

A

-Dig: douleurs abdo, diarrhées, –> prendre en milieu ou fin de repas
-acidose lactique (risque nul si respect des contre indications)
- goût métallique
-hépatite

71
Q

CI metformine

A
  • pathologie aigue
  • insuff rénale (reco HAS 2013 pleine dose jusqu’à DFG 60, demi dose max jusqu’à 30 et arrêt en deça)
  • insuff hépatique
  • hypoxie tissulaire, insuff cardiaque (cette reco tend à disparaître)
  • insuff respi
72
Q

Effets secondaires sulfamides

A

hypoglycémies
allergie
hépatite
troubles hémato
prise de poids
diarrhées

72
Q

CI sulfamides

A

grossesse et allaitement,
insuff hépatique sévère
insuff rénale sévère
allergie aux sulfamides
association au myconazole

72
Q

glinides CI

A

grossesse et allaitement
insuff hépatique
asso avec fibrates

73
Q

glinides effets secondaires

A

risque d’hypo moindre et durée plus courte qu’ave les sulfamides
absence d’allergie croisée avec les sulfamides

74
Q

gliptines effets secondaires et CI

A

gliptines = inhibiteurs de la DPP-4
effets secondaires:
-infections ORL
-Allergie

CI:
- insuff rénale sévère
- insuff hépatiques (ASAT ou ALAT à 3N) surveillance tous les 3 mois la première année
-insuff cardiaque

75
Q

inhibiteurs de l’alpha glucosidase EI et CI

A

EI:
- troubles dig: flatulences, diarrhées –> prendre pendant les repas

CI:
-maladies digestives

–> utilisables en cas d’insuff rénale ou hépatique et chez le sujet âgé

76
Q

iSGLT2 CI et EI

A

EI;
- acidocétose (rare)
- infections génitales
- risque de deshydratation et d’hypovolémie
- Gangrène de Fournier, rare mais grave
- Possible effet défavorable en cas d’ischémie critique des membres inférieurs (rares amputations distales)

CI:
-insuff rénale sévère
- insuff hépatique sévère

77
Q

Troubles endoc pouvant donner une hyperglycémie/diabète secondaire

A
  • l’hypercorticisme
  • le glucagonome
  • le somatostatinome via la diminution de la sécretion d’insuline
  • l’hyperthyroidie
  • le phéochromocytome via la libération d’hormones hyperglycémiantes
  • l’acromégalie
78
Q

Critères de gravité acidocétose nécessitant un transfert en REA (collège endoc 2019)

A
  • sujet âgé
    -cétonémie > 6 mmol/L
  • bicar < 5 mmol/L
  • pH < 7
  • Hypokaliémie < 3,5 mmol/L à l’admission
  • Glasgow <12
    -SaO2 <92%
  • PAS<90mmHg
  • FC<60bpm ou >100/min
  • Trou anionique >16
79
Q

QUels sont les antidiabétiques insulino-sécreteurs ?

A

-les sulfamides hypoglycémiants
-les glinides
- les inhibiteurs des DPP4
- les agonistes du GLP1

80
Q

intérêt des inhibiteurs de SGLT2 dans le DT2

A

-protection cardiaque et rénale (intérêt majeur chez le patient avec cardiopathie, en particulier insuff cardiaque, et/ou nephropathie)
- perte de poids
- effet diurétique

81
Q

Quels sont les facteurs favorisants de goitre thyroidien

A
  • La déficience iodée, principal facteur. (augmente la sensibilité du parenchyme thyroidien à l’effet trophique de la TSH, et favorise la prod intrathyroidienne de facteurs de croissance tissulaire)
  • prédisposition familiale
  • oestrogènes (SR= 3) –> les goitres apparaissent en général à la puberté, augmentent pendant la grossesse et en cas de multiparité, surtout si carence iodée
  • tabac (n’augmente cependant pas le risque de K de la thyroide)
  • lithium
82
Q

goitre: démarche diagnostic: examens complémentaires

A

Biologie:
Première intention: TSH
En deuxième intention, si la TSH est anormale:
- Dosage T4 pour quantifier l’importance de la dysfonction hormonale
- Si TSH augmentée: dosage des Ac anti-thyroperoxydase (anti-TPO) ou anti-thyroglobine (si anti TPO neg) –> à la recherche d’une thyroidite auto-immune de Hashimoto
- Si TSH basse, selon contexte:
* goitre diffus, sujet jeune: dosage des Ac anti-récépteurs de la TSH pour éliminer une maladie de Basedow
* goitre plurinodulaire: scintigraphie thyroidienne à la recherche d’un goitre multinodulaire toxique

83
Q

Place de l’échographie thyroidienne dans la démarche diagnostique d’un goitre thyroidien

A

Surtout utile lorsque le goitre est irrégulier, à la recherche de nodules, elle permet aussi d’appréhender l’aspect du parenchyme à la recherche d’une thyroidite (aspect HYPOechogène), de mesurer le volume du goitre et de suivre son évolution. Il s’agit d’un examen opérateur dépendant.

84
Q

Quels sont les principaux risques évolutifs d’un goitre ?

A
  • hyperthyroidie
  • compression des organes de voisinage
  • cancer thyroidien
85
Q

Principales causes de goitre

A
  • maladie de Basedow
  • Thyroidite subaigue de De Quervain
  • Thyroidite auto-immunitaire de Hashimoto
  • Autres causes: (exceptionnelles)
    *troubles de l’hormonosynthèse en relation avec diverses anomalies moléculaires
  • sécretion inappropriée de TSH: TSH normale ou modéremment augmentée qui s’accompagne de dosages de T4 et T3 élevés. Cette discordance biologique peut être liée à un adénome thyréotrope ou un syndrome de résistance aux hormones thyroidiennes
86
Q

Qu’est-ce qu’on désigne sous le nom de nodule thyroidien ?

A

Une hypertrophie localisée de la glande thyroide, généralement de forme arrondie ou ovalaire

87
Q

En dessous de quelle taille on recommande de ne pas explorer les micronodules ? Pk ?

A

En dessous d’un cm de diamètre (10mm)

Pour éviter le sur-diagnostic et les conséquences des chirurgies excessives.

88
Q

Bilan paraclinique initial d’un nodule thyroidien qu’on décide d’explorer + de 1cm ou -de 1cm avec contexte particulier

A

repose sur:
* Echographie thyroidienne: plus sensible que la palpation. Les nodules purement kystiques sont bénins. Les résultats de l’échographie sont cotés par le score EuTIRADS qui estime le risque de malignité.

  • dosage de la TSH à la recherche de dysthyroidie
  • +/-dosage de la calcitonine (CT) (pour dépister précocemment un cancer médullaire de la thyroide, Attention, ce dosage systématique devant tout nodule est controversé en rison de la faible fréquence de ces cancer et de la possibilité de faux positifs.
89
Q

Quels sont les principaux facteurs pris en compte pour l’estimation du score EuTIRADS ?

A

Ce score permet d’estimer à l’échographie le risque de malignité d’un nodule thyroidien. Les principaux facteurs pris en compte sont
- l’Hypoéchogenicité des nodules, contenu solide
- la présence de microcalcifications,
- le caractère mal limité, spiculé
- la forme non ovalaire
- diamètre antéro-postérieur > diamètre transversal
- vascularisation intra-nodulaire
- dureté à l’elastographie
- Halo incomplet

90
Q

Intérêt et indication du dosage de la calcitonine dans l’exploration d’un nodule thyroidien

A

But de dépister précocemment un cancer médullaire de la thyroide (CMT) –> l’intérêt d’un dosage systématique devant tout nodule est controversé en raison de la faible fréquence des CMT et de la possibilité de faux positifs. Les recommandations actuelles sont de le pratiquer systématiquement dans un contexte héréditaire connu de CMT, en cas de suspicion de malignité à la cytoponction, et de principe avant toute interventions pour goitre ou nodule.

91
Q

Citer la classification EuTIRADS

A

Estimation du risque de malignité à l’échographie d’un nodule thyroidien, va de 2 à 5

Eu-TIRADS 2: bénin: kyste simple
Eu-TIRADS 3: bas risque : nodule isoéchogène bien limité
Eu-TIRADS 4: risque intermédiaire: nodule modérement hypoéchogène, à marges régulières
Eu-TIRADS 5: haut risque: nodule très hypoéchogène, plus haut que large à marges irrégulières

92
Q

Exploration d’un nodule thyroidien, analyse du cas où la TSH est basse + CAT

A

Si TSH est basse: probable adénome fonctionnel (10% des nodules). Ils peuvent évoluer vers une hyperthyroidie (adénome toxique) et sont à priori bénins.
- absence de nécessité de faire une cytoponction.
-On dose T4L pour apprécier l’importance de l’hyperthyroidie et
-on réalise une SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE (Tc99 ou iode 123) qui montre le caractère hyperfonctionnel du nodule. Le nodule est dit extinctif lorsqu’il apparaît seul fixant, le tissu sain étant freiné.

93
Q

Exploration d’un nodule thyroidien: analyse TSH normale ou élevée + CAT

A

Si TSH normale ou élevée: s’agit-il d’un K thyroidien ?
-L’examen utile est la cytoponction à l’aiguille fine. –> l’indication est posée par les résultats de l’échographie.
- Les résultats de la cytoponction reposent sur la classification de Bethesda qui permet d’évaluer le risque de malignité, et ainsi de proposer une CAT pour chacune des six catégories

94
Q

PeC des nodules thyroidiens

A
  • nodules hyperfonctionnels: chirurgie (lobectomie unilatérale possible s’il n’y a pas de nodule sur l’autre lobe). Chez les patients âgés ou fragiles on pourra administrer un ttt par iode radioactif
  • nodules non fonctionnels:
  • bénins (Bethesda 2) : surveillés cliniquement puis échographiquement, de façon annuelle puis espacée 3-5ans
    –> chir possible si volumineux (>40mm), responsable d’une gêne fonctionnelle, ou progresse de taille régulièrement.
    –> alternative à la chir: radiofréquence
    *suspects ou malins (Bethesda 5-6) une chirurgie est nécessaire
  • nodule indéterminé (Bethesda 3-4): pas de chir systématique, ttt discuté avec le patient au cas par cas.
95
Q

cancer de la thyroide: épidémio + pronostic

A

Le plus fréquent des K endocriniens.
Incidence en augmentation dans les pays industrialisés. Représente 1,5% des K. C’est le 4ème K chez la femme. 8500 nouveaux cas par an en France, 75% chez la femme.

Le pronostic d’ensemble est bon, survie à 10 ans > 90%, mais 5-10% d’entre eux ont une évolution défavorable et sont responsables de la mortalité spécifique de ce cancer (0,3% de la mortalité globale par cancer).

96
Q

Caractéristiques d’un nodule thyroidien faisant suspecter un K

A
  • dur
  • irrégulier
  • adhérent
    -rapidement progressif
    -associé à des adénopathies

Le plus souvent c’est un nodule isolé d’allure banale.

97
Q

si on craint une origine thyroidienne d’une métastase (pulm ou osseuse) que faut-il doser ?

A

on rechreche si la tumeur exprime des marqueurs thyroidiens: thyroglobuline ou calcitonine

98
Q

Les principaux types histologiques des K de la thyroide

A

On distingue schématiquement cinq grands types histologiques :

  • les carcinomes d’origine vésiculaire (développés aux dépens des cellules folliculaires thyroïdiennes, d’origine épithéliale) : ils représentent 90 à 95 % des cas de cancers thyroïdiens. Ce groupe comprend :
  • les carcinomes papillaires différenciés : 85 % des cas; excellent pronostic (95% survie à 10 ans). Seule forme observée chez les sujets jeunes
  • les carcinomes vésiculaires différenciés : 5 %;
  • les carcinomes peu différenciés et oncocytaires : 2 à 5 %; pronostic plus défavorable
  • les carcinomes anaplasiques : rares (1 %), survenant surtout chez le sujet âgé; pronostic très péjoratif, 15% de survie à 1 an, prise en charge en urgence, responsable de 3/4 des décès par cancer thyroidien
  • les carcinomes médullaires de la thyroïde, développés aux dépens des cellules C : ils représentent 5 % des cas ; ce sont des tumeurs neuroendocrines, marqueurs calcitonine et ACE (antigène carcinoembryonnaire) survie à 5 ans 80%, s’intègrent dans 25% des cas à des syndromes de prédisposition familiale: les NEM2
  • autres K, rares, lymphomes ou métastases thyroidiennes d’autres K (notamment rein à cellules claires)
99
Q

présentation simplifiée de l’histologie des K thyroidiens chez le sujet jeune et âgé

A

sujet jeune: Toujours K différencié, presque toujours carcinome papillaire d’excellent pronostic (marqueur de suivi: thyroglobuline). Rarement: carcinome médullaire développé au dépens des cellules c (marqueur diag et de suivi: calcitonine), familiaux dans 25% des cas (NEM2)

sujet âgé: possibilité de K peu différenciés ou indifférenciés (anaplasiques) de très mauvais pronostic

100
Q

Quel est le ttt de première intention de pratiquement tous les K de la thyroide ? + complications éventuelles

A
  • la chirurgie

complications éventuelles:
* hémorragie post opératoire avec risque d’hématome suffocant
* hypoparathyroidie, ne survient que après thyroidectomie totale (due à la lésion ou ablation des 4 parathyroides)
* paralysie transitoire ou définitive d’un des deux nerfs récurrents

101
Q

causes goitre + hyperthyroidie

A
  • maladie de Basedow
  • GHMNT ( goitre hétéromulti nodulaire toxique)
  • thyroidite de De Quervain
  • Iatrogène
102
Q

Cause goitre + hypothyroidie

A
  • Carence iodée
  • thyroidite d’Hashimoto
  • Hypothyroidie congénitale
  • Iatrogénie
103
Q

Cause goitre + euthyroidie

A
  • goitre simple
  • K thyroidien
  • Amylose
104
Q

Principaux signes et symptômes associés à la thyrotoxicose chez l’adulte (du + au - fréquent)

A
  • Tachycardie de repos (96%)
  • Nervosité
  • asthénie
  • palpitations
    -amaigrissement avec polyphagie
  • thermophobie
    -hypersudation
  • tremblement
  • dyspnée d’effort
  • fatigabilité musculaire, amyotrophie (70%)
  • polyexonération (35%)
  • prurit (18%)
  • OMI
  • FA (10%)
105
Q

La NEM 2 associe …

(NEM = …)

A

Nem: néoplasie endocrinienne multiple

-hyperparathyroidie
-cancer médullaire de la thyroide
- phéochromocytome

106
Q

critères taille pour parler de goitre à l’échographie

A

> 16 ml chez l’ado
18 ml chez la femme
20 ml chez l’homme

107
Q

Quels sont les médicaments diabétogènes ?

A
  • corticoides
  • oestrogènes
  • diurétiques thiazidiques
  • pentamidine (antiparasitaire)
  • catécholamine Béta+
  • diurétiques de l’anse selon le Vidal
108
Q

surveillance d’une femme diabétique lors d’une grossesse par le diabétologue

A

Début de la grossesse:
* fond d’oeil
* HbA1c, autosurveillance glycémique

SUivi de la grossesse:
* consultation présentielle, au moins une fois par mois:
- poids, PA
- bandelette urinaire
- HbA1c tous les 2-3 mois
- FO au moins une fois par trimestre voire une fois par mois si rétinopathie

Accouchement:
- adaptation de l’insulinothérapie
- surveillance spécifique de l’enfant en post-partum: dépistage et ttt des hypoglycémies néonatales avec surveillance de la glycémie capillaire de l’enfant pendant 48 heures
- ttt du diabète après l’accouchement:
* diabète de typé1: besoin d’insuline diminué (50% de la dose de fin de grossesse)
* diabète de type2: si allaitement, poursuivre l’insuline si les objectifs ne sont pas atteints par diététique seule; si pas d’allaitement, reprise des hypoglycémiants oraux à posologie antérieure à la grossesse.

109
Q

surveillance d’une femme diabétique lors d’une grossesse par l’obstétricien

A

–> dans une maternité équipée d’un service de néonatalogie

début de la grossesse:
- échographie à 12-24 SA: donne le terme

suivi de la grossesse:
-écho à 22-24 SA: morphologie + écho coeur
-écho à 32-34 SA:
* biométrie (croissance)
* structure placentaire
* liquide amniotique
* recherche d’une cardiomyopathie hypertrophique
- Surveillance du rythme cardiaque foetal à partir de 32 SA

Accouchement:
-césarienne non systématique
-accouchement déclenché le plus souvent en raison du risque de souffrance foetale en fin de grossesse (mortalité foetale in utero augmentée)

110
Q

prévalence des diabètes gesta

A

10% des grossesses

111
Q

En début de grossesse quel seuil de GAJ pour parler de “diabète gestationnel précoce” ?

A

0,92 -1,25 g/l

112
Q

Quels sont les facteurs de risques qui amènent à dépister un diabète gesta entre 24 et 28 SA chez une femme qui avait initialement une GAJ<0,92g.l ?

A

Un fdr parmis:
* âge 35 ans
* surpoids avant la grossesse
* atcd personnel de DT1
* atcd personnel de diabète gestationnel
* atcd personnel d’enfant macrosome

113
Q

Quand et comment dépister le diabète gesta entre 24 et 28 SA ?

A

l’insulinorésistance augmente à ce terme et justifie un nouveau dépistage chez une femme présentant un fdr.
–> on réalise une HGPO 75g.
Les seuils pour poser le diag de diabète gesta après HGPO75g sont les suivants:
-GAJ entre 0,92 et 1,25 g/l
- glycémie à une heure > 1,80g/l
- glycémie à 2h entre 1,53 et 1,99 g/l

SI GAJ > 1,26 ou si glycémie >2g/l 2h après la charge il s’agit d’un “diabète avéré découvert pendant la grossesse”.

114
Q

recommandations kcal/ jour pendant la grossesse

A
  • 30 à 35 kcal/kg chez la femme de poids normal
  • 25kcal/kg chez la femme en surpoids ou obèse
115
Q

TTT médicamenteux diabète gesta

A

L’INSULINE est indiquée dès que les objectifs glycémiques ne sont pas atteints grâce aux mesures hygiéno-diététiques.
TOUS LES AUTRES HYPOGLYCEMIANTS ORAUX SONT CONTRE INDIQUES EN FRANCE.

116
Q

IMC surpoids et IMC obésite

A

surpoids >=25
obésité >=30

117
Q

Grades obésité IMC

A

Obésité
Grade 1: modérée: 30-34,9
sévère: 35-39,9
morbide: >=40

118
Q

facteurs iatrogènes obésité

A

-psychotropes:
* certains antipsychotiques atypiques (clozapine, olanzapine, quétiapine, rispéridone)
* certains antidépresseurs ou régulateurs de l’humeur
* certains antiépiléptiques (carbamazépine, gabapentine, acide valproique)

  • les glucocorticoides
119
Q

Evaluation du sujet obèse, examens complémentaires systématiques:

A

systématique:
-GAJ
-EAL
-Transaminases et gamma GT
-uricémie
-iono créat
-NFS
-ECG de repos

120
Q

EFficacité chirurgie bariatrique

A

-perte de poids importante (70% de l’excès de corpulence) –>20-30% du poids corporel au long cours
-efficacité prouvée à long terme en terme de perte de poids et de comorbidités
-efficacité pour le contrôle du DT2, de la réduction du risque CV et de la mortalité

121
Q

Evaluation préopératoire chir bariatrique

A

-information du patient (sur la technique, la modification de l’hygiène de vie, le suivi post-op à vie etc)
-évaluation de l’état nutritionnel, clinique et biologique (IMC, tour de taille, bilan bio avec les vitamines)
-évaluation de l’état psychique avec la recherche de TCA
-dépistage du SAHOS
-recherche de complications CV
-endoscopie OGD, recherche H pylori et autres affections digestives
-mise en place d’un programme d’ETP avec equipe pluridisciplinaire

122
Q

Obésité de l’enfant et l’adolescent, quelles valeurs de TA justifient TOUJOURS une prise en charge diagnostique ?

A

> 120/80

123
Q

Obésité de l’enfant et de l’adolescent principales complications somatiques

A
  • HTA
  • insulinorésistance avec glycémie normale (survenue d’un vrai DT2 est rare dans cette pop)
  • dyslipidémie (augmentation des TG directement liée à l’insulinorésistance)
  • retentissement hépatique (stéatose non alcoolique, aujourd’hui la forme la plus commune de maladie du foie chronique chez l’enfant, due à l’épidémie d’obesité)
  • complications orthopédiques en particulier l’épiphysiolyse de la tête fémorale
124
Q

Signes du syndrome de Bardet-Biedl

A

Syndrome de Bardet-Biedl est un syndrome d’origine génétique, dont les principaux symptômes sont la rétinite pigmentaire et l’obésité:

-obésité
-retard des acquisitions
-rétinite pigmentaire
-anomalies rénales
-hypogonadisme
-polydactylie

125
Q

Quel %tage de la pop est au moins en surpoids ? enfant/adulte

A

-enfant: 20% dont 6% obèse
-adulte: 50% dont 17% obèse

126
Q

Hormones antéhypophyse vs post hypophyse
et différence dans la production des hormones

A

hormones antéhypophyse: GH, ACTH, TSH, LH et FSH, PRL
posthypophyse: ocytocine et ADH

la posthypophyse ne produit pas d’hormones elle-même, elle stock et libère les hormones produites par l’hypothalamus

127
Q

développement pubertaire mammaire selon Tanner

A

(S)

S1: absence de développement mammaire
S2: petit bourgeon mammaire avec élargissement de l’aréole
S3: la glande mammaire dépasse la surface de l’aréole
S4: développement maximal du sein (apparition d’un sillon sous mammaire) Saillie de l’aréole et du mamelon sur la glande
S5: Aspect adulte. Disparition de la saillie de l’aréole.

128
Q

Pilosité pubienne(P) selon Tanner

A

P1: absence de pilosité
P2: Quelques poils longs sur le pubis
P3: Pilosité pubienne au dessus de la symphyse
P4: Pilosité pubienne fournie
P5: La pilosité s’étend à la racine de la cuisse et s’allonge vers l’ombilic chez le garçon

129
Q

Arbre décisionnel devant une aménorrhée primaire

A

Aménorrhée primaire:

I- Développement pubertaire normal: examen clinique et échographie pelvienne:
*imperforation hyménéale
*syndrome de Rokitanski/syndrome d’insensibilité aux androgènes
*aménorrhée secondaire

II- absence de développement pubertaire: FSH,E2
–> FSH augmentée, E2 indosable:
* syndrome de turner, insuffisance ovarienne précoce

–> FSH abaissée, E2 indosable: IRM hypophysaire:
*tumeur hypothalamohypophysaire
*dénutrition
*hypogonadisme hypogonadotrope congénital de type syndrome de Kallman de Morsier

130
Q

Arbre décisionnel aménorrhée secondaire

A

Dosage HCG –> positif = grossesse
–> négatif: dosage FSH LH PRL estradiol testostérone

  • FSH élevé Estradiol basse: caryotype: Syndrome de Turner, Insuff ovarienne précoce
  • FSH, LH basses, estradiol basse: insuff gonadotrope: IRM hypophysaire:
    -tumeur hypothalamo-hypophysaire. Lésion infiltrative de la région.
    -IRM normale: enquête nutritionnelle, stress (la cause la plus fréquente d’aménorrhée hypothalamique est l’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle secondaire à une restriction calorique associée ou non à une activité physique intense)
  • hyperprolactinémie: éliminer une prise médicamenteuse: IRM hypophysaire: adénome à PRL. Tumeur comprimant la tige. Infiltration de la tige
  • estradiol normale, FSH normale, Testo élevée: écho ovarienne/ Test au synacthène sur la 17OH-progestérone –> SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), bloc en 21 hydroxylase à révélation tardive, tumeur virilisante ovaire ou surrénale, syndrome de cushing
  • bilan totalement normal: gestes traumatiques utérus (curage, ivg..):
    -non: tuberculose utérine ?
    -oui: synéchies (adhérences) utérines
131
Q

Sous la dépendance de quelle hormone se fait principalement la sécretion de la PRL ?

A

Surtout sous la dépendance de la dopamine (hypothalamique) qui INHIBE sa sécretion –> pour cela que lorsque la tige pituitaire est comprimée on peut avoir une HYPERPROLACTINEMIE DE DECONNEXION. –> la dopamine n’inhibe plus sa sécretion.

A un niveau moindre la TRH stimule la PRL

132
Q

Syndrome de l’X fragile, généralités

A

La cause la plus fréquente de retard mental héréditaire. Un cas pour 3500 chez les hommes et un cas sur 8000 pour les femmes. Il se transmet selon une hérédité liée au chromosome X, impliquant qu’il n’y a pas de transmission père-fils mais de la mère (conductrices, présymptomatiques ou avec IOP) vers les fils. Mode de transmission particulier car le nombre de sujets atteints augmente au fil des générations. L’X fragile est lié à une anomalie du gène FMR1 situé sur le bras long du chromosome X en Xq27.3 au niveau du locus FRAXA.

133
Q

Critères de Rotterdam 2002

A

Permettent de faire le diagnostic de SOPK (syndrome des ovaires polykystiques: Deux des éléments sur les trois:
- hyperandrogénie clinique et/ou hyperandrogénie biologique
- oligo-anovulation chronique
- hypertrophie ovarienne à l’échographie.

134
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Kallman Morsier ?

A

maladie génétique rare qui associe deux caractéristiques principales:
- hypogonadisme hypogonadotrope congénital (par manque de GnRH dans l’hypothalamus
- Anosmie, hyposmie congénitale: due à un développement anormal du bulbe olfactif

135
Q

Sont des causes d’aménorrhée et hyperandrogénie:

A
  • SOPK
  • Hypercorticisme
  • Tumeur ovarienne (virilisante)
  • hyperplasie congénitale des surrénales
136
Q

Définition de l’aménorrhée primaire

A

L’aménorrhée primaire est définie comme l’absence de règles après l’âge de 15 ans avec développement normal des caractéristiques sexulles secondaires

137
Q

Quelles sont les trois fractions plasmatiques de la testostérone ? Quelle est/sont les fractions biodisponibles ?

A

-lié à la protéine de transport SHBG (=TeBG): 60%
-libre: 2%
-lié à l’albumine: 39%: inactive mais ayant une facilité pour devenir libre et donc active.

Les fractions biodisponibles sont la T libre et la T liée à l’albumine

138
Q

Quel questionnaire aide en consultation à dépister l’andropause ?

A

Le questionnaire ADAM (Androgen Defiency in Aging Male)

139
Q

dans la classification anatomopathologique des tumeurs neuroendocrines qu’est-ce que le Ki67 ?

A

C’est le reflet de l’activité mitotique

140
Q

Dans les tumeurs neuro-endocrines du pancréas quelles entités faut-il séparer ? Pourquoi ?

A

Il faut séparer
-les TNE (bien différenciées) qui sont les plus nombreuses et associées à une survie prolongée même en l’absence de traitement.
-les carcinomes neuroendocrines (peu différenciés) dont le pronostic est sombre

141
Q

quels sont les deux principaux types histologiques des K du pancréas ?

A

adénocarcinome (+ de 90%)
tumeur neuroendocrines

142
Q

Révélation des tumeurs neuroendocrines du pancréas

A

Elles sont non fonctionnelles dans 80% des cas et sont alors découvertes fortuitement.

Dans 20% des cas elles sont révélées par des symptômes en rapport avec une sécretion hormonale

143
Q
A