Concept du soi Flashcards

1
Q

Le soi

A
  1. Pensées et attitudes à propos de soi-même
  2. Pensées au sujet de son bien-être physique et matériel
  3. Nos caractéristiques sociales et internes
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Q

Le sentiment de soi

A
  1. Émerge dès les premières années de la vie
  2. Continue à se développer à l’âge adulte
  3. Se complexifie avec le développement émotionnel et cognitif
  4. Est renforcé par les adultes qui donnent des informations descriptives et évaluatives à l’enfant
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Q

Le sentiment de soi

A
  1. Émerge dès les premières années de la vie
  2. Continue à se développer à l’âge adulte
  3. Se complexifie avec le développement émotionnel et cognitif
  4. Est renforcé par les adultes qui donnent des informations descriptives et évaluatives à l’enfant
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3
Q

Le développement du soi dans la petite enfance

A

De 0 à 12 mois environ

  1. Les nourrissons ont un sens rudimentaire du soi dès les premiers mois de la vie
  2. Leur sens de soi s’affirme à partir de 8 mois environ, lié à l’attachement, quand ils ressentent un sentiment de détresse face à la séparation avec leur première personne d’attachement.
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4
Q

Le développement du soi pendant l’enfance

A
  1. De 18 à 20 mois :

Beaucoup d’enfants peuvent regarder dans un miroir et se rendre compte que l’image qu’ils voient, c’est eux-mêmes.

recherche originale de Lewis et Brooks-Gunn (1979), la fille reconnaît que l’enfant dans le miroir avec une tâche sur la joue c’est elle-même. Elle passe donc le test de la reconnaissance de soi

  1. Vers 2 - 3 ans :

Presque tous les enfants reconnaissent leur propre photographie.

Ressentent de l’embarras et de la honte

Comportements pleins d’assurance

Développement du langage
Mots comme “moi”, “mon”

  1. De 3 à 4 ans :

Les enfants se décrivent sur la base d’éléments concrets, de caractéristiques observables : attributs physiques, activités et capacités physiques, relations sociales et traits psychologiques.

Avant 4 ans, les enfants s’auto-évaluent de façon exagérément positive.

  1. À 5 - 6 ans environ :

Le soi s’affine grâce à la comparaison sociale
Il va dépendre des relations avec les pairs et des évaluations des pairs

Ce qui rend plus vulnérable au niveau l’estime de soi

  1. De 6 à 11 ans environ :

La description de soi commence à devenir plus large, comprend plusieurs aspects, ce qui reflète des progrès cognitifs dans la capacité à utiliser des concepts plus abstraits.

ex : Ils peuvent parler de leurs traits de personnalité, de leurs valeurs, de leurs préférences et de leurs croyances. Ils peuvent également commencer à se voir dans le contexte de différents rôles sociaux, tels que celui d’élève, d’ami, de membre de la famille

Les enfants plus âgés peuvent coordonner des représentations de soi opposées et sont enclins à se comparer aux autres sur la base de performances objectives.

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5
Q

Le développement du soi à l’adolescence, intro pour pensée abstraite

A
  1. L’émergence de la pensée abstraite va permettre aux adolescents de se concevoir de façon abstraite.
  2. La pensée abstraite permet aux adolescents de se détacher des réalités immédiates et de se projeter dans des situations hypothétiques ou imaginaires ; ls peuvent explorer différentes perspectives, évaluer les conséquences de leurs actions, anticiper les résultats futurs et remettre en question les idées établies.
  3. Les connaissances descriptives de soi sont plus abstraites et englobent une variété de caractéristiques psychologiques et de comportements concrets.
  4. Les adolescents peuvent également se concevoir comme disposant de multiples “soi ” qui peuvent varier en fonction du contexte.
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6
Q

Le développement du soi à l’adolescence, étapes

A
  1. Début de l’adolescence (12 – 13 ans) :

Les pensées sur soi sont caractérisées par plusieurs formes d’égocentrisme (Elkind, 1967) :

Fable personnelle : je suis au centre de tout

Public imaginaire : tout le monde me regarde

  1. Au milieu de l’adolescence (15 ans environ) :

L’adolescent peut ressentir un malaise face aux contradictions entre certains de ses comportements et ses attitudes qui varient en fonction des contextes.

Tous les adolescents ne disposent pas encore des capacités cognitives nécessaires pour intégrer la reconnaissance de ces contradictions dans une conception cohérente de soi.

  1. À la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte :

La connaissance descriptive de soi devient plus intégrée et moins déterminée par ce que les autres pensent.

La conception de soi des adolescents plus âgés reflète souvent leurs valeurs personnelles, croyances et normes intériorisées.

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7
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A

Un jugement fait par l’individu par rapport à sa propre valeur et les sentiments que ce jugement engendre.

L’estime de soi est liée à la satisfaction que les individus éprouvent à l’égard de leur propre vie.

Elle commence à se développer tôt et est affectée par un grand nombre de facteurs tout au long de la vie.

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8
Q

Exemples d’items d’une échelle d’estime de soi pour enfants

A

L’échelle de Harter, 1985 :

cocher cases qui nous correspondent (sort of me / sort of true me / not true me / sor of not true me)

Questions basés sur la valeurs perceptive et social ( ex : certains eleves ont des facilités a faires des amis, puis ensuite on coche l’option qui nous convient)

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9
Q

D’où vient l’estime de soi ?

A

Une interaction complexe entre des caractéristiques innées et acquises :

  1. Hérédité
  2. Contribution génétique plus forte chez les garçons que chez les filles
  3. Variabilité interindividuelle
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10
Q

Différences en fonction du genre sur l’estime de soi et les compétences qui la régule

A

Harter, 1999

Les filles rapportent des préoccupations au sujet de leur apparence et de leur comportement social.

Les garçons ont des préoccupations au sujet de leurs compétences sportives et /ou scolaires et de leur conduite.

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11
Q

Facteurs qui contribuent à l’estime de soi

A

Approbation et soutien des autres

+

Compétences dans des domaines importants

= Estime de soi

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12
Q

Sources de l’estime de soi

A
  1. Âge : l’estime de soi est élevée dans l’enfance, diminue à l’adolescence, puis se renforce à l’âge adulte.
  2. Attributs physiques
  3. Genre : les garçons ont une estime de soi plus élevée
  4. Style/discipline de l’éducation parentale, approbation et soutien
  5. Les pairs (et leur acceptation)
  6. Écoles et quartiers
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13
Q

Influences des parents sur l’estime de soi

A

Les parents qui ont des pratiques éducatives soutenantes mais fermes, ont tendance à avoir des enfants avec une estime de soi positive.

Les parents qui rejettent leur enfant pour ses attitudes et ses comportements inacceptables sont susceptibles d’amener l’enfant à avoir une estime de soi négative.

La qualité et la nature des interactions avec les parents et les proches ont une influence importante sur l’estime de soi.

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14
Q

Quand est ce que l’enfant commence à se préoccuper de l’amour et approbation des autres ?

A

L’enfant commence à se préoccuper de l’amour et de l’approbation des autres à partir de 2 ans.

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15
Q

Développement des facteurs qui influencent l’estime de soi au long du développement

A
  1. Lors de l’enfance, l’estime de soi est affectée par l’approbation des pairs.
  2. Une baisse de l’estime de soi survient lors du passage de l’école primaire à l’école secondaire.
  3. Quand les enfants approchent l’adolescence, l’estime est affectée par le respect des normes intériorisées :

Ils peuvent ressentir la pression de se conformer à ces normes et d’être en accord avec les attentes sociales, ce qui peut avoir un impact sur leur estime de soi. Si leur comportement ou leur apparence ne correspond pas aux normes socialement acceptées, cela peut affecter leur confiance en eux et leur estime de soi.

  1. Chez les adolescents, la vie dans un quartier pauvre est associée à une plus faible estime de soi.
16
Q

Conséquences de l’estime de soi

A
  1. Les individus ayant une haute estime de soi :
  • Se sentent bien dans leur peau
  • Sont généralement optimistes
  • Peuvent faire face à des difficultés si elles ne sont pas basés sur des attributs positifs du soi
  1. Les individus ayant une faible estime de soi :
  • Se sentent sans valeur
  • Éprouvent du désespoir et peuvent se tourner vers l’agression, la dépression, la consommation de substances, le retrait social.
17
Q

Culture et estime de soi

A

Cultures asiatiques et occidentales :

  1. Il semble y avoir des différences fondamentales entre les cultures asiatiques et occidentales qui affectent le sens même de l’estime de soi.
  2. Les scores d’estime de soi ont tendance à être plus faibles en Chine, au Japon et en Corée que dans de nombreux pays occidentaux.
  3. Les cultures diffèrent dans les compétences qu’elles valorisent.

Cultures occidentales : l’estime de soi est liée aux réalisations individuelles et à la promotion de soi.

Cultures asiatiques : l’estime de soi est définie davantage par la contribution au bien-être du groupe plus large.

18
Q

Identité

A
  1. Description de soi, composée de multiples éléments (par exemple par l’appartenance à un groupe)
  2. Se développe pendant l’adolescence, elle comprend les valeurs et les objectifs pour l’avenir, les convictions politiques et religieuses, et parfois l’identité sexuelle.
  3. Erikson : la première théorie proposait que tous les adolescents connaissent une crise d’identité et cherchent à se séparer de leurs parents
  4. Marcia : Selon sa théorie, l’identité se développe à travers un processus d’exploration et d’engagement dans différents domaines de la vie.
19
Q

Théorie d’Erikson

A

Erik Erikson : Crise identitaire vs. confusion d’identité

  1. La question de l’identité est centrale à l’adolescence
  2. Crise identitaire vs. confusion d’identité
  3. La résolution de cette crise conduit à la pleine réalisation de l’identité
20
Q

Modèle de l’identité de Marcia

A

Selon sa théorie, l’identité se développe à travers un processus d’exploration et d’engagement dans différents domaines de la vie.

Marcia a identifié quatre statuts d’identité possibles chez les adolescents en fonction de l’exploration et de l’engagement :

  1. L’identité diffuse : L’adolescent n’a pas encore exploré activement différentes options identitaires et n’a pas pris d’engagement clair. Il peut se sentir confus et incertain quant à son identité.
  2. L’identité en moratoire : L’adolescent est engagé dans une exploration active des différentes options identitaires, mais n’a pas encore pris d’engagement définitif. Il est en période de recherche et d’expérimentation.
  3. L’identité accomplie : L’adolescent a exploré différentes options identitaires et a pris un engagement clair dans un domaine spécifique. Il a développé une identité stable et cohérente.
  4. L’identité Forclos : L’adolescent a adopté une identité sans avoir fait l’expérience d’une exploration significative. Il peut avoir accepté l’identité proposée par ses parents ou par la société sans remise en question.
21
Q

Les caractéristiques des états identitaires de Marcia et leurs conséquences

A
  1. Identité accomplie : Les personnes ayant accomplis cette identité sont socialement plus matures et plus engagés dans la réalisation de leur motivation que leurs pairs
  2. Identité diffuse et moratoire : Ces personnes ont tendance à aller vers l’accomplissement identitaire, tandis que ceux dans l’identité forclose n’évoluent pas
  3. Identité forclose : Si les parents sont trop protecteurs ou adoptent un style parental froid et contrôlant (autoritaire etc)
22
Q

Identité sexuelle

A

L’orientation sexuelle décrit un mode d’attirance durable pour le sexe opposé, le même sexe ou les deux :

Composante centrale de l’identité à l’adolescence

Les sentiments nouveaux en rapport à la sexualité sont parfois difficiles à gérer pour l’adolescent

L’acquisition d’une identité sexuelle est beaucoup plus difficile pour certains que pour d’autres

23
Q

Les origines de l’identité sexuelle

A
  1. Période :

La puberté est le moment où les jeunes commencent à éprouver des sentiments d’attirance sexuelle pour les autres.

  1. La biologie et l’environnement :

Les études actuelles montrent que l’attirance sexuelle est principalement fondée sur des facteurs biologiques, bien que l’environnement peut aussi être un facteur qui y contribue.

24
Q

L’identité sexuelle chez les jeunes de minorités sexuelles

A

La question de l’identité sexuelle est souvent confuse et peut être douloureuse pour les jeunes qui éprouvent une attirance pour le même sexe.

Question de l’identité sexuelle est instable à l’adolescence

Problèmes de vie les plus importants énumérés par les jeunes issus de minorités sexuelles : familles non acceptantes, intimidation à l’école, peur de révéler leur identité sexuelle.

25
Q

Les étapes du coming out

A
  1. Première reconnaissance
  2. Test et exploration
  3. Acceptation de l’identité
  4. Intégration de l’identité
26
Q

Conséquences du coming out

A
  1. Les jeunes des minorités sexuelles

En général, ils révèlent leur orientation sexuelle à leur meilleur ami, un pair de même sexe par lequel ils sont attirés ou à leurs frères et sœurs entre 16½ et 19 ans.

Ils révèlent leurs préférences sexuelles plus tardivement à leurs parents (un ou deux ans plus tard), voire ne le font pas du tout.

Ils sont souvent insultés ou menacés par leur famille ou peuvent être rejetés par leurs pairs hétérosexuels

27
Q

Culture et identité

A

L’identité ethnique inclut les croyances et les attitudes qu’une personne a envers les groupes ethniques ou raciaux auxquels elle appartient.

Des niveaux élevés d’identité ethnique et raciale sont généralement associés à une haute estime de soi, un bien-être élevé et des niveaux faibles de problèmes émotionnels et comportementaux.

28
Q

Compréhension du développement de l’identité ethnique et raciale

A
  1. Premières années scolaires:

connaissance des caractéristiques communes de son propre groupe; sentiments d’appartenance à un groupe; les préférences liées au groupe se développent dans de nombreux contextes

  1. Adolescence: l’identité ethnique ou raciale devient plus centrale