Langage Flashcards

1
Q

Symboles

A
  1. Pensée symbolique

Les symboles sont des systèmes qui représentent les pensées, les sentiments et les connaissances, et qui permettent de les communiquer aux autres.

Utilisation de symboles :

L’utilisation de symboles est la capacité créative et flexible qui différencie la plupart des humains et des autres espèces.

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2
Q

Compréhension et production

A

Dés 5 ans, la plupart des enfants maitrisent la structure de base de leur langue maternelle :

Le langage nécessite compréhension et production.

La compréhension précède la production

À l’âge de 5, les enfants sont capables de générer phrases complétement nouvelles qui sont correctes en termes phonologique, sémantique et syntaxique par rapport à leur langue maternelle.

les enfants sont capables de comprendre le sens réel d’une phrase ou d’une situation en utilisant leurs connaissances générales,

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3
Q

Utilisation de symboles

A

Capacité créative et flexible

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4
Q

Composantes du langage

A
  1. Sons
  2. Mots : se sont des sons combinés
  3. Phrases : mots sont combinés pour former des phrases
  4. Discours : Se sont des phrases formés pour créer des histoires
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5
Q

Générativité

A

Grâce à l’utilisation de l’ensemble fini de mots et morphèmes dans le vocabulaire de l’homme, les gens peuvent mettre en place un nombre infini de phrases et exprimer un nombre infini d’idées.

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6
Q

Sons, compétences requises pour l’apprentissage du langage

A

Développement phonologique :

Acquisition de connaissances sur les phonèmes qui sont des unités élémentaires de sons qui permettent de distinguer le sens

ex : « Jaune» vs. «Jeune »

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7
Q

Mots, compétences requises pour l’apprentissage du langage

A

Développement sémantique :

Apprendre systèmes pour exprimer le sens dans une langue, en commencant par les morphènes qui est la plus petite unité de sens dans la langue

Ex : «Je chante» «Je chantais«Je plongeais»
«Un cheval» «Des chevaux»

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8
Q

Phrases, compétences requises pour l’apprentissage du langage

A

Développement syntaxique :

L’apprentissage de la syntaxe ou des règles pour combiner les mots

Mots de diverses catégories : verbes, adjectifs, noms peuvent être combinés pour former des phrases

ex : «On va manger, les enfants !»
«On va manger les enfants !»

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9
Q

Discours, compétences requises pour l’apprentissage du langage

A

Développement pragmatique

Savoir comment le langage est utilisé et comprendre ses conventions

ex : «Est-ce que tu peux me passer le sel ?»
«Oui, je peux.»

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10
Q

Que faut-il pour parler?

A

Une langue à part entière est atteinte que par les humains, mais seulement si ils ont de l’expérience avec d’autres humains qui utilisent un langage pour communiquer.

Il faut donc :

  1. Un cerveau humain
  2. Et un environnement humain
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11
Q

Est ce que le langage est spécifique à notre espèce ? + expérience

A

Le langage est un comportement spécifique à notre espèce, et universel dans notre espèce (tous les enfants se développant normalement apprennent à parler)

expérience :

Des primates non humains ont été entraînés à utiliser des systèmes complexes de communication (le langage parlé ou des signes), les succès ont été limités.

L’exemple le plus célèbre est Kanzi, qui utilise un panneau de symboles
il connaît plus de 350 mots qu’il combine pour former de courtes phrases, mais pas de syntaxe

Rico, un border collie, a appris plus de 200 mots et s’est avéré capable d’en apprendre de nouveaux de la même manière que les jeunes enfants

Conclusion

Ces réussites ont cependant demandé des efforts humains considérables de dressage et, dans tous les cas, les «phrases» produites ne révèlent pas une authentique syntaxe, caractéristique essentielle du langage humain

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12
Q

Cerveau humain

A

Le traitement de la langue implique un degré important de localisation fonctionnelle dans le cerveau.

  1. Hémisphère gauche :

augmentation de la spécialisation hémisphérique pour le langage

  1. Études des individus atteints de lésions cérébrales conduisant à une aphasie fournissent des preuves de spécialisation pour la langue au sein de l’hémisphère gauche.

C’était des lésions cérébrales dans les aires de Broca et de Wernicke

Broca : qui sont associés a des difficulté de la production de la parole

Wernicke : associé a des difficulté des sens (cortex auditif)

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13
Q

Aphasie

A

L’aphasie est un trouble de la communication qui résulte généralement d’une lésion cérébrale. Elle affecte la capacité d’une personne à comprendre et à utiliser le langage de manière fluide et cohérente.

Les personnes atteintes d’aphasie peuvent rencontrer des difficultés à trouver les mots appropriés, à former des phrases, à comprendre le langage oral ou écrit

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14
Q

Période critique pour le développement du langage

A

Les enfants doivent également être exposés à d’autres personnes utilisant le langage signé ou parlé.

Entre 5 ans et la puberté, l’acquisition du langage devient beaucoup plus difficile et entraîne moins de succès.

Les premières années constituent une période critique pour l’apprentissage du langage

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15
Q

Pourquoi les petits apprennent mieux les langues ?

A

Hypothèse du “less is more” :

Limites perceptives et memoriels des petits conduisent à une extraction que de petites quantités de langage

C’est donc optimal car petites quantités se combinent pour former des plus grandes (morphènes et phonèmes)

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16
Q

Un environnement humain

A

Cerveau seul ne permet pas de développer le langage

Le langage adressé au bébé = Infant-directed talk (IDT)

Le mode distinctif de la parole que les adultes adoptent quand on parle aux bébés et aux très jeunes enfants

Préféré par les nourrissons, commun partout dans le monde mais pas universel

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17
Q

Est ce que le IDT (langage adressé au bébés ) est universel ?

A

non, dans le monde, les parents de certaines cultures parlent directement à leurs bébés, alors que les parents d’autres cultures ne le font pas

Presque partout, les adultes et les enfants plus âgés utilisent une forme de “parler bébé” pour s’adresser aux nourrissons.

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18
Q

Perception de la parole

A
  1. La perception catégorielle des sons de la parole

Acquis par les adultes et les nourrissons
Implique une perception des sons du langage comme appartenant à des catégories distinctes

  1. L’étude de la perception de VOT (voice onset time)

Les enregistrements des deux phonèmes (/b/ et /p/) survenant le long du continuum de VOT présentés

On mesure la catégorisation des adultes et des enfants des nouveaux et anciens sons de la parole

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19
Q

Perception du discours

A

Quand les adultes écoutent une bande son de paroles artificielles qui changent graduellement d’un son à l’autre, tel que /ba/ à / pa / ou vice versa, ils changent soudainement de perception. Passant de la perception d’un son à l’autre

En gros tout d’un coup la lettre ne sonne plus comme B mais comme P

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20
Q

Perception du discours chez les bebes experience

A

Les nourrissons de 1 et 4 mois ont été habitués à une bande sonore vocale artificielle.

Groupe habitué à /ba/ (VOT = 20) réaction à la nouveauté à /pa/ (VOT = 40), et un groupe habitué à /pa/ (VOT = 60) continue son habituation avec / pa / (VOT = 80).

Ces résultats suggèrent que, comme les adultes, ils ne discriminent pas les deux sons. (Adapté de Eimas et al., 1971)

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21
Q

Les changements développementaux dans la perception de la parole

A

La capacité des nourrissons à discriminer des sons de la parole qui ne sont pas dans langue maternelle diminue entre 6 et 12 mois.

A 6 mois les nourissons de familles anglophones discriminent facilement les syllabes en hindi (barres bleues) et Nthlakapmx (barres vertes), mais de 10 à 12 mois ne le font pas.

Rétrécissement perceptif qui signifie qu’on se focalise sur notre langue

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22
Q

Facteurs qui contribuent a la segmentation de la parole

A

Les nourrissons deviennent de plus en plus sensibles à la plupart des nombreuses régularités de leur langue

  1. Segmentation de la parole ( pendant deuxieme partie de la 1ère année) : Processus de découverte de la scission des mots (où ils commencent et finissent) pendant la deuxième moitié de la première année.
  2. Propriétés de répartition : Certains sons sont plus susceptibles d’apparaître ensemble que d’autres, en particulier leur propre nom (e.g., Cocktail party effect à 4-5 mois)
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23
Q

Détection de la parole chez les nourrissons

A

À l’âge de 8 mois, les nourrissons ont généralement acquis la capacité de détecter la parole dans un flux de sons et de distinguer les caractéristiques spécifiques de la parole humaine.

ex : eijiwjwoiohewowijwibananawohwojwjo

Ils detectent le mot en seulement 2 minutes

24
Q

Le babillage et ses étapes

A
  1. Les vocalisations réflexes (0 - 2 mois) :

Pleurs, cris, toux, rots, éternuements

Les parents distinguent-ils les différents types de pleurs de leur bébé? (fatigue, faim, douleur, …). Muller, Hollien et Murry (1974) font entendre à des parents les pleurs enregistrés de leur bébé.

En l’absence de tout contexte, les parents ne sont capables d’aucune discrimination !

Ils s’appuient sur le contexte pour interpréter les pleurs

  1. Rires et gazouillis (2 - 4 mois) :

Les gazouillis apparaissent vers la fin du 2ème mois.

Jeux entre parents et bébés par lesquels le bébé apprend que la communication verbale implique des «tours de parole».

  1. Babillage et jeu vocal (4 - 6 mois)

Au fur et à mesure qu’ils contrôlent mieux leurs cordes vocales, leurs lèvres, leur langue et leur bouche, les bébés commencent à produire et à combiner une variété de sons.

  1. Babillage canonique et dupliqué (6 - 10 mois) :

Les combinaisons de sons «sonnent» comme des mots (d’où le terme canonique).

Production de syllabes reconnaissables (pa, ba, da, ma)

Ce babillage est souvent dit «dupliqué», les syllabes étant répétées sans variation «dadadadadada»

  1. Baillage modulé (à partir de 10 mois) :

Variété de combinaison de sons et apparition de diverses intonations (contrairement au baillage dupliqué)
Transition progressive vers le langage

25
Q

Babillage et enfants sourds

A

Le babillage est un phénomène universel et génétiquement programmé: entendre le langage humain ou obtenir des réponses en retour à son babil n’est pas nécessaire à l’apparition du babillage puisque beaucoup d’enfants sourds babillent ainsi que les enfants de parents sourds (Stoel-Gammon & Otomo, 1986)

Toutefois, les enfants sourds qui babillent au delà de 7 mois sont rares: percevoir les sons de parole est important pour prolonger le babillage au-delà de sa première apparition.

26
Q

Préparation pour la production des premiers mots

A

Même avant que les nourrissons commencent à parler, ils développent des routines interactives similaires à celles requises dans l’utilisation de la langue de communication :

  1. A tour de rôle
  2. Intersubjectivité
  3. L’attention conjointe
  4. Montrer du doigt
27
Q

Le problème de la référence

A

Mère peut aider son fils à apprendre un nouveau mot en nommant l’objet alors qu’il est au centre de l’attention de son fils.

Le problème classique posé par le philosophe Willard Quine était de savoir comment quelqu’un qui ne connaît pas le mot «lapin» pourrait comprendre exactement à quoi il se réfère.

Ceci est la première étape dans l’acquisition de la signification du mot.

28
Q

Les étapes d’acquisition du langage chez les bebes

A
  1. Reconnaissance précoce des mots
  2. Bébés reconnaissent les premiers mots
  3. Bébés les comprennent
  4. Bébés produisent les mots
29
Q

La reconnaissance des mots

A

La reconaissance de mots est précoce est rapide.

  1. Les bébés savent plus de mots qu’ils peuvent en produire; ils comprennent plus de mots que ceux produits par les personnes qui leur sont proches.
  2. Les recherches sur les fixations visuelles indiquent que les nourrissons les plus âgés reconnaissent des mots familiers plus rapidement que les plus jeunes, même quand lorsque la prononciation est erronée.
30
Q

la production des premiers mots

A

La plupart des nourrissons produisent leurs premiers mots entre 10-15 mois.

Les premières productions des enfants sont des noms de personne, des objets et des événements de la vie quotidienne :

  1. Des modificateurs importants sont également utilisés
  2. Dans les familles de la classe moyenne, les parents utilisent souvent des noms pour nommer des objets
  3. La période holophrastique : utilisation d’un seul mot pour une phrase
  4. La surgénéralisation permet de faciliter la conversation avec un vocabulaire limité

Ex : bebe utilise chien pour tout ce qui a 4 pattes

.

31
Q

Le statut socioéconomique des parents et l’acquisition des mots

A

Le statut socioéconomique des parents est déterminant dans la langue que les enfants entendent.

  1. Après 4 ans, il y a une grande différence concernant l’expérience accumulée avec les mots chez les enfants de la classe moyenne supérieure, la classe ouvrière, et les familles ayant l’aide sociale. (Hart et Risley, 1994)
  2. Pour de nombreuses raisons, la SES des parents affecte la façon dont ils parlent à leur enfants.
  3. Ces différences individuelles ont une influence importante sur la façon dont les enfants parlent.
32
Q

L’explosion lexicale

A

13 mois : premier mot dit par enfant

19 mois : pic de vocabulaire

24 mois : phrases simples

A partir de 19 mois, il y a une vitesse d’acquisition énorme des mots ou l’enfant acquiert jusqu’à 10 mots par jour mais il y a une grande variabilité entre enfants dépendant du type de parole qu’ils entendent

33
Q

Activité de l’enfant : Hypothèse d’exclusivité mutuelle

A

Conduit les enfants à penser qu’une entité donnée n’a qu’un seul nom

Parce que l’enfant sait déjà le nom de l’objet familier sur la table, il va ramasser l’objet nouveau lorsque l’adulte lui dit “montre-moi le blicket.(le nom de l’objet inconnu)”

Il va donc apprendre rapidement un nouveau mot a partir de l’utilisation contrasté d’un mot famillier et un autre inconnu

34
Q

L’activité de l’enfant, caractéristiques types

A
  1. Hypothèse d’exclusivité mutuelle
  2. Indices pragmatiques
  3. Indices émotionnels
35
Q

Indices pragmatiques que les enfants utilisent pour apprendre des mots

A

Les enfants utilisent des indices pragmatiques -aspects du contexte social utilisé pour l’apprentissage des mots.

Ceux-ci incluent l’attention et l’intentionnalité de l’adulte.

ex : enfant va supposer que le nouveau mot qu’elle entend et que l’expérimentateur vient d’utiliser pour nommer un objet renvoi à un objet dans le seau même si l’enfant ne peut pas voir l’objet et qu’elle regarde un autre objet quand elle entend le mot car l’expérimentateur est en train de manipuler un sceau.

36
Q

Indices émotionnels

A

Selon les émotions de la personne, l’enfant comprend que l’objet a suscité le sourire par exemple

37
Q

Le sens issu du contexte

A
  1. Contexte linguistique

Lorsque Roger Brown, un pionnier dans l‘étude du développement du langage, décrit cette image par “sibbing,” ”a sib,” ou ”some sib,” les enfants d’âge préscolaire ont fait différentes hypothèses sur le sens de “sib.”

Amorçage syntaxique : les enfants utilisent la structure grammaticale des phrases entières pour en déduire la signification

  1. Influences de la forme

Interprétation des enfants sur nouveaux mots est guidée par la forme

Enfants étent l’étiquette d’un mot plus a des objets de la même forme (si ressemble a un carré on va dire carré) même si la texture ou taille est différente.

38
Q

iBabies: Technologie et apprentissage de la langue

A

Les résultats des recherches suggèrent que l’utilisation de médias éducatifs pour le développement du vocabulaire des enfants ne correspond pas à l’apprentissage infantile.

AAP (American Academy of Pediatrics) recommande un temps d’écran minimale pour les enfants de moins de 2 ans.

39
Q

Apprentissage parents vs médias/technologie, étude

A

(DeLoache et al., 2010).

Les enfants qui ont appris de leurs parents ont obtenus de meilleurs scores au test sur l’apprentissage des mots

40
Q

Faire des phrases

A

A la fin de la deuxième année : la plupart des enfants commencent à combiner les mots en phrases simples.

Le langage télégraphique = les premières phrases d’enfants dans lesquelles les éléments non essentiels manquent.

Autour de 2 ans et demi : les phrases composées de quatre mots, avec souvent plus d’une proposition

41
Q

Facteurs qui aident l’enfant dans l’apprentissage de la grammaire

A

1.La terminaisons de mots

  1. La sur-régularisation : erreurs de langage dans lequel les enfants traitent règles irréguliers comme régulières ( man, mans au lieu de men)
  2. Le rôle des parents :
    Ils vont corriger la grammaire
    Ils vont compléter les énoncés incomplets
42
Q

Converser, débuts

A

Le langage égocentrique

Une grande partie des discours des très jeunes enfants est dirigée vers eux-mêmes.
Monologues collectifs: Le contenu du discours d’un enfant ayant peu ou rien à voir avec ce que l’autre enfant vient de dire.

Peu à peu, la capacité à tenir une conversation augmente

43
Q

Evolution de la conversation

A

La capacité des enfants à parler du passé augmente de façon spectaculaire au cours de la période préscolaire.

  1. Les enfants de 3 ans comprennent de brèves références à des événements passés.
  2. A 5 ans, ils produisent des récits et des descriptions d’événements passés qui ont la structure de base d’une histoire.

Scaffolding :

Parents étayent les récits du jeune enfant en lui demandant d’élaborer.

44
Q

Développement tardif conversation

A

La capacité à maintenir un conversation continue à s’améliorer après les années préscolaires.

Les tours de parole deviennent de plus en plus liés à ce que l’autre personne vient de dire.

La reconnaissance de multiples significations des mots augmente. C’est ce que l’on retrouve dans leurs expressions humoristiques.

Moyenne 6 ans: 10.000 mots
Moyenne 10 ans: 40.000 mots
Moyenne étudiant de Collège (Gymnase): 150.000 mots

45
Q

Théorie du développement du langage nativiste

A

Chomsky et le nativisme :

Hypothèse d’une grammaire universelle

Capacités cognitives soutenant le développement du langage sont spécifiques au langage

46
Q

Contre quel psychologue chomsky s’oppose et pourquoi ?

A

Chomsky s’oppose à Skinner en soulignant le fait que le langage ne peut pas être appris par des processus de renforcement et de punition.

La générativité : on peut produire des phrases qu’on a jamais entendu

La reconnaissance de phrases grammaticales et non grammaticales, et d’autres structures linguistiques qui n’ont pas été enseignées

47
Q

Pour et contre la conception nativiste

A
  1. En faveur de cette conception:

L’universalité des langues et la nature spécifique pour chaque espèce (species-specific)
L’observation de signes inventés par des enfants sourds et qui ont une structure grammaticale

Critique :

Cette vision se centre exclusivement sur la syntaxe et ignore le rôle de communication de la langue.

48
Q

Debats actuelles, gestes

A

Certains théoriciens affirment que le discours a graduellement évolué à partir des gestes.

Beaucoup d‘enfants inventent des “signes bébés” avant de pouvoir parler.

On peut encourager l’utilisation de tels gestes qui peuvent avoir un effet positif sur le développement de la langue parlée.

Les enfants sourds qui ne sont pas exposés à la langue parlée inventent leurs propres signes et imposent une grammaire rudimentaire à leurs gestes.

49
Q

Debats actuels, sur quel deux dimensions les théories actuelles diffèrent ?

A
  1. Dans quelle mesure ces explications se trouvent dans l’enfant (la nature) ou dans l’environnement (la culture)?

L’universalité de la structure de la langue est remise en question; il y a des universaux aussi dans l’environnement des enfants.
Tout dans le développement du langage est influencé par sa fonction de communication.
Les enfants découvrent progressivement les régularités linguistiques, en faisant attention aux indices sociaux.

  1. Est-ce que les mécanismes cognitifs et neuronaux sous-jacents à l’apprentissage du langage n’ont évoluer que pour soutenir l’apprentissage des langues (spécifique à ce domaine) ou pour l’apprentissage de nombreuses autres choses (domaine général) ?

L’hypothèse de la modularité de Fodor soutient Chomsky et propose que le cerveau humain contient un module spécifique au langage.

D’autres suggèrent que les mécanismes d’apprentissage de la langue sont d’ordre général et utilisé dans d’autres domaines

50
Q

L’hypothèse de la modularité de Fodor

A

L’hypothèse de la modularité de Fodor soutient Chomsky et propose que le cerveau humain contient un module spécifique au langage.

51
Q

Quels sont les deux familles de théories des débats actuels ?

A
  1. On appelle inside-out(de l’intérieur vers l’extérieur) les théories qui supposent que le langage repose sur des mécanismes spécifiques et innés.
  2. En revanche, les théories ouside-in (de l’extérieur vers l’intérieur) mettent l’accent sur l’impact de l’environnement et supposent que les mécanismes d’acquisition du langage ne sont pas spécifiques mais généraux et communs à l’ensemble du développement cognitif
52
Q

Quels théoriciens appartiennet aux Inside out ?

A

Les théories Inside out (Chomsky, Pinker) :

  1. L’expérience et l’environnement langagier auraient une influence minime sur les processus innés de développement du langage: les enfants ont simplement besoin d’être exposés à une langue particulier pour l’apprendre
  2. Les processus d’acquisition seraient spécifiques au langage

3.Les langues disposent de règles syntaxiques et de principes et paramètres:
Exemple du paramètre «pro drop» (pour suppression du pronom): tous les enfants du monde sont prédisposés à apprendre soit une langue dans laquelle certains verbes peuvent ne pas avoir de sujet, comme l’italien dans lequel on dit «piove» pour «il pleut», ou l’espagnol dans lequel on dit «vengo» pour «je viens», soit une langue dans laquelle un sujet est toujours requis, fut-ce un pronom, comme en français («il pleut», «je viens»).

Selon Pinker, les enfants disposeraient de capacités innées d’identification de propriétés syntaxiques (noms, verbes)

53
Q

Quel théoriciens appartiennent aux Outside-in ?

A

Les théories Outside-in (Bloom, Tomasello)

  1. L’expérience et l’environnement langagier auraient un rôle essentiel
  2. Les enfants relèvent et apprennent les régularités de leur langue maternelle et en déduisent des règles linguistiques

On a ainsi montré qu’un réseau connexionniste peut apprendre les règles de formation du passé en anglais, et produire les mêmes erreurs de régularisation des verbes irréguliers que les enfants:
Par exemple , les enfants disant «I falled» ou «I sleeped» pour «fell» et «slept»

  1. Les mécanismes d’apprentissage seraient généraux:

L’hypothèse less is more le soutient

54
Q

Théories du développement du langage,résumé

A

Théorie Inside out (innéiste)

  1. Linguistique
  2. Spécifiques au langage
  3. Innées
  4. Chomsky et Pinker

Théorie Outside in (empiriste) :
1. Sociales ou cognitives
2. Communs a un ensemble de domaines
3. Processus généraux d’apprentissage
4. Bloom, Tomasello, Bruner, Bates and McWhinney

55
Q

Comment décrit on une unité de mesure ?

A

VOT

56
Q

C’est quoi un son ?

A

Seule chose à memoriser.

Un son = toute une combinaison de facteur qui doivent être produit mais aussi entendu.

Ces différences servent à distinguer un son d’un autre