Hépato-gastro-entérologie Chirurgie digestive Flashcards
Examen de première intention pour avancer dans le diagnostic de maladie coeliaque
Sérologie:
IgA anti-transglutaminase + dosage pondéral des Ig
Deuxième intention: IgA anti-EMA (antiendomysium) –> excellente Sp et Se mais coûteux
Comment est obtenue la preuve de la maladie coeliaque ?
Signes histologiques maladie coeliaque
–> biopsie au cours d’une endoscopie haute (suite au dosage des IgA antiTG2 positif)
- ATROPHIE VILLOSITAIRE totale ou subtotale
-augmentation du nombre de lymphocytes intraépithéliaux (constant)
-infiltration lymphoplasmocytaire du chorion (avec présence de PNE)
-hyperplasie des cryptes
quels sont les aliments à éviter dans un régime sans gluten ?
en combien de temps régressent les différents signes sous ce régime ?
BLE SEIGLE ORGE
(riz mais avoine sont utilisables)
signes cliniques/anomalies bio en 1-3 mois de régime
les IgA après un an
l’atrophie villositaire ne régresse pas avant 12 mois
Quel terrain génétique est associé à la maladie coeliaque ?
HLA DQ2 ou DQ8
quelle est la cause la plus fréquente de malabsorption ?
sex ratio
maladie coeliaque
2-3 fois plus fréquente chez la femme
Quelles sont les complications (en dehors des carences) de la maladie coeliaque ?
(rares et sont favorisées par la mauvaise observance du régime, la première cause de complications/non amélioration restant la non observance)
- la Sprue refractaire de type 1 ou 2 (entité prélymphomateuse),
- le lymphome du grêle et
- certains K épithéliaux
Sprue réfractaire = atrophie villositaire d’aspect histologique similaire à celui d’une maladie cœliaque, mais résistante à un régime sans gluten
Qu’est-ce que le syndrome de Plummer Vinson ?
Le syndrome de Plummer-Vinson ou de Paterson-Kelly est caractérisé par une triade de dysphagie, anémie sidéropénique et la présence de membranes oesophagiennes. Synonyme(s) : Dysphagie sidéropénique.
C’est une cause de dysphagie lésionnelle sténosante
caractéristiques des douleurs coliques
+causes fréquentes
-localisées le long du cadre colique, le plus souvent sur un seul segment
- à type de spasme, qui vont et viennent intensément
- d’intensité faible à très intense
- facteurs soulageants: évacuation des selles/gaz
- durée: crises douloureuses courtes (1-10minutes) ou prolongées (parfois plusieurs heures)
- examen physique: mise en évidence d’une sensibilité ou d’une douleur le long du cadre colique
- signes associés: aspécifiques: borborygmes (gargouillements) altération du transit (diarrhées constipations, rectorragies associées à des émissions glaireuses)
- causes fréquentes:
_ SII
_adénocarcinome colique
_colites: infectieuses, inflammatoires (mici)
_médicamenteuses, ischémiques
signe de Rovsing
douleur en FID provoquée par la décompression de la FIG (c’est le signe de blumberg (douleur FID à la décompression de cette même FID) mais à gauche)
blumberg et rovsing sont des signes d’appendicite
triade appendicite
-défense en FID
-leucocytose >10G cellules/L
-CRP >8mg/L
L’opération de l’appendicite se fait préferentiellement en laparoscopie
vrai laparoscopie = coelioscopie
opération de l’appendicite: seul un aspect suspect de la pièce opératoire conduira à son envoi en anapath
faux: envoi systématique en anapath
appendicite non compliquée antibiothérapie durée
selon les dernières reco on peut se contenter d’une atb per geste ou la prolonger jusqu’à 48 heures
classification de Forrest
est une classification de l’hémmorragie gastro-intestinale supérieure en endoscopie
1a, 1b, saignement actif en jet (1a) ou en nappe –> suintement diffus (1b)
IIa vaisseau visible
IIb caillot adhérent
IIc tâches pigmentées
III cratère propre
TTT probabiliste H. pylori (avec la durée):
-Quadrithérapie concommitante (1ère intention) 14 JOURS: amoxicilline, clarithromycine, métronidazole, IPP
OU (si allergie)
- Quadrithérapie bismuthée 10 jours: sel de bismuth, oméprazole, tétracycline, métronidazole
ttt H pylori si sensibilité connue avec durée
TRITHERAPIE CONCOMMITTANTE 10 JOURS
- amox
- IPP (à dose curative)
- clarithromycine ou levofloxacine (fluoroquinolone) selon résistance
si allergie beta lactamines Quadrithérapie bismuthée
Quels sont les éléments qui aident à l’ajout d’un antifongique dans un contexte de péritonite ?
3 critères parmi les suivants:
- défaillance hémodynamique
- sexe féminin
- chirurgie sus mésocolique (=tout ce qui est au dessus du mésocolon transverse: estomac, foie, rate, partie haute du pancréas, voies biliaires)
- antibiothérapie depuis 48 heures
durée totale d’ATB dans la péritonite localisée/généralisée
localisée: 48h
généralisée: 5 jours
bilan d’extension K rectum
(accessible au TR: moyen ou bas rectum –> le haut rectum (+de 10cm de la marge anale, au dessus du Douglas) se traite comme un K du colon)
- IRM pelv
- scan injecté thoracoabdominopelvien
- écho endoscopie en cas de lésion de petite taille (mobile sur le doigt) et de CI à l’IRM
péritonites secondaires par perforation dig: début, maximum des signes péritonéaux (localisation), fièvre/hyperleucocytose, pneumopéritoine pour chaque localisation de perforation (appendice, ulcère, divertiule)
- péritonite appendiculaire: début progressif, maximum des signes en FID, fièvre/hyperleucocytose, pas de pneumopéritoine
-péritonite par perforation d’ulcère: début brutal, maximum des signes péritonéaux en épigastre, pas de fièvre/hyperleucocytose au début, pneumopéritoine parfois discret
- péritonite par perforation de diverticules sigmoidiens: début progressif, max des signes en FIG, fièvre/hyperleuco, pneumopéritoine
TNM K colon:
T3
c
p
y
u
T3: sous séreuse (colon) ou mésorectum (rectum)
c: après clinique
p: après analyse anapath
y: après ttt néoadjuvant
u: après échoendoscopie
différence clinique occlusions basses/hautes (avec niveaux hydroaeriques)
- occlusions hautes:
début brutal
aeg rapide
vomissements précoces
arrêt des selles/gaz tardifs
niveaux hydroaériques plutôt larges - occlusions basses:
début progressif
aeg plus tardif
vomissements tardifs et rares
arrêt des selles/gaz précoce
niveaux hydroaériques plutôt hauts
examens possibles pour diagnostiquer une maladie de Crohn en première intention
- FOGD + coloscopie totale en première intention avec biopsies
lésions inflammatoires communes aux deux mici
spécifique de Crohn
spécifique de RCH
commune:
- ulcérations (+ profondes dans Crohn)
- raréfaction des glandes
- infiltrat lymphoplasmocytaire
spécifique de crohn:
- granulomes épithélioides
-infiltrat inflammatoire transmural (superficiel dans rch)
- Ac pANCA négatifs
rch:
mucosécretion très altérée (peu dans crohn)
-Ac ASCA négatifs
atteintes associées aux mici
Principalement on aura des atteintes dermatologiques, ophtalmologiques, rhumatologiques, biliaires
atteintes associées en poussée:
- arthralgies/arthrites (psoriasiques +++)
- erythème noueux
- aphtes buccaux
- uvéite
- pyoderma gangrenosum
dissociées de l’activité de la mici
-SpA ankylosante
- cholangite sclérosante primitive (rch surtout)
Signes cliniques d’insuffisance hépato-cellulaire
- angiomes stellaires
- erythrose palmaire
- leuconychie
- ictère conjonctival ou cutané
-foetor hepaticus - trouble de conscience, asterixis
- hypogonadisme
anomalies échographiques associées à la cirrhose
-contours irréguliers
-dysmorphie avec souvent atrophie lobe droit et hypertrophie lobe gauche
-ascite
-splénomégalie
-circulation veineuse collatérale
- inversion du flux porte si htp sévère
CI ponction biopsie hépatique percutanée
- dilatation des voies biliaires intra hépatiques
- thrombose des veines sus hépatiques
- trouble hémostase pas CI de principe mais: thrombopénie <60G/L ou TP –> nécessité d’adapter la modalité de biopsie (trans veineuse)
- une ascite importante nécessitera un abord trans veineux
test bio à visée étiologique à faire en première intention (cirrhose)
-sérologie hépatites b et c
-GAJ
-EAL
-ferritine et CST
- electrophorèse des protéines plasmatiques
albumine pour calculer le CHILD mais pas à visée étiologique
Agitation, confusion et zoopsie chez un cirrhotique alcoolique –> …
délirium tremens
signes histologiques d’hépatite aigue alcoolique
- corps de Mallory
- nécrose hépatocytaire
- ballonisation des hépatocytes
- infiltrat à PNN
scores CHILD et MELD composantes et utilité
évaluation du pronostic au cours de l’évolution de la cirrhose
CHILD de A (moins grave) à C (+péjoratif): encéphalopathie, ascite, bilirubinémie, albumine, TP
MELD, score continu: BIC (bilirubine, INR, créat)
Les deux principales causes de pancréatites aigue + arguments en faveur
PA alcoolique; homme jeune, alcool>100g/j
anomalies bio préexistantes, élevation isolée des gamma gt
PA par migration lithiasique: femme, surpoids, >50 ans, multiparité, antécédents familiaux de lithiase, tabac,
signes de cholestase –> PIC DE TRANSAMINASEMIE PRECOCE ET TRES TRANSITOIRE (<48h) (en gros le bilan hépatique peut être normal)
qu’est-ce que le “sludge” ?
le sludge est une “boue” de calculs biliaires dans la vésicule
distinction PA bénigne/sévère
PA sévère: si le malade est à risque d’évolution sévère (unité de soins continus): terrain, crp>150 (attention dosage à 48h), SIRS persistant –> réa si signes de défaillances viscérales
principes de ttt PA bénigne/sévère
commun:
oxygénothérapie à la phase initiale
analgésie multimodale adaptée à la douleur
Prophylaxie thromboembolique ou antico efficace si thrombose documentée
équilibration hydroélectrolytique
PAS D ATB PROPHYLAXIE préventive de l’infeciton de coulée de nécrose
mise à jeun jusqu’à diminution des douleurs abdos
SNG en aspiration en cas de vommissements importants et incoercibles
PA non sévère:
hospitalisation secteur conventionnel
alimentation orale dès diminution de la douleur (48-72h en général)
surveillance clinique quotidienne
PA sévère d’emblée ou aggravation secondaire avec critères de sévérité:
soins intensifs ou réa (défaillance d’organe)
nutrition artificielle précoce,de préférence entérale pour prévenir les infections des coulées de nécrose dès les 48 premières heures,
mesures spécifiques de réa en cas de défaillance d’organes
surveillance clinique et biologique PLURIQUOTIDIENNE
stéatorrhée description
“bouses” grasses collantes souvent malodorantes
CAT exploration diarrhée chronique
en première intention les examens bio suivants:
- CRP
-évaluation du retentissement de la diarrhée; iono sanguin, créat, avec calcémie, phosphorémie, NFS, TP, électrophorèse des protéines (hypo albu par exsudation) ferritine, B12, folates sériques
-glycémie, TSH, EPS (giardiose)
-autres examens selon orientation
Concernant les examens morphologiques, l’EOGD et l’iléo coloscopie sont la référence et sont indiqués en cas de diarrhée d’allure lésionnelle ou en l’absence de cause évidente ou si signes d’alarme ou si âge>50 ans
rappel sur les colites microscopiques
elles sont responsables d’une diarrhée sécretoire, aqueuse. Maladie rare (comme les mici) et sont souvent liées à un médicament (ipp). La présentation allie une diarrhée acqueuse (50% de début brutal) à un aspect endoscopique normal de la muqueuse colique.
Le diagnostic est fait sur biopsie colique.
Il y a deux entités: la colite collagène (anapath augmentation de l’épaisseur de la bande collagène sous épithéliale) et la lymphocytaire (augmentation du nombre de lymphocytes intraépithéliaux).
L’arrêt du médicament s’impose lorsque son imputabilité est suspectée et permet l’arrêt définitif et rapide de la diarrhée. Les formes primitives sont souvent rencontrées en contexte auto-immun. Les symptômes sont alors modérés, les ttt symptomatiques (ralentisseurs du transit type lopéramide, cholestyramine) peuvent être efficace mais souvent insuffisant.
Attention les diarrhées sécretoires peuvent entraîner un amaigrissement en cas d’évolution prolongée, avec risque d’hypokaliémie
Les causes de CHC sur foie non cirrhotique
retenir:
- hémochromatose
- hépatite B
- NASH
Quelles sont les indications pour recherche une infection à H Pylori ?
- UGD
- ains au long cours
- K estomac
- lymphome du MALT
- carence martiale inexpliquée
- dyspepsie
rappel sur la linite gastrique
- forme particulière d’ADK gastrique constitué de cellules indépendantes dites “en bague à chaton” envahissant les différentes couches de la paroi gastrique, en respectant la muqueuse
- parfois dur à diagnostiquer car biopsies superficielles négatives
- endoscopie: aspect infiltré de la paroi gastrique, en respectant la muqueuse
- scanner: aspect épaissi diffus de la paroi gastrique
- extension péritonéale et lymphatique
- de PLUS MAUVAIS PRONOSTIC que l’ADK classique de l’estomac
quelles sont les options curatives pour le CHC
- transplantation hépatique
- résection chirurgicale
- radiofréquence (ablation cutanée par radiofréquence)
spectre étroit Lynch
mnémo “vice”
Voies urinaires
Intestin grêle
Colorectal
Endomètre