Hépato-gastro-entérologie Chirurgie digestive Flashcards
Examen de première intention pour avancer dans le diagnostic de maladie coeliaque
Sérologie:
IgA anti-transglutaminase + dosage pondéral des Ig
Deuxième intention: IgA anti-EMA (antiendomysium) –> excellente Sp et Se mais coûteux
Comment est obtenue la preuve de la maladie coeliaque ?
Signes histologiques maladie coeliaque
–> biopsie au cours d’une endoscopie haute (suite au dosage des IgA antiTG2 positif)
- ATROPHIE VILLOSITAIRE totale ou subtotale
-augmentation du nombre de lymphocytes intraépithéliaux (constant)
-infiltration lymphoplasmocytaire du chorion (avec présence de PNE)
-hyperplasie des cryptes
quels sont les aliments à éviter dans un régime sans gluten ?
en combien de temps régressent les différents signes sous ce régime ?
BLE SEIGLE ORGE
(riz mais avoine sont utilisables)
signes cliniques/anomalies bio en 1-3 mois de régime
les IgA après un an
l’atrophie villositaire ne régresse pas avant 12 mois
Quel terrain génétique est associé à la maladie coeliaque ? Quel %tage ?
HLA DQ2 ou DQ8
95% des patients avec maladie coeliaque sont porteurs du génotype HLA DQ2
quelle est la cause la plus fréquente de malabsorption ?
sex ratio
maladie coeliaque
2-3 fois plus fréquente chez la femme
Quelles sont les complications (en dehors des carences) de la maladie coeliaque ?
(rares et sont favorisées par la mauvaise observance du régime, la première cause de complications/non amélioration restant la non observance)
- la Sprue refractaire de type 1 ou 2 (entité prélymphomateuse),
- le lymphome du grêle et
- certains K épithéliaux
Sprue réfractaire = atrophie villositaire d’aspect histologique similaire à celui d’une maladie cœliaque, mais résistante à un régime sans gluten
Qu’est-ce que le syndrome de Plummer Vinson ?
Le syndrome de Plummer-Vinson ou de Paterson-Kelly est caractérisé par une triade de dysphagie, anémie sidéropénique et la présence de membranes oesophagiennes. Synonyme(s) : Dysphagie sidéropénique.
C’est une cause de dysphagie lésionnelle sténosante
caractéristiques des douleurs coliques
+causes fréquentes
-localisées le long du cadre colique, le plus souvent sur un seul segment
- à type de spasme, qui vont et viennent intensément
- d’intensité faible à très intense
- facteurs soulageants: évacuation des selles/gaz
- durée: crises douloureuses courtes (1-10minutes) ou prolongées (parfois plusieurs heures)
- examen physique: mise en évidence d’une sensibilité ou d’une douleur le long du cadre colique
- signes associés: aspécifiques: borborygmes (gargouillements) altération du transit (diarrhées constipations, rectorragies associées à des émissions glaireuses)
- causes fréquentes:
_ SII
_adénocarcinome colique
_colites: infectieuses, inflammatoires (mici)
_médicamenteuses, ischémiques
signe de Rovsing
douleur en FID provoquée par la décompression de la FIG (c’est le signe de blumberg (douleur FID à la décompression de cette même FID) mais à gauche)
blumberg et rovsing sont des signes d’appendicite
triade appendicite
-défense en FID
-leucocytose >10G cellules/L
-CRP >8mg/L
L’opération de l’appendicite se fait préferentiellement en laparoscopie
vrai laparoscopie = coelioscopie
opération de l’appendicite: seul un aspect suspect de la pièce opératoire conduira à son envoi en anapath
faux: envoi systématique en anapath
appendicite non compliquée antibiothérapie durée
selon les dernières reco on peut se contenter d’une atb per geste ou la prolonger jusqu’à 48 heures
classification de Forrest
est une classification de l’hémmorragie gastro-intestinale supérieure en endoscopie
1a, 1b, saignement actif en jet (1a) ou en nappe –> suintement diffus (1b)
IIa vaisseau visible
IIb caillot adhérent
IIc tâches pigmentées
III cratère propre
TTT probabiliste H. pylori (avec la durée):
-Quadrithérapie concommitante (1ère intention) 14 JOURS: amoxicilline, clarithromycine, métronidazole, IPP
OU (si allergie)
- Quadrithérapie bismuthée 10 jours: sel de bismuth, oméprazole, tétracycline, métronidazole
ttt H pylori si sensibilité connue avec durée
TRITHERAPIE CONCOMMITTANTE 10 JOURS (en probabiliste la quadrithérapie concommitante c’est 14 jours)
- amox
- IPP (à dose curative)
- clarithromycine ou levofloxacine (fluoroquinolone) selon résistance
si allergie beta lactamines Quadrithérapie bismuthée
Quels sont les éléments qui aident à l’ajout d’un antifongique dans un contexte de péritonite ?
3 critères parmi les suivants:
- défaillance hémodynamique
- sexe féminin
- chirurgie sus mésocolique (=tout ce qui est au dessus du mésocolon transverse: estomac, foie, rate, partie haute du pancréas, voies biliaires)
- antibiothérapie depuis 48 heures
durée totale d’ATB dans la péritonite localisée/généralisée
localisée: 48h
généralisée: 5 jours
bilan d’extension K rectum
(accessible au TR: moyen ou bas rectum –> le haut rectum (+de 10cm de la marge anale, au dessus du Douglas) se traite comme un K du colon)
- IRM pelv
- scan injecté thoracoabdominopelvien
- écho endoscopie en cas de lésion de petite taille (mobile sur le doigt) et de CI à l’IRM
péritonites secondaires par perforation dig: début, maximum des signes péritonéaux (localisation), fièvre/hyperleucocytose, pneumopéritoine pour chaque localisation de perforation (appendice, ulcère, divertiule)
- péritonite par perforation d’ulcère: début brutal, maximum des signes péritonéaux en épigastre, pas de fièvre/hyperleucocytose au début, pneumopéritoine parfois discret
- péritonite appendiculaire: début progressif, maximum des signes en FID, fièvre/hyperleucocytose, pas de pneumopéritoine
- péritonite par perforation de diverticules sigmoidiens: début progressif, max des signes en FIG, fièvre/hyperleuco, pneumopéritoine
TNM K colon:
T3
c
p
y
u
T3: sous séreuse (colon) ou mésorectum (rectum)
c: après clinique
p: après analyse anapath
y: après ttt néoadjuvant
u: après échoendoscopie
différence clinique occlusions basses/hautes (avec niveaux hydroaeriques)
- occlusions hautes:
début brutal
aeg rapide
vomissements précoces
arrêt des selles/gaz tardifs
niveaux hydroaériques plutôt larges - occlusions basses:
début progressif
aeg plus tardif
vomissements tardifs et rares
arrêt des selles/gaz précoce
niveaux hydroaériques plutôt hauts
examens possibles pour diagnostiquer une maladie de Crohn en première intention
- FOGD + coloscopie totale en première intention avec biopsies
lésions inflammatoires communes aux deux mici
spécifique de Crohn
spécifique de RCH
commune:
- ulcérations (+ profondes dans Crohn)
- raréfaction des glandes
- infiltrat lymphoplasmocytaire
spécifique de crohn:
- granulomes épithélioides
-infiltrat inflammatoire transmural (superficiel dans rch)
- Ac pANCA négatifs
rch:
mucosécretion très altérée (peu dans crohn)
-Ac ASCA négatifs
atteintes associées aux mici
Principalement on aura des atteintes dermatologiques, ophtalmologiques, rhumatologiques, biliaires
atteintes associées en poussée:
- arthralgies/arthrites (psoriasiques +++)
- erythème noueux
- aphtes buccaux
- uvéite
- pyoderma gangrenosum
dissociées de l’activité de la mici
-SpA ankylosante
- cholangite sclérosante primitive (rch surtout)
Signes cliniques d’insuffisance hépato-cellulaire
- angiomes stellaires
- erythrose palmaire
- leuconychie
- ictère conjonctival ou cutané
- foetor hepaticus (l’haleine de pomme pourrie)
- trouble de conscience, asterixis
- hypogonadisme
anomalies échographiques associées à la cirrhose
-contours irréguliers
-dysmorphie avec souvent atrophie lobe droit et hypertrophie lobe gauche
-ascite
-splénomégalie
-circulation veineuse collatérale
- inversion du flux porte si htp sévère
CI ponction biopsie hépatique percutanée
- dilatation des voies biliaires intra hépatiques
- thrombose des veines sus hépatiques
- trouble hémostase pas CI de principe mais: thrombopénie <60G/L ou TP –> nécessité d’adapter la modalité de biopsie (trans veineuse)
- une ascite importante nécessitera un abord trans veineux
test bio à visée étiologique à faire en première intention (cirrhose)
-sérologie hépatites b et c
-GAJ
-EAL
-ferritine et CST
- electrophorèse des protéines plasmatiques
albumine pour calculer le CHILD mais pas à visée étiologique
Agitation, confusion et zoopsie chez un cirrhotique alcoolique –> …
délirium tremens
signes histologiques d’hépatite aigue alcoolique
- corps de Mallory
- nécrose hépatocytaire
- ballonisation des hépatocytes
- infiltrat à PNN
scores CHILD et MELD composantes et utilité
évaluation du pronostic au cours de l’évolution de la cirrhose
CHILD de A (moins grave) à C (+péjoratif): encéphalopathie, ascite, bilirubinémie, albumine, TP
MELD, score continu: BIC (bilirubine, INR, créat)
Les deux principales causes de pancréatites aigue + arguments en faveur
PA alcoolique; homme jeune, alcool>100g/j
anomalies bio préexistantes, élevation isolée des gamma gt
PA par migration lithiasique: femme, surpoids, >50 ans, multiparité, antécédents familiaux de lithiase, tabac,
signes de cholestase –> PIC DE TRANSAMINASEMIE PRECOCE ET TRES TRANSITOIRE (<48h) (en gros le bilan hépatique peut être normal)
qu’est-ce que le “sludge” ?
le sludge est une “boue” de calculs biliaires dans la vésicule
distinction PA bénigne/sévère
PA sévère: si le malade est à risque d’évolution sévère (unité de soins continus): terrain, crp>150 (attention dosage à 48h), SIRS persistant –> réa si signes de défaillances viscérales
principes de ttt PA bénigne/sévère
commun:
oxygénothérapie à la phase initiale
analgésie multimodale adaptée à la douleur
Prophylaxie thromboembolique ou antico efficace si thrombose documentée
équilibration hydroélectrolytique
PAS D ATB PROPHYLAXIE préventive de l’infeciton de coulée de nécrose
mise à jeun jusqu’à diminution des douleurs abdos
SNG en aspiration en cas de vommissements importants et incoercibles
PA non sévère:
hospitalisation secteur conventionnel
alimentation orale dès diminution de la douleur (48-72h en général)
surveillance clinique quotidienne
PA sévère d’emblée ou aggravation secondaire avec critères de sévérité:
soins intensifs ou réa (défaillance d’organe)
nutrition artificielle précoce,de préférence entérale pour prévenir les infections des coulées de nécrose dès les 48 premières heures,
mesures spécifiques de réa en cas de défaillance d’organes
surveillance clinique et biologique PLURIQUOTIDIENNE
stéatorrhée description
“bouses” grasses collantes souvent malodorantes
CAT exploration diarrhée chronique
en première intention les examens bio suivants:
- CRP
-évaluation du retentissement de la diarrhée; iono sanguin, créat, avec calcémie, phosphorémie, NFS, TP, électrophorèse des protéines (hypo albu par exsudation) ferritine, B12, folates sériques
-glycémie, TSH, EPS (giardiose)
-autres examens selon orientation
Concernant les examens morphologiques, l’EOGD et l’iléo coloscopie sont la référence et sont indiqués en cas de diarrhée d’allure lésionnelle ou en l’absence de cause évidente ou si signes d’alarme ou si âge>50 ans
rappel sur les colites microscopiques
elles sont responsables d’une diarrhée sécretoire, aqueuse. Maladie rare (comme les mici) et sont souvent liées à un médicament (ipp). La présentation allie une diarrhée acqueuse (50% de début brutal) à un aspect endoscopique normal de la muqueuse colique.
Le diagnostic est fait sur biopsie colique.
Il y a deux entités: la colite collagène (anapath augmentation de l’épaisseur de la bande collagène sous épithéliale) et la lymphocytaire (augmentation du nombre de lymphocytes intraépithéliaux).
L’arrêt du médicament s’impose lorsque son imputabilité est suspectée et permet l’arrêt définitif et rapide de la diarrhée. Les formes primitives sont souvent rencontrées en contexte auto-immun. Les symptômes sont alors modérés, les ttt symptomatiques (ralentisseurs du transit type lopéramide, cholestyramine) peuvent être efficace mais souvent insuffisant.
Attention les diarrhées sécretoires peuvent entraîner un amaigrissement en cas d’évolution prolongée, avec risque d’hypokaliémie
Les causes de CHC sur foie non cirrhotique
retenir:
- hémochromatose
- hépatite B
- NASH/syndrome métabolique
Quelles sont les indications pour recherche une infection à H Pylori ?
- UGD
- ains au long cours
- K estomac
- apparentés d’un patient ayant un cancer gastrique
- lymphome du MALT
- carence martiale inexpliquée
- dyspepsie
rappel sur la linite gastrique
- forme particulière d’ADK gastrique constitué de cellules indépendantes dites “en bague à chaton” envahissant les différentes couches de la paroi gastrique, en respectant la muqueuse
- parfois dur à diagnostiquer car biopsies superficielles négatives
- endoscopie: aspect infiltré de la paroi gastrique, en respectant la muqueuse
- scanner: aspect épaissi diffus de la paroi gastrique
- extension péritonéale et lymphatique
- de PLUS MAUVAIS PRONOSTIC que l’ADK classique de l’estomac
quelles sont les options curatives pour le CHC
- transplantation hépatique
- résection chirurgicale
- radiofréquence (ablation cutanée par radiofréquence)
spectre étroit Lynch
mnémo “vice”
Voies urinaires
Intestin grêle
Colorectal
Endomètre
lésions précancéreuses du K de l’estomac
- gastrite chronique atrophique et métaplasie intestinale par infection à H Pylori
- maladie de biermer
- gastrectomie partielle
- ulcère gastrique
- maladie de ménetrier (gastrite hypertrophique)
- polypes gastriques adénomateux
spectre élargi Lynch
- estomac
- ovaires
- voies biliaires
(risque plus modéré que spectre étroit)
pancréatite chronique, grossièrement, diagnostic, ttt, cancer (risque)
Diagnostic clinicoradiologique, pas de nécessité d’examens histologiques ou biologiques systématiques,
ttt: sevrage OH tabac
risque de cancer existe mais faible: <5%
médicament pouvant donner colites microscopiques
-ipp
-ains
-inhibiteurs recapture sérotonine
-veinotoniques
gène associé probablement à la maladie de Crohn
CARD 15-NOD2
à quoi sont dues les défaillances viscérales dans la PA ?
elles sont dues à un SRIS (syndrome de réponse inflammatoire systémique) caractérisé par une sécrétion massive de cytokines pro-inflammatoires. Le SIRS est défini par l’association d’au moins deux des conditions suivantes:
- T° <36° ou >38°
- FC>90
- FR>20 ou Pa CO2<32mmHg
-Leuco>12K/mm3, <4K/mm3 ou présence de formes immatures circulantes> 10%
quel examen d’imagerie devant une PA ?
En cas de certitude diagnostic (douleur typique + anomalie bio typique (lipase>3N)) AUCUN EXAMEN D IMAGERIE N EST UTILE AU DIAGNOSTIC POSITIF.
En cas de doute diagnostic: RDM abdo l’absence de CI, pas d’injection si patient deshydraté.
EN REVANCHE TDM injecté à 72-96h pour évaluer la gravité de la PA.
score de Balthazar modifié
aussi appelé CTSI: score de gravité scannographique dans la PA:
scanner:
Pancréas normal: 0pt
Elargissement de la glande: 1 pt
Infiltration de la graisse péripancréatique: 2pts
Une coulée de nécrose: 3pts
+ d’une coulée ou présence de bulles: 4 pts
scan injecté:
pas de nécrose: 0pt
nécrose<1/3 2pts
1/3<nécrose<1/2 4pts
nécrose>1/2 6pts
additionner les deux colonnes
Classification d’Hinchey
Évaluation scanographique du stade de complication dans une diverticulite colique aiguë
Ia: collection non abcedee
Ib: abcès pericolique
II: abcès a distance
III: péritonite généralisée purulente
IV: péritonite fécale
Traitement de la cholécystite aiguë isolée
- remplissage vasculaire adapté
- antibiotique (C3G + métronidazole) 7 jours
- cholécystectomie en urgence dans les 72h
Quelle est la quantité d’alcool pur consommée par an et par habitant en France en moyenne ?
environ 12 L
Risque de passage à la chronicité du VHB
- 5-10% chez l’adulte
- plus fréquent chez l’enfant,
- forme congénital = +de 90% de passage à la chronicité
Maladie hémorroidaire:
ttt instrumentaux
ttt chirurgicaux
Ttt instrumentaux :
- injections sclérosantes
- ligature élastique
- photocoag infrarouge
(- cryothérapie
-électrocoag bipolaire)
Ttt chir:
-hémorroidectomie pédiculaire (hémorroidectomie de type Milligan-Morgan)
-anopexie (=hémorroidopexie)
-ligature sous contrôle doppler
TTT à visée générale AOMI
S’applique à tout stade d’AOMI:
- contrôle des fdr CV, arrêt tabac, contrôle diabète
- Antiagreg plaquettaire si AOMI symptomatique (ou si atteintes d’autres territoires)
- Statines systématiques (obj LDL 0,55 et au moins diminution par deux par rappor à la valeur initiale, prévention secondaire)
- IEC
- bétabloquants si indication formelle (cardiopath ischémique, insuff cardiaque à FEVG altérée, certaines arythmies etc)
%tage de séroconversion suite à AES (si pas vacciné) VIH VHC VHB
VIH: 0,3% (sans ttt post exposition)
VHC: 3%
VHB: 30-40%
moyen mnémo: X10 entre chaque
Quels cancer peuvent évoluer vers la carcinose péritonéale ?
A priori, tout cancer peut évoluer vers la carcinose péritonéale
Quelles sont les différentes entité de la constipation chronique idiopathique ?
Constipation à transit normal => = absence d’anomalie anatomique de l’intestin (s’apparente à une forme de syndrome de l’intestin irritable
Constipation de transit = à transit lent => diminution de l’activité motrice colique
Dysfonction pelvienne => se manifeste le plus souvent par une difficulté à évacuer les selles (= dyschésie) :
Troubles de la statique pelvienne (rectocèle, prolapsus…)
Anisme
Quelles sont les différentes entité de la constipation chronique idiopathique ?
Constipation à transit normal => = absence d’anomalie anatomique de l’intestin (s’apparente à une forme de syndrome de l’intestin irritable
Constipation de transit = à transit lent => diminution de l’activité motrice colique
Dysfonction pelvienne => se manifeste le plus souvent par une difficulté à évacuer les selles (= dyschésie) :
Troubles de la statique pelvienne (rectocèle, prolapsus…)
Anisme
les critères d’hospitalisation de la sigmoïdite diverticulaire.
- Un contexte social défavorable
- La présence de signes de gravité (en premier lieu, la présence d’un sepsis)
- Une immunodépression
- Un score ASA calculé à 4 (il est bien écrit strictement supérieur à 3 (>) sur le référentiel)
4 = affection invalidante mettant en danger la vie du patient
5 = patient moribond qui ne survivrait pas plus de 24h à sa maladie
6 = patient en état de mort cérébrale - Une grossesse
- Des signes de complications sur le scanner (abcès, péritonite, fistule)
Les indications de la chirurgie dans la diverticulite en aigu ou au décours d’un épisode aigu
(en aigu préciser le nom de l’opération principale)
En aigu : la chirurgie est indiquée en cas de péritonite ou d’échec du traitement médico-radiologique bien conduit. Elle consiste en :
> Une intervention de Hartmann (colectomie gauche ou sigmoïdectomie + colostomie d’amont et suture du segment inférieur) si :
* Instabilité hémodynamique
* Comorbidité sévère (insuffisance rénale terminale, ASA > 3, immunodépression)
> Ou une résection sigmoïdienne élective avec anastomose colorectale protégée par une iléostomie.
Au décours de l’épisode aigu, on propose l’intervention “à froid” si :
- Symptômes persistants après une poussée
- Récidives fréquentes altérant la qualité de vie
- Après une diverticulite aiguë compliquée : abcès particulièrement, fistule, sténose symptomatique
- Chez un patient insuffisant rénal chronique ou immunodéprimé, ayant pour comorbidité : > 75 ans ; cardiopathie ; BPCO
Si la sigmoïdectomie élective à froid est retenue, il faudra dans l’idéal la programmer au moins 2 mois après la dernière poussée.
A propos des polypes, citer les polypes bénins à risque de transformation maligne, les polypes qui ne se transforment habituellement pas en cancer, et les lésions malignes.
Les polypes bénins à risque de transformation maligne :
* Les adénomes : tubuleux (75%), tubulo-vileux (20%) et vileux (5%)
* Les polypes festonnés (surtout sessiles) qui sont eux mêmes adénomateux ! Donc seuls les adénomes (qui comptent plusieurs sous-type) se transforment en cancer
Les polypes qui ne se transforment habituellement pas en cancer :
* Les polypes hyperplasique : fréquents à l’âge adulte (20-30% des personnes de 50 ans), qui ne comportent pas de dysplasie et qui ne dégénèrent pas
* Les polypes juvéniles (qui n’ont pas à voir avec l’âge du patient)
* Les pseudo-polypes inflammatoires (retrouvés sur la muqueuse pathologique des patients atteints de MICI le plus souvent)
Les lésions malignes : il s’agit d’un ADK liéberkünhien dans 90% des cas, correspondant à la dégénérescence d’un adénome préextistant
Prise en charge du cancer colique (médico-chir et autres aspects)
Le traitement du cancer colique est le suivant :
-
Résection chirurgicale (endoscopique pour lésions superficielles Tis ou T1sm1) du segment colique atteint : la plupart du temps, on va réaliser une colectomie, mais le choix de la technique est du ressort de la RCP, et est fonction de la maladie du patient. :
> Il y aura une exérèse de la tumeur avec des marges d’au moins 5 cm
> Associée à une exérèse des vaisseaux, du méso-côlon, et des ganglions du territoire de drainage de la tumeur - Chimiothérapie post-opératoire (adjuvante) : en cas de tumeur ayant envahi les ganglions réséqués lors de l’opération
- Autres aspects de la prise en charge souvent oubliés :
- Prise en charge nutritionnelle : on rappelle que le patient a perdu beaucoup de poids dernièrement
- Prise en charge de la douleur cancéreuse : avec possibilité de prendre contact avec un médecin algologue
- Prise en charge psychologique
- Prise en charge gériatrique (en se souvenant que l’âge physiologique prime sur l’âge civil)
fdr K gastrique
- L’infection chronique par H. pylori : qui entraine une réaction inflammatoire chronique induisant la séquence gastrite chronique atrophique –> métaplasie –> dysplasie. A noter qu’HP serait responsable de 60 à 85% des ADK gastriques, surtout localisés au corps de l’estomac et à l’antre/pylore
- L’alimentation salée et riche en nitrites
- Le tabagisme
- L’infection par le Epstein Barr Virus (EBV)
- Un antécédent de gastrectomie partielle (du fait du reflux de liquide digestif dans le moignon gastrique) : risque élevé 10 ans après la chirurgie
- La gastrite atrophique auto-immune = maladie de Biermer
syndrome génétique à risque de K gastrique
Le syndrome de Lynch (avec la mutation des gènes du système de réparation de l’ADN MMR)
La PAF (avec la mutation du gène APC)
Le cancer gastrique diffus héréditaire (mutation du gène CDH1, qui code la E-cadhérine, molécule d’adhésion cellulaire)
Principe de réalisation d’une EOGD
Elle se réalise la plupart du temps sous anesthésie générale (sédation plus précisément), sans intubation généralement (geste de courte durée et patient normalement à jeun) –> il y a un risque d’inhalation du contenu gastrique, d’où la nécessité d’être à jeun, et d’arrêter l’examen si le patient n’est pas intubé et que l’on voit de la nourriture dans l’estomac (mais si le patient est intubé –> les voies aériennes sont protégées –> on peut continuer l’examen).
Jusqu’où va une EOGD en général ?
Jusqu’au D2
Aspect à l’endoscopie d’une linite gastrique
gros plis rigides sans lésions ulcéro-végétantes. L’insufflation complète de l’estomac n’est pas possible. Les biopsies sont souvent négatives compte tenu du RESPECT FREQUENT de la muqueuse
Qu’est-ce que la linite gastrique ?
Mode de révélation
Pronostic
C’est un ADK peu différencié, constitué de cellules indépendantes (dites en bague à chaton) envahissant les différentes couches de la paroi gastrique sans les détruire, associées à un stroma fibreux. Elle représente 10% des K gastriques et survient chez des sujets plus jeunes avec une prédominance féminine.
Se révèle souvent par une altération de l’état général importante avec amaigrissement, et parfois des signes d’occlusion haute.
Exerèse chirurgicale rarement curative, et K peu chimiosensible, pronostic mauvais en général
Principaux fdr de transformation maligne des polypes adénomateux en CCR
Taille > 1cm
Contingent villeux > 25%
Présence de dysplasies de haut grade.
base d’implantation sessile ou plane
Place de la cholecystectomie dans la PA
PA non grave d’origine lithiasique:
* cholécystectomie systématique, au cours de la même hospitalisation selon l’état clinique du patient, de préférence même avant la reprise de l’alimentation (pour éviter de nouvelles contractions vésiculaires douloureuses).
*La cholécystectomie à distance est réalisée pour les PA graves, en général 3 à 6 semaines après l’épisode initial
Appendicite, modalités de chirurgie + délai (si terrain fragile, signe de gravité et autre cas) de PeC
La chirurgie se réalise :
- Par voie ouverte : mini-laparotomie par incision au point de McBurney
- Ou par voie coelioscopique
Les délais de prise en charge sont adaptés à la présentation clinique :
*Dans les 4 heures en cas de terrain fragile ou de signe de gravité
*Dans les 24 heures sinon
ttt ATB de la péritonite
traitement antibiotique de courte durée (48h si localisée, 5 jours si généralisée ; le traitement antibiotique des péritonites associées aux soins ou des formes graves de péritonites peut être étendu jusqu’à 8 à 14 jours )
- Amoxicilline-Acide clavulanique + Gentamicine
OU
- Céphalosporine de 3e Génération + Métronidazole (C3G + Flagyl)
ou si allergie : fluoroquinolones + aminoside + flagyl (métronidazole)
OU si la péritonite est GRAVE (sepsis) : tazocilline (pipéracilline/tazobactam) +amikacine +/- antifongique si 3 FDR ou plus
TTT péritonite primaire vs péritonite secondaire
péritonite primaire: ttt médical : hospitalisation et atb probabiliste jusqu’aux résultats bactériologiques définitifs
péritonite secondaire: urgence chirurgicale
+ ATB etc
Péritonite secondaire suspectée; CAT immédiate:
URGENCE CHIR
- prélever NFS, hémostase, groupe sanguin et RAI, iono, hémoc +++
- 2 VVP de bon calibre.
- remplissage vasculaire si hypovolémie
- amines vasoactives en cas de choc
- corriger et prévenir les troubles hydroélectrolytiques
- ATB probabiliste par voie veineuse
(augmentin + aminoside ou C3G + flagyl, ou FQ+ aminoside + imidazolé si allergie OU Tazo + amikacine si nosocomial ou choc septique
Examen pour bilan complémentaire à visée diagnostique et bilan d’extension pour suspi K pancréas
- scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste :
- Permet de visualiser la masse et d’évoquer le diagnostic
- D’évaluer l’extension locale et régionale, voire à distance
- Et d’évaluer la possibilité d’une chirurgie (envahissement vasculaire notamment)
- Echo-endoscopie avec ponction pancréatique : permet le diagnostic anatomo-pathologique s’il n’y a pas de chirurgie envisagée
- Ponction-biopsie hépatique en cas de métastase hépatique à l’imagerie, afin d’éviter la réalisation d’une écho-endoscopie : en gros, on va biopsier la lésion la plus accessible, qui nous permettra d’avoir une preuve histologique, sans embêter le patient avec des examens trop invasifs
- IRM hépatique si cancer pancréatique présumé accessible à la chirurgie, pour s’assurer de l’absence de métastase
Les TIPMP :
- qu’est-ce que c’est
- où ça siège
- mode de révélation
- diagnostic
- évolution
- CAT
- TIPMP = tumeur intra-canalaire papillaire et mucineuse du pancréas, = GIST en anglais, ce sont des tumeurs kystiques (en soit bénignes) dues à une prolifération mucineuse de l’épithélium canalaire pancréatique
- Ce sont des tumeurs siégant dans le canal principal et les canaux secondaires du pancréas
- Elles peuvent être révélées par une pancréatite aiguë, un ictère, le déséquilibre d’un diabète
Mais elles sont le plus souvent de découverte fortuite à l’imagerie - Le diagnostic est facile par écho-endoscopie ou IRM pancréatique, du fait d’un aspect typique
- les TIPMP du Wirsung présentent un risque de dégénérescence très élevé
- La décision entre résection pancréatique ou simple surveillance dépend de l’espérance de vie et de l’état général du patient, de la nature et de l’étendue de l’atteinte canalaire, et de la présence ou non de signes de dégénérescence