Item 152 - Endocardite infectieuse Flashcards

1
Q

Définir une endocardite infectieuse (EI)

A

Il existe des endocardites d’origine non infectieuse

  • L’EI = infection de l’endocarde intéressant le plus souvent une ou plusieurs valves cardiaques natives mais pouvant également toucher l’endocarde pariétal ou du matériel prothétique (prothèse valvulaire, sondes de stimulateur cardiaque…)
  • Elle est le plus souvent liée à une infection 🧫 bactérienne et plus rarement à un 🍄 champignon.
  • Elle est IIaire à la circulation sanguine de l’agent infectieux (bactériémie, fongémie) provenant d’une porte d’entrée et infectant secondairement l’endothélium valvulaire cardiaque ☞ HÉMOCULTURES POSITIVES.
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2
Q

Connaitre les situations à risque d’endocardite infectieuse

A
  • Cardiopathie du groupe A (voir autre Flash Card) qui inclue la présence de matériel intra-cardiaque
  • Bactériémie à Cocci Gram Positif (CGP)
    • Bactériémie à cocci Gram positif (Streptococcus, Staphylococcus) favorisée par la présence d’une porte d’entrée infectieuse (respectivement foyer infectieux dentaire, lésion cutanée).
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3
Q

Cardiopathies du groupe A

Réciter le tableau

A

Cardiopathie du groupe A = lésion constitutive ou acquise de l’endocarde. Il existe des cardiopathies jugées à haut risque (cardiopathies du groupe A) contrairement à celles à risque intermédiaire (cardiopathie du groupe B)

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4
Q
A
  • Les bactéries sont la principale cause d’EI (Tableau).
    • cocci Gram + en amas : staphylococcus aureus et staphylocoques coagulase négative (SCN)
    • cocci Gram + en chaînettes : streptocoques et entérocoques
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5
Q

L’identification de l’agent infectieux à l’origine de l’EI conditionne la prise en charge.

Chaque agent infectieux est associé à une ou plusieurs porte(s) d’entrée (Tableau), qu’il est primordial de chercher et d’éradiquer, pour éviter la récidive de l’EI ou d’autres complications.

Dans la moitié des cas, la porte d’entrée infectieuse n’est pas retrouvée.

A
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6
Q

Connaitre les signes cliniques évocateurs d’EI

A

Les signes cliniques peuvent être multiples et une EI doit être suspectée devant les signes suivants :

1) Des signes généraux

2) Des signes cardiaques

3) Des signes extra-cardiaques (localisations infectieuses, complications emboliques, manifestations immunologiques pouvant révéler le diagnostic)

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7
Q

Faux panaris d’Ossler

A
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8
Q

PLACARD ÉRYTHÉMATEAUX de Janeway

A
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9
Q

Tâches de Roth au FO

A
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10
Q

Une endocardite doit être systématiquement recherchée devant

A
  • Tout souffle cardiaque fébrile
  • Tout AVC fébrile
  • Toute fièvre inexpliquée chez un patient porteur d’une valvulopathie
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11
Q

Formes trompeuses sont fréquentes dans l’EI

A
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12
Q

Connaitre la démarche initiale du diagnostic microbiologique

A

Les hémocultures et l’échographie cardiaque sont les examens clés pour le diagnostic d’endocardite permettant:

· De diagnostiquer une bactériémie (ou une fongémie)

· De visualiser des végétations ou d’autres lésions valvulaires évocatrices d’endocardite (abcès, destruction valvulaire).

Les hémocultures constituent la modalité d’exploration de référence pour :

  • Isoler le micro-organisme responsable

- Déterminer son origine microbiologique

- Orienter la recherche de la porte d’entrée

Les hémocultures doivent être prélevées :

  • Au nombre de 3 prélèvements sanguins veineux avec mise en culture sur milieu aéro-anaérobie
  • Espacées d’au moins une heure, sur 24 heures (les concentrations bactériennes sanguines fluctuent dans le temps).
  • Y compris en l’absence de fièvre/frissons (une bactériémie n’est pas toujours accompagnée de fièvre).
  • Avec un volume de sang suffisamment important (40 à 60 mL chez l’adulte, car cela augmente la sensibilité de l’examen).
  • Et répétées au-delà de 24 heures en présence d’hémocultures négatives notamment dans le cas de la prise préalable d’antibiotiques

Le laboratoire de microbiologie doit être informé de la suspicion d’endocardite infectieuse.

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13
Q

Connaitre la démarche initiale du diagnostic échocardiographie en cas de suspicion d’EI

A

L’évaluation échocardiographique se fait en deux temps:

1) L’échocardiographie transthoracique (ETT) est réalisée systématiquement en première intention :

  • Car rapide, non invasive et disponible dans de nombreux centres
  • Sa sensibilité n’est que de 70% pour le diagnostic positif d’EI

2) Une échocardiographie transoesophagienne (ETO) doit ensuite être réalisée en cas d’ETT positive mais également en cas d’ETT négative avec suspicion clinique d’endocardite :

  • L’ETO augmente la sensibilité pour le diagnostic positif d’EI (≥ 90%), en particulier en cas d’EI sur prothèse,
  • L’ETO permet le diagnostic des complications valvulaires.
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14
Q

Savoir hiérarchiser les examens complémentaires en fonction de l’état clinique du patient

A
  • En gros : Hémocultures, Échocardiographie, autres examens complémentaires
  • Le délai de réalisation dépend de l’état clinique du patient : voir tableau
  • Autres examens complémentaires
    • Un ECG est systématiquement réalisé dès la suspicion clinique d’une EI, pour dépister précocement un trouble de conduction pouvant révéler une complication (abcès de l’anneau…) ou des signes d’ischémie évoquant des embolies coronaires.
    • Si l’échocardiographie n’est pas contributive, le bilan peut être complété par un scanner cardiaque, ou un PET-scanner pour le diagnostic positif.
    • Bilan d’extension des complications emboliques par d’autres examens (scanner/IRM)
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15
Q

Savoir quand une antibiothérapie probabiliste est indiquée en cas de suspicion d’EI

A

Devant une suspicion d’EI, une antibiothérapie probabiliste doit être débutée sans délai, juste après la réalisation des hémocultures en cas de :

  • Sepsis, choc septique
  • Forte suspicion clinique d’EI (d’autant plus si les images sont évocatrice d’EI à l’échocardiographie)
  • Indication de chirurgie valvulaire urgente

Dans les autres situations, l’antibiothérapie doit être retardée pour optimiser le diagnostic microbiologique (3 paires d’hémocultures sur 24 heures, à renouveler en cas de négativité). L’antibiothérapie sera débutée dès la connaissance de la positivité des hémocultures et adaptée aux résultats.

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16
Q

Connaitre les principes du traitement antibiotique de l’EI

A

Les objectifs de l’antibiothérapie sont :

  • A très court terme de contrôler la bactériémie pour traiter un sepsis, ou prévenir sa survenue
  • Puis d’obtenir l’éradication microbienne définitive au niveau de l’endocarde/végétation (site primitif) et des localisations secondaires
  • Et dans certains cas, d’éradiquer la porte d’entrée de l’EI

Cette éradication bactérienne est difficile à obtenir :

1 - Au niveau du site infectieux primitif :

  • L’endocarde et peu vascularisé, la végétation est avasculaire
  • L’inoculum est très important
  • La fibrine protège les bactéries de la phagocytose
  • Les bactéries sont en croissance lente

2 - Et au niveau des localisation secondaires (exemple : localisation osseuse, cérébrale…)

Pour ces raisons, l’antibiothérapie doit être :

  • Bactéricide
  • Prolongée
  • A fortes doses (administration parentérale à la phase initiale)
  • Adaptée aux résultats microbiologiques
  • Prenant en compte l’ensemble des sites infectés
  • Débutée après les hémocultures
  • Associant parfois des molécules synergiques
  • Et adaptée au terrain du patient_SD-264)

NB: l’antibiothérapie peut être probabiliste ou directement adaptée aux résultats des hémocultures (Cf. recommandations émises par les sociétés savantes pour le choix des molécules - Rang C)

L’efficacité de l’antibiothérapie est évaluée :

o Cliniquement : régression des signes infectieux, de sepsis, ou en lien avec les localisations secondaires.

o Négativation persistante des hémocultures

NB : Les lésions écho-cardiographiques et radiologiques peuvent persister malgré la guérison microbiologique. Elles ne sont pas considérés comme des critères fiables de suivi à court terme.

En cas d’EI sur matériel (valve prothétique…), un avis spécialisé (dont chirurgical) est indispensable, l’antibiothérapie n’étant la plupart du temps pas suffisante pour permettre la guérison.

En l’absence de critères formels de guérison, la guérison est contrôlée par l’absence de rechute de l’EI.

17
Q

Connaitre les principes d’éducation à la santé après un épisode d’EI

A

Un antécédent d’EI définit un haut risque de récidive d’EI (cardiopathie du groupe A). L’éducation à la prévention de ce risque est primordiale.

Les objectifs sont multiples :

A- Prévention de la constitution d’une porte d’entrée :

  • Dentaire :
    • Maintien d’un bon état bucco-dentaire
    • Consultation odontologique 2 fois / an
  • Cutanée :
    • Hygiène cutanée (désinfection des plaies et soins appropriés pour obtenir une cicatrisation rapide)
    • Éviter toute effraction cutanéo-muqueuse : piercing, tatouage, acupuncture…
    • Prise en charge d’une toxicomanie IV
    • Limiter les gestes invasifs, en particulier endovasculaires (cathéters, voie veineuse centrale…)
    • Limiter l’usage des voies veineuses périphériques. En cas de nécessité, application des mesures de prévention des infections liées aux cathéters.

B- Suivi cardiologique régulier

C- Conduite à tenir en cas de fièvre

  • Consulter un médecin en cas de fièvre
  • Exploration de toute fièvre sans cause évidente:
    • Réalisation d’hémocultures
    • Ne pas administrer d’antibiothérapie « à l’aveugle »
18
Q

Connaitre les principes de l’antibioprophylaxie de l’EI (groupe de cardiopathie à risque, gestes à risque)

A

Rationnel :

L’EI survient dans les suites d’une bactériémie, pouvant faire suite à un acte à risque (certains soins dentaires).

La plupart des bactéries d’origine dentaire sont sensibles à des antibiotiques à spectre jugé « étroit » comme l’amoxicilline.

L’objectif de l’antibioprophylaxie est de limiter la survenue ou la durée de la bactériémie, en administrant l’antibiotique juste avant le geste à risque, afin d’obtenir le pic de concentration au moment de l’épisode de bactériémie.

Indication :

Une antibioprophylaxie est justifiée uniquement lorsque 2 conditions sont réunies :

1) Patient à haut risque d’EI (2C-152-PE-A01)

Et 2) Soins dentaires à haut risque

  • Gestes nécessitant une manipulation de la gencive ou de la région péri-apicale ou une effraction muqueuse

Dans toutes les autres situations (autres cardiopathies ou autres procédures portant sur les voies aériennes, digestives, urinaires ou cutanées), l’antibioprophylaxie n’est pas justifiée.

Modalités :

  • Amoxicilline per os en dose unique dans l’heure précédent le geste
  • En cas d’allergie : clindamycine
  • Les patients jugés à haut risque d’EI doivent bénéficier d’une carte de « patients à risque d’endocardite infectieuse » à présenter avant toute procédure bucco-dentaire.
19
Q

Connaitre l’épidémiologie de l’endocardite infectieuse

A

Avec une incidence annuelle d’environ 35 cas/million d’habitants en France, l’EI est une infection rare mais grave (mortalité hospitalière proche de 20%).

L’incidence de l’EI n’a pas diminué au cours des dernières années mais le profil des patients s’est modifié, notamment du fait du vieillissement de la population, des changements de mode de vie, de la diminution de l’incidence des valvulopathies post-rhumatismales, et des progrès médicaux.

Ainsi, la proportion d’EI liée à des procédures médicales à risque (cathéters, implantation de stimulateur cardiaque, procédures endovasculaires…) a considérablement augmentée ces dernières années, et est désormais comprise entre 25 et 30%.

L’EI affecte principalement les sujets d’âge mûr et le sujet âgé (âge moyen de survenue de 62 ans).

20
Q

Connaitre la démarche du diagnostic microbiologique quand les hémocultures initiales sont négatives

A

Des hémocultures sont considérées négatives en l’absence d’identification d’un pathogène après 5 jours de culture.

Dans moins de 5 à 10% des cas, les hémocultures ne permettent pas d’identifier d’agent infectieux (endocardite à hémocultures négatives). Il peut s’agir de:

  • Bactéries à croissance lente ou difficile
    • bactéries du groupe HACEK à croissance lente
    • streptocoques déficients (ex: Granulicatella spp., Abiotropria spp….)
    • bactéries à développement intracellulaire et non cultivables (ex: Coxiella burnetii, Bartonella spp.…)
  • Levure (Candida étant le plus fréquemment en cause)
  • Antibiothérapie préalable = prélèvement décapité (cause à évoquer en premier)
  • Endocardites non infectieuses (rares endocardites d’origine lupique ou marastique d’origine néoplasique)

La première cause à évoquer est l’administration préalable d’une antibiothérapie qu’il convient de rechercher à l’interrogatoire. Dans ce cas, l’antibiothérapie peut être interrompue 72 heures, avant de répéter les hémocultures (3 prélèvements sur 24 heures), en l’absence de critères nécessitant un traitement urgent (sepsis ou choc septique, végétation, abcès ou destruction valvulaire).

En l’absence d’antibiothérapie préalable, le bilan d’EI à hémocultures négatives sera complété par :

  • Hémocultures à incubation prolongée
  • Sérologie Coxiella burnetti
  • Sérologie Bartonella spp.
  • Un avis spécialisé doit être demandé et le laboratoire de microbiologie doit être informé de la suspicion d’EI pour discuter d’investigations complémentaires (PCR, sérologies, techniques particulières d’hémocultures…).

Enfin, si une indication chirurgicale est indiquée avant l’identification de l’agent pathogène, l’analyse bactériologique de la valve, des végétations ou de tout matériel retiré peut permettre d’étayer le diagnostic.

21
Q

Connaitre les arguments échocardiographiques du diagnostic d’EI

Bien retenir : Le diagnostic positif d’EI peut parfois être considéré et le traitement antibiotique poursuivi. L’écho peut être répétée 7 à 10 jours plus tard, les anomalies pouvant être retardées.

A

Les arguments échocardiographiques en faveur d’une EI sont :

  • Présence de végétation(s) = masse mobile, hyperéchogène, vibratile, appendue à la valve
  • Perforation valvulaire, rupture de cordage
  • Abcès péri-valvulaire ou septal, fistule
  • Désinsertion d’une prothèse valvulaire, fuite paraprothétique

Une échocardiographie normale n’élimine pas le diagnostic. En cas de forte présomption clinique et de négativité de l’échocardiographie initiale :

  • Le diagnostic positif d’EI peut parfois être considéré et le traitement antibiotique poursuivi
  • L’échocardiographie peut être répétée 7 à 10 jours plus tard, les anomalies pouvant être retardées.
22
Q

En cas d’endocardite du cœur gauche

Connaître les principales localisations emboliques

A
23
Q

En cas d’endocardite du cœur droit

A

Les localisations emboliques se manifestent par des embolies pulmonaires, souvent multiples et bilatérales, responsables d’abcès et d’infarctus pulmonaires.

Un angioscanner thoracique est systématiquement réalisé pour dépister ces complications.

24
Q

Quels sont les deux examens complémentaires réalisés face à une EI en dehors des hémocs et de l’ETT/ETO ?

A

En résumé, si chaque examen doit être réalisé face à des points d’appel cliniques, deux sont réalisés assez systématiquement devant le caractère asymptomatique de certaines lésions. Ils permettent la recherche des principales complications emboliques au cours d’une EI du cœur gauche :

  • IRM cérébrale (ou scanner cérébral avec injection de produit de contraste, en l’absence de disponibilité de l’IRM)
  • Scanner thoraco-abdomino-pelvien (spondylodiscite notamment)
25
Q

Savoir prendre en charge la porte d’entrée d’une EI

La porte d’entrée infectieuse d’une EI:

  • > doit être systématiquement recherchée par un examen clinique orienté et/ou des examens complémentaires (certains devant être réalisés à titre systématique).
  • > est orientée par le type d’agent infectieux identifié par les hémocultures.

Sa découverte impose ensuite une prise en charge thérapeutique spécifique, afin de l’éradiquer pour prévenir la récidive de l’EI

(Tableau au verso)

A
26
Q

Connaitre les principales complications des EI

(FC éclaire)

A
  • complications cardiaques +++
  • complications emboliques cérébrales
  • complications infectieuses
27
Q

Connaitre les principales complications des EI

(FC avec tous les détails

A

La mortalité hospitalière associée à l’EI est de 20-25%.

Les principales causes de décès sont par ordre de fréquence :

  • Les complications cardiaques
  • Les localisations emboliques cérébrales

De nombreuses complications peuvent mettre en jeu le pronostic vital et/ou fonctionnel au cours de l’EI :

A- Complications cardiaques

B- Complications emboliques cérébrales

  • Les complications cérébrales emboliques (AVC ou AIT), la rupture d’un anévrysme infectieux responsable d’une hémorragie intracrânienne, sont des causes de décès à court terme au cours d’une EI, mais peuvent aussi entraîner des séquelles neurologiques à plus long terme.

C- Complications infectieuses

  • Sepsis et choc septique associés à une morbi-mortalité importante.
  • Abcès périphériques pouvant nécessiter un drainage chirurgical.

D- Autres complications emboliques

  • Localisations emboliques splénique à l’origine de rupture splénique
  • Spondylodiscites pouvant se compliquer d’une compression médullaire
  • Ischémie aiguë de membre
  • Anévrysme infectieux à risque de rupture
  • Embolie pulmonaire dans le cadre d’une EI du cœur droit

Le diagnostic et la prise en charge précoce de l’EI permet de limiter la survenue de ces complications.

Un terrain fragile et la présence de comorbidités (insuffisances d’organes, diabète, déficit immunitaire…) sont des facteurs de mauvais pronostic