Gao : Chapitre 9 (Pathologie digestive) Flashcards
Chez un patient avec des évidences endoscopiques de remplacement de la muqueuse squameuse par une muqueuse glandulaire, un diagnostic définitif d’œsophage de Barrett ne peut être posé que lorsque la biopsie œsophagienne contient quel élément parmi les suivants? (GAO 2ème édition)
- Muqueuse jonctionnelle
- Muqueuse gastrique de type cardiale
- Cellules cylindriques avec mucine PAS+
- Cellules à gobelets avec mucine acide
- Surface muqueuse villeuse avec dysplasie de bas-grade
Cellules à gobelets avec mucine acide
Les inhibiteurs de l’EGFR (cetuximab et panitumumab) sont des thérapies efficaces en contexte de carcinome colorectal EGFR + lorsque quelle condition parmi les suivantes est respectée? (GAO 2ème édition)
- Absence de mutations de KRAS et de BRAF
- Présence de mutations de KRAS et de BRAF
- Absence de mutation de KRAS et présence de mutation de BRAF
- Présence de mutation de KRAS et absence de mutation de BRAF
- Présence d’une mutation de CDH1
Absence de mutations de KRAS et de BRAF
Les critères indiquant qu’il est cliniquement approprié de rechercher une mutation de CDH1 incluent quel élément parmi les suivants (“Internation Gastric Cancer Linkage Consortium”)? (GAO 2ème édition)
- 2 cas ou plus de carcinomes gastriques diffus diagnostiqués chez des parents du 1er ou du 2ème degré, dont au-moins 1 cas diagnostiqué avant l’âge de 50 ans
- 3 cas ou plus de carcinomes gastrique diffus diagnostiqués chez des parents du 1er ou du 2ème degré, indépendamment de l’âge au moment du diagnostic
- Carcinome gastrique diffus diagnostiqué avant l’âge de 40 ans, même sans historique familial
- Familles présentant des cas de carcinomes lobulaires du seins et de carcinomes gastriques diffus, dont au-moins 1 cas diagnostiqué avant l’âge de 50 ans
- Toutes ces réponses
Toutes ces réponses
Dans une famille connue à risque de carcinome gastrique diffus, vers quel âge est recommandé la gastrectomie totale prophylactique? (GAO 2ème édition)
- Avant l’âge de 20 ans
- Après l’âge de 20 ans
- Après l’âge de 30 ans
- Avant l’âge de 30 ans
- Après l’âge de 40 ans
Après l’âge de 20 ans
Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne les carcinomes colorectaux associés à la voie moléculaire de l’instabilité des micro-satellites? (GAO 2ème édition)
- Tous les cas de syndrome de Lynch sont associés à une mutation d’un des gènes des MMR (MLH1, PMS2, MSH2 et MSH6) ou à une mutation du gène régulateur TACSTD1 (aussi appelé EPCAM et BER-EP4)
- Les lésions festonnées sessiles sont les lésions précurseures de ce type de néoplasie
- Les tumeurs associées à cette voie moléculaire sont fréquemment localisées au-niveau du côlon droit, à un infiltrat lymphocytaire intra/péri-tumoral, à une architecture expansive et à une production de mucine
- Des mutations de BRAF et de KRAS ne sont jamais retrouvés dans ce type de tumeur
- Les tumeurs MSI-H répondent bien aux traitements à la thérapie par inhibiteur de la topoisomérase 1 (irinotécan)
Des mutations de BRAF et de KRAS ne sont jamais retrouvés dans ce type de tumeur
Une femme de 29 ans se présentent avec une perte de poids, de la fatigue et des diarrhées. Elle subit une endoscopie et une biopsie duodénale. Après analyse, elle est mise sous diète sans gluten et ses symptômes s’améliorent grandement. Quelle trouvaille histologique était présente sur la biopsie? (GAO 2ème édition)
- Cryptite et abcès cryptiques
- Granulomes non-caséeux
- Macrophages spumeux dans la lamina propria
- Atrophie villositaire et lymphocytose intra-épithéliale
- Métaplasie gastrique de la muqueuse duodénale
Atrophie villositaire et lymphocytose intra-épithéliale
Un homme de 72 ans a été traité pendant les 2 dernières semaines par pip/tazo pour une pneumonie acquise en communautée. Il développe une diarrhée sévère et ses selles sont positives pour la toxine de Clostridium difficile. Quelle trouvaille histologique vous-attendez-vous à retrouver si une biopsie colique est effectuée? (GAO 2ème édition)
- Colite aiguë limitée
- Colite ischémique
- Colite pseudomembraneuse
- Granulomes caséeux avec infection mycobactérienne
- Colite lymphocytaire
Colite pseudomembraneuse
Un homme de 60 ans se présente avec des symptômes de dyspepsie, de nausée et de perte de poids. L’endoscopie révèle la présence d’une muqueuse gastrique antrale épaissie sans masse évidente. Une biopsie de la muqueuse gastrique montre un infiltrat lymphoplasmocytaire diffus. Certaines cryptes sont infiltrées par des amas de lymphocytes (lésions lympho-épithéliales). Il n’y a pas de diminution évidente du nombre de cryptes. De nombreuses bactéries Helicobacter pylori sont retrouvées au-niveau de la muqueuse. Le patient a suivi un traitement par lansoprazole, amoxicilline et clarithromycine pendant 2 semaines. À la biopsie de suivi, l’infiltration lymphoplasmocytaire a essentiellement disparu. Quel était votre diagnostic sur la biopsie initiale? (GAO 2ème édition)
- Gastrite active
- Gastrite chronique
- Gastrite auto-immune
- MALT associé à une infection sévère à H. pylori
- DLBCL
MALT associé à une infection sévère à H. pylori
Un homme de 30 ans se présente avec de la dysphagie et une sensation de blocage lors de la déglutition. L’endoscopie révèle la présence d’anneaux tout le long de l’oesophage (trachéalisation). Une biopsie de la portion moyenne de l’œsophage va probablement révéler quelle trouvaille parmi les suivantes? (GAO 2ème édition)
- Inflammation à prédominance neutrophilique
- Inflammation à prédominance lymphocytaire
- Inflammation à prédominance éosinophilique
- Métaplasie intestinale
- Infection fongique à Candida
Inflammation à prédominance éosinophilique
Un homme de 50 ans se présente avec une jaunisse. À la biopsie, le foie présente des aspects compatibles avec une cholangite sclérosante. Quelle pathologie gastro-intestinale coexiste le plus probablement avec cette maladie hépatique? (GAO 2ème édition)
- Maladie coeliaque
- Gastrite atrophique
- Maladie de Crohn
- Colite ulcéreuse
- Colite collagénique
Colite ulcéreuse
Un enfant de 5 jours se présente avec des vomissements et un abdomen distendu. La radiographie de l’abdomen révèle la présence d’une dilatation colique marquée avec rétrécissement du segment recto-sigmoïde. Un spécimen biopsique pris de ce segment révèle une absence complète en cellules ganglionnaires dans la sous-muqueuse et la paroi musculaire. Le diagnostic le plus probable est : (GAO 2ème édition)
- Atrésie colique congénitale
- Entérocolite nécrosante
- Maladie de Hirschsprung
- Syndrome de Down
- Pseudo-obstruction intestinale idiopathique
Maladie de Hirschsprung
Un garçon de 12 ans se présente avec de multiples polypes coliques. Histologiquement, tous les polypes présentent une prolifération d’un épithélium non-dysplasique associé à des axes musculaires lisses arborescents qui semblent dérivés de la musculaire muqueuse. Toutes les affirmations suivantes sont vraies concernant ce patient sauf une, laquelle? (GAO 2ème édition)
- Ce patient présente probablement des lésions pigmentées muco-cutanées
- Ce patient présente probablement une mutation germinale du gène suppresseur de tumeur LKB1/STK11
- Ces polypes n’ont pas de risque de progresser vers la malignité
- Si ce patient était une femme, il présenterait un risque augmenté de développer un carcinome mammaire ou endométrial
- Ce patient présente un risque augmenté de développer une néoplasie testiculaire
Ces polypes n’ont pas de risque de progresser vers la malignité
Toutes les affirmations suivantes sont vraies sauf une en ce qui concerne les GIST, laquelle? (GAO 2ème édition)
- Les cellules interstitielles de Cajal sont les cellules précurseures présumées
- Une mutation gain de fonction dans les gènes KIT ou PDGFR peut être retrouvé
- Seules les tumeurs avec mutations dans le gène KIT répondent à la thérapie par Gleevec (imatinib)
- L’activité mitotique et la taille tumorale sont les 2 principales caractéristiques qui déterminent le risque qu’un GIST ait un comportement agressif
- Les critères histologiques séparant les GIST en lésions bénignes et malignes sont les mêmes à travers les différentes sections du tractus gastro-intestinal
Les critères histologiques séparant les GIST en lésions bénignes et malignes sont les mêmes à travers les différentes sections du tractus gastro-intestinal
Un garçon de 18 mois est amené à l’hôpital pour des douleurs abdominales ressemblant à une appendicite aiguë. À la chirurgie, l’appendice s’avère normal. Du côté anti-mésentérique de l’iléon terminal on retrouve un segment borgne de 5 cm. Le spécimen de résection est constitué de muqueuse gastrique ectopique ulcérée. Quelle affirmation parmi les suivantes n’est pas applicable à l’entité précédemment décrite? (GAO 2ème édition)
- Retrouvé chez environ 2% de la population
- Est généralement localisé à 2 pied de la valvule iléo-caecale
- Est 2 fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme
- Est le plus souvent symptomatique avant l’âge de 2 ans
- Seulement 2% des patients présentent des symptômes
Seulement 2% des patients présentent des symptômes
Une femme de 35 ans subit une appendicectomie pour une appendicite. À la pointe de l’appendice réséqué on retrouve une tumeur formée de nids uniformes de cellules à la chromatine poivre et sel. Les cellules tumorales présentent un immunomarquage pour la synaptophysine. Quelle affirmation concernant cette lésion est correcte? (GAO 2ème édition)
- Elle est souvent associé à un syndrome carcinoïde
- Est la tumeur appendiculaire la plus fréquente
- Elle est rare chez les enfants
- Elle est associée à un moins bon pronostic que les tumeurs du même type retrouvées ailleurs dans le tractus GI
- La taille tumorale n’a rien à voir avec le risque de métastases
Est la tumeur appendiculaire la plus fréquente
Un homme de 19 ans se présente avec des douleurs abdominales et des diarrhées sanglantes depuis 6 mois. Un spécimen de biopsie colique présente des altérations architecturales de la muqueuse avec inflammation chronique, des agrégats lymphoïdes profonds et des fissures s’étendant jusque dans la musculaire propre. De multiples granulomes sont identifiés au-sein de la lamina propria. Quelle affirmation parmi les suivantes est correcte? (GAO 2ème édition)
- Cette condition est fréquemment associée à la cholangite sclérosante primaire
- La majorité des patients atteints présentent un marquage positif pour les p-ANCA
- La résection du segment malade et l’anastomose des segments sains permet de guérir la maladie
- Cette maladie touche exclusivement le côlon et n’implique habituellement pas les autres sections du tractus digestif
- Les facteurs génétiques jouent un rôle importants en ce qui a trait à la prédisposition des patients à développer la maladie
Les facteurs génétiques jouent un rôle importants en ce qui a trait à la prédisposition des patients à développer la maladie
Tous les syndromes suivants sont associés à la présence de polypes hamartomateux sauf un, lequel? (GAO 2ème édition)
- Syndrome de Cowden
- Polypose juvénile familiale
- Syndrome de Peutz-Jeghers
- Syndrome de Carney
- Syndrome de la naevomatose basocellulaire
Syndrome de Carney
L’aspect macroscopique de la muqueuse gastrique dans la maladie de Ménétrier ressemble à quelle entité parmi les suivantes? (GAO 2ème édition)
- Polypes des glandes fundiques
- Gastrite atrophique
- Polypes hyperplasiques
- Syndrome de Zollinger-Ellison
- Polypes fibroïdes inflammatoires
Syndrome de Zollinger-Ellison
Les patients atteints par la maladie coeliaque sont particulièrement à risque de développer quel type de lymphomes parmi les suivants? (GAO 2ème édition)
- DLBCL
- Lymphomes T
- Lymphomes de Hodgkin
- Lymphomes MALT
- Lymphomes folliculaires
Lymphomes T
Quel est le site du tractus digestif le plus souvent la cible d’ulcères amibiens? (GAO 2ème édition)
- Duodénum
- Iléon
- Caecum ou côlon ascendant
- Côlon transverse
- Côlon sigmoïde et rectum
Caecum ou côlon ascendant
Quelle pathologie parmi les suivantes est la cause la plus fréquente de colite segmentaire limitée au côlon sigmoïde? (GAO 2ème édition)
- Colite ulcéreuse
- Colite de Crohn
- Maladie diverticulaire
- Colite ischémique
- Colite à CMV
Maladie diverticulaire
Selon la classification de l’OMS, un carcinome de la jonction gastro-oesophagienne est défini comme étant : (GAO 2ème édition)
- Tout carcinome épidermoïde et adénocarcinome qui chevauche la jonction gastro-oesophagienne
- Tout adénocarcinome ayant son épicentre au-sein de 2 cm de la jonction gastro-oesophagienne et s’étendant jusque dans l’oesophage
- Tout adénocarcinome dont la plus grande partie se localise au-niveau de la jonction gastro-oesophagienne
- Tout carcinome localisé entièrement au-dessus de la jonction gastro-oesophagienne, mais en-dedans de 5 cm de la jonction gastro-oesophagienne
- Tout carcinome localisé entièrement en-dessous de la jonction gastro-oesophagienne, mais en-dedans de 5 cm de la jonction gastro-oesophagienne
Tout adénocarcinome ayant son épicentre au-sein de 2 cm de la jonction gastro-oesophagienne et s’étendant jusque dans l’oesophage
- Toutes les pathologies suivantes peuvent être associées avec une augmentation de l’apoptose épithéliale sauf une, laquelle? (GAO 2ème édition)
- Colite ulcéreuse active
- Préparation pré-coloscopie
- Prise de mycophénolate mofétil par un patient transplanté
- Prise d’AINS
- GVHD aiguë
Colite ulcéreuse active
Quelle affirmation parmi les suivantes est correcte en ce qui concerne les spécimens de résection antérieure basse? (GAO 2ème édition)
- Un spécimen “complet” est défini par l’absence déficit de la surface mésorectale
- Un spécimen “complet” peut présenter des déficits de moins de 5 mm de profondeur
- Un spécimen “complet” peut présenter des déficits de moins de 10 mm de profondeur
- Un spécimen complet peut présenter un aspect conique si la surface du cône est lisse
- Si la musculaire propre est exposée focalement, le spécimen doit être qualifié de “presque complet”
Un spécimen “complet” peut présenter des déficits de moins de 5 mm de profondeur
Si un carcinome infiltrant est retrouvé dans un polype pédonculé, quelle caractéristique histologique parmi les suivantes n’est pas importante à mentionner afin de guider le traitement subséquent? (GAO 2ème édition)
- Le grade histologique de la composante invasive
- La profondeur d’invasion de la tumeur dans la sous-muqueuse
- La présence d’invasion vasculaire
- La présence d’invasion lymphatique
- La distance séparant la composante invasive de la marge de résection
La profondeur d’invasion de la tumeur dans la sous-muqueuse
Une femme de 32 ans se présente à la salle d’urgence avec une diarrhée sanglante sévère, des douleurs abdominales, de la fièvre et une distension abdominale. À la radiographie, des anses intestinales dilatées sont identifiées, surtout au-niveau du côlon transverse. La patiente subit une colectomie totale, et les coupes histologiques mettent en évidence une ulcération diffuse de la muqueuse, des ulcères fissurants focaux précoces, de l’inflammation focalement transmurale et une épargne relative du rectum. Quel diagnostic est le plus probable? (GAO 2ème édition)
- Colite de Crohn sévère
- Colite ulcéreuse fulminante
- Colite ischémique aiguë
- Colite pseudomembraneuse
- Colite infectieuse sévère à E. coli hémorragique
Colite ulcéreuse fulminante
Un homme âgé blanc de 66 ans se présente avec des douleurs abdominales. À l’examen physique il présente une lymphadénopathie périphérique multifocale et une splénomégalie modérée. La colonoscopie révèle la présence d’innombrables petites lésions polypoïdes impliquant la majorité du côlon. Quel est le diagnostic le plus probable? (GAO 2ème édition)
- Lymphome MALT
- Lymphome du manteau
- Multiples adénomes tubuleux
- Lymphome folliculaire primaire du tractus gastro-intestinal
- Polypose hyperplasique
Lymphome du manteau
Une endoscopie de dépistage chez une femme de 65 ans avec un historique de 20 ans de maladie de Crohn révèle la présence d’un polype de 7 mm au-niveau du côlon descendant. Histologiquement, ce polype présente de la dysplasie de bas-grade. Le polype est complètement réséqué. Des prélèvements d’autres zones du côlon et de l’iléon terminal présentent une muqueuse quasi-normale sans évidence d’inflammation chronique ou active ou de dysplasie plane. La meilleure prise en charge de cette patiente serait : (GAO 2ème édition)
- Colectomie totale
- Hémicolectomie gauche
- Coloscopie de suivi dans 3-5 ans
- Coloscopie de suivi dans 3 mois
- Augmenté le dosage des médicaments que cette patiente prend pour sa maladie de Crohn
Coloscopie de suivi dans 3-5 ans
La désignation N1c réfère à quel scénario en contexte de carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- Dépôt tumoral de >3 mm
- Dépôt tumoral dont les contours sont lisses
- Dépôt tumoral dont les contours sont irréguliers
- Plus de 4 ganglions lymphatiques présentent une métastase
- Tous les ganglions lymphatiques échantillonnés sont négatifs, mais on retrouve un/des dépôt/s tumoral/aux au-niveau de la sous-séreuse, du mésentère ou des tissus périrectaux/mésorectaux/péricoliques non-péritonéalisés
Tous les ganglions lymphatiques échantillonnés sont négatifs, mais on retrouve un/des dépôt/s tumoral/aux au-niveau de la sous-séreuse, du mésentère ou des tissus périrectaux/mésorectaux/péricoliques non-péritonéalisés
Quel élément pronostic est le plus important en contexte de néoplasie mucineuse de bas-grade de l’appendice? (GAO 2ème édition)
- Le degré de dysplasie de l’épithélium
- Si il y a de la mucine qui dissèque dans la musculaire propre
- Si il y a des cellules épithéliales néoplasiques dans la mucine extra-appendiculaires
- Si la limite de résection est positive
- Si la musculaire muqueuse a été traversée par les cellules néoplasiques
Si il y a des cellules épithéliales néoplasiques dans la mucine extra-appendiculaires
Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne l’interprétation des études immunohistochimiques pour MSI? (GAO 2ème édition)
- L’absence de marquage nucléaire est indicatif d’un résultat positif en contexte de MSI
- La perte d’expression de MLH1 peut être dûe au syndrome de Lynch ou à l’hyperméthylation de la région promotrice
- 80% des perte sporadique de MLH1 sont associées à une mutation de KRAS
- La perte de MSH2 implique essentiellement toujours un syndrome de Lynch
- La perte d’expression de MLH1 est l’anomalie la plus fréquemment détectée
80% des perte sporadique de MLH1 sont associées à une mutation de KRAS
Nommez des causes communes de dysphagie oesophagienne. (GAO 2ème édition)
- Obstruction mécanique : anneaux oesophagiens, “webs” oesophagiens, strictures ou cicatrices
- Achalasie : relaxation incomplète du sphincter oesophagien inférieur, augmentation du tonus du sphincter oesophagien inférieur et perte du péristaltisme de l’oesophage
- Secondairement à un dommage au nerf vague : maladie de Chagas, neuropathie autonome
- Infiltration : néoplasique, amyloïdose, sarcoïdose
- Lésions du noyau moteur dorsal
- Oesophagite éosinophilique
Décrivez les critères diagnostics de l’oesophagite éosinophilique? (GAO 2ème édition)
- Présentation clinique de dysphagie
- Évidence endoscopique de trachéalisation de l’oesophage
- Biopsie oesophagienne démontrant au-moins 15 éosinophiles par HPF (au-moins 1 champ)
- Absence de GERD ou autre maladie pouvant expliquer la symptomatologie
- Échec du traitement par IPP
Nommez 5 maladies du tractus GI qui peuvent être associées à une infiltration extensive de la muqueuse oesophagienne par des éosinophiles? (GAO 2ème édition)
- Oesophagite éosinophilique
- GERD
- Réaction allergique à un médicament ou un aliment
- Gastrite éosinophilique
- Infection parasitaire
Nommez 5 causes oesophagiennes d’hématémèses? (GAO 2ème édition)
- Varices (cirrhose)
- Lacérations (syndrome de Mallory-Weiss)
- Carcinome oesophagien
- Perforation de l’oesophage (syndrome de Boerhaave)
- Oesophagite (médicamenteuse, chimique, infectieuse)
Nommez des anomalies congénitales oesophagiennes communes? (GAO 2ème édition)
- Fistule trachéo-oesophagienne
- Kystes de l’oesophage
- Atrésie de l’oesophage
Définissez ce qu’est l’oesophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
- Modification endoscopiquement reconnaissable de l’épithélium oesophagien et confirmé comme présentant de la métaplasie intestinale à la biopsie (cellules à gobelets)
- Peut être un segment long (>3 cm) ou court (3 cm et moins)
Nommez une étude histochimique utile au diagnostic de l’œsophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
Bleu Alcian/PAS, pH 2.5 pour mettre en évidence les cellules à gobelets
Quelles sont les catégories utilisées pour classifier la dysplasie retrouvée en contexte d’oesophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
- Négatif pour dysplasie
- Indéterminé pour dysplasie
- Dysplasie de bas-grade
- Dysplasie de haut-grade
Quelles sont les implications thérapeutiques associées aux différentes catégories diagnostiques utilisées en contexte de biopsie pour oesophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
- Négatif pour dysplasie : répéter l’endoscopie dans 3-5 ans
- Dysplasie de bas-grade : répéter l’endoscopie dans 6-12 mois
- Dysplasie de haut-grade : résection chirurgicale ou endoscopique de la lésion
- Indéterminé pour dysplasie : même risque de progression que la dysplasie de bas-grade, donc traitement pour le GERD et l’inflammation puis rebiopsie dans 3-6 mois
Décrivez des scénarios microscopiques qui justifient l’utilisation de la catégorie “indéterminée pour dysplasie”? (GAO 2ème édition)
- Atypies cytologiques insuffisantes
- Épithélium semblant dysplasique, mais avec un arrière-plan inflammatoire marqué et de l’érosion muqueuse
- Extension sous-squameuse de glandes “dysplasiques”
- Glandes dysplasiques qui maturent à la surface
- Biopsies sans épithélium de surface ou présentant d’autres artéfacts qui limitent l’interprétation
Nommez des caractéristiques architecturales et cytologiques qui permettent de distinguer la dysplasie de bas-grade de celle de haut-grade en contexte de métaplasie de Barrett? (GAO 2ème édition)
-
Dysplasie de bas-grade :
- Architecture cryptique préservée ou surface villiforme
-
Noyaux :
- Polarité préservée
- Stratification
- Augmentation en taille
- Hyperchromasie
- Chevauchement
- Peu/modérément pléomorphique
-
Cytoplasme :
- Moins de mucine
- Cellules à gobelets dystrophiques
-
Dysplasie de haut-grade :
-
Distorsion architecturale :
- Chevauchement
- Embranchement
- Budding glandulaire
- Formations cribriformes
-
Noyaux :
- Absence de polarité
- Stratification vers la surface luminale
- Augmentation en taille importante
- Membranes nucléaires irrégulières
- Pléomorphisme important
-
Cytoplasme :
- Absence de mucine
-
Distorsion architecturale :
Nommez 3 modalités de traitement permettant de préserver l’œsophage en contexte du traitement de la dysplasie de Barrett? (GAO 2ème édition)
- Thérapie photodynamique
- Ablation au laser
- Mucosectomie endoscopique
Nommez 5 complications associées à l’œsophage de Barrett outre les néoplasies? (GAO 2ème édition)
- Oesophagite de reflux et pneumonie d’aspiration
- Strictures oesophagiennes
- Ulcères oesophagiens
- Perforations oesophagiennes
- Saignements oesophagiens
Nommez les 2 tumeurs oesophagiennes bénignes les plus fréquentes? (GAO 2ème édition)
- Papillome squameux
- Léiomyome
Identifiez 4 lésions composées de glandes bénignes pouvant mimer une tumeur oesophagienne? (GAO 2ème édition)
- Glandes cardiales
- Glandes mucineuses sous-épithéliales
- Glandes salivaires
- Glandes pancréatiques hétérotopiques
Autres : reliquats embryonnaires (glandes ciliées), glandes sébacées
Nommez 5 facteurs de risques associés au carcinome épidermoïde de l’oesophage? (GAO 2ème édition)
- Usage de tabac et d’alcool
- Blessure oesophagienne caustique
- Achalasie
- Tylose
- Syndrome de Plummer-Vinson
Autres : pauvreté, consommation fréquente de breuvage très chaud
Définissez ce qu’est un carcinome de la jonction gastro-oesophagienne? (GAO 2ème édition)
Tout adénocarcinome ayant son épicentre au-sein de 2 cm de la jonction gastro-oesophagienne et s’étendant jusque dans l’oesophage
Nommez les 3 sites les plus fréquents de d’ulcères peptiques? (GAO 2ème édition)
- Première portion du duodénum (au-sein de 2 cm du pylore)
- Petite courbure de l’estomac, près de l’incisure angulaire)
- Antre gastrique
- Les autres sites incluent : la jonction gastro-oesophagienne, la muqueuse adjacente à un site d’anastomose chez les patients avec gastro-jéjunostomie, le duodénum, estomac ou jéjunum de patients avec syndrome de Zollinger-Ellison et les diverticules de Meckel contenant de la muqueuse gastrique hétérotopique
Nommez la cause la plus fréquente d’ulcère duodénal? (GAO 2ème édition)
L’infection à Helicobacter pylori
Quelle est la cause la plus fréquente d’ulcère gastrique? (GAO 2ème édition)
L’infection à Helicobacter pylori
Qu’est-ce qu’un ulcère de stress, donnez-en deux exemples? (GAO 2ème édition)
- Un ulcère de stress est un ulcère se développant chez un patient présentant un choc, un sepsis ou un trauma sévère
- Les plus fréquents sont :
- Ulcère de Cushing : ulcères gastriques, duodénaux et oesophagiens survenant chez un patient avec une pathologie intracrânienne
- Ulcère de Curling : ulcères localisés au-niveau du duodénum proximal chez des patients présentants des brûlures sévères ou un trauma
Décrivez les éléments permettant de distinguer un ulcère bénin d’un ulcère associé à une lésion néoplasique? (GAO 2ème édition)
-
Ulcère bénin :
- Jeunes patients
- Symptômes présents depuis longtemps
- Douleur fréquente
- Localisé au-niveau de l’antre ou de la petite courbure
- La base de l’ulcère à la radiologie est externe à la paroi gastrique
- Endoscopiquement, présente un aspect “punched out” avec des bordures qui le surplombent
- Les replis muqueux se terminent en bordure de l’ulcère
-
Ulcère malin :
- Patients plus âgés
- Symptômes présents depuis moins longtemps
- Moins fréquemment associés à de la douleur
- Localisé au-niveau du cardia ou du corps gastrique
- La base de l’ulcère à la radiologie est à l’intérieure de la paroi gastrique
- Endoscopiquement, présente un aspect irrégulier avec des bordures ourlées
- Les replis muqueux se terminent à distance de l’ulcère
Nommez 4 raisons justifiant une chirurgie chez un patient avec des ulcères peptiques? (GAO 2ème édition)
- Hémorragie
- Perforation
- Obstruction
- Pour exclure une lésion maligne
Nommez 4 processus pathologiques gastriques pouvant être associés à l’infection à H. pylori? (GAO 2ème édition)
- Gastrite chronique
- Ulcère peptique
- Adénocarcinome gastrique
- Lymphome MALT gastrique
Nommez 4 méthodes permettant de confirmer la présence de H. pylori sur un spécimen tissulaire? (GAO 2ème édition)
- Colorations spéciales ou de routines (Giemsa, Warthin-Starry ou Steiner) pour identifier les bactéries dans les sections tissulaires
- Culture/biopsie tissulaire
- PCR pour détecter la présence d’ADN bactérien
- Immunohistochimie
Quel enzyme est utilisée par le H. pylori pour digérer l’urée? (GAO 2ème édition)
L’uréase
Comment la gastrite à H. pylori est-elle traitée cliniquement? (GAO 2ème édition)
- IPP + amoxicillin + clarithromycine
- Si le patient est allergique à la pénicilline : IPP + métronidazole + clarithromycine
- Si le patient est allergique aux macrolides : IPP + sous-salicylate de bismuth + métronidazole + tétracycline
Quelles sont les indications cliniques justifiant une rebiopsie chez un patient traité pour gastrite à H. pylori? (GAO 2ème édition)
- Persistance des traitements après le traitement médical
- Pour confirmer l’éradication de la bactérie
- Pour exclure une néoplasie
- Pour exclure un processus pathologique surimposé
Nommez 3 tests non-invasifs permettant d’identifier la présence d’une infection à H. pylori? (GAO 2ème édition)
- “Urea breath test”
- Antigène dans les selles
- Test sérique à la recherche d’IgG anti-H. pylori
Nommez 4 types de gastrites autres que la gastrite à H. pylori? (GAO 2ème édition)
- Gastrite auto-immune
- Gastrite éosinophilique
- Gastrite lymphocytaire
- Gastrite granulomateuse
Nommez 6 caractéristiques histologiques de la gastrite auto-immune? (GAO 2ème édition)
- Dommage/Atrophie diffuse de la muqueuse oxyntique au-sein du corps et du fundus avec peu/pas d’inflammation au-niveau de la muqueuse antrale
- Infiltrat lymphocytaire, macrophagique et plasmocytaire centré sur les glandes profondes
- Métaplasie intestinale
- Augmentation en taille des noyaux épithéliaux secondairement à la déficience en vitamine B12
- Hyperplasie des cellules G antrales
- Hyperplasie des cellules endocrines du fundus et du corps
Nommez 4 caractéristiques cliniques de la gastrite auto-immune? (GAO 2ème édition)
- Présence d’anticorps anti-cellules pariétales et facteur intrinsèque qui peuvent être détectés par étude sérologique ou des sécrétions gastriques
- Diminution de la concentration sérique en pepsinogène 1
- Anémie secondairement à la déficience en vitamine B12
- Déficit en sécrétion d’acide gastrique
Nommez 3 causes communes de gastrite granulomateuse? (GAO 2ème édition)
- Maladie de Crohn
- Sarcoïdose
- Infections (mycobactéries, fungi, CMV et H. pylori)
Nommez 4 causes communes de gastropathie réactive? (GAO 2ème édition)
- Dommages chimiques
- Prise d’AINS
- Reflux biliaire
- Trauma muqueux secondaire à un prolapsus
Nommez 4 entités qui peuvent être associées à un épaississement cérébriforme géant des replis gastriques à la macroscopie? (GAO 2ème édition)
- Maladie de Ménétrier
- Syndrome de Zollinger-Ellison
- Lymphome gastrique
- Carcinome gastrique diffus à cellules en bagues
À la biopsie, une muqueuse gastrique endoscopiquement nodulaire présente une hyperplasie des cellules épithéliales fovéolaires sécrétant du mucus. Nommez 3 diagnostics différentiels pouvant être associé à cet aspect? (GAO 2ème édition)
- Maladie de Ménétrier
- Gastropathie réactive/chimique
- Polype hyperplasique
Nommez 3 types communs de polypes gastriques? (GAO 2ème édition)
- Polype adénomateux
- Polype hyperplasique
- Polype des glandes fundiques
Nommez 3 types de dysplasie qui peuvent être retrouvés dans l’estomac? (GAO 2ème édition)
- Dysplasie adénomateuse (type intestinale) : morphologie tubulaire ou villeuse ressemblant à un adénome colique
- Dysplasie hyperplasique (type gastrique fovéolaire) : plus fréquemment associé à la gastrite atrophique chronique avec métaplasie intestinale immature
- Dysplasie globoïde : augmentation de la densité cellulaire au-niveau du col des glandes avec nombreuses cellules clarifiées au noyau vacuolé (aspect similaire aux carcinomes diffus)
Nommez 3 types de polypes gastriques qui sont à risque de développer de la dysplasie? (GAO 2ème édition)
- Polypes hyperplasiques : surtout ceux de plus de 2 cm ou survenant après 50 ans
- Polypes des glandes fundiques chez les patients présentant un syndrome de polypose adénomateuse familiale
- Polype juvénile chez les patients avec syndrome de polypose juvénile
Classez les carcinomes gastriques selon la classification de l’OMS? (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome gastrique
- Sous-type papillaire
- Sous-type tubulaire (bien/modérément/mal différencié)
- Pauvrement cohésif (à cellules en bagues ou autres)
- Mucineux
- Mixte
- Carcinome avec stroma lymphoïde
- Carcinome hépatoïde
- Adénocarcinome avec différenciation entéroblastique
- Adénocarcinome des glandes fundiques
- Adénocarcinome micro-papillaire
- Carcinome épidermoïde gastrique
- Carcinome adénosquameux gastrique
- Carcinome gastrique indifférencié
- Gastroblastome
- Néoplasies neuro-endocriniennes gastriques
Définissez ce qu’est un carcinome gastrique précoce (“early”). (GAO 2ème édition)
- Carcinome limité à la muqueuse ou à la sous-muqueuse peut importe le statut nodal
- Divisé en sous-types :
- Type 0-I (protruding) : Polyploid lesions, protruding > 3 mm
- Type 0-IIa (superficial elevated) : Slightly elevated lesions protruding < 3 mm
- Type 0-IIb (superficial flat) : Tumours without elevation or depression
- Type 0-IIc (superficial depressed) : Slightly depressed lesions
- Type 0-III (excavated) : Lesions with a deep depression
Nommez 2 mutations génétiques qui sont associées à un risque augmenté de développer un adénocarcinome gastrique de type diffus. (GAO 2ème édition)
- CDH1
- BRCA2
Nommez des facteurs associés à un risque augmenté de récidive en contexte de carcinome gastrique précoce. (GAO 2ème édition)
- Invasion vasculaire
- Présence de métastases occultes
- Lésion mal différenciée
Comment doit-on interpréter le résultat de l’immunohistochimie HER2 en contexte de carcinome gastrique? (GAO 2ème édition)
-
IHC 0 :
-
Patron de marquage (biopsie) :
- Absence de réactivité et de marquage membranaire
-
Patron de marquage (chirurgie) :
- Absence de réactivité ou marquage membranaire présent dans moins de 10% des cellules
-
Interprétation finale :
- Négatif
-
Patron de marquage (biopsie) :
-
IHC 1+ :
-
Patron de marquage (biopsie) :
- Amas de plus de 5 cellules néoplasiques présentant un marquage membranaire faible
-
Patron de marquage (chirurgie) :
- Réactivité membraneuse faible et partielle dans 10% ou plus des cellules néoplasiques
-
Interprétation finale :
- Négatif
-
Patron de marquage (biopsie) :
-
IHC 2+ :
-
Patron de marquage (biopsie) :
- Amas de plus de 5 cellules néoplasiques présentant un marquage membranaire faible à modéré, basolatéral ou latéral
-
Patron de marquage (chirurgie) :
- Réactivité membranaire faible à modérée, basolatérale ou latérale dans plus de 10% des cellules
-
Interprétation finale :
- Équivoque
-
Patron de marquage (biopsie) :
-
IHC 3+ :
-
Patron de marquage (biopsie) :
- Amas de cellules néoplasiques avec un marquage membranaire basolatéral ou latéral fort
-
Patron de marquage (chirurgie) :
- Marquage membranaire fort, basolatéral ou latéral dans 10% ou plus des cellules néoplasiques
-
Interprétation finale :
- Positif
-
Patron de marquage (biopsie) :
Nommez et décrivez sommairement les trois types de tumeur neuro-endocriniennes gastriques? (GAO 2ème édition)
- Type 1 : associé avec la gastrite auto-immune atrophique
- Type 2 : associé avec le MEN1 et le syndrome de Zollinger-Ellison
- Type 3 : sporadique
Quels sont les deux lymphomes les plus fréquemment rencontrés dans le tractus GI? (GAO 2ème édition)
- Lymphome MALT
- DLBCL
Nommez 3 translocations qui sont associées au lymphome MALT et la voie moléculaire qui leur est commune? (GAO 2ème édition)
-
Translocation :
- t(11;18); BIRC3-MALT1 (associé à une absence de rémission post-éradication du H. pylori)
- t(1;14); BCL10-IGH
- t(14;18); IGH-MALT1
-
Voie commune :
- NF-кB (facteur de transcription qui favorise la croissance/survie des LB)
Décrivez les caractéristiques histologiques et immunohistochimiques associées au lymphome MALT du tractus gastrique? (GAO 2ème édition)
-
Aspect histologique :
- Infiltrat lymphoïde dense au-niveau de la lamina propria
- Lésions lympho-épithéliales
-
Profil immunohistochimique :
- Positif : CD19; CD20; CD79a; BCL6; CD43 (25%)
- Négatif : CD5; CD10; CD23
- Monoclonalité démontré par une restriction κ ou λ
Pourquoi est-il important de diagnostiquer un GIST et de les différencier des autres néoplasies gastro-intestinales à cellules fusiformes? (GAO 2ème édition)
Car les GIST répondent à des traitements spécifiques (Imatinib), un inhibiteur tyrosine-kinase qui inhibe c-KIT et PDGFRA
Que savons-nous au-sujet des GIST? Qu’est-ce qui les différencie des autres types de néoplasmes GI à cellules fusiformes? (GAO 2ème édition)
- Dérivent des cellules interstitielles de Cajal localisées dans les plexus myentériques
- Caractéristiques immunohistochimiques : CD117+ (95%); DOG1+; CD34+
- Mutations génétiques distinctes :
- Mutation gain de fonction dans le gène c-KIT (75-80%)
- Mutation gain de fonction dans le gène PDGFRα (8%)
- Méthylation/Mutation des gènes SDH (contexte de triade de Carney ou de syndrome de Carney-Stratakis)
- Répondent à des traitements spécifique
Qu’est-ce que la triade de Carney? (GAO 2ème édition)
- Syndrome non-héréditaire surtout retrouvé chez les jeunes femmes
- Hyperméthylation du gène SDHB
- Triade de :
- GIST gastriques
- Paragangliomes
- Chondromes pulmonaires
Quels sont les paramètres pronostiques associés aux GIST? (GAO 2ème édition)
- Taille
- Activité mitotique
- Les critères varient selon le site du tractus GI
Nommez 4 types de cellules qui sont positives pour le CD117. (GAO 2ème édition)
- Cellules de Cajal
- Cellules tumorales du GIST
- Mastocytes
- Cellules germinales
- Mélanocytes
Nommez les 3 causes de malabsorption chronique les plus fréquemment rencontrées en Amérique du Nord. (GAO 2ème édition)
- Insuffisance pancréatique
- Maladie de Crohn
- Maladie coeliaque
Nommez 5 causes de lymphocytose intra-épithéliale avec préservation de l’architecture villositaire. (GAO 2ème édition)
- Maladie coeliaque ou sprue tropicale débutante
- Duodénite lymphocytaire
- Maladie de Crohn
- Gastrite à H. pylori
- Prise d’AINS
Nommez 2 maladies néoplasiques et 3 maladies non-néoplasiques associées à la maladie coeliaque. (GAO 2ème édition)
-
Néoplasies :
- EATL
- Adénocarcinome intestinal
-
Maladies non-néoplasiques :
- Gastrite lymphocytaire
- Dermatite herpétiforme
- Colite lymphocytaire
Chez un patient présentant une présentation et un aspect histologique typique de maladie coeliaque, mais ne présentant pas d’augmentation des ATG, que peut-on faire pour confirmer le diagnostic? (GAO 2ème édition)
- Le patient présente probablement une déficience en IgA (qui peut être confirmée par sérologie IgA)
- On peut mesurer les IgG anti-glutaminase ou gliadine désaminée pour confirmer le diagnostic
Quelles sont les caractéristiques histologiques associées à la maladie coeliaque à la biopsie duodénale? (GAO 2ème édition)
- Lymphocytes T intra-épithéliaux CD8+
- Atrophie villositaire
- Hyperplasie cryptique
Quels sont les critères diagnostiques de la maladie coeliaque? (GAO 2ème édition)
- Évidences cliniques de malabsorption et/ou d’anémie ferriprive
- Présence d’IgA sériques anti-gliadine, anti-transglutaminase et anti-endomysium et d’IgG anti-gliadine
- Aspect histologique caractéristique
- Réponse adéquate à la diète sans gluten
Décrivez les altérations morphologiques les plus fréquemment retrouvées au-niveau de l’intestin grêle de patients atteints par le VIH? (GAO 2ème édition)
- Hypertrophie cryptique
- Augmentation de l’apoptose des entérocytes dans les cryptes profondes
- Atrophie villositaire
- Infections opportunistes
- Néoplasies (sarcome de Kaposi, lymphomes)
Décrivez les colites microscopiques? (GAO 2ème édition)
- Cliniquement : se présente avec une diarrhée aqueuse, surtout chez les femmes d’âge moyen
- Endoscopiquement : muqueuse colique normale
- Histologiquement : divisées en colites collagéniques et colites lymphocytaires
Décrivez les caractéristiques histologiques attendues de la colite collagénique et de la colite lymphocytaire? (GAO 2ème édition)
-
Colite collagénique :
- Habituellement présence d’une lymphocytose intra-épithéliale
- Plaque collagénique sous-épithéliale mesurant >15 um
- Augmentation de l’infiltrat mononucléé dans la lamina propria
- Souvent présence de dégénérescence/desquamation de l’épithélium
- Absence de remaniements architecturaux
- Absence d’augmentation de l’apoptose cryptique
-
Colite lymphocytaire :
- Présence de >15 lymphocytes/100 entérocytes
- Absence de plaque collagénique sous-épithéliale
- Augmentation de l’infiltrat mononucléé dans la lamina propria
- Moins de dégénérescence/desquamation de l’épithélium que dans la colite collagénique
- Absence de remaniements architecturaux
- Absence d’augmentation de l’apoptose cryptique
Décrivez l’étiologie et la pathogenèse de la colite associées à la prise d’antibiotiques? (GAO 2ème édition)
- Disruption de la flore colique normale avec surcroissance du Clostridium difficile
- Relâche de toxines par le C. difficile avec dommages épithéliaux, relâche de cytokines et apoptose
- Le mécanisme menant à la présence de pseudomembranes est mal compris
Qu’est-ce-qu’une pseudomembrane? Nommez 3 processus pathologiques pouvant mener à la formation de pseudomembranes au-niveau de la muqueuse colique? (GAO 2ème édition)
- Une pseudomembrane est une couche de cellules inflammatoires et de débris adhérente à la muqueuse colique au-niveau de sites de dommages
- Peut être causée par :
- Colite à C. difficile
- Ischémie
- Infections non-nécrosantes
Comment est diagnostiquée cliniquement une colite pseudomembraneuse? (GAO 2ème édition)
- Habituellement par détection de la présence de toxines de C. difficile dans les selles plutôt que par culture
- Diagnostic supporté par l’aspect histologique si biopsiée
Quelles sont des causes fréquentes d’ischémie colique chez les patients adultes? (GAO 2ème édition)
- Exercice intense
- Contraceptifs oraux et autres médicaments pouvant causer des vasoconstrictions
- Hypoperfusion (muqueuse ou murale) : insuffisance cardiaque. choc, déshydratation
- Obstruction vasculaire (athérosclérose sévère, anévrysme, état d’hypercoagulabilité, embolisation de végétations aortiques ou athérome aortique)
- Vasculites (polyartérite noueuse; purpura d’Henoch-Schönlein, granulomatose de Wegener)
- Thrombose veineuse mésentérique (masse, trauma, cirrhose, hypercoagulabilité)
Quel est le site le plus fréquent d’ischémie mésentérique? (GAO 2ème édition)
Zones de bassin versants (angle splénique surtout, moins fréquemment le rectosigmoïde)
Décrivez les caractéristiques macroscopiques, histologiques et cliniques qui permettent de différencier la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn. (GAO 2ème édition)
-
Caractéristiques macroscopiques :
-
Colite ulcéreuse :
- Atteinte colique uniquement; continue
- Pas de “skip lesions” (habituellement)
- Atteinte rectale présente
- Iléon terminal normal ou avec iléite de reflux
- Absence de strictures/fistules
- Absence d’épaississement de la paroi colique
- Muqueuse à l’aspect hémorragique
-
Maladie de Crohn :
- Atteinte segmentaire pouvant atteindre tout le tractus gastro-intestinal
- Présence de “skip lesions”
- Absence d’atteinte rectale (habituellement)
- Iléon terminal souvent épaissis et sténosé
- Présence de strictures/fistules
- Présence d’épaississement de la paroi colique
- Muqueuse cobblestone-like avec ulcères linéaires
-
Colite ulcéreuse :
-
Caractéristiques histologiques :
-
Colite ulcéreuse :
- Inflammation limitée à la muqueuse
- Ulcères muqueux superficiels à base large
- Absence d’hyperplasie lymphoïde (habituellement)
- Abcès cryptiques extensifs
- Distorsion architecturale sévère et diffuse des cryptes
- Absence de :
- Granulomes épithélioïdes
- Fissures et sinus
- Fibrose sous-muqueuse
- Hyperplasie neuronale
- Épaississement de la musculaire muqueuse
- Sérosite
-
Maladie de Crohn :
- Inflammation transmurale
- Ulcères muqueux profonds avec fissures
- Hyperplasie lymphoïde souvent présente
- Abcès cryptiques focaux
- Distorsion architecturale discontinue des cryptes
- Présence de :
- Granulomes épithélioïdes
- Fissures et sinus
- Fibrose sous-muqueuse
- Hyperplasie neuronale
- Épaississement de la musculaire muqueuse
- Sérosite
-
Colite ulcéreuse :
-
Caractéristiques cliniques :
-
Colite ulcéreuse :
- Absence de fistule péri-anale
- Absence de malabsorption des lipides/vitamines
- Ne récidive pas après une colectomie totale
- Peut se présenter avec une mégacôlon toxique
- p-ANCA positifs dans 75% des cas
- Associé à la cholangite sclérosante primaire
- Absence d’anticorps ciblant le Saccharomyces cerevisiae
-
Maladie de Crohn :
- Une fistule péri-anale peut être présente
- Présence de malabsorption des lipides/vitamines
- Récidive fréquemment post-chirurgie
- Ne se présente pas par un mégacôlon toxique
- p-ANCA positifs dans 10% des cas
- Peu associé à la cholangite sclérosante primaire
- Présence d’anticorps ciblant le Saccharomyces cerevisiae
-
Colite ulcéreuse :
Nommez au-moins 5 manifestations extra-intestinales pouvant être observées chez les patients avec maladie inflammatoire de l’intestin (colite ulcéreuse et maladie de Crohn). (GAO 2ème édition)
- Yeux : uvéite; épisclérite
- Peau : inflammation granulomateuse; érythème noueux; pyoderma gangrenosum
- Articulations : spondylite ankylosante; sacroiliite; polyarthrite migratoire
- Cholangite sclérosante (surtout avec la colite ulcéreuse)
- Bronchectasies pulmonaires
- Thromboembolies artérielles/veineuses
Nommez 5 raisons pour lesquelles on posera le diagnostic de colite indéterminée. (GAO 2ème édition)
- Colite fulminante
- Absence d’information clinico-radiologique
- Interprétation d’une petite biopsie
- Incapacité à reconnaître une variante atypique de la maladie de Crohn ou de la colite ulcéreuse
- Présence d’un processus pathologique surimposé
Nommez 3 raisons pour lesquelles on ferait une biopsie muqueuse chez un patient souffrant de colite ulcéreuse. (GAO 2ème édition)
- Évaluer l’activité de la maladie
- Surveiller la dysplasie
- Exclure un autre processus pathologique surimposé
Décrivez la classification de la dysplasie diagnostiquée en contexte de maladie inflammatoire de l’intestin, et quelles sont les implications thérapeutiques. (GAO 2ème édition)
La classification a changée depuis
Qu’est-ce qui différencie un adénocarcinome colorectal développé en contexte de colite ulcéreuse d’un adénocarcinome colorectal usuel? (GAO 2ème édition)
- Les carcinomes colorectaux associés aux colites se développent en suivant une séquence inflammation-dysplasie-carcinome alors que les carcinomes usuels se développent en suivant une séquence dysplasie-carcinome
- Les carcinomes associés aux colites sont plus difficiles à détecter
- La surface d’un carcinome associé aux colites peut ne présenter que de la dysplasie de bas-grade
Nommez 2 sites pouvant présenter des “skip lesions” dans la colite ulcéreuse. (GAO 2ème édition)
- Caecum (patch caecale)
- Appendice ou péri-appendice
Nommez 3 syndromes de prolapsus muqueux. (GAO 2ème édition)
- Prolapsus rectal
- Prolapsus utérin
- Prolapsus vésical
Nommez 3 manifestations associées au syndrome de l’ulcère rectal solitaire. (GAO 2ème édition)
- Saignement rectal
- Décharge muqueuse
- Lésion inflammatoire de la paroi rectale antérieure
Nommez 4 caractéristiques histologiques typiques du syndrome de l’ulcère rectal solitaire. (GAO 2ème édition)
- Hyperplasie fibromusculaire de la lamina propria
- Infiltrat inflammatoire mixte
- Érosion de la muqueuse de surface
- Hyperplasie épithéliale
Quel est le site où se localise le plus fréquemment l’angiodysplasie du tractus GI? (GAO 2ème édition)
Côlon ascendant et caecum
Nommez 5 types de polypes épithéliaux et 5 types de polypes non-épithéliaux colorectaux. (GAO 2ème édition)
-
Épithéliaux :
- Polype hamartomateux
- Polype adénomateux
- Lésion festonnée sessile
- Adénome festonné traditionnel
- Polype hyperplasique
-
Non-épithéliaux :
- Polype fibroïde inflammatoire
- Lipome intra-muqueux
- Polype fibroplasique
- Schwannome muqueux
- Tumeur neuro-endocrinienne bien différenciée
Nommez 3 caractéristiques histologiques retrouvés dans les adénomes avancés? (GAO 2ème édition)
- Taille de >1 cm
- Dysplasie de haut-grade
- Architecture villeuse
Décrivez comment il faut gérer la macroscopie et le rapport d’un polype colorectal? (GAO 2ème édition)
-
Macroscopie :
- Décrire la forme et mesurer
- Identifier si une tige est présente
- Encrer la limite profonde
- Couper perpendiculairement à la limite profonde en section de 3 mm
-
Rapport :
- Type de spécimen
- Type de polype
- Taille
- Limite de résection
- Facteurs de haut-risque en cas d’invasion :
- Haut-grade
- LVI
- Limites positives
- Budding
Décrivez ce qu’est un polype cancérisé et les indications d’effectuer une résection colique suite à la résection de ce polype? (GAO 2ème édition)
- Polype adénomateux associé à un adénocarcinome infiltrant la sous-muqueuse (pT1)
- Indications :
- Limites positives
- Carcinome pauvrement différencié (G3)
- Présence de LVI
- Budding tumoral
Autres : incapacité à réséquer le polype complètement en raison de ce sa taille; perforation pendant la polypectomie; hémorragie incontrôlable
Qu’est-ce qu’un carcinome intra-muqueux? (GAO 2ème édition)
- Lésion classée dans la catégorie des haut-grade (mais devrait être mentionné dans le rapport, car associé à un plus haut risque de carcinome infiltrant)
- Caractérisé par des atypies de haut-grades, des glandes irrégulières, une architecture cribriforme et un stroma desmoplasique/inflammatoire
Décrivez les éléments permettant de différencier une véritable invasion d’un déplacement. (GAO 2ème édition)
-
Invasion :
- Polypes non-pédiculés
- Absence d’antécédent de biopsie
- Absence de tissu de granulation
- Absence d’ulcère ou d’évidence de réépithélialisation
- Architecture irrégulière/tortueuse
- Absence d’hémorragie récente ou d’hémosidérine
- Absence de lamina propria autour des glandes
- Si des plages de mucines sont présentes, elles sont irrégulières et cellulaires, et les glandes dysplasies qu’elles contiennent sont plus atypiques que l’épithélium de surface
- Présence de desmoplasie stromale
- Présence de cellules dysplasiques individuelles
- Présence de glandes dysplasiques incomplètes
-
Déplacement :
- Polypes pédiculés
- Antécédent de biopsie
- Présence de tissu de granulation
- Ulcère/Évidences de réépithélialisation en surface
- Architecture lisse, arrondie, lobulaire
- Présence d’hémorragie récente ou d’hémosidérine
- Présence de lamina propria autour des glandes profondes
- Si des plages de mucines sont présentes, elles sont rondes et acellulaires, ou contiennent des glandes dysplasiques avec le même degré de dysplasie que l’épithélium de surface
- Absence de desmoplasie stromale
- Absence de cellules dysplasiques individuelles
- Absence de glandes dysplasiques/incomplètes
Différenciez le DALM (dysplasie associée à une lésion) survenant en contexte de maladie inflammatoire de l’intestin d’un adénome sporadique. (GAO 2ème édition)
Les concepts de dysplasie survenant en contexte de maladies inflammatoires de l’intestin ont été modifiés et la question n’est donc plus applicables
Discutez ce qui différencie les carcinomes colorectaux associés au syndrome de Lynch et ceux associés à la FAP en ce qui concerne l’âge de survenu, les trouvailles macroscopiques, histologiques et les lésions associées au-niveau de l’estomac et du duodénum. (GAO 2ème édition)
-
Syndrome de Lynch :
- <50 ans (habituellement vers 45 ans)
- Habituellement <15 polypes et surtout des lésions du côlon droit
- Les adénomes sont principalement du type lésion festonnée sessile, mais d’autres types sont possibles
- Les adénocarcinomes sont souvent pauvrement différenciés ou de sous-type mucineux, médullaire ou à cellules en bagues et associés à un infiltrat lymphocytaire intra et péri-tumoral Crohn-like
- Associé à des adénocarcinomes gastriques et du duodénum
-
FAP :
- Habituellement vers 30 ans
- Habituellement >100 polypes
- Les polypes sont surtout des adénomes tubuleux, parfois villeux
- Les adénocarcinomes ressemblent à ceux sporadiques
- Associé à des polypes des glandes fundiques, des adénomes gastriques, des adénomes de l’ampoule de Vater et des adénocarcinomes du duodénum
Où se localisent préférentiellement les lésions festonnées sessiles? (GAO 2ème édition)
Caecum et côlon droit
Quelles sont les caractéristiques histologiques qui permettent de différencier une lésion festonnée sessile d’un polype hyperplasique? (GAO 2ème édition)
-
Lésion festonnée sessile :
- Côlon droit et appendice
- Forme aplatie
- Taille de >0.5 cm
- Présence de discrètes atypies cytonucléaires
- Absence d’une bande de collagène sous-épithélial
- Présence de dilatation à la base des cryptes
- Cryptes disposées horizontalement
- Festonnement à la base des cryptes
- ⅔ des cas présentent une perte de marquage pour MLH1 au-niveau de la portion moyenne et basale des cryptes
-
Polype hyperplasique :
- Rectosigmoïde
- Pédonculé ou surélevé
- Taille de <0.5 cm
- Absence d’atypies cytonucléaires
- Présence d’une bande de collagène sous-épithélial
- Absence de dilatation à la base des cryptes
- Absence de cryptes disposées horizontalement
- Absence de festonnement à la base des cryptes
- ⅔ des cas présentent un marquage pleine épaisseur pour MLH1
Nommez les 5 gènes de réparation des mésappariements qui peuvent être impliqués dans le développement des tumeurs MSI-H du côlon. (GAO 2ème édition)
- MLH1
- PMS2
- MSH2
- MSH6
- MLH3
Nommez 2 sous-types histologiques de carcinomes infiltrants associés à la voie métabolique des MSI. (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome médullaire
- Adénocarcinome mucineux
Nommez des caractéristiques histologiques suggestives d’un carcinome colorectal associé au syndrome de Lynch (ou à la voie des MSI). (GAO 2ème édition)
- Tumeur du côlon droit
- Sous-types mucineux/médullaires
- Réaction lymphocytaire Crohn-like en périphérie
- Lymphocytes intra-tumoraux
Décrivez les caractéristiques de haut-grades (mauvais pronostic) pouvant être associées aux carcinomes colorectaux. (GAO 2ème édition)
- Stade avancé
- Présentation avec une obstruction
- Histologie pauvrement différencié
- LVI
- EPN
- Patient de <40 ans
Décrivez la classification des lésions épithéliales de l’appendice. (GAO 2ème édition)
- Lésions festonnées et polypes de l’appendice
- Polype hyperplasique
- Lésion festonnée sessile avec ou sans dysplasie
- Néoplasmes mucineux de l’appendice
- LAMN
- HAMN
- Adénocarcinomes de l’appendice
- Adénocarcinome
- Adénocarcinome mucineux
- Adénocarcinome à cellules-en-bagues
- Carcinome indifférencié
- Adénocarcinome à cellules à gobelets de l’appendice
- Néoplasmes neuro-endocriniens de l’appendice
- WDNET (G1, G2 et G3)
- MiNEN
- SCNEC
- LCNEC
Classifiez les lésions neuro-endocriniennes de l’appendice. (GAO 2ème édition)
- Tumeurs neuro-endocriniennes bien différenciées (G1, G2 et G3)
- Carcinomes neuroendocriniens (SCNEC et LCNEC)
- MiNEN
Question non-applicable à la nouvelle version de l’OMS. (GAO 2ème édition)
Question non-applicable à la nouvelle version de l’OMS. (GAO 2ème édition)
Comment sont cliniquement pris en charge les tumeurs neuro-endocriniennes bien différenciées de l’appendice. (GAO 2ème édition)
huhuhuhu
Décrivez la classification TNM utilisée pour classer les lésions mucineuses de l’appendice (LAMN et HAMN). (GAO 2ème édition)
-
T :
- pTis : lésions mucineuses ne dépassant pas la musculaire propre (de la mucine acellulaire ou de l’épithélium tumoral peut infiltrer la musculaire propre, mais ne doivent pas la dépasser)
- pT3 : lésion envahissant au-delà de la musculaire propre jusque dans la sous-séreuse ou le méso-appendice (de la mucine acellulaire à ces niveaux doit être considérée comme un pT3)
-
pT4 :
- pT4a : invasion à travers le péritoine viscéral ou la séreuse du mésoappendice par de la mucine acellulaire/cellulaire ou de l’épithélium mucineux
- pT4b : envahissement tumoral direct de structures/organes adjacents
-
N :
-
pN1 :
- pN1a : 1 ganglion positif
- pN1b : 2-3 ganglions positifs
- pN1c : pas de ganglion positif, mais présence de dépôts tumoraux dans la sous-séreuse ou le mésentère
- pN2 : 4 ganglions positifs ou plus
-
pN1 :
-
M :
- pM1a : mucine acellulaire intra-péritonéale sans cellules tumorales identifiable
- pM1b : métastases intra-péritonéales uniquement, incluant des dépôts mucineux sur le péritoine contenant des cellules tumorales
- pM1c : métastases à un site autre que le péritoine
Décrivez la classification des lésions épithéliales du canal anal selon la classification de l’OMS. (GAO 2ème édition)
-
Lésions épithéliales bénignes :
- Polype cloacogénique inflammatoire
- Condylome anal
- Dysplasie malpighienne anale (AIN de BG et AIN de HG)
-
Lésions épithéliales malignes :
- Carcinome épidermoïde anal
- Carcinome épidermoïde
- Carcinome verruqueux
- Carcinome indifférencié
- Adénocarcinome anal
- Tumeurs neuroendocrines anales
- Bien différenciées (G1, G2 et G3)
- Pauvrement différenciées (SCNEC et LCNEC)
- MiNEN
- Carcinome épidermoïde anal
Nommez 4 syndromes qui peuvent être associés avec une mutation du gène APC. (GAO 2ème édition)
- Polypose adénomateuse familiale (FAP)
- Syndrome de Turcot
- Syndrome de Gardner
- FAP atténuée
Nommez 3 syndromes génétiques autre que la FAP associés à la présence de polypes hamartomateux, leur patron de transmission et les gènes impliqués. (GAO 2ème édition)
- Syndrome de Peutz-Jeghers : transmission autosomique dominante; mutation du gène STK11
- Syndrome de Cowden : transmission autosomique dominante; mutation du gène PTEN
- Syndrome de polypose juvénile : transmission autosomique dominante; mutation des gènes SMAD4 ou BMP1A
- Sclérose tubéreuse : transmission autosomique dominante; mutation des gènes TSC1 ou TSC2
Nommez 2 lésions non-GI pouvant être retrouvées en contexte de syndrome de Peutz-Jeghers. (GAO 2ème édition)
- Tumeur des cordons sexuels avec tubules annulaires de l’ovaire
- Tumeur à grandes cellules de Sertoli avec calcifications du testicule
- Adénocarcinome gastrique du col utérin
- Néoplasies mammaires et pulmonaires
- Macules pigmentés (surtout des lèvres)
Nommez des causes non-colorectales de décès chez les patients atteints de la polypose adénomateuse familiale. (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome de la thyroïde
- Adénocarcinome pancréatique
- Tumeurs du SNC
- Complications de la thérapie
Scénario clinique : Votre laboratoire reçoit un spécimen de biopsie colique qui contient de nombreux macrophages bleutés, de petits organismes punctiformes (Isospore) sur la surface de l’épithélium et des corps apoptotiques.
Quel est votre diagnostic différentiel? (GAO 2ème édition)
- Mycobacterium avium-intracellulare complex (MAC)
- Isosporose
- Maladie de Whipple
Scénario clinique : Votre laboratoire reçoit un spécimen de biopsie colique qui contient de nombreux macrophages bleutés, de petits organismes punctiformes (Isospore) sur la surface de l’épithélium et des corps apoptotiques.
Quels sont les organismes causals du MAC, de l’Isosporose et de la maladie de Whipple? (GAO 2ème édition)
- MAC : Mycobacterium avium-intracellulare
- Maladie de Whipple : Tropheryma whippelii
- Isosporose : Isospora belli
Scénario clinique : Votre laboratoire reçoit un spécimen de biopsie colique qui contient de nombreux macrophages bleutés, de petits organismes punctiformes (Isospore) sur la surface de l’épithélium et des corps apoptotiques.
Décrivez les circonstances cliniques pouvant amener un individu à être infecté par les organismes suivants (Mycobacterium avium-intracellulare; Tropheryma whippelii; Isospora belli). (GAO 2ème édition)
- MAC : infection disséminée chez des patients immunocompromis, surtout en contexte de SIDA ou de post-transplant
- Maladie de Whipple : l’organisme peut être retrouvé chez des patients asymptomatiques, les patients symptomatiques ont tendance à être de jeunes enfants
- Isosporose : par ingestion des oocytes du parasite dans de l’eau contaminé par des patients immunocompromis (surtout en contexte de SIDA)
Quelles sont les colorations utiles dans un tel cas de figure? (GAO 2ème édition)
- Maladie de Whipple : granules PAS+ dans les macrophages; absence de marquage au Ziehl
- MAC : bacilles faiblement positives au PAS; marquage au Ziehl
- Isosporose : identifiable au Giemsa (formes ovoïdes)
Quel est le seuil de lymphocytes T CD4+ en-deça duquel les patients avec SIDA présentent un risque augmenté de développer une infection à MAC? (GAO 2ème édition)
- <50/mm3
Quelles infections peut-on retrouver au-niveau du tractus GI d’un patient atteint du SIDA? (GAO 2ème édition)
-
Bactérienne :
- Clostridium difficile
- Spirochétose
- Neisseria gonorrhea
- Mycobacteria tuberculosis
-
Parasitaire :
- Giardia lamblia
- Entamoeba histolytica
- Cryptosporidia
- Microsporidia
- Toxoplasma
- Blastocystis hominis
-
Fongique :
- Histoplasma
- Candida
- Pneumocystis jejuni
- Aspergillus fumigatus
- Cryptococcus neoformans
-
Viral :
- CMV
- HSV
- EBV
Quelles néoplasies gastro-intestinales peuvent se développer chez les patients immunocompromis? (GAO 2ème édition)
- Carcinome de l’oesophage
- Carcinome colorectal
- Lymphomes (DLBCL, Burkitt)
- Sarcome de Kaposi
Scénario clinique : Une biopsie duodénale chez un homme de 31 ans est caractérisée par une hyperplasie des cryptes avec atrophie villositaire.
Quels sont les critères diagnostiques clinicopathologiques de la maladie coeliaque? (GAO 2ème édition)
- Symptômes/Manifestations cliniques compatible avec une maladie coeliaque
- Histoire familiale de maladie coeliaque
- Tests sériques compatibles (IgA EMA, IgA TG)
- Réponse favorable à la diète sans gluten
- Biopsie duodénale compatible
Scénario clinique : Une biopsie duodénale chez un homme de 31 ans est caractérisée par une hyperplasie des cryptes avec atrophie villositaire.
Quelles sont les caractéristiques pathologiques associées à la maladie cœliaque? (GAO 2ème édition)
- Hyperplasie cryptique
- Lymphocytose intra-épithéliale
- Atrophie villositaire
- Augmentation de l’infiltrat mononucléé de la lamina propria
Scénario clinique : Une biopsie duodénale chez un homme de 31 ans est caractérisée par une hyperplasie des cryptes avec atrophie villositaire.
Quelles sont les complications potentielles associées à la maladie cœliaque? (GAO 2ème édition)
- Malabsorption
- Anémie
- Fatigue chronique
- Ostéoporose
- Petite stature
- Lymphome
Scénario clinique : Une lame histologique d’une biopsie de l’œsophage chez un patient de 60 ans présente un œsophage de Barrett.
Quelles sont les lésions pouvant mimer l’œsophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
- Pseudo-cellules à gobelets (épithélium glandulaire cardiale avec rétention de mucine)
- Cellules cylindriques bleutées
- Glandes sous-muqueuses et leurs canaux
- Métaplasie intestinale de la muqueuse cardiale (huhuhuhu)
Comment une coloration pour les mucines peut aider au diagnostic d’œsophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
- La coloration PAS/Bleu Alcian à pH 2.5 est utile, car les mucines intestinales apparaissent bleutées (sont acides) alors que les mucines gastriques apparaissent magentas (sont neutres)
Quels sont des facteurs prédisposant à l’œsophage de Barrett? (GAO 2ème édition)
- GERD
- Facteurs prédisposants au GERD :
- Prise d’alcool
- Tabagisme
- Obésité
- Grossesse
- Hernie hiatale
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Quel est le diagnostic différentiel de l’amyloïdose gastrique? (GAO 2ème édition)
- Amyloïdose
- Élastose
- Dépôts de collagène (cicatrice) ou de fibrine
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Comment peut-on confirmer le diagnostic d’amyloïdose gastrique? (GAO 2ème édition)
- Examination de lames colorées au Rouge Congo en utilisant de la lumière polarisée
- Violet Cresyl
- IHC pour amyloïde
- Microscopie électronique (fibrilles de 10 nm d’épais disposées en botte de foin)
- Spectrométrie de masse (pour distinguer les types d’amyloïdes)
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Classifiez les types d’amyloïdes et leurs associations pathologiques. (GAO 2ème édition)
-
AA : “amyloid associated protein” (secondaire)
- États inflammatoires chroniques
-
AL : chaînes légères (primaire)
- Dyscrasie plasmocytaire
-
A-beta :
- Maladie d’Alzheimer
-
Transthyrétine (héréditaire) :
- Polyneuropathies amyloïde familiale
- Amyloïdose systémique sénile
-
B2-microglobuline (associée à la dialyse) :
- Patient sous dialyse à long terme
-
Facteur natriurétique auriculaire :
- Amyloïdose auriculaire isolée
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Où retrouve-t-on habituellement l’amyloïdose dans le tractus GI? (GAO 2ème édition)
- Langue
- Muqueuse rectale
- Estomac
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
De quel site doit-on recommander de prélever un échantillon afin de poser le diagnostic d’amyloïdose? (GAO 2ème édition)
- Tissu adipeux abdominal (sensibilité de 90%)
- Biopsie rectale (sensibilité de 80%)
- Langue
- Estomac
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
De quoi est composé l’amyloïde? (GAO 2ème édition)
- De protéines mal repliées qui s’associent entre-elles et s’agrègent, formant ainsi des fibrilles
- Les protéines peuvent être des protéines normales produites en quantité augmentées ou des protéines mutantes (et doivent avoir tendance à mal se replier)
- Les agrégats sont résistants aux mécanisme de digestion endogène
- La protéine spécifique varie selon les cas
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Que doit-on faire si la coloration est négative, mais qu’on a une forte suspicion d’amyloïdose? Que doit-on dire au clinicien? (GAO 2ème édition)
- S’assurer que les coupes pour la coloration de Rouge Congo sont véritablement épaisses de 6 microns et vérifier le contrôle positif
- Vérifier les contrôles positifs des autres colorations utilisées (comme le violet cresyl)
- Soumettre du tissu pour microscopie électronique
- Dire au clinicien votre diagnostic différentiel et demander une nouvelle biopsie, en plus de vous assurer que les tests sérologiques et urinaires pertinents ont été effectués
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Quelle est la structure de l’amyloïde et son apparence à la microscopie électronique? (GAO 2ème édition)
- Structure : feuillets bêta plissés
- Aspect à la microscopie électronique : fibrilles non-embranchées mesurant de 7.5-10.0 nm et formant une botte de foin
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie gastrique chez un homme de 72 ans présente de l’amyloïdose.
Quels autres éléments pertinents doivent être obtenus de l’histoire clinique du patient? (GAO 2ème édition)
- Historique familial d’amyloïdose
- Historique de dyscrasie plasmocytaire
- Antécédent d’insuffisance rénale/dialyse
- Antécédent de condition inflammatoire chronique (arthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire intestinale)
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie colique prélevée chez un homme de 60 ans présente une colite pseudomembraneuse.
Quel est votre diagnostic différentiel en contexte de colite pseudomembraneuse à la biopsie? (GAO 2ème édition)
- Maladie inflammatoire intestinale
- Colite ischémique
- Colite pseudomembraneuse
- Colite infectieuse
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie colique prélevée chez un homme de 60 ans présente une colite pseudomembraneuse.
Quels sont les tests pathologiques et non-pathologiques devant être effectués en contexte de colite pseudomembraneuse à la biopsie? (GAO 2ème édition)
- Coloration spéciale comme le PAS pour les amibes
- Vérifier les résultats de laboratoires pertinents (comme la recherche de toxines C. diff)
- Analyse des selles à la recherche d’oeufs et de parasites
- Vérifier les antécédents de voyages récents
- Vérifier les antécédents de prise d’antibiotiques
- Vérifier les facteurs de risques de colite ischémique (athérosclérose, athlète)
Scénario clinique : Une lame histologique de biopsie colique prélevée chez un homme de 60 ans présente une colite pseudomembraneuse.
Quels tests cliniques doivent être effectués en contexte de colite pseudomembraneuse? (GAO 2ème édition)
- Recherche de toxines C. diff
- Examination des selles à la recherche de parasite et d’oeufs
Comment doit-on approcher une autopsie en contexte infectieux? (GAO 2ème édition)
- Vérifier les antécédents d’études microbiologiques (cultures, PCR, ELISA)
- Respecter les lignes directrices de votre institution en ce qui concerne les risques biologiques et communiquer avec votre direction
- Si la maladie infectieuse doit-être rapporté, il faut la rapporter aux autorités sanitaires de votre juridiction
- Si le risque biologique est élevé ou suspecté plus élevé que le niveau pouvant être géré par votre institution, il faut référer l’autopsie à un laboratoire accrédité pour ce type d’autopsie
- Déterminer le type de transmission associé à la pathologie infectieuse suspectée afin de déterminer quel équipement de protection individuel devrait-être fourni
- Si l’agent infectieux est inconnu et/ou le mécanisme de transmission est inconnu, mais que le laboratoire devrait-être accrédité pour effectuer l’autopsie, vous assurer que l’équipement de protection individuelle le plus exigeant est utilisé
- Effectuer l’autopsie en utilisant l’équipement de protection approprié. Désigner 1 individu pour prendre des notes et un autre pour effectuer l’autopsie afin de réduire la contamination et la transmission de matériel infectieux
Scénario clinique : Une femme de 41 ans présente un appendice perforé avec une masse localisée au-niveau du quadrant inférieur droit. Une lame histologique met en évidence une tumeur neuro-endocrinienne avec caractéristiques mucineuses.
Quel est le diagnostic différentiel associé à cette lésion? (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome mucineux
- Néoplasme mucineux de bas-grade
- Carcinome à cellules-en-bagues
- Adénocarcinome à cellules à gobelets
- MiNEN
- Carcinome neuro-endocrinien
- Adénocarcinome mucineux métastatique
Scénario clinique : Une femme de 41 ans présente un appendice perforé avec une masse localisée au-niveau du quadrant inférieur droit. Une lame histologique met en évidence une tumeur neuro-endocrinienne avec caractéristiques mucineuses.
Quelles études complémentaires peuvent être demandées dans un tel cas? (GAO 2ème édition)
- Coloration spéciale :
- Mucicarmin
- Bleu Alcian
- IHC :
- CD56
- Synaptophysine
- Chromogranine
- Sérotonine
- CK7/20
Scénario clinique : Une femme de 41 ans présente un appendice perforé avec une masse localisée au-niveau du quadrant inférieur droit. Une lame histologique met en évidence une tumeur neuro-endocrinienne avec caractéristiques mucineuses.
Quel sera l’impact clinique d’un diagnostic d’adénocarcinome à cellules à gobelets de bas-grade/haut-grade? (GAO 2ème édition)
- Bas-grade : meilleur pronostic, peuvent souvent être traités de façon plus conservatrice
- Haut-grade : se comportent et sont traités comme des adénocarcinomes
Scénario clinique : Une femme de 41 ans présente un appendice perforé avec une masse localisée au-niveau du quadrant inférieur droit. Une lame histologique met en évidence une tumeur neuro-endocrinienne avec caractéristiques mucineuses.
Comment sont classifiés les adénocarcinome à cellules à gobelets de l’appendice? (GAO 2ème édition)
-
Bas-grade :
- >75% de patrons tubulaires
- <25% de patrons autres (cellules isolées, cribriformes, cordons anastomosés, plages solides)
-
Grade intermédiaire :
- 50-75% de patrons tubulaires
- 25-50% de patrons autres
-
Haut-grade :
- <50% de patrons tubulaires
- >50% de patrons autres
Scénario clinique : Une femme de 41 ans présente un appendice perforé avec une masse localisée au-niveau du quadrant inférieur droit. Une lame histologique met en évidence une tumeur neuro-endocrinienne avec caractéristiques mucineuses.
Décrivez la classification pTNM des tumeurs neuro-endocrines appendiculaires. (GAO 2ème édition)
-
pT :
- pT1 : tumeur de 2 cm ou moins de grand-axe
- pT2 : tumeur de >2 cm, mais 4 cm ou moins de grand-axe
- pT3 : tumeur de >4 cm de grand-axe ou avec invasion de la sous-séreuse ou avec atteinte du mésoappendice
- pT4 : tumeur perforant le péritoine ou envahissant directement les autres organes ou structures
-
pN :
- pN1 : métastase ganglionnaire régionale
-
pM :
- pM1a : métastase confinée au foie
- pM1b : métastase confinée à un site extra-hépatique
- pM1c : métastase hépatique et extra-hépatique
Scénario clinique : Une femme de 41 ans présente un appendice perforé avec une masse localisée au-niveau du quadrant inférieur droit. Une lame histologique met en évidence une tumeur neuro-endocrinienne avec caractéristiques mucineuses.
Quel est le pronostic d’un patient avec adénocarcinome à cellules à gobelets? (GAO 2ème édition)
- Bas-grade : meilleur pronostic, peuvent souvent être traités de façon plus conservatrice
- Haut-grade : se comportent et sont traités comme des adénocarcinomes
Scénario clinique : une lame histologique d’une lésion anale chez un patient de 60 ans présente une tumeur à petites cellules bleues.
Nommez des tumeurs anales primaires qui peuvent présenter une telle morphologie? (GAO 2ème édition)
- Carcinome épidermoïde pauvrement différencié
- Carcinome épidermoïde basaloïde
- Carcinomes neuroendocriniens
- Carcinome basocellulaire
- Lymphome
- Mélanome
Scénario clinique : une lame histologique d’une lésion anale chez un patient de 60 ans présente une tumeur à petites cellules bleues.
Quel est le diagnostic différentiel du carcinome épidermoïde? (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome
- Carcinome à petites cellules
- Tumeur péri-anale s’étendant jusque dans le canal anal
- Carcinome urothélial
- Mélanome
- Carcinome adénosquameux
- Carcinome muco-épidermoïde
- Néoplasies in-situ
Scénario clinique : une lame histologique d’une lésion anale chez un patient de 60 ans présente une tumeur à petites cellules bleues.
Quel immunomarquage doit-on utiliser pour clarifier le différentiel d’une tumeur anale à petites cellules bleues? (GAO 2ème édition)
- Cytokératines
- CD45
- CD56
- p40
- S100
- Synaptophysine
Scénario clinique : Une lame histologique présente un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum.
Quel est le diagnostic différentiel d’un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum? (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome colorectal
- Mélanome
- GIST
Scénario clinique : Une lame histologique présente un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum.
Quels tests complémentaires demanderez-vous en contexte d’un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum? (GAO 2ème édition)
- CD117
- PanCK
- S100
Scénario clinique : Une lame histologique présente un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum.
Qu’est-ce qu’une instabilité des microsatellites (MSI)? Comment la met-on en évidence? (GAO 2ème édition)
- Dysfonction des gènes de réparation des mésappariements (MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2)
- Détection :
- IHC (MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2)
- PCR
- Évaluation directe des microsatellites par analyse de séquences répétées de mono/dinucléotides
Scénario clinique : Une lame histologique présente un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum.
Quelles sont les caractéristiques macroscopiques et histologiques associées aux tumeurs MSI-H? (GAO 2ème édition)
- Localisation au-niveau du côlon droit
- Morphologie médullaire/mucineuse
- Patron d’invasion pushing
- Infiltrat lymphocytaire intra et péri-tumoral Crohn-like
Scénario clinique : Une lame histologique présente un adénocarcinome pauvrement différencié du caecum.
Que faut-il faire si les résultats de l’IHC ne concordent pas avec les résultats des études moléculaires? Quelles sont les causes potentielles d’une telle situation? (GAO 2ème édition)
- Il faut R/O un “mix-up” de spécimens
- Causes possibles :
- Facteurs techniques affectant le résultat de l’IHC (fixation, “antigen retrieval”_)
- Mutation non-sens dans un gènes de réparation des mésappariements qui cause une dysfonction, mais pas une diminution d’expression évaluable à l’IHC
Définissez le syndrome de Lynch? (GAO 2ème édition)
- Syndrome héréditaire causé par une mutation germinale dans un gène de réparation des mésappariements
- Associé à un risque augmenté de développer des néoplasies coliques, endométriales et d’autres sites, souvent à un jeune âge
- Aussi appelé HNPCC
Quels sont les éléments devant être inclus dans un rapport en contexte de résection colique pour néoplasie? (GAO 2ème édition)
- Type de spécimen
- Procédure
- Taille du spécimen
- Taille de la tumeur
- Localisation de la tumeur
- Présence de perforation macroscopique
- État du mésorectum si présent (complet, presque complet ou incomplet)
- Type histologique
- Grade histologique
- Présence/Absence de caractéristiques histologiques suggestives de MSI
- Extension tumorale microscopique
- Limites chirurgicales
- Effets post-traitement (si applicable)
- Invasion lymphovasculaire
- Invasion périneurale
- Dépôts tumoraux
- Type de polype dans lequel se développe la néoplasie
- Stade pathologique
- Trouvailles additionnelles
- Études complémentaires
Quels sont les éléments devant être rapportés selon le CAP en contexte de résection de polype? (GAO 2ème édition)
- Site tumorale
- Intégrité du spécimen
- Taille du polype
- Configuration du polype
- Taille du carcinome invasif
- Type histologique
- Grade histologique
- Extension tumorale microscopique
- Limites chirurgicales
- Invasion lymphovasculaire
- Type de polype
- Trouvailles additionnelles
- Études complémentaires
Que doit-on faire si 2 sous-sections du côlon sont affectées par une tumeur? (GAO 2ème édition)
- Si la tumeur est localisée à la jonction de 2 sous-sections, il faut mentionner que c’est une tumeur de la sous-section la plus atteinte
- Si 2 sous-sections sont atteintes au même degré, il faut dire que la lésion chevauche les deux sites
Comment sait-on qu’on a transitionné du sigmoïde vers le rectum? Décrivez les points de repères anatomiques pertinents du rectum? (GAO 2ème édition)
- Les teniae coli du côlon sigmoïde fusionnent pour former une couche musculaire longitudinale circonférentielle à 12-15 cm de la ligne dentelée
- Cliniquement, le rectum commence à l’opposé du promontoire sacré et se termine au-niveau de l’anneau anorectal (ce qui correspond à la bordure proximal du muscle puborectal)
Comment sépare-t-on une tumeur rectale d’une tumeur du recto-sigmoïde? (GAO 2ème édition)
- Une tumeur est classifiée comme rectale si :
- Sa bordure inférieure est localisée à <16 cm de la marge anale ou
- Si une portion de la tumeur est localisée dans la zone irriguée par l’artère rectale supérieure
- Une tumeur est classifiée comme recto-sigmoïde si :
- Il est impossible de séparer le rectum du sigmoïde en utilisant les critères déjà mentionnés
Quels sont les sous-types histologiques de carcinomes colorectaux? (GAO 2ème édition)
- Carcinomes colorectaux :
- Adénocarcinome micropapillaire
- Adénocarcinome médullaire
- Adénocarcinome mucineux
- Adénocarcinome festonné
- Adénocarcinome pauvrement cohésif (incluant le cellules-en-bagues)
- Carcinome adénosquameux
- Adénocarcinome adenoma-like
- Carcinome indifférencié
- Carcinome avec composante sarcomatoïde
- Tumeurs neuro-endocriniennes colorectales :
- WDNET (NOS, G1, G2 et G3)
- MiNEN
- Carcinomes neuroendocriniens (NOS, SCNEC et LCNEC)
- Tumeur neuro-endocrinienne à cellules-EC produisant de la sérotonine
- Tumeur neuro-endocrinienne à cellules-L produisant un peptide glucagon-like ou du PP/PYY
Quels sous-types de carcinomes colorectaux sont associés à un mauvais pronostic peu importe leur stade? (GAO 2ème édition)
- Carcinome neuro-endocrinien à petites cellules
- Carcinome à cellules-en-bagues
Quelle est l’anomalie génétique associée au carcinome médullaire? (GAO 2ème édition)
- Fortement associé à la voie métabolique MSI-H
- Peut survenir sporadiquement ou en contexte de syndrome de Lynch
Décrivez le système de gradation histologique des adénocarcinomes colorectaux? (GAO 2ème édition)
- Lésions de bas-grade (anciennement bien et modérément différenciées)
- Lésions de haut-grade (anciennement pauvrement différenciées et indifférenciées)
Quelles sont les caractéristiques histologiques associées aux carcinomes médullaires? (GAO 2ème édition)
- Croissance solide en nids, organoïdes ou trabéculaires
- Absence d’évidence immunohistochimique de différenciation neuro-endocrinienne
- Nombreux lymphocytes infiltrant la tumeur
Quelle est la définition d’un polype cancérisé? (GAO 2ème édition)
- Adénome colorectal contenant un adénocarcinome invasif dépassant la musculaire muqueuse
- Exclut :
- Les adénomes avec dysplasie de haut-grade
- Les adénomes avec carcinome intra-muqueux (carcinome invasif limité par la musculaire muqueuse)
Quels sont les éléments les plus importants à rapporter en contexte de polype cancérisé? (GAO 2ème édition)
- Grade de différenciation
- Statut des limites chirurgicales
- Invasion lymphovasculaire
- Budding tumoral
Quelles caractéristiques histologiques sont associées à un moins bon pronostic en contexte de polype cancérisé? (GAO 2ème édition)
- Haut-grade histologique
- Présence d’invasion lymphovasculaire
- Marge chirurgicale de 1 mm ou moins
- Présence de budding tumoral
Chez les patients présentant du LVI et de l’EPN, quels sont les éléments associés indépendamment à un moins bon pronostic? (GAO 2ème édition)
- L’invasion lymphatique, veineuse et péri-nerveuse sont tous des facteurs associées indépendamment à un moins bon pronostic
- L’invasion des veines extra-murales en particulier est associée à un risque de métastase hépatique, l’importance associée à l’invasion des veines intra-murales est moins bien définie
Décrivez les caractéristiques histologiques associées à la lésion festonnée sessile? (GAO 2ème édition)
- Surtout retrouvée au-niveau du côlon droit
- Architecture festonnée avec dilatation bulbeuse de la base des cryptes
- Absence d’atypies cytonucléaires significatives
Comment doit-on évaluer la qualité de résection d’un spécimen de chirurgie rectale? (GAO 2ème édition)
- Évaluer la distance entre la tumeur et la limite la plus proche (distale, proximale et circonférentielle)
- Évaluer la complétude macroscopique du mésorectum
- Examiner la surface non-péritonéalisée du spécimen et classifier selon la pire zone
- Évaluer la présence/absence de “coning” au-niveau de la portion distale de la résection mésorectale
À quoi réfère une résection mésorectale incomplète? (GAO 2ème édition)
- Mésorectum peu abondant
- Déficit dans le mésorectum s’étendant jusqu’à la musculaire propre
- Après coupes transverses, la limite circonférentielle apparaît très irrégulières
À quoi réfère une résection mésorectale presque complète? (GAO 2ème édition)
- Mésorectum modérément abondant
- Irrégularité de la surface mésorectale avec déficit de >5 mm, mais ne s’étendant pas jusqu’à la musculaire propre
- Musculaire propre uniquement visible au-niveau du site d’insertion du levator ani
À quoi réfère une résection mésorectale complète? (GAO 2ème édition)
- Le mésorectum est intact, abondant et présente une surface lisse
- Peut présenter des irrégularités mineures et des déficits de 5 mm au maximum de profondeur
- Pas de “coning” au-niveau de la marge distale
- Après coupes transverses, la limite circonférentielle apparaît lisse
Pourquoi est-il important d’identifier les tumeurs MSI-H? (GAO 2ème édition)
- Marqueur pronostic important
- Marqueur prédictif de réponse à la chimiothérapie
- Screening pour le syndrome de Lynch
Quels sont les critères révisés de Bethesda pour la détection du syndrome de Lynch? (GAO 2ème édition)
- Carcinome colorectal diagnostiqué avant l’âge de 50 ans
- Présence de tumeurs colorectales synchrones, métachrones ou d’autres tumeurs associées et ce peu importe l’âge
- Carcinome colorectal avec histologie MSI-H survenant chez un patient de <60 ans
- Carcinome colorectal survenant chez un parent ou plus du premier degré en association avec une autre tumeur associée au syndrome de Lynch, avec un de ces cancers diagnostiqués chez une personne de <50 ans
- Carcinome colorectal diagnostiqué chez 2 parents du premier/deuxième degré en association avec une autre tumeur associé au syndrome de Lynch, peu importe l’âge au diagnostic
Quelles sont les tumeurs associées au syndrome de Lynch? (GAO 2ème édition)
- Adénocarcinome gastrique
- Adénocarcinome duodénal
- Adénocarcinome colorectal
- Adénocarcinome pancréatique et des voies biliaires
- Adénocarcinome endométrial
- Carcinome ovarien
- Carcinome de l’uretère et du pelvis rénal
- Tumeurs cérébrales
- Adénomes sébacées et kératoacanthomes
Qu’est-ce qui caractérise un infiltrat inflammatoire Crohn-like? (GAO 2ème édition)
- Agrégats lymphoïdes/follicules à la périphérie d’une tumeur
- Pas d’association avec un ganglion préexistant
Quel degré d’infiltration lymphocytaire intra-tumorale est pertinent? (GAO 2ème édition)
- Infiltrat péri-tumoral ressemblant à la maladie de Crohn
- 3 lymphocytes intra-tumoraux ou plus par HPF au H&E
Quelles sont les caractéristiques histologiques MSI-H? (GAO 2ème édition)
- Lymphocytes infiltrants la tumeur
- Réaction lymphocytaire périphérique Crohn-like
- Différenciation mucineuse ou à cellules-en-bagues
- Patron de croissance médullaire
- Localisation au-niveau du côlon droit
- Hétérogénéité intra-tumorale
- Histologie de haut-grade
- Absence de nécrose sale
Quelles limites chirurgicales doivent-être évaluées lors de l’examen d’un spécimen colorectal? Comment définit-on la limite radiale? (GAO 2ème édition)
- Limites proximales, distales, circonférentielles (radiales) et mésentériques
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Limite radiale :
- Limite des tissus mous localisée le plus prêt de la tumeur
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Limite mésentérique :
- Seulement pour les spécimens qui sont complètement entourés par le péritoine
Qu’est-ce qu’on encre habituellement en contexte de spécimen colorectal? (GAO 2ème édition)
- Toutes les marges
- Les zones irrégulière de la séreuse pour faciliter l’identification microscopique d’une perforation tumorale
Pourquoi est-il important d’évaluer la limite radiale d’un spécimen de résection colorectal? (GAO 2ème édition)
L’atteinte de la limite circonférentielle est le facteur le plus critique dans la prédiction d’une récidive locale et est associé à une augmentation significative du risque de décès
Qu’est-ce qui définit une limite radiale positive versus négative? (GAO 2ème édition)
- Limite négative : tumeur localisée à >1 mm de la surface non-péritonéalisée encrée
-
Limite positive : tumeur localisée à 1 mm ou moins de la surface non-péritonéalisée
- Même si la limite est positive en raison d’une extension extra-ganglionnaire, ça compte, mais il faut le préciser
Quelles sont les critères indiquant que les limites chirurgicales sont adéquates en contexte de résection colorectale? (GAO 2ème édition)
- Pour les T1/T2, une marge de 2 cm est considérée comme adéquate
- Les récidives anastomotiques sont rares lorsque la marge est de 5 cm ou plus
Si un carcinome se développe en contexte de la maladie inflammatoire de l’intestin, comment les limites chirurgicales devraient-elles être évaluées? (GAO 2ème édition)
- De la même façon que pour un carcinome usuel
- Les limites distales et proximales doivent être évaluées à la recherche d’inflammation aiguë et de dysplasie
Comment mesure-t-on la réponse au traitement en contexte de carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- 0 : réponse complète (cellules tumorales isolées ou en petits amas)
- 1 : réponse modérée (plus de fibrose que de tumeur résiduelle)
- 3 : mauvaise réponse (maladie résiduelle extensive, peu/pas de réponse)
- Comment doit-on gérer la présence de plages de mucine acellulaires? Doivent-elles être comptabilisées pour la classification TNM? (GAO 2ème édition)
- Des plages de mucines en contexte de post-traitement indiquent une réponse complète dans cette zone
- Elles ne sont pas utilisées pour le pT ou comptabilisés comme des ganglions positifs (si présentes dans un ganglion)
Qu’est-ce qu’un dépôt tumoral en contexte de carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- Dépôts irréguliers de tumeur dans le tissu adipeux péri-colique ou périrectal à distance de la tumeur sans évidence de structure ganglionnaire résiduelle, de structure vasculaire ou nerveuse
- Habituellement localisé au-sein du site de drainage lymphatique du carcinome primaire
Quelle est la signification associée à la présence de dépôts tumoraux? Comment doit-on les rapporter? (GAO 2ème édition)
- Sont associés à une réduction de la survie globale et de la survie sans maladie
- Le nombre de dépôts doit être rapporté
- En l’absence de ganglions positifs, doit être classé comme un pN1c
- Pas d’influence sur le pT
Quelles sont les catégories T associées au carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- pT0 : pas d’évidence de tumeur primaire
- pTis : carcinome in-situ avec/sans invasion de la lamina propria
- pT1 : invasion de la sous-muqueuse
- pT2 : invasion de la musculaire propre
- pT3 : invasion de la sous-séreuse
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pT4 :
- pT4a : invasion du péritoine viscéral
- pT4b : invasion des organes/structures adjacentes
À quoi réfère le pTis en contexte de carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- Carcinome confiné par la membrane basale (dysplasie de HG)
- Carcinome confiné par la musculaire muqueuse (carcinome intra-muqueux)
- À quoi réfère un pT4 en contexte de carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- Invasion directe des autres organes/structures (incluant l’invasion directe d’autre segment du côlon par la séreuse ou le mésocolon
- Une tumeur adhérente à un autre organe/structure macroscopiquement, mais ne présentant pas de cellules tumorales au-niveau de la zone d’adhésion doit être classé en pT3
- Pour les tumeurs rectales, la présence d’une invasion du sphincter anal externe représente un pT3 alors qu’une invasion du levator ani représente un pT4
Quelles sont les sous-divisions du pT4 en contexte de carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- Invasion de la séreuse (pT4a)
- Invasion directe des organes adjacents (pT4b)
Quand considère-t-on que le péritoine est atteint? (GAO 2ème édition)
- Tumeur présente au-niveau de la surface séreuse avec réaction inflammatoire associée, hyperplasie mésothéliale et/ou érosion/ulcération
- Lorsque des cellules tumorales sont localisées au-niveau de la surface séreuse avec ulcération sous-jacente du péritoine viscéral
Décrivez le pN associé au carcinome colorectal? (GAO 2ème édition)
- pN0 : absence de métastase ganglionnaire
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pN1 :
- pN1a : métastase à 1 ganglion régional
- pN1b : métastase à 2-3 ganglions régionaux
- pN1c : dépôts tumoraux dans la sous-séreuse ou le tissu péricolique/périrectal sans métastases ganglionnaires
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pN2 :
- pN2a : métastases dans 4-6 ganglions régionaux
- pN2b : métastases dans 7 ganglions régionaux ou plus
Quels sont les ganglions régionaux pour les différentes sous-sections du côlon? (GAO 2ème édition)
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Caecum :
- Zones caecale antérieure, postérieure, iléocolique et colique droite
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Côlon ascendant :
- Zones iléocolique, colique droite et moyenne
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Angle hépatique :
- Zones colique moyenne et droite
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Côlon transverse :
- Zone colique moyenne
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Angle splénique :
- Zones colique moyenne et gauche et mésentérique inférieure
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Côlon descendant :
- Zones colique gauche, mésentérique inférieure et sigmoïde
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Côlon sigmoïde :
- Zones mésentérique inférieure, rectosigmoïde supérieur et mésentérique sigmoïde
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Rectosigmoïde :
- Zones périrectale, mésentérique sigmoïde, mésentérique inférieure, sacrée latérale, présacrée, iliaque interne et du promontoir sacrée
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Rectum :
- Zones périrectale, mésentérique sigmoïde et inférieure, sacrée latérale, présacrée, iliaque interne, promontoir sacré, rectal supérieur, rectal moyenne et rectale inférieure