Cartes psychologie du developpement Flashcards

1
Q

Piaget, quels sont ces sources d’inspiration ?

A
  1. Le modèle biologique
  2. La préoccupation épistémologique
  3. Le structuralisme
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2
Q

Modèle biologique, sources d’inspiration de Piaget

A
  1. L’activité psychique comme prolongement de l’activité biologique :

Il y a continuité entre biologique et psychique, l’activité psychique est un prolongement de l’activité biologique car elle poursuit les mêmes objectifs que l’activité biologique c’est a dire l’adaptation de l’organisme à son milieu

  1. L’activité psychique comme activité adaptative

L’activité psychique est une activité adaptive dans le moteur est le besoin

Le besoin c’est la manifestation d’un déséquilibre

Le déséquilibre surgit par des transformations dans le monde extérieur et intérieur

on utilise des conduites pour rétablir l’équilibre, le developpement est une équilibration progressive

L’adptation se fait par assimilation et accomodation et les intruments de cette adaptation sont les structures cognitives.

La base de ces instruments sont les coordination reflexes (equipement biologique dont dispose la personne a la naissance)

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3
Q

La préoccupation épistémologique; sources d’inspiration de Piaget

A

l’étude de la constitution des connaissances au niveau de la phylogenèse (histoire évolutives des espèces) et de la psychogenèse (développement de phénomènes psychiques)

La logique et l’étude des conditions formelles de vérité sera très important pour lui.

Piaget propose plus une psychologie génétique que de l’enfant

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4
Q

Structuralisme

A

Les invariants fonctionnels sont des processus caractérisant tout système biologique tout les individus d’une espèce donnée ont des processus biologique similaires)

Ils sont les mêmes pour tout le monde et vont influencer le développement.

Le fonctionnement a un aspect externe et l’adaptation est un aspect interne :

Le fonctionnement externe se réfère à la manière dont un organisme interagit avec son environnement. Il s’agit des comportements, des actions et des réactions visibles qui permettent à l’organisme de s’adapter à son milieu. Par exemple, la façon dont un animal se déplace, se nourrit ou réagit aux stimuli environnementaux.

En revanche, l’adaptation interne se réfère aux processus internes qui permettent à un organisme de s’ajuster et de répondre aux changements de son environnement. Il s’agit des mécanismes physiologiques, des réponses hormonales, des ajustements biochimiques, etc., qui se produisent à l’intérieur de l’organisme pour maintenir son équilibre et sa survie.

Les connaissances et les habiletés ne restent pas isolées, elles s’organisent naturellement en structures qui se coordonnent entre elles. → La pensée se structure en fonctionnant.

Par exemple, lorsque nous apprenons de nouvelles informations, nous les intégrons dans notre système de connaissances existant, en les reliant à des concepts et des idées déjà présents

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5
Q

Sources négatives de Piaget

A

Associationnisme et empirisme

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6
Q

Associationnisme (sources négatives Piaget)

A

Selon cette théorie, la pensée et les processus mentaux sont le résultat de l’association d’éléments préalables fournis par l’expérience, tels que les perceptions sensorielles ou les sensations.

L’associationnisme postule que les individus apprennent et comprennent le monde qui les entoure en observant et en associant des événements ou des stimuli similaires qui se produisent ensemble.

Par exemple, dans votre exemple, les enfants apprennent la notion de causalité en observant de manière répétée que certaines causes entraînent toujours les mêmes effets. Ils associent donc mentalement ces causes et effets, ce qui leur permet de comprendre que certains événements sont liés de manière causale.

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7
Q

Empirisme

A

doctrine selon laquelle nos connaissances dérivent toutes de l’expérience sensible du monde

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8
Q

Le schème

A

Modèle d’organisation des connaissances qui permet à un individu d’interagir avec son environnement et de comprendre le monde qui l’entoure.

Les schèmes sont des modèles de pensée qui évoluent et se développent tout au long de la vie d’un individu.

Les schèmes sont des modèles de pensée qui se répètent dans des situations similaires. Ils sont activés de manière récurrente lorsque des stimuli ou des circonstances similaires se présentent.

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9
Q

Types de schème

A

perceptifs
sensorimoteurs
pratiques
symboliques
opératoire concret
formel

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10
Q

Propriétés des schèmes

A
  1. Totalité :

structures mentales complètes et organisées. Les schèmes rassemblent les connaissances, les actions ou les représentations mentales liées à une catégorie spécifique ou à un domaine particulier.

  1. Malléabilité :

capacité à être modifiés ou adaptés en réponse à de nouvelles informations ou expériences. Les schèmes ne sont pas rigides ou immuables, mais plutôt flexibles et ajustables

  1. Coordination

Les schèmes ne sont pas des entités isolées, mais ils interagissent et se coordonnent les uns avec les autres pour former des actions ou des pensées plus complexes.

Par exemple, lorsqu’un enfant apprend à saisir et manipuler un objet, différents schèmes moteurs (comme la coordination des mains et des doigts) sont nécessaires pour accomplir cette tâche avec succès

  1. Intégration :

Les schèmes ne sont pas des éléments isolés, mais ils peuvent être combinés pour former des schèmes plus complexes et plus élaborés. L’intégration des schèmes permet une compréhension globale et une représentation mentale plus avancée du monde

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11
Q

Assimilation

A

L’assimilation consiste à intégrer de nouvelles informations dans un schème existant

Processus qui fait que tout schème tend à se réactiver et à se reproduire par le fonctionnement

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12
Q

Types d’assimilation

A

Reproductrice:

conforte le schème comme structure du fonctionnement, évite l’extinction

se produit lorsque l’individu utilise un schème existant pour reproduire ou répéter une action ou un comportement spécifique.

Ex : enfant ouvre une porte et utilise ce schème pour ouvrir d’autres portes

Généralisatrice:

tend à étendre le champ d’application à des objets nouveaux

généraliser un schème pour l’adapter à des cas similaires.

Par exemple, un enfant qui a appris à empiler des blocs peut utiliser le même schème pour empiler d’autres objets de forme similaire, même s’ils sont légèrement différents des blocs originaux.

Ludique:

lorsque l’individu utilise un schème existant de manière imaginative et créative pour interagir avec le monde

Par exemple, un enfant peut utiliser un bâton comme une épée dans un jeu d’aventure

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13
Q

Accomodation

A

Processus par lequel le schème est légèrement modifié pour s’adapter aux caractéristiques propres de l’objet et rendre l’assimilation possible

Par exemple, supposons qu’un enfant ait développé un schème de “chien” pour représenter les animaux à quatre pattes avec une queue.

Si l’enfant rencontre un chat pour la première fois et assimile initialement le chat à son schème existant de “chien”, il peut rencontrer un conflit car le chat ne correspond pas tout à fait à sa représentation de “chien”.

Pour rétablir l’équilibre cognitif, l’enfant devra accommoder en ajustant son schème de “chien” pour inclure les caractéristiques distinctes d’un chat, comme les oreilles pointues ou la taille plus petite.

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14
Q

Assimilation et accomodation dans leur temporalité. Laquelle en premier ?

A

L’accomodation est temporellement simultanée mais logiquement seconde par rapport à l’assimilation

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15
Q

Caractéristiques des stades chez Piaget

A
  1. Ordre de succession des acquisitions constant

L’âge d’acquisition peut varier d’un enfant à l’autre, mais pas l’ordre (e.g., les enfants comprennent la notion de poids avant les proportions: ces deux acquisitions relèvent de stades différents)

  1. Caractère intégratif

Les structures d’un stade donné S s’intègrent dans les structures du stade suivant S+1 dont elles deviennent partie intégrante. Les structures S deviennent le contenu des structures S+1

  1. Structure d’ensemble

Un stade n’est pas la somme d’habiletés indépendantes, il répond à une structure d’ensemble

  1. Niveau de préparation et niveau d’achèvement

A la fin d’un stade, le développement a atteint un niveau d’équilibre (e.g., la fin du stade sensorimoteur)

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16
Q

Flavell (1971) Caractéristiques stades piaget

A
  1. Changements qualitatifs plus que quantitatifs
  2. Transitions abruptes d’un stade à un autre
  3. Homogénéité de la pensée au sein d’un stade donné

Les acquisitions et habiletés sont intégrées et conduisent à une homogénéité des fonctions cognitives

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17
Q

Quels sont les types de structure pour chaque stade ?

A

Chaque stade est caractérisé par un type de structure

1.Sensorimoteur: le groupe pratique des déplacements

2.Opératoire concret: les groupements

3.Opératoire formel: le groupe INRC - la combinatoire

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18
Q

Les stades de piaget

A
  1. Sensorimoteur (0-2 ans) :

Déplacements
Manipulations
Permanence de l’objet
Représentations

  1. Préopératoire (2-7ans)

Pensée conceptuelle
Langage
Intuitions
Egocentrisme intellectuel

  1. Opératoire concret (7-11,12ans)

Logique concrète
Classes et relations
Nombre
Mesure

  1. Opératoire formel (11,12 ans-16 ans)

Logique formelle
Pensée hypothético-
Déductive
Test d’hypothèses

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19
Q

Sensorimoteur, sous stade 1

A

0 - 3 semaines - Stade de l’exercice des réflexes :

2 types de réflexes :

-Succion, grasping, poursuite visuelle
-Moro, éternuement, bâillement

  1. Consolidation par répétition: assimilation reproductrice
  2. Accommodation: affinement du schème

Le bébé progresse dans ses habiletés

  1. Assimilation récognitive :

Différentiation de certains aspects de l’objet

L’assimilation récognitive implique donc une tentative de comprendre et d’interagir avec le nouvel objet ou l’événement en utilisant les schèmes sensoriels-moteurs existants

Par exemple, un nourrisson peut avoir développé un schème de succion en réponse à la présence d’un objet à mettre dans sa bouche

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20
Q

Sensori-moteur sous stade 2

A

1 - 4/5 mois - Formation des premières habitudes :

  1. Habitudes : sequences d’action sans variation ou intentionalité
  2. Reactions circulaires primaires (centré sur propre corps) : comportements répétitifs et circulaires que les nourrissons développent et répètent en relation avec leur propre corps

ex : Par exemple, un nourrisson peut passer du temps à fixer et à agiter ses mains devant son visage, ou il peut remarquer qu’en touchant son pied avec sa main, il ressent une sensation agréable et répète donc ce mouvement plusieurs fois.

ex: sucer son pousse, tirer langue

  1. Première différentiation assimilation / accommodation :

Modification et différenciation des schèmes issus du réflexe pour y introduire des éléments nouveaux: sucer son pouce, regarder des «sons

  1. Imitation sporadique de sons ou mouvements de tete : pas réel pour piaget
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21
Q

Sensori-moteur, sous stade 3

A

4/5 - 8 mois - Adaptations sensorimotrices intentionnelles :

  1. Apparition de la préhension contrôlée :

capacité croissante du nourrisson à saisir et à manipuler des objets de manière intentionnelle et coordonnée

  1. Apparition des premières intentions :

Intentionalité après coup, il bouge lit avec coups de pieds par exemple et ensuite refait ca.

  1. Réactions circulaires secondaires :

Relatifs aussi aux objets et non seulement au corps propre

Reproduction d’un résultat cool obtenu par hasard

  1. Assimilation réciproque des schèmes

Schèmes manuels, visuels, auditifs: la main saisit ce que l’œil perçoit, l’oreille entend ce que la main fait

  1. Imitation :

De gestes familiers ou sons dans son répertoire

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22
Q

Sensori-moteur, sous-stade 4

A

8 -12 mois - Coordination des schèmes secondaires :

Stade le plus important: apparition des premiers actes d’intelligence :

  1. Poursuite de buts non directement accessibles :

Ex : lacher objet pour prendre un autre /ecarter serviette pour recuperer objet

Intention précède l’action

Recherche de moyen subordoné au but

  1. Intentionnalité :

Le résultat n’est plus découvert par hasard (RC2) mais le but est posé antérieurement et dirige l’action

  1. Coordination de schèmes du sous-stade 3 et différenciation en schème «moyen» et schème «but». :

Par exemple, un nourrisson qui essaie d’atteindre un jouet hors de portée peut utiliser une série de schèmes « moyen », tels que tendre la main et se pencher pour attraper le jouet. Le schème « but » dans ce cas serait d’obtenir le jouet.

  1. Imitation :

Debut d’imitation de modèles sonores et visuels nouveaux

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23
Q

Sensori-moteur, sous-stade 5

A

12 -18 mois - Découverte de moyens nouveaux par expérimentation active

  1. Coordination de schèmes dirigée par la recherche de moyens nouveaux

-Reaction circulaires tertiaires :

Les nourrissons s’engagent dans des expérimentations intentionnelles pour découvrir de nouvelles façons d’interagir avec leur environnement.

Par exemple, un nourrisson peut manipuler un jouet de différentes manières, le lancer, le secouer ou le frotter contre une surface pour voir comment il réagit.

2.Intelligence sensorimotrice totalement constituée

3.Découverte de l’outil: ficelle, support, bâton

  1. Résolution de problèmes nouveaux par expérimentation active
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24
Q

Sensori-moteur, sous-stade 6

A

Invention de moyens nouveaux par combinaison mentale (18-24 mois) :

1.Invention = accommodation brusque, réorganisation spontanée des schèmes antérieurs

2.Invention par déduction :

-Ne procède plus par tâtonnements
-Invention soudaine: l’enfant prévoit le résultat des actions avant de les essayer

  1. Intériorisation et coordination des schèmes en combinaisons mentales :

Processus par lequel les nourrissons commencent à représenter mentalement des actions ou des objets sans les avoir présents physiquement.

Les nourrissons sont capables de représenter mentalement des objets, des événements et des actions, et ils peuvent imaginer des combinaisons de ces représentations pour former des scénarios hypothétiques et explorer des possibilités

  1. Apparition des représentations et fonction symbolique :

-Mémoire d’évocation vs. de conservation

-Différenciation signifiant / signifié

Par exemple, les nourrissons peuvent utiliser des objets symboliques, tels que des blocs, pour représenter des personnes, des animaux ou des objets du monde réel.

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25
Q

Sous stade 6, mémoire d’évocation vs mémoire de conservation

A

Mémoire d’évocation : capacité de se souvenir et de récupérer des informations qui ne sont pas actuellement présentes dans l’environnement immédiat

Mémoire de conservation : capacité de comprendre que la quantité d’une substance ou d’un objet reste la même, même si sa forme ou son arrangement change.

Par exemple, un enfant de ce stade peut comprendre que la quantité de liquide reste la même, qu’il soit versé d’un grand verre à un petit verre.

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26
Q

Sous stade 6, signifiant vs signifié

A

Le signifiant fait référence à un symbole ou à un mot utilisé pour représenter quelque chose, tandis que le signifié fait référence à l’idée ou au concept réel auquel le symbole ou le mot se réfère.

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27
Q

Sous stade 1 du point de vue de l’objet

A

Pas de notion d’objet

Pas de temps ni d’espace

Tableaux perceptifs fugitifs, chaotiques, disjoints

Objet disparu, aussitôt oublié

28
Q

Sous stade 2 du point de vue de l’objet

A

Pas de progrès par rapport au sous stade 1

Aucune conduite relative aux objets disparus

Répétitions d’accommodations antérieures (continuer a téter le biberon lorsqu’on le retire)

29
Q

Sous stade 3 du point de vue de l’objet

A

Pas de recherche d’objets disparus

Début de permanence ; cherche a ressaisir objet caché en partie en enlevant les obstacles gênant la vue

Anticipe du regard le point de chute de l’objet

30
Q

Sous stade 4 du point de vue de l’objet

A

Debut de permanence : recherche objets ayant disparu de vue

Coordination des schèmes circulaires secondaires : Mise en relation des objets

Erreur A non B à 12 mois

31
Q

Sous stade 4 du point de vue de l’objet. C’est quoi l’erreur A non B

A

L’erreur A non B se réfère à la tendance des nourrissons à rechercher un objet (objet A) dans un emplacement (emplacement A) où ils ont initialement réussi à le trouver, même après avoir vu que l’objet a été déplacé vers un nouvel emplacement (emplacement B). En d’autres termes, les nourrissons continuent à chercher l’objet à l’endroit où ils l’ont trouvé précédemment (emplacement A) plutôt qu’à l’endroit où ils l’ont vu être déplacé (emplacement B).

32
Q

Sous stade 5 du point de vue de l’objet

A

Prise en compte des déplacements visibles

Echec lors des déplacements invisibles

33
Q

Sous stade 6 du point de vue de l’objet

A

Permanence de l’objet complètement établie

Ne dépend plus de l’action: déplacements déduits même si non perçus

Corps propre conçu lui-même comme un objet : imagine ce qu’il veut sans voire les choses en vrai (ile entendre bruits, odeurs)

34
Q

De l’intelligence sensorimotrice à l’intelligence conceptuelle

A
  1. Vitesse de fonctionnement :

Intelligence SM: perceptions et mouvements successifs

Simultanéité des états par la pensée
Corps propre conçu lui-même comme un objet

  1. Degré de médiatisation de la conduite

Intelligence SM:
-satisfaction pratique, succès de l’action
-bebe fait des choses dans le mtn

Intelligence conceptuelle vise à comprendre et à connaître :

-7-8 ans les actions se développent en fonction d’une idée future
-Ils se projetent dans un autre endroit et temps

  1. Extension du champ d’application :

Intelligence SM: travaille sur des réalités ici et maintenant

Intelligence conceptuelle: multiplication des distances spatiotemporelles

35
Q

Intelligence SM vs inteligence conceptuelle différences

A

Intelligence sensorimotrice :

1.Intelligence sans représentation reliant des mouvements et perceptions successifs :

  1. Pratique et non réflexive: Tournée vers la réussite plus que l’explication
  2. Travaille sur des réalités et non des signes ou symboles :

-Sm n’a pas de representation par la pensée, elle travaille sur les objets

  1. Par essence individuelle et non collective
36
Q

Conditions de transition de l’intelligence sensorimotrice à l’intelligence conceptuelle

A
  1. Accélération générale des mouvements conduisant à une représentation intérieure :

au fur et a mesure que les bébés grandissent acquièrent une plus grande habileté motrice, ce qui leur permet d’explorer activement leur environnement, d’interagir avec des objets de manière plus sophistiquée et de réaliser des actions intentionnelles.

  1. Prise de conscience qui ordonne les états et les relie (cause à effets)

Capacité à penser de manière abstraite

  1. Système de signes permettant la construction de concepts (ex: langage) :

Le langage leur permet de former des catégories et des concepts abstraits, d’exprimer des idées complexes et de communiquer de manière symbolique avec les autres

  1. Socialisation et insertion de la pensée individuelle dans une pensée commune et objective :

Les nourrissons commencent à développer une représentation mentale ou une image mentale des objets, des personnes et des événements. Ils sont capables de former des images mentales et de se rappeler des expériences passées. Cela leur permet d’anticiper les conséquences de leurs actions, de planifier et de résoudre des problèmes de manière symbolique

37
Q

Quels sont les mecanismes et lois d’évolution de l’intelligence conceptuelle ?

A

Mêmes mécanismes et lois d’évolution que dans la sensorimotrice, c’est à dire :

  1. Assimilation des objets aux concepts existants
  2. Accommodation de ces concepts à l’expérience
  3. Assimilation réciproque des schèmes = raisonnement —> nouveaux concepts
38
Q

Les deux aspects des fonctions cognitives

A
  1. L’aspect figuratif => Les représentations

Formes qui nous apparaissent comme des copies du réel

Correspondances approximatives
Les représentations au sens large: Perception, imitation, image mentale, langage

  1. L’aspect opératif => Les opérations

Formes consistant à transformer l’objet ou l’événement à connaître

-Transformations et non plus seulement états statiques
-Actions sensorimotrices, actions intériorisées, opérations

Statique / Dynamique

39
Q

La caractéristique du dévelopement cognitif chez Piaget

A

La transition de la pensée statique à la pensée dynamique est une caractéristique clé du développement cognitif selon Piaget :

  1. Statique :

La pensée statique se caractérise par une perspective fixe et immuable sur les objets, les relations et les concepts.

Les individus qui adoptent une pensée statique ont tendance à voir les choses de manière absolue, sans tenir compte du changement, de la variation ou des différentes perspectives.

Ils ont du mal à comprendre les transformations, les processus de changement ou les relations complexes entre les éléments.

  1. Dynamique :

La pensée dynamique, en revanche, implique une compréhension des processus de changement, des relations en évolution et des différentes perspectives.

Les individus qui utilisent une pensée dynamique sont capables de comprendre que les objets, les relations et les concepts peuvent changer, évoluer et se transformer.

40
Q

Le stade préopératoire et ses caractéristiques

A

Les représentations (de 2 à 7/8 ans)

  1. Pensée symbolique :

Différenciation d’un signifiant et signifié

Les enfants commencent à utiliser des symboles pour représenter des objets et des idées. Cela inclut l’utilisation du langage, des dessins, du jeu symbolique et des gestes symboliques.

Par exemple, un enfant peut utiliser un bâton pour représenter une baguette magique ou utiliser un jouet pour représenter un personnage spécifique.

  1. Egocentrisme :

Les enfants ont tendance à être egocentriques dans leur pensée, ce qui signifie qu’ils ont du mal à prendre en compte le point de vue des autres.

Ils ont du mal à comprendre que les autres personnes peuvent avoir des pensées, des croyances et des perspectives différentes des leurs.

41
Q

Types d’activité activité dans les débuts de la représentation. Stade préopératoire et opératoire concret

A
  1. Le jeu symbolique
  2. Image mentale
  3. Langage
42
Q

Le jeu symbolique

A

Jeu symbolique definition :

forme de jeu dans laquelle les enfants utilisent des objets, des actions ou des situations imaginaires pour représenter des idées, des scénarios ou des rôles.

DEVELOPPEMENT :

De 2 à 4 ans:

  • schèmes symboliques à des objets nouveaux :

faire manger la poupée

  • assimilation simple d’un objet à un autre :

le caillou est une voiture

  • combinaisons simples :

reproduire des scènes réelles au travers des jeux de poupées

De 4-7 ans (imitation exacte et symbole collectif)

3 nouvelles caractéristiques des jeux

  • Ordre dans le déroulement des scènes, plus organisées
  • Imitation exacte, souci de la vraisemblance
  • Début du symbole collectif (on joue à l’école, au docteur, papa-maman)

de 7/8 à 11/12 ans :

Déclin du jeux symbolique et remplacement par jeux de règles

C’est l’adoption de règles spécifiques qui régissent le déroulement du jeu. Ces règles peuvent être conventionnelles (telles que les règles d’un jeu de société) ou inventées par les enfants eux-mêmes

43
Q

L’image mentale

A

C’est s’imaginer des choses dans sa tete

Avec l’age ca évolue car il y a une ameilloration des repreésentations :

Expérience du bâton qui tombe, prédire sa chute en dessinant ou avec gestuelle

82% reussissent à 8-9 ans tandis que a 4-5 ans que 23%

44
Q

Langage

A
  1. Les premiers mots (2 ans environ) :

Des préconcepts : Ils n’ont pas encore une définition fixe pour les mots et peuvent les utiliser de manière flexible en fonction de leur propre compréhension et de leur expérience personnelle.

Transduction (du particulier au particulier) :

établir des relations entre des événements ou des objets basée sur leur proximité temporelle ou spatiale. Cela signifie qu’ils peuvent établir des liens entre des événements ou des objets qui ne sont pas réellement liés d’un point de vue logique.

  1. Langage égocentrique :

-Répétition d’un mot ou d’une syllabe
-Monologue: l’enfant parle pour lui comme s’il pensait à haute voix
-Monologue collectif: très fréquent, les enfants se parlent à eux mêmes mais en groupe

Langage socialisé :

Information adaptée : contraire du monologue collectif

Inclut des Critiques et moqueries
Ordres, menaces
Questions et réponses

L’adulte pense socialement même en solitaire

45
Q

Egocentrisme intellectuel, représentation du monde

A
  1. Ignorer les liaisons objectives au profit des liaisons subjectives, imposer des schémas arbitraires aux choses, remplacer l’adaptation au monde extérieur par l’assimilation au moi
46
Q

Egocentrisme intellectuel, représentation du monde

A
  1. remplacer l’adaptation au monde extérieur par l’assimilation au moi :

Ignorer les liaisons objectives au profit des liaisons subjectives, imposer des schémas arbitraires aux choses

  1. Une incapacité à se décentrer de son propre point de vue :

difficulté qu’ont les enfants à adopter la perspective ou le point de vue d’autrui. Cela signifie qu’ils ont du mal à se mettre à la place des autres, à comprendre leurs pensées, leurs émotions ou leurs croyances.

  1. Ensemble des attitudes pré-objectives de la connaissance :

Ils ont du mal à comprendre que les autres personnes peuvent avoir des pensées, des croyances et des perspectives différentes des leurs.

  1. Tendance profonde de la pensée enfantine de 2 à 7 ans
47
Q

Tendance profonde de la pensée enfantine de 2 à 7 ans, caractéristiques :

A

Centration :

Les enfants ont tendance à se concentrer sur un seul aspect ou une seule caractéristique d’un objet ou d’une situation à la fois, en négligeant les autres aspects pertinents

Pensée intuitive :

Les enfants développent une forme de raisonnement basée sur l’intuition plutôt que sur la logique formelle

Pensée précausale :

Les enfants ont tendance à avoir une compréhension limitée de la causalité et du lien de cause à effet. Ils peuvent attribuer des causes incorrectes à des événements ou avoir du mal à comprendre les relations de cause à effet complexes

Egocentrisme :

Les enfants ont une difficulté à prendre en compte les perspectives et les points de vue des autres.

48
Q

Types de représentation du monde basé sur égocentrisme intellectuel :

A

Artificialisme: sur la représentation de l’origine des choses

«qui a construit le ciel?» « qui a creusé le lit de la rivière?»

Animisme: sur la représentation de la nature des choses

«pourquoi le vent est en colère?»

Finalisme: dans la représentation ou compréhension de la causalité

Le «pourquoi?» qui veut dire «dans quel but?»

Réalisme intellectuel: sur la représentation du monde extérieur, confusion entre réalité et subjectivité

«c’est le soleil qui fait le nom, le soleil qui s’appelle le soleil» «le rêve est dans mon lit à côté de moi»

exemple de la transparence dans le dessin (l’intérieur de la maison est visible en même temps que l’extérieur, le bonhomme dans son lit est visible sous les couvertures)

Magico-phénoménisme: dans la représentation ou compréhension de la causalité, comme dans la «pensée primitive»

«la lune bouge parce qu’il y a du vent»

49
Q

Le stade opératoire concret, réversibilité des actions

A

Une opération est réversible. La réversibilité logique permet plus de mobilité à la pensée qui est alors capable de détours ou retours.

Ainsi, une action du sujet ou une transformation perçue dans le monde physique peut être annulée en pensée par:

1.Inversion : Une action en sens inverse : Inversion
2.Reciprocité :Une action réciproque qui vient compenser l’action

50
Q

Exemple de reversibilité : “Après avoir transformé une boule de pâte à modeler en «saucisse»”

A
  1. Inversion

L’enfant peut annuler cette transformation en pensée en imaginant de façon inverse qu’il pourrait lui redonner sa forme initiale

  1. Réciprocité
    L’enfant peut compenser en pensée: «c’est plus long, mais c’est plus mince»
    Ainsi, la quantité de matière est invariante

La réciproque n’annule pas l’action mais son effet

51
Q

Types d’opération

A

Opérations logico-mathématiques

Organisent les quantités et les objets discontinues (on peut diviser)

Se fondent sur les différences entre éléments, leurs ressemblances, leurs équivalences

Capacité des enfants à utiliser des opérations mentales, telles que la classification, la sériation, la conservation et le raisonnement logique, pour résoudre des problèmes et comprendre le monde qui les entoure

Opérations infra-logiques :

Portent sur les quantités continues (on ne peut pas diviser)

Précèdent le développement des opérations logico-mathématiques.

Dans cette phase, les enfants ont tendance à utiliser des stratégies intuitives, des associations rapides et des jugements basés sur l’apparence plutôt que sur des principes logiques. Leur raisonnement est moins organisé

Se fondent sur les voisinages, les séparations
Conduisent aux notions d’Espace, Temps, Mesure

52
Q

Exemples des types d’opérations mentionnées logico mathématiques et infra logiques

A

Logico-mathématiques

Par exemple, les enfants qui ont développé des opérations logico-mathématiques peuvent comprendre le principe de conservation, c’est-à-dire qu’une quantité d’une substance reste la même malgré des changements apparents, tels que la forme ou l’arrangement. Ils peuvent également utiliser des opérations de classification pour regrouper des objets selon des critères spécifiques, comme la taille, la forme ou la couleur.

Infralogiques :

Par exemple, dans les premières étapes du développement cognitif, les enfants peuvent se fier à des associations directes pour tirer des conclusions. Ils peuvent penser que deux événements sont liés simplement parce qu’ils se sont produits ensemble dans le passé, sans prendre en compte d’autres facteurs causaux ou logiques.

53
Q

Les classifications

A
  1. Intuition simple (primaire) (2-7 ans) :

Les enfants peuvent regrouper des objets ou des éléments en fonction de caractéristiques apparentes évidentes et immédiates, sans prendre en compte des critères plus spécifiques ou des relations plus complexes.

Petits alignements : selon un critère de ressemblance

Alignements continus : avec changement de critère (d’abord couleur, puis forme)

Objets collectifs : rassemblant des carrés ou formes pour former un grand carré

  1. Intuition articulée (7-8 ans)

Mode de raisonnement plus avancé et plus réfléchi qui tient compte de critères spécifiques et de relations plus complexes entre les objets ou les éléments à classer

Par exemple, un enfant utilisant l’intuition articulée pourrait classer des objets en se basant sur plusieurs critères tels que la forme, la taille et la fonction.

ex : séparer rond des carrés

  1. La quantification de l’inclusion (vers 8 ans)

Capacité d’un enfant à comprendre que certains ensembles ou catégories peuvent être inclus dans d’autres ensembles plus larges.

Par exemple, un enfant qui a acquis cette compétence peut comprendre que tous les chiens sont des animaux, car la catégorie plus large des animaux inclut la sous-catégorie des chiens.

ex : plus de fruits ou de pommes ? avant 7 ans ils disent plus de pommes mais quand ils acquierent la quantification de l’inclusion ils diront plus de fruits.

54
Q

Quantification de l’inclusion, propriétés :

A

La reversibilité est séparé en deux categories :

Coordination : Pommes = fruits- oranges / fruits = pommes + oranges

Conservation : retrait d’une partie pour la comparer au tout

55
Q

Les sériations

A
  1. Intuition simple :

Par exemple, un enfant utilisant l’intuition simple peut être capable de trier des objets selon leur taille du plus petit au plus grand, mais cela se fait généralement de manière visuelle et intuitive, sans une compréhension profonde des relations entre les objets.

Dans l’intuition simple, l’enfant va faire plusieurs groupes dans lesquels les objets seront placés du plus grand au plus petit au lieu d’un groupe total

  1. Intuition articulée :

L’enfant va réussir à faire un ensemble du plus grand au plus petit en regroupant toutes les baguettes.

L’intuition articulée permet aux enfants de réaliser des sériations plus complexes et de développer une compréhension plus abstraite des relations ordinales

  1. Réussite opératoire (7-11 ans)

Ils doivent également être capables de reconnaître les relations de transitivité (si A est plus grand que B et B est plus grand que C, alors A est plus grand que C) pour réussir la sériation de manière cohérente.

construction d’opérations et schèmes réversibles : conservation et coordination

56
Q

Nombre

A

La notion du nombre va se construire en parallèle avec la notions de classes et sériation

Mais l’enfant doit avoir compris la sériation et la classe pour comprendre le nombre car le nombre est une classe seriée

  1. Intuition simple (4-5 ans) : enfant évalue quantité seulement par l’espace occupé
  2. Intuition articulée (5 ans) : correspondance terme a terme, si on écarte les jetons il choisit la plus longue de nouveau
  3. Stade opératoire (reussite opératoire) (7 ans)
57
Q

Les opérations spatio-temporelles

A
  1. Notion de quantité (la quantité de matière) 2. Notion de poids
  2. Notion de volume (longueur)

Stade formel

58
Q

Notion de quantité

A

On demande a l’enfant de faire une boule identique a celle de l’adulte puis ensuite de la changer de forme. On demande a l’enfant de comparer sa boule avec l’adulte :

Niveau 1 : non conservant

L’enfant fait un jugement basé sur les apparences et dispose d’une pensée centrée et intuitive simple

Niveau 2 : semi conservant (6 ans)

Lorsque les apparences sont trop trompeuses enfants sont non conservants, lorsque elles sont pas trop contradictoires ils sont conservants

Niveau 3 : conservant (8 ans)

L’enfant entre dans l’autonomie du jugement. Il acquiert :

La reversibilité simple : notion de quantité est acquise

Reversibilité par compensation

59
Q

Notion de volume (longueur)

A

meme resultats avec les trois niveaux

60
Q

Notion de poids

A

meme resultats avec les trois niveaux

niveau 3 acquis vers 9-10 ans)

61
Q

Opération concrètes vs Opérations formelles

A
  1. Les opérations concrètes (7-11 ans)

Dans ce stade, les enfants développent des capacités de pensée plus logiques et systématiques, mais celles-ci sont encore limitées à des situations concrètes et réelles.

leur pensée reste liée à des objets concrets et des situations spécifiques.

  1. Opérations formelles (11 ans - 16 ans)

Dans ce stade, les individus développent une pensée plus abstraite, hypothético-déductive et logique-déductive

peuvent également envisager des situations hypothétiques et envisager des possibilités alternatives

Permet de comprendre des concepts tels que la logique formelle, l’algèbre, la philosophie, etc.

62
Q

La pensée hypothético-déductive

A

a partir de 11 ans

  1. Ils peuvent formuler des propositions hypothétiques sur ce qui pourrait se produire ou sur les causes possibles d’un phénomène
  2. Raisonner sur des hypothèses auxquelles on ne croit pas (ou pas encore)
  3. Vérité logique :

C’est la cohérence et la validité des raisonnements basés sur les règles de la logique formelle. Elle repose sur la capacité de respecter les principes de la logique

  1. Ce raisonnement hypothético-déductif est sous-tendu par deux structurations nouvelles:
  • La combinatoire, soit d’objets soit de propositions
  • Le groupe INRC = groupe des deux réversibilités
63
Q

La combinatoire

A

La combinatoire dans la pensée hypothético-déductive se réfère à la capacité de combiner des conditions pour explorer différentes possibilités et générer des solutions ou des basées sur la logique.

Combinaison d’objets : realisation méthodique vers 12 ans

Les combinaisons de propositions

64
Q

Groupe INCR

A
  1. Structures de groupement:

Transformation nulle ou identique = I
Réversibilité par négation = N
Réversibilité par réciproque = R
Corrélative = inverse de la réciproque = C

  1. Stade opératoire formel :

Coordination des deux réversibilités dans une structure unique :

Ado et adultes peuvent revenir en arrière, inverser des opérations ou des processus, et penser de manière flexible en considérant différentes perspectives ou possibilités.

Système à double coordonnées :

Capacité de tenir compte simultanément de deux dimensions ou variables dans un raisonnement

Par exemple, ils peuvent prendre en compte à la fois la longueur et la largeur d’un objet pour résoudre des problèmes de géométrie.

65
Q

Existe-t-il un stade opératoire formel? Critiques

A
  1. Raisonnement conditionnel: «Si la pièce est carrée, alors elle est verte. Cette pièce est verte, est-il certain qu’elle est carrée?»

57% des adultes répondent «oui» (Barrouillet & Lecas, 2002)

Résultats décevants car irrationnels

  1. Erreur de conjonction :

Le problème de Linda (Tversky & Kahneman) Linda a 31 ans, célibataire, cultivée et brillante. Elle est diplômée en philosophie. Lorsqu’elle étairt étudiante, elle était intéressée par les problèmes liés aux discriminations et à la justice sociale et a participé à des manifestations anti-nucléaires.

Qu’est-ce qui est selon vous le plus probable ?

1 Linda est employée de banque

2 Linda est employée de banque et active dans les mouvements féministes

  1. Données de Longeot :

Epreuves issues de l’Echelle de la Pensée Logique (Longeot, 1974).

Résultats decevants