Gao : Chapitre 13 (Hématopathologie) Flashcards

1
Q

Quelle anémie parmi les suivantes n’est pas catégorisée comme microcytaire? (GAO 2ème édition)

  1. Anémie ferriprive
  2. Thalassémie
  3. Anémie des maladies chroniques
  4. Anémies aplasiques
  5. Anémie sidéroblastiques
A

Anémies aplasiques

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2
Q

Quelle anémie parmi les suivantes n’est pas associée à un décompte réticulocytaire augmenté? (GAO 2ème édition)

  1. Anémie de Fanconi
  2. Anémie hémolytique
  3. Anémie hémorragique
  4. Déficience en folate partiellement traitée
  5. Déficience en G6PD
A

Anémie de Fanconi

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3
Q

Quelle entité parmi les suivantes n’est pas associée à la présence de cellules de Burr (echinocytes) sur un frottis sanguin? (GAO 2ème édition)

  1. Insuffisance rénale aiguë
  2. Ulcère avec saignement actif
  3. Myélofibrose
  4. Carcinome gastrique
  5. Déficience en pyruvate kinase
A

Myélofibrose

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4
Q

Des sphérocytes peuvent être retrouvés en association avec toutes les conditions suivantes sauf une, laquelle? (GAO 2ème édition)

  1. Maladie à hémoglobine C
  2. Transfusion
  3. Anémie hémolytique auto-immune
  4. Brûlure
  5. Incompatibilité ABO
A

Maladie à hémoglobine C

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5
Q

Quelle condition n’est habituellement pas associée à la présence de schistocytes? (GAO 2ème édition)

  1. Purpura thrombocytopénique thrombotique
  2. Syndrome hémolytique urémique
  3. Brûlures sévères
  4. CIVD
  5. Elliptocytose héréditaire
A

Elliptocytose héréditaire

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6
Q

La formation de rouleaux hématiques est retrouvée dans toutes les conditions suivantes sauf une, laquelle? (GAO 2ème édition)

  1. Paraprotéinémie
  2. Myélome multiple
  3. Sphérocytose héréditaire
  4. Diabète de type 2
  5. État inflammatoire aiguë/chronique
A

Sphérocytose héréditaire

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7
Q

Quelle condition parmi les suivantes n’est pas associée à la présence de cellules en cibles sur un frottis périphérique? (GAO 2ème édition)

  1. Thalassémie
  2. Anémie ferriprive
  3. Maladie hépatique
  4. Anémie mégaloblastique
  5. Maladie à hémoglobine C
A

Anémie mégaloblastique

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8
Q

Des ovalocytes sont retrouvés dans toutes les conditions sauf une, laquelle? (GAO 2ème édition)

  1. Thalassémie
  2. Anémie ferriprive
  3. Déficience en acide folique
  4. Élliptose héréditaire
  5. Anémie sidéroblastique
A

Anémie sidéroblastique

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9
Q

Quelle condition parmi les suivantes n’est pas associée à la présence de stomatocytes à l’examen du frottis périphérique? (GAO 2ème édition)

  1. Myélofibrose
  2. Anémie hémolytique immune
  3. Syndrome Rh null
  4. Maladies hépatiques chroniques
  5. Agents érythrocytotoxiques
A

Agents érythrocytotoxiques

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10
Q

Quelle condition parmi les suivantes n’est pas associée à la présence de dacryocytes? (GAO 2ème édition)

  1. Splénectomie
  2. Anémie aplasique
  3. Myélofibrose
  4. Thalassémie
  5. Atteinte métastatique de la moelle osseuse
A

Anémie aplasique

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11
Q

Des acanthocytes sont typiquement associés à toutes les conditions suivantes sauf une, laquelle? (GAO 2ème édition)

  1. Abêtalipoprotéinémie
  2. Alcoolisme chronique
  3. Anémie falciforme
  4. Maladie hépatique sévère
  5. Splénectomie
A

Anémie falciforme

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12
Q

Quelle condition parmi les suivantes ne peut pas être associée à la présence d’une translocation t(9;22)? (GAO 2ème édition)

  1. Leucémie myéloïde aiguë
  2. Leucémie myéloïde chronique
  3. Leucémie/Lymphome lymphoblastique B
  4. Leucémie/Lymphome lymphoblastique T
  5. Toute ces réponses peuvent être associées à la présence d’une translocation t(9;22)
A

Leucémie/Lymphome lymphoblastique T

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13
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne la leucémie myéloïde chronique? (GAO 2ème édition)

  1. La présence d’une fusion BCR-ABL1 est le facteur le plus important dans la pathogenèse de la LMC
  2. Les inhibiteurs des tyrosines kinases sont la principale modalité thérapeuthique dans le traitement de la LMC
  3. Une augmentation du pourcentage de blastes (>10%, mais <20%) est le seul critère diagnostic de progression d’une LMC en phase d’accélération
  4. Les cas de LMC avec études cytogénétiques normales peuvent révéler la présence d’une fusion BCR-ABL1 par RT-PCR
  5. Les cas de LMC transformés en LMA sont associés avec des altérations de TP53, MYC ou AML1/EVI1
A

Une augmentation du pourcentage de blastes (>10%, mais <20%) est le seul critère diagnostic de progression d’une LMC en phase d’accélération

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14
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne la polycythémie vraie? (GAO 2ème édition)

  1. L’incidence annuelle de PV en Occident est plus élevée qu’au Japon et en Asie de l’Est
  2. La majorité des patients avec PV (>95%) présentent des niveaux sériques abaissés d’EPO et d’EEC, ou une mutation JAK2
  3. La plupart des cas de PV présentent des caractéristiques morphologiques diagnostiques même en phase pré-polycythémique précoce
  4. La majorité des patients avec PV (>95%) ne présentent pas d’évidence de fer visible à la biopsie de moelle osseuse/aspirat
  5. Les PV en phase myélofibrotiques tardives sont définies par une érythropoïèse progressive et une diminution de la prolifération mégacaryocytaire
A
  1. Les PV en phase myélofibrotiques tardives sont définies par une érythropoïèse progressive et une diminution de la prolifération mégacaryocytaire
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15
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes n’est pas applicable à la myélofibrose primaire (PMF)? (GAO 2ème édition)

  1. Le stade pré-fibrotique de la PMF est caractérisée par une moelle osseuse hypercellulaire avec une prolifération de mégacaryocytes atypiques
  2. Le stade fibrotique de la PMF est défini par une réaction leuco-érythroblastique et une organomégalie
  3. Le stade pré-fibrotique de la PMF est associé avec la présence de nombreux dacryocytes dans le sang périphérique
  4. Une augmentation de la fibrose réticulinique de la moelle osseuse associée à une hématopoïèse extra-médullaire sont des trouvailles morphologiques caractéristiques de la PMF
  5. Des mégacaryocytes atypiques avec des noyaux en nuages et la présence d’hématopoïèse extra-médullaire sont deux trouvailles fréquentes en contexte de PMF
A

Le stade pré-fibrotique de la PMF est associé avec la présence de nombreux dacryocytes dans le sang périphérique

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16
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes n’est pas applicable à la thrombocytose essentielle (ET)? (GAO 2ème édition)

  1. Une thrombocytose marquée persistante (>450) est une caractéristique diagnostique d’ET, surtout lorsque supporté par la présence d’une mutation JAK2
  2. Certains cas d’ET avec thrombocytose marquée sont associés avec des anomalies du chromosome 3
  3. La biopsie de moelle osseuse peut être utile pour exclure d’autres néoplasies myéloïdes se présentant avec une thrombocytose (syndrome myélodysplasique avec délétion 5q, anémie réfractaire avec sidéroblastes en anneaux et thrombocytose)
  4. La présence de mégacaryocytes géants avec noyaux lobulés en bois de cerfs sont caractéristiques de la thrombocytose essentielle
  5. 40-50% des cas d’ET présentent une mutation JAK2, 20% une mutation de CALR et 5% une mutation de MPL
A

Certains cas d’ET avec thrombocytose marquée sont associés avec des anomalies du chromosome 3

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17
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes n’est pas applicable à la leucémie myélomonocytaire chronique (CMML)? (GAO 2ème édition)

  1. Une monocytose persistante (>1,0) sans cause connue pour au-moins 3 moins est la première pré-condition nécessaire au diagnostic de CMML
  2. Les cas de CMML peuvent être associés avec une dysplasie médullaire légère à modérée
  3. Les cas de CMML avec éosinophilie associés avec une t(5;12) ne nécessitent pas d’être davantage investigués moléculairement afin de les sous-classifier
  4. Une atteinte extra-médullaire de la pulpe rouge, de la peau, des sinusoïdes hépatiques et des ganglions lymphatiques peut être retrouvés dans la CMML
  5. La présence de foyers de prolifération nodulaire de cellules dendritiques plasmocytoïdes est une caractéristique morphologique pouvant être associée à la CMML
A

Les cas de CMML avec éosinophilie associés avec une t(5;12) ne nécessitent pas d’être davantage investigués moléculairement afin de les sous-classifier

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18
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne les syndromes myélodysplasiques? (GAO 2ème édition)

  1. Des mégacaryocytes dysplasiques et une dysérythropoïèse peuvent être retrouvés en association avec une exposition à des agents chimiothérapeutiques ou des toxines, certaines infections virales et à des anomalies congénitales
  2. Avec la disponibilité des tests pour la mutation SF3B1, la présence de sidéroblastes en anneaux n’est plus nécessaire au diagnostic d’anémie réfractaire avec sidéroblastes en anneaux
  3. La signification clinique associée à la présence de bâtonnets d’Auer en contexte de syndrome myélodysplasique avec <5% de blastes est inconnue
  4. Des neutrophiles de Pelger-Huet peuvent être retrouvées en contexte de syndrome myélodysplasique tout comme dans des conditions non-néoplasiques
  5. Approximativement 10% des cas de syndrome myélodysplasique
  6. sont associés à une moelle osseuse hypoplasique ou à une fibrose médullaire
A

Avec la disponibilité des tests pour la mutation SF3B1, la présence de sidéroblastes en anneaux n’est plus nécessaire au diagnostic d’anémie réfractaire avec sidéroblastes en anneaux

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19
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne les leucémies myéloïdes aiguës (LMA) avec anomalies génétiques récurrentes? (GAO 2ème édition)

  1. Toutes les néoplasies myéloïdes avec t(8;21)(q22;q22), inv(16)(p13.1;q22) et t(15;17)(q22;q12) sont considérées comme des LMA, peu importe le nombre de blastes
  2. Les blastes retrouvés en contexte de LMA avec t(8;21)(q22;q22) présentent habituellement un cytoplasme granulaire abondant avec un halo périnucléaire proéminent et un nombre augmenté de précurseurs éosinophiles
  3. Toutes les néoplasies myéloïdes avec t(9;11)(p23;q34), inv(3)(q21;q26.2) et t(3;3)(q21;q26.2) sont considérées comme des LMA, peu importe le nombre de blastes
  4. Les cas de LMA avec inv(16)*p13.1;q22) présentent habituellement des caractéristiques myélomonocytaires avec un nombre variables de précurseurs éosinophiles avec grosses granules éosinophiles
  5. Les cas de leucémie promyélocytaire aiguë avec t(15;17) PML-RARA sont sensibles au traitement par acide rétinoïque (ATRA) et l’expression du CD56 est associé avec un moins bon pronostic
A

Toutes les néoplasies myéloïdes avec t(9;11)(p23;q34), inv(3)(q21;q26.2) et t(3;3)(q21;q26.2) sont considérées comme des LMA, peu importe le nombre de blastes

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20
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes n’est pas vrai en ce qui concerne les variantes de leucémie myéloïdes aiguës (LMA)? (GAO 2ème édition)

  1. La plupart des cas de LMA avec changements myélodysplasiques sont associés à un antécédent de thérapie cytotoxique
  2. Dans la classification révisé du WHO (2016), la majorité des cas anciennement diagnostiqués comme érythroleucémie aiguë seront catégorisés comme SMD-RAEB2
  3. Les néoplasies myéloïdes associés à un traitement (incluant les t-LMA/t-SMD et les t-LMA/t-SMD/t-NMP) représentent 10-20% des LMA et sont habituellement associés à un antécédent de radiothérapie ou de prise d’agents alkylants
  4. Les cas de LMA avec différenciation minimale se présentant avec des blastes agranulaires de taille moyenne peuvent nécessiter des études immunophénotypiques pour être distinguées d’une leucémie lymphoblastique aiguë ou d’une leucémie mégacaryoblastique
  5. Les LMA avec maturations représentent 10% des cas de LMA et sont fréquemment associés à la présence de bâtonnets d’Auer. Dans ces cas, les promyélocytes, myélocytes et neutrophiles représentent au-moins 10% des cellules de la moelle osseuse
A

La plupart des cas de LMA avec changements myélodysplasiques sont associés à un antécédent de thérapie cytotoxique

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21
Q

Quel marqueur immunohistochimique n’est habituellement pas exprimé par les cellules précurseures lymphoblastiques? (GAO 2ème édition)

  1. TDT
  2. CD34
  3. CD1a
  4. CD10
  5. Chaînes lourdes cytoplasmiques IgM
  6. CD68
A

CD68

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22
Q

La leucémie/lymphome lymphoblastique B est la leucémie aiguë la plus fréquemment diagnostiquée chez l’enfant. Quelles trouvailles cliniques/moléculaires sont associées à un moins bon pronostic? (GAO 2ème édition)

  1. Âge <2 ans et >10 ans
  2. Décompte leucocytaire de >100 000 au diagnostic
  3. Aberrations du gène MLL
  4. Présence d’une translocation t(9;22)
  5. Maladie résiduelle minimale détectable suite à la chimiothérapie d’induction
  6. Aucun des points ci-dessus
  7. Tous les points ci-dessus
A

Tous les points ci-dessus

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23
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes n’est pas applicable à la leucémie/lymphome lymphoblastique B? (GAO 2ème édition)

  1. La plupart des protocols de traitement considèrent que la moelle doit être occupée à au-moins 25% par des blastes afin de considérer une néoplasie comme une leucémie lymphoblastique aiguë
  2. La leucémie lymphoblastique aiguë est plus fréquente chez les enfants et 75% des cas surviennent chez des enfants de <6 ans
  3. La forme la plus fréquente d’atteinte extramédullaire est une masse médiastinale
  4. Les patients avec lymphome lymphoblastique B sans leucémie sont habituellement asymptomatiques et la plupart présentent une maladie à stade limité
  5. La leucémie/lymphome lymphoblastique B est associée à un bon pronostic et >95% des enfants atteints présentent une rémission complète
A

La forme la plus fréquente d’atteinte extramédullaire est une masse médiastinale

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24
Q

Quelle affirmation parmi les suivantes est fausse en ce qui concerne la leucémie/lymphome lymphoblastique T? (GAO 2ème édition)

  1. Les cas de leucémies/lymphomes lymphoblastiques T représentent 15% des cas de LLA pédiatriques et sont plus fréquentes chez les adolescents de sexe masculin
  2. Les cas de LLA-T sont habituellement associés à un décompte leucocytaire élevé, cependant, le diagnostic devrait être évité lorsque les blastes représentent >20% des cellules. Comparativement à la LLA-B, l’hématopoïèse des trois lignées est habituellement préservée
  3. Les cas de LLA-T avec hyperdiploïdie sont plus fréquents chez les enfants plus âgés et sont associés à un très bon pronostic
  4. Les cas de LLA-T sont habituellement TdT positifs et expriment le CD3 au-niveau du cytoplasme avec co-expression fréquente du CD4 et du CD8
  5. La LLA-T pédiatrique est une maladie à haut risque et aucun sous-groupe avec anomalie génétique récurrente et pronostic favorable n’a été identifié
A

Les cas de LLA-T avec hyperdiploïdie sont plus fréquents chez les enfants plus âgés et sont associés à un très bon pronostic

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25
Q

Quel profil immunohistochimique parmi les suivants n’est pas retrouvé en association avec des plasmocytes néoplasiques? (GAO 2ème édition)

  1. Expression du CD138, du CD38, de l’EMA et du MUM1
  2. Expression de la cycline D1/D3
  3. Restriction monotypique des chaînes légères
  4. Expression aberrante du CD56 et du CD117
  5. Absence de marquage pour le CD45/CD20/CD43
A

Absence de marquage pour le CD45/CD20/CD43

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26
Q

Nommez des tests de laboratoires utilisés pour diagnostiquer une anémie ferriprive? (GAO 2ème édition)

A
  • Fer sérique
  • Capacité totale de liaison du fer
  • Protoporphyrine érythrocytaire libre
  • Transferrine
  • Ferritine
  • CBC
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27
Q

Comparez l’anémie ferriprive et l’anémie sidéroblastique en ce qui a trait aux causes sous-jacentes, aux symptômes associés, aux anomalies de laboratoires et aux traitements? (GAO 2ème édition)

A
  • Causes :
    • Anémie ferriprive : consommation inadéquate de fer; mauvaise absorption du fer; perte sanguine excessive
    • Anémie sidéroblastique : héréditaire; alcoolisme; empoisonnement au plomb; anémie sidéroblastique congénital
  • Symptômes :
    • Anémie ferriprive : pâleur; fatigue; altération des ongles; chéilite; glossite
    • Anémie sidéroblastique : faiblesse; pâleur; palpitations
  • Laboratoires :
    • Anémie ferriprive : diminution du fer sérique et de la ferritine; augmentation de la capacité totale de liaison du fer; diminution des réserves médullaires de fer; présence de cellules en cibles
    • Anémie sidéroblastique : augmentation du fer sérique; diminution de la capacité totale de liaison du fer; augmentation des réserves médullaires de fer; sidéroblastes en anneaux dans l’aspirat de moelle osseuse; corps de Pappenheimer
  • Traitements :
    • Anémie ferriprive : prise orale ou parentérale de fer
    • Anémie sidéroblastique : pyridoxine ou retrait de la substance toxique causale (plomb, alcool, médicament)
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28
Q

Comment peut-on différencier l’anémie ferriprive de l’anémie des maladies chroniques? (GAO 2ème édition)

A
  • Les niveaux de fer sériques sont semblables dans les deux entités
  • Le pourcentage de saturation de la transferrine est diminuée dans les deux, mais est habituellement de >10% dans l’AMC et de <10% dans l’AF
  • Les niveaux de ferritines sont diminués dans l’AF et augmentés dans l’AMC
  • La capacité totale de liaison en fer est diminuée dans l’AMC et augmentée dans l’AF
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29
Q

Quels sont les principaux mécanismes pathophysiologiques de l’anémie des maladies chroniques, en incluant l’anémie associée à l’insuffisance rénale? (GAO 2ème édition)

A
  • Réaction immunologique cytokinique à un organisme étranger ou autre (néoplasies par exemple) avec suppression de l’érythropoïèse dans la moelle osseuse
  • Dans l’anémie associée à l’insuffisance rénale, il y a diminution de l’érythropoïèse par diminution de la production d’EPO rénale
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30
Q

Quelles maladies/conditions sont fréquemment associées à une anémie des maladies chroniques? (GAO 2ème édition)

A
  • Conditions inflammatoires (lupus, arthrite rhumatoïde et colite ulcéreuse)
  • Infections (VIH, tuberculose, pyélonéphrite)
  • Néoplasies (lymphome, leucémie, carcinomes)
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31
Q

Nommez les causes et les mécanismes associés à l’anémie mégaloblastique? (GAO 2ème édition)

A
  • Causes :
    • L’anémie mégaloblastique est causée par une déficience en folate ou en vitamine B12
  • Mécanismes :
    • Cette déficience altère la synthèse de l’ADN, mais pas de l’ARN, ce qui entraîne un déséquilibre de maturation entre le cytoplasme et le noyau, ce qui favorise la formation de cellules aux gros noyaux immatures avec un cytoplasme relativement normal
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32
Q

Quels sont les principaux tests de laboratoires qui aident au diagnostic de l’anémie mégaloblastique? (GAO 2ème édition)

A
  • Vitamine B12 sérique
  • Folate sérique et hématique
  • Anticorps anti-facteurs intrinsèque
  • LDH
  • Homocystéine
  • Fer sérique
  • Acide méthylmalonique
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33
Q

Quels sont les défauts génétiques associées avec la sphérocytose et l’elliptocytose héréditaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Sphérocytose héréditaire : surtout une altération du gène ANK1 qui code pour la protéine ankyrine
  • Elliptocytose héréditaire : surtout une altération des gènes codants pour les chaînes alpha et bêta de la spectrine, ou pour la protéine 4.1
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34
Q

Quels sont les principaux tests de laboratoire utilisés pour diagnostiquer la sphérocytose héréditaire? Quelles sont les trouvailles attendues? (GAO 2ème édition)

A
  • Frottis de sang périphérique : sphérocytes et décomptes réticulocytaire augmenté
  • Test de fragilité osmotique : augmentation de la fragilité osmotique
  • Coloration pour l’EMA à la cytométrie de flux : la fluorescence pour l’EMA est diminuée
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35
Q

Comparez et contrastez la morphologie au frottis sanguin associée à la déficience en G6PD et à la déficience en pyruvate kinase? (GAO 2ème édition)

A
  • Déficience en G6PD :
    • Corps de Heinz
    • Degmacytes (cellules mordues)
    • Polychromasie (réticulocytose)
  • Déficience en pyruvate kinase :
    • Hématies spiculées
    • Anisopoïkilocytose marquée
    • Polychromasie (réticulocytose)
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36
Q

Quels sont les tests les plus communément utilisés pour détecter la déficience en G6PD? (GAO 2ème édition)

A
  • Essaie quantitatif pour G6PD
  • Test de fluorescence
  • Test de réduction à la méthémoglobine
  • Analyse du frottis de sang périphérique à la recherche de degmacytes
  • Screening à la recherche de corps de Heinz
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37
Q

Quelle est l’hémoglobinopathie cliniquement significative la plus commune? Quelle est son étiologie? Quelles sont ses conséquences cliniques? (GAO 2ème édition)

A
  • Hémoglobine S
  • Étiologie :
    • Remplacement d’un acide glutamique par une valine dans une chaîne bêta, ce qui cause une altération de la solubilité de l’hémoglobine
  • Conséquences :
    • L’atteinte homozygote est associée au phénotype de l’anémie falciforme
      • Hémolyse modérée/sévère
      • Crise avec blocage des vaisseaux sanguins et ischémies/évènements micro-thrombotiques
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38
Q

Quels tests de laboratoire sont utilisés afin de diagnostiquer les hémoglobinopathies? (GAO 2ème édition)

A
  • CBC et frottis du sang périphérique
  • Test de solubilité de l’hémoglobine S
  • Chromatographie liquide
  • Gel d’électrophorèse de l’hémoglobine
  • Études moléculaires (PCR et séquençage de l’ADN)
  • Test de stabilité de l’isopropanol
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39
Q

Comparez et contrastez la maladie de l’hémoglobine C, la maladie de l’hémoglobine E et la maladie de l’hémoglobine H en ce qui a trait à la morphologie des hématies? (GAO 2ème édition)

A
  • Hémoglobine C :
    • Nombreuses cellules en cibles
    • Cristaux d’hémoglobine C
    • Hématies repliées
  • Hémoglobine E :
    • Microcytes hypochromiques
  • Hémoglobine H :
    • La coloration du “Brilliant cresyl blue” met en évidence les précipités d’hémoglobine H
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40
Q

Nomme la cause de la thalassémie et les 2 principales catégories de thalassémie? (GAO 2ème édition)

A
  • Cause : défaut génétique entraînant une altération de la synthèse des chaînes de globine avec débalancement du ratio de chaînes alpha/bêta
  • Catégories :
    • Alpha-thalassémie
    • Bêta-thalassémie
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41
Q

Décrivez le variant hémoglobine M et ses associations génétiques? (GAO 2ème édition)

A
  • L’hémoglobine M est caractérisée par une substitution d’un acide aminé favorisant ainsi la formation de méthémoglobine et se liant plus difficilement à l’oxygène
  • L’hémoglobine M est retrouvée chez les patients atteint de la méthémoglobinémie autosomique dominante héréditaire
    • Les patients hétérozygotes sont cyanosés alors que la forme homozygote est létale
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42
Q

Comparez les manifestations cliniques et les trouvailles de laboratoires associées aux anémies hémolytiques auto-immunes chaudes et froides? (GAO 2ème édition)

A
  • Apparition :
    • AHAI chaude : soudain
    • AHAI froide : graduel
  • Jaunisse :
    • AHAI chaude : présente
    • AHAI froide : habituellement absente
  • Splénomégalie :
    • AHAI chaude : présente
    • AHAI froide : absente
  • Type d’immunoglobuline :
    • AHAI chaude : IgG
    • AHAI froide : IgM
  • Morphologie des hématies :
    • AHAI chaude : sphérocytes
    • AHAI froide : hématies agglutinées
  • Association clinique :
    • AHAI chaude : habituellement auto-immune
    • AHAI froide : habituellement infectieuse
  • Test direct aux antiglobulines :
    • AHAI chaude : positif (IgG Ab monospécifique)
    • AHAI froide : positif (C3d monospécifique)
  • Mécanisme d’hémolyse :
    • AHAI chaude : extravasculaire (système réticulo-endothélial)
    • AHAI froide : intravasculaire (complément)
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43
Q

Quelles sont les principales causes d’anémie hémolytique microangiopathiques et à quels médicaments est-elle associée? (GAO 2ème édition)

A
  • Causes :
    • L’anémie hémolytique microangiopathique résulte de la fragmentation des hématies secondairement aux dommages endothéliaux des artérioles par micro-thrombi plaquettaires et dommages ischémiques
  • Ce groupe de maladie inclut le purpura thrombocytopénique thrombotique, le syndrome urémique hémolytique et la CIVD
  • Médicaments associés :
    • Mitomycine
    • Cyclosporine
    • Tacrolimus
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44
Q

Comparez et contrastez les 3 causes d’anémie hémolytique microangiopathique. (GAO 2ème édition)

A
  • Purpura thrombocytopénique thrombotique :
    • Causes :
      • Idiopathique
      • Maladies auto-immunes
    • Symptômes :
      • Thrombocytopénie
      • Fièvre
      • Insuffisance rénale
      • Signes neurologiques
    • Traitements :
      • Plasmaphérèse et immunosuppression
  • Syndrome urémique hémolytique :
    • Causes :
      • Colite hémorragique
    • Symptômes :
      • Diarrhées sanglantes
      • Douleur
      • Saignements
    • Traitements :
      • Traitement de support
  • CIVD :
    • Causes :
      • Sepsis
      • Cancer
      • Complications obstétricales
      • Morsures de serpents
    • Symptômes :
      • Hémorragie
    • Traitements :
      • Remplacement des facteurs de la coagulation par cryoprécipités
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45
Q

Comparez et contrastez la malaria, la babésiose et la bartonellose. (GAO 2ème édition)

A
  • Malaria :
    • Cause : infection par le Plasmodium sp.
    • Localisation : Afrique et Asie
    • Symptômes : fièvre cyclique, anémie et splénomégalie
    • Trouvailles de laboratoires : inclusions dans les hématies
  • Babésiose :
    • Cause : infection par le Babesia microti
    • Localisation : Nord-Est des États-Unis
    • Symptômes : fièvre non-cyclique et céphalée
    • Trouvailles de laboratoires : inclusions parasitaires en anneaux
  • Bartonellose :
    • Cause : infection par le Bartonella henselae
    • Localisation : mondiale
    • Symptômes : fièvre, fatigue et lymphadénopathie (lymphadénite nécrosante)
    • Trouvailles de laboratoires : détection des bacilles par la coloration de Warthin-Starry
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46
Q

Quels sont les tests fréquemment utilisés dans la détection de l’hémoglobinurie paroxystique nocturne, et à quelle néoplasie myéloïde cette entité est-elle associée? (GAO 2ème édition)

A
  • Tests :
    • Cytométrie de flux pour le CD55 et le CD59
    • Hémosidérine urinaire
    • Test de lyse au sucrose
    • Test d’acidification du sérum
  • Associé avec les syndromes myélodysplasiques et l’anémie aplasique
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47
Q

Quelles sont les causes d’anémie aplasique primaire et secondaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Primaire :
    • Habituellement idiopathique
    • Peut être associée à un processus auto-immun
  • Secondaire :
    • Souvent causée par des infections (VIH, EBV, hépatites ou influenza)
    • Souvent associé à des médicaments/toxines (benzène, chloramphenicol, AINS, chimiothérapie et insecticide)
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48
Q

Décrivez les trouvailles au-niveau du sang périphérique et de la moelle osseuse associée à l’anémie aplasique. (GAO 2ème édition)

A
  • Le sang périphérique présente une pancytopénie marquée
    • Les hématies sont souvent macrocytaires
  • La moelle osseuse est hypocellulaire, souvent avec une cellularité de <10%
    • Le nombre de plasmocytes et petites cellules lymphoïdes réactionnelles est habituellement augmenté
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49
Q

Quels sont des sites fréquemment visés pour effectuer une biopsie/aspiration de moelle? (GAO 2ème édition)

A
  • Crête iliaque postérieure
  • Sternum
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50
Q

Nommez des études complémentaires histochimiques fréquemment utilisées dans l’évaluation d’une moelle osseuse? (GAO 2ème édition)

A
  • Bleu de Prusse
  • Réticuline
  • Études cytochimiques :
    • Peroxidase spéciale
    • Phosphatase alcaline leucocytaire
    • Naphtol-ASD chloroacétate estérase
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51
Q

Nommez 3 études complémentaires autre que les IHC ou la cytométrie de flux qui sont fréquemment utilisés dans le diagnostic et la sous-classification des néoplasies hématolymphoïdes. Donnez 1-2 exemples de tests spécifiques effectués par chacune de ces techniques? (GAO 2ème édition)

A
  • Cytogénétiques moléculaires (FISH) :
    • c-MYC
    • BCR-ABL1
  • PCR :
    • IGH/TCR/BCL-2/BCL-1/JAK2/FLT-3
  • ISH :
    • EBER
    • CMV
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52
Q

Les études immuno-phénotypiques sont essentielles à la sous-classification correcte des désordres hémato-lymphoïdes. Nommez et décrivez 2 méthodes de laboratoires qui permettent de caractériser immunophénotypiquement des cellules d’intérêts? (GAO 2ème édition)

A
  • Cytométrie de flux :
    • Des cellules viables non-fixées sont mises en suspension et mises en contact avec des anticorps contre différents CD associés à des fluorochromes. Elles sont par la suite analysées par marquage laser pour détecter la présence de marquage.
    • Les histogrammes obtenues permettent de reconstruire l’immunophénotype des cellules
  • Immunohistochimie :
    • Nécessite du tissu fixé à la formaline et inclus dans de la paraffine
    • Le tissu est chauffé afin d’augmenter la réaction anticorps-antigène que l’on veut mettre en évidence
    • Un anticorps reconnaissant une certaine protéine est appliqué sur le tissu, puis un système de détection du complexe antigène-anticorps est utilisé
    • Le résultat ainsi obtenu est analysé par un pathologiste en association avec les trouvailles morphologiques
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53
Q

Quelles informations doivent être connues afin d’interpréter adéquatement une biopsie de moelle osseuse? (GAO 2ème édition)

A
  • Histoire clinique
  • Études de laboratoires pertinentes (CBC, LDH, niveaux de bêta-2-microglobulines, électrophorèse des protéines sériques)
  • Informations tirés du frottis de sang périphérique, de l’aspirat de moelle osseuse, des blocs cellulaires et des anciennes biopsies
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54
Q

Comment doit-on prendre en charge un spécimen de biopsie de moelle osseuse? (GAO 2ème édition)

A
  • Noter le nombre de frottis effectués (sang périphérique, aspirat de moelle osseuse et apposition de la biopsie de moelle osseuse)
  • Mesurer la taille des fragments biopsiques
  • Soumettre une portion de tissu pour études cytogénétiques dans un tube avec héparine sodique ou salin ou RPMI
  • Soumettre une portion du spécimen pour l’immunophénotypage par cytométrie de flux (tube ACD ou EDTA)
  • Il faut faire attention à ne pas trop (ou pas assez) décalcifier la biopsie
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55
Q

Quels sont les éléments qu’il est recommandé de rapporter en contexte de biopsie/résection en contexte de spécimen de moelle osseuse? (GAO 2ème édition)

A
  • Type de spécimen
  • Diagnostic
  • Statut de l’hématopoïèse des trois lignées ainsi que le pourcentage d’éléments anormaux
  • Présence/Absence d’excès de blastes/maladie résiduelle
  • Trouvailles anormales dans le sang périphérique
  • Résultat des études complémentaires :
    • Cytogénétique
    • FISH
    • Test BCR-ABL1 par RT-PCR
    • Analyse mutationnel JAK2
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56
Q

Quelle est la première étape dans l’évaluation moléculaire des néoplasies myéloprolifératives? (GAO 2ème édition)

A
  • Tous les patients avec néoplasies myéloprolifératives (surtout si associé à une leucocytose neutrophilique) devraient être testés pour t(9;22); BCR-ABL1 par caryotype et FISH
  • Tous les patients avec éosinophilie chronique et les patients avec néoplasies myéloprolifératives avec leucocytose éosinophilique devraient être testés pour anomalies des gènes PDGFRA, PDGFRB et FGFR1
  • Des tests moléculaires additionnelles doivent être effectués lorsque les trouvailles cytogénétiques et/ou FISH sont non-spécifiques ou négatives
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57
Q

Quelles sont les méthodes permettant d’évaluer la présence d’une mutation JAK2 V617F? (GAO 2ème édition)

A
  • PCR spécifique à l’allèle
  • Séquençage Sanger
  • Pyroséquençage
  • Séquençage de nouvelle génération
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58
Q

Quelles maladies sont souvent associées avec une mutation JAK2 V617F? (GAO 2ème édition)

A
  • Trouvaille caractéristique des néoplasmes myéloprolifératifs chroniques
    • PV (95%)
    • MFP (40-50%)
    • ET (40-50%)
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59
Q

Pour quelles maladies traitées par inhibiteur des tyrosines kinases est-ce que la présence d’une mutation de c-KIT est-elle importante cliniquement? (GAO 2ème édition)

A
  • Mastocytose
  • GIST
  • LMA
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60
Q

Nommez les marqueurs utilisés en cytométrie de flux pour caractériser les cellules lymphoïdes? (GAO 2ème édition)

A
  • Marqueurs B : CD19; CD20; CD22; CD79a; CD10; kappa; lambda
  • Marqueurs T : CD2; sCD3/cyCD3; CD4; CD5; CD7; CD8; TdT
  • Marqueurs T/NK : CD1a; CD2; CD3; CD4; CD5; CD7; CD8
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61
Q

Décrivez brièvement les caractéristiques cliniques/diagnostiques associées à la leucémie myéloïde chronique? (GAO 2ème édition)

A
  • La leucémie myéloïde chronique est définie par une leucocytose périphérique marquée avec pic neutrophilique et myélocytaire
  • Les phases de la LMC incluent la phase chronique, la phase d’accélération et la phase blastique
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62
Q

Nommez les trouvailles qui permettent de poser le diagnostic de LMC en phase d’accélération? (GAO 2ème édition)

A
  • Leucocytose persistante (>10 * 109/L)
  • Thrombocytose persistante avec décompte plaquettaire de >1000 *109/L
  • Thrombocytopénie persistante avec décompte plaquettaire de <100*109/L
  • Basophilie de 20% ou plus dans le sang périphérique
  • Augmentation du nombre de blastes dans le sang périphérique ou la moelle osseuse (10-19%)
  • Évolution cytogénétique clonale
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63
Q

Quelle est l’anomalie cytogénétique la plus importante associée à la leucémie myéloïde chronique? Décrivez les tests permettant de détecter cette anomalie? (GAO 2ème édition)

A
  • t(9;22) avec gène de fusion BCR-ABL1
  • Tests :
    • Caryotype conventionnel, FISH ou qRT-PCR
    • FISH fusion pour BCR-ABL1
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64
Q

Quelle est la méthode la plus sensible pour détecter la présence d’une fusion BCR-ABL1 et pour monitorer la réponse/résistance/progression du patient? (GAO 2ème édition)

A
  • Test sérié des patients par qRT-PCR à la recherche d’une fusion BCR-ABL1 en contexte de thérapie ITK
  • Rapporter le résultat de PCR en utilisant l’échelle standardisée
    • Une réponse moléculaire majeure est définie par une valeur de qRT-PCR pour BCR-ABL1 de 0.1% ou-moins et une réduction de 3 log par rapport aux valeurs de base
    • Une réponse moléculaire complète est définie par des niveaux sériques de BCR-ABL1 indétectable avec une sensibilité de 4.5 log
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65
Q

Décrivez les marqueurs diagnostics/pronostics associés à la PV? (GAO 2ème édition)

A
  • Aucune caractéristique immunohistochimique anormale n’a été rapportée en contexte de PV
  • Des anomalies chromosomiques sont retrouvées dans 20% des cas de PV et sont associés avec un risque augmenté de progression en myélofibrose post-PV
  • La plupart des patients atteint de PV décèdent de thrombose ou d’hémorragie, et jusqu’à 20% évoluent en LMA ou en MDS
  • >95% des patients avec PV présentent une mutation KAS2 V617F
66
Q

Comment les patients avec LMC sous ITK manifestent-ils des signes de résistance thérapeutique? (GAO 2ème édition)

A
  • Progression en phase accélérée ou blastique
  • Signes de perte de réponse
  • Incapacité à présenter une réponse cytogénétique ou moléculaire après un certain laps de temps
67
Q

Décrivez brièvement les caractéristiques cliniques et diagnostics des biopsies ostéomédullaires en contexte de myélofibrose primaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Degré variable de splénomégalie chez 90% des patients
  • Prolifération vasculaire avec localisation périvasculaire de mégacaryocytes atypiques avec noyaux hyperchromatiques
  • Approximativement 50-60% des patients présentent une mutation JAK2 ou MPL
  • La présence d’une del(13)(q12-22) ou der(6)t(1;6) sont des éléments supportant fortement le diagnostic de MFP
68
Q

Décrivez les caractéristiques cliniques et diagnostics de la thrombocytose essentielle? (GAO 2ème édition)

A
  • >50% des patients avec TE sont symptomatiques au-moment du diagnostic avec un taux d’évènement thrombotique de 1-2% par an
  • La transformation d’une TE en LMA, SMD ou myélofibrose post-TE survient chez <5% des patients
  • Il est recommandé d’exclure la présence d’une fusion BCR-ABL1
  • On ne retrouve habituellement pas de basophilie, de leucoérythroblastose ou de dacryocytes
69
Q

Décrivez les caractéristiques cliniques et diagnostics principales des sous-types de syndrome myélodysplasique/myéloprolifératif? (GAO 2ème édition)

A
  • Les néoplasies myéloïdes chroniques atypiques BCR-ABL1 négatifs tombent dans la catégorie des SMD/NMP et sont caractérisées par une absence de monocytose absolue (monocytes <10%), une neutrophilie périphérique avec dysgranulopoïèse et un test génétique négatif
  • La leucémie myélomonocytaire juvénile (JMML) survient chez les enfants de <3 ans (75% des cas) et est plus fréquente chez les enfants. Elle est associée à la neurofibromatose de type 1 et à des mutations germinales de PTPN11
    • Élévation significative des taux d’HbF, hypersensibilité marquée au facteurs GM-CSF et hépatosplénomégalie
    • La présentation clinique peut mimer une maladie virale sévère
  • L’anémie réfractaire avec sidéroblastes en anneaux associée avec une thrombocytose marquée (RARS-T) et les cas avec caractéristiques myélodysplasiques et myéloprolifératives, leucocytose ou thrombocytose sont classifiés dans cette catégorie de néoplasme myéloïde
70
Q

Décrivez les caractéristiques morphologiques associées aux sous-types spécifiques de syndromes myélodysplasiques? (GAO 2ème édition)

A
  • Les cas d’anémie réfractaire avec sidéroblastes en anneaux représentent 11% des SMD et se présentent habituellement avec une anémie macrocytaire, une dysérythropoïèse et une augmentation des sidéroblastes en anneaux (15% ou plus, 5% sont suffisant si il y a présence d’une mutation SF3B1). Absence de dysplasie mégacaryocytaire ou d’augmentation des blastes (<5%)
  • La cytopénie réfractaire avec dysplasie multilignée représentent 30% des SMD et est définie par la présence d’une dysplasie touchant 2 lignées ou plus +/- des sidéroblastes en anneaux et sans augmentation des blastes (<5%)
    • Les cas avec 2-4% de blastes dans le sang périphérique et <5% de blastes dans la moelle osseuse OU avec 5-9% de blastes dans la moelle osseuse ( sans bâtonnets d’Auer dans les deux cas) sont classifiées comme RAEB-1 (anémie réfractaire avec excès de blastes-1)
    • Les cas avec bâtonnets d’Auer et/ou 10-19% de blastes dans la moelle sont classifiés comme RAEB-2 (anémie réfractaire avec excès de blastes-2)
  • Les syndromes myélodysplasiques avec délétion 5q, anémie et thrombocytose, mais sans cytopénie/dysplasie sont classés comme syndrome 5q
71
Q

Décrivez la classification des LMA avec/sans anomalies génétiques récurrentes en incluant leur pronostic? (GAO 2ème édition)

A
  • LMA avec aberrations génétiques récurrentes :
    • LMA avec t(8;21); RUNX1-RUNX1T1 : pronostic favorable
    • LMA avec inv(16) ou t(16;16); CBFB-MYH11 : pronostic favorable
    • Leucémie promyélocytaire aiguë; PML-RARA : pronostic intermédiaire
    • LMA avec t(9;11); KMT2A-MLLT3 : pronostic intermédiaire
    • LMA avec t(6;9); DEK-NUP214 : mauvais pronostic
    • LMA avec inv(3) ou t(3;3); GATA2, MECOM : mauvais pronostic
    • LMA avec t(1;22); RBM15-MKL1 : mauvais pronostic
    • LMA avec t9;22); BCR-ABL1 : mauvais pronostic
    • LMA avec mutation de NPM1 : pronostic favorable
    • LMA avec mutation biallélique de CEBPA : pronostic favorable
    • LMA avec mutation de RUNX1 : mauvais pronostic
  • LMA avec caractéristiques SMD-like : mauvais pronostic
  • LMA associés à un traitement : très mauvais pronostic
  • LMA NOS :
    • LMA minimalement différenciée : pronostic intermédiaire
    • LMA sans maturation : pronostic intermédiaire
    • LMA avec maturation : pronostic intermédiaire
    • Leucémie myélomonocytaire aiguë : pronostic intermédiaire
    • Leucémie monocytaire et monoblastique aiguë : pronostic intermédiaire
    • Leucémie érythroïde pure : très mauvais pronostic
    • Leucémie mégacaryoblastique aiguë : mauvais pronostic
    • Leucémie basophilique aiguë : mauvais pronostic
    • Panmyélose aiguë avec myélofibrose : très mauvais pronostic
  • Prolifération myéloïde associée au syndrome de Down :
    • Leucémie myéloïde associée au syndrome de Down : pronostic favorable
72
Q

Décrivez les caractéristiques fréquemment associées aux sous-types spécifiques de LMA suivants (leucémie promyélocytaire aiguë; leucémie érythroïde aiguë; leucémie mégacaryoblastique aiguë; sarcome myéloïde; néoplasme à cellules dendritiques plasmacytoïde blastique)? (GAO 2ème édition)

A
73
Q

Décrivez les caractéristiques communes aux sous-types spécifiques de LLA-B avec anomalies génétiques récurrentes? (GAO 2ème édition)

A
  • LLA-B avec t(9;22); BCR-ABL1 :
    • Plus fréquentes chez les adultes, et représentent 25% des LLA-B chez les adultes
    • Sont habituellement CD10+, CD19+ et TdT+ et sont fréquemment associés à la positivité des marqueurs myéloïdes CD13 et CD33
  • LLA-B avec t(v;11); réarrangement de KMT2A :
    • Type de leucémie la plus fréquemment diagnostiquée chez les enfants de <1 an
    • Associée à un mauvais pronostic
  • LLA-B avec t(12;21); ETV6-RUNX1 :
    • Fréquente chez les enfants, et représentent 25% des LLA-B pédiatriques
    • Pronostic très favorable
  • LLA-B avec hyperdiploïdie :
    • Fréquemment diagnostiquée chez les plus vieux enfants (25% des cas) et est associée à un pronostic très favorable
  • LLA-B avec hypodiploïdie
  • LLA-B avec t(5;14); IGH-IL3
  • LLA-B avec t(1;19); TCF3-PBX1
  • LLA-B BCR-ABL1-like
  • LLA-B avec iAMP21
74
Q

Décrivez les critères cytogénétiques de la LLA-B pédiatrique qui sont associés à un pronostic bon, intermédiaire et mauvais respectivement? (GAO 2ème édition)

A
  • Bon :
    • Hyperdiploïdie avec 53-59 chromosomes
    • Trisomies des chromosomes 4, 10 ou 17
    • t(12;21)
  • Intermédiaire :
    • Hyperdiploïdie avec 47-50 chromosomes
    • t(1;19)
  • Mauvais :
    • Quasi triploïdie ou tétraploïdie
    • Présence d’une aberration du gène KMT2A
    • Délétion du 9p
    • Détection post-rémission d’aberrations clonales absente au moment du diagnostic
    • t(9;22) BCR-ABL1
75
Q

La LLA-T se présente souvent comme une masse médiastinale. Quel est le diagnostic différentiel de cette entité lorsqu’elle se présente d’une telle façon? (GAO 2ème édition)

A
  • Lésions thymiques (thymus hyperplasique, thymome ou carcinome thymique)
  • Lymphome de Hodgkin
  • Tumeur à cellules germinales
  • Métastases
  • Lymphome B diffus à grandes cellules primaire médiastinal
76
Q

Quels sont les critères diagnostiques du myélome multiple symptomatique? (GAO 2ème édition)

A
  • Protéine M sérique/urinaire (habituellement de >30 g/L d’IgG ou >25 g/L d’IgA ou >1 g/24 heure de chaînes légères)
  • Plasmocytose ou plasmacytome clonale (habituellement >10% de la moelle osseuse, mais parfois moins)
  • Dysfonction organique/tissulaire (CRAB)
    • Hypercalcémie
    • Insuffisance rénale
    • Anémie
    • Lésion osseuse
  • Mais aussi hyperviscosité, amyloïdose ou des infections récurrentes
77
Q

Nommez les types de néoplasies plasmocytaires? (GAO 2ème édition)

A
  • Myélome plasmocytaire (myélome multiple)
    • Myélome asymptomatique (smoldering)
    • Myélome non-sécrétoire
    • Leucémie plasmocytaire
  • Plasmocytome et ses variantes
    • Plasmocytome osseux solitaire
    • Plasmocytome extra-osseux
  • Myélome ostéosclérotique (syndrome POEMS)
    • Polyneuropathie
    • Organomégalie
    • Endocrinopathie
    • Myélome
    • Manifestations cutanées
  • Gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS)
  • Maladie de déposition des immunoglobulines et ses variantes
    • Amyloïdose primaire
    • Maladie de déposition systémique des chaînes légères/lourdes
    • Maladies des chaînes lourdes
      • Maladie des chaînes lourdes gammas (variante du lymphome lymphoplasmocytaire)
      • Maladie des chaînes lourdes alpha (lymphome de la zone marginale extra-ganglionnaire)
      • Maladie des chaines lourdes mu (leucémie lymphocytaire chronique B)
78
Q

La dysfonction rénale en contexte de néoplasie plasmocytaire est multifactorielle. Nommez 5 facteurs qui peuvent contribuer à l’insuffisance rénale chez ses patients? (GAO 2ème édition)

A
  • Hypercalcémie
  • Hyperuricémie
  • Hyperviscosité
  • Infections bactériennes récurrentes et pyélonéphrites
  • Protéinurie, particulièrement les chaînes légères néphrotoxiques
  • Chaînes légères amyloïdes
  • Infiltrats plasmocytaire extra-médullaire
  • Cytotoxicités cytotoxique/AINS
  • Études radiologiques/contrastes
  • Néphropathie myélomateuse
  • Maladie de déposition des chaînes légères
79
Q

Comment les néoplasies plasmocytaires sont-elles stratifiées? (GAO 2ème édition)

A
  • Système de stadification de Durie-Salmon basé sur l’estimation de la charge tumorale :
    • Stade I :
      • Faible niveaux de protéines M (IgG <50 g/L; IgA <30 g/L)
      • Protéine urinaire de Bence-Jones <4 g/24 heures
      • Lésion solitaire osseuse ou absence de lésion osseuse
      • Niveaux sériques normaux d’hémoglobine, de calcium et d’Ig normaux
    • Stade II : intermédiaire entre le stade I et III
    • Stade III (présence d’au-moins 1 des points suivants) :
      • Niveaux élevés de protéines M(IgG >70 g/L; IgA >50 g/L)
      • Protéine urinaire de Bence-Jones >12 g/24 heures
      • Multiples lésions osseuses lytiques
      • Hémoglobine <85; calcium sérique >12 mg/dL
  • Les patients sont par la suite sous-classifiés selon leur fonction rénale
    • A : créatine sérique <2 mg/dL
    • B : créatine sérique de 2 mg/dL ou plus
80
Q

Quel est le système international de stadification du myélome multiple basé sur des paramètres de laboratoires? (GAO 2ème édition)

A
  • Stade I :
    • Niveaux sériques de bêta-2-microglobuline <3.5 mg/L et albumine sérique de 35 ou plus
  • Stade II :
    • Niveaux sériques de bêta-2-microglobuline <3.5 mg/L et albumine sérique <35 OU niveaux sériques de bêta-2-microglobuline de 3.5-5.5 mg/L peu importe le niveau d’albumine sérique
  • Stade III :
    • Niveaux sériques de bêta-2-microglobuline de 5.5 mg/L ou plus
81
Q

Quels sont les tests génétiques de base devant être effectués en contexte de myélome multiple? (GAO 2ème édition)

A
  • Panel minimal :
    • t(4;14)(p16;q32)
    • t(14;16)(q31;q23)
    • del(17p13)
  • Panel étendu :
    • t(11;14)(q13;q32)
    • Monosomie 13 ou del(13q)
    • Catégorie de ploïdie
    • Anomalies du chromosome 1
82
Q

Quels sont les groupes de risques cytogénétiques du myélome multiple? (GAO 2ème édition)

A
  • Favorable :
    • Caryotype hyperdiploïde
    • t(11;14)(q13;q32)
  • Défavorable :
    • Caryotype aneuploïde ou hypodiploïde
    • Monosomie 13 ou del(13q)
    • t(4;14)(p16;q32)
    • t(14;1?)(q32;q23)
    • del(17p13)
83
Q

Quelle est la définition de l’amyloïde? Nommez 2 sous-groupes majeurs et sous-types d’amyloïdose? (GAO 2ème édition)

A
  • Définition : protéine sous forme de feuillets pliés bêtas déposés in-vivo et ressemblant à un matériel éosinophile amorphe au H&E et fibrillaire à la microscopie électronique
  • L’amyloïdose systémique est divisée en 2 sous-groupes majeurs :
    • Amyloïdose systémique primaire (type AL; chaînes légères)
    • Amyloïdose systémique secondaire (type non-AL; autres protéines associées à l’amyloïdose)
  • Type d’amyloïdose :
    • Systémique :
      • Dépôts de chaînes légères : désordres plasmocytaires
      • Transthyrétine : amyloïdose familiale; amyloïdose cardiaque sénile
      • Amyloïdose A : amyloïdose associée à un processus inflammatoire; fièvre méditéranéenne familiale
      • Bêta-2-microglobuline : amyloïdose associée à la dialyse
      • Chaînes lourdes des Ig : amyloïdose systémique
    • Héréditaire :
      • Chaîne alpha du fibrinogène : amyloïdose familiale systémique
      • Apolipoprotéine AI : amyloïdose familiale systémique
      • Apolipoprotéine AII : amyloïdose familiale systémique
      • Lysozyme : amyloïdose familiale systémique
    • Du SNC :
      • Protéine bêta précurseure : Alzheimer; syndrome de Down; hémorragie cérébrale héréditaire avec amyloïdose
      • Protéine à Prion : maladie de Creutzfeldt-Jakob; maladie de Gerstmann-Sträussler-Scheinker; insomnie familiale fatale; kur
      • Cystatine C : hémorragie cérébrale héréditaire avec amyloïdose
      • Protéine précurseure ABri : démence familiale
      • Protéine précurseure ADan : démence familiale
    • Oculaire :
      • Gelsoline : amyloïdose familiale
      • Lactoferrine : amyloïdose cornéenne familiale
      • Kératoépithéline : dystrophie cornéenne familiale
    • Localisée :
      • Calcitonine : carcinome médullaire de la thyroïde
      • Amyline : insulinome; diabète de type 2
      • Amyloïdose à ANF : amyloïdose auriculaire isolée
      • Prolactine : amyloïde pituitaire
      • Kératine : amyloïdose cutanée
      • Médine : amyloïdose aortique des patients âgés
84
Q

Décrivez les caractéristiques clinico-pathologiques associées à la leucémie lymphoïde chronique/lymphome à petites cellules (CLL/SLL)? (GAO 2ème édition)

A
  • Leucémie B mature la plus fréquente chez les caucasiens (30% des leucémies)
  • Les patients affectés sont souvent des hommes d’âge moyen ou âgés
  • Presque tous les patients présentent une atteinte du sang et de la moelle osseuse
  • Les patients sont souvent asymptomatiques et la maladie est détectée de façon incidentelle lors d’une FSC (lymphocytose de 5.0 * 109/L ou plus)
  • La cytométrie de flux démontre la présence de lymphocytes B monotypiques CD5+ avec une expression diminuée des chaînes légères de surface ainsi qu’une absence d’expression du CD10 et du FMC7
  • Le lymphome à petits lymphocytes est une variante principalement extra-médullaire moins fréquente et peut être associés à une lymphadénopathie et une splénomégalie (représente 4$ des LNH)
85
Q

Décrivez les caractéristiques clinico-pathologiques associées à la tricholeucémie (HCL)? (GAO 2ème édition)

A
  • Maladie de la pulpe rouge splénique se présentant par une splénomégalie massive
  • La majorité des patients sont des hommes de 20-80 ans
  • Le pronostic est excellent avec un traitement approprié
  • La présentation la plus fréquente est une pancytopénie (50%) avec fibrose médullaire
    • Cellules lymphoïdes de taille moyenne avec extensions cytoplasmiques chevelues
    • Coexpression du CD103 et du CD25 à la cytométrie de flux
    • Ponction médullaire souvent sèche en raison de la fibrose médullaire
    • Atteinte diffuse de la moelle par des cellules atypiques présentant un patron en nid d’abeille avec marquage CD20 diffus en interstitiel
86
Q

Décrivez les caractéristiques clinico-pathologiques de la variante de la tricholeucémie? (GAO 2ème édition)

A
  • Les patients se présentent avec une lymphocytose composée de cellules de taille intermédiaire au nucléole proéminent et au noyau présentant des caractéristiques blastiques
  • Expression du CD103, mais pas du CD25 à la cytométrie de flux
  • La coloration spéciale du TRAP et l’IHC pour l’annexine A1 sont négatives
  • Les patients sont résistants à la chimiothérapie conventionnelle et aux interférons
  • Les patients sont souvent des hommes avec une splénomégalie massive et une lymphocytose marquée
  • Absence de neutropénie et de monocytopénie au diagnostic
87
Q

Décrivez les caractéristiques clinicopathologiques associées au lymphome lymphoplasmocytaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome B de bas-grade atteignant principalement la moelle osseuse (80% des cas)
  • La plupart des patients se présentent avec un pic monoclonal IgM sérique et une macroglobulinémie de Waldenstrom
  • Infiltration de la moelle osseuse par de petits lymphocytes présentant une différenciation plasmacytoïde ou plasmocytaire
  • La cytométrie de flux révèle la présence de cellules B monotypiques associés à des plasmocytes monotypiques (CD5/CD10 négatifs)
  • Certains patients (30%) présentent une leucémie composée de lymphocytes et de cellules lympho-plasmacytoïdes
  • Les cellules B lymphoïdes/lympho-plasmocytoïdes néoplasiques peuvent présenter des corps cytoplasmiques de Russel et des corps nucléaires de Dutcher
  • Moins bon pronostic que les autres lymphomes B à petites cellules
88
Q

Quels types de fixatifs sont utilisés dans la manipulation des spécimens de lymphomes, et quels sont leurs avantages et désavantages? (GAO 2ème édition)

A
  • Formol Zinc ou B5 :
    • Meilleur détail cytologique, mais ne permet pas l’extraction de l’ADN et peut impacter certaines études immunohistochimiques (CD30 par exemple), le B5 est également hasardeux à jeter
  • Formol :
    • Préférable lorsque le tissu disponible est limité, car il est plus adéquat pour les études IHC et autres études complémentaires (génétiques, ISH)
  • À noter que la surfixation (>24 heures dans le formol ou >4 heure dans le formol Zinc ou B5) altère la réactivité immunophénotypique et la récupération de l’ARN et des phosphoprotéines des tissus fixés
89
Q

Comment doit-on couper un ganglion pour protocole lymphome? (GAO 2ème édition)

A
  • Coupe sériée à 2 mm d’intervalles
  • Perpendiculaire au long axe du ganglion
90
Q

Comment doit-on gérer un spécimen pour un protocole lymphome? (GAO 2ème édition)

A
  • S’assurer que le tissu est reçu frais
  • Mesurer le tissu et noter sa couleur, sa consistance et la présence de nodularité
  • Faire des empruntes pour études cytogénétiques
  • Soumettre une portion de tissu en RPMI pour la cytométrie de flux
  • Congeler une portion du tissu pour extraction d’ADN ou d’ARN
  • Mettre le reste du tissu à fixer
  • Considérer si nécessaire à soumettre une portion de tissu frais en culture
91
Q

Comparez les avantages/désavantages des 2 méthodes d’immunophénotypages (cytométrie de flux et IHC)? (GAO 2ème édition)

A
  • Cytométrie de flux :
    • Rapide
    • Quantitatif
    • Permet d’évaluer plusieurs antigènes sur la même cellule simultanément
    • Permet la détection de maladie minimale résiduelle
    • Ne permet pas de corréler la réactivité antigénique avec l’architecture ou la cytologie
  • Immunohistochimie :
    • Nécessite plusieurs heures/jours pour être effectuée
    • Permet seulement une évaluation quantitative subjective
    • Permet de corréler l’expression antigénique avec les aspects architecturaux et cytologiques
92
Q

Quels sont les éléments qui doivent être rapportés dans un rapport pour biopsie/résection de lymphome? (GAO 2ème édition)

A
  • Type de spécimen
  • Type de procédure
  • Site tumorale/spécimen
  • Type histologique
  • Extension pathologique de la tumeur
  • Trouvailles pathologiques additionnelles
  • Immunophénotypage
93
Q

Quels sont les usages permis par les études moléculaires en contexte de néoplasie hématologique? (GAO 2ème édition)

A
  • Établir la clonalité
  • Déterminer la lignée
  • Établir le diagnostic d’entités spécifiques
  • Monitorer la présence de maladie résiduelle
94
Q

Nommez des aberrations cytogénétiques détectables au FISH et pouvant assister la sous-classification ou à établir le pronostic d’un lymphome B? (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome folliculaire :
    • t(14;18); IGH-BCL2
    • Les altérations du 17p (TP53) peuvent être associés à une transformation en DLBCL
    • La présence d’aberrations des gènes BCL6 et c-MYC sont associés à un mauvais pronostic
  • Lymphome MALT :
    • Trisomie du chromosome 3
    • t(11;18); BIRC2-MALT1
  • Lymphome de la zone marginale splénique :
    • Perte du 7q (dérégulation du gène CDK6)
  • DLBCL :
    • t(14;18); IGH-BCL2 (parfois présente)
    • Réarrangement BCL6
    • Aberrations additionnelles de c-MYC associées à un mauvais pronostic
  • Lymphome B à grandes cellules primaire du médiastin :
    • Hyperdiploïdie
    • Mutation du gène BCL6
    • Gain au-niveau des chromosomes 9q, 12q et Xq
    • Amplification du proto-oncogène REL
  • Lymphome de Burkitt :
    • Réarrangement de c-MYC (t(8;14) ou t(2;8)/t(8;22))
    • Mutation 17p (TP53)
    • Génome EBV clonal dans les cellules tumorales
  • LLC/SLL :
    • Trisomie 12
    • Délétion 13q14, 11q23, 6p21 et 17p13
  • Lymphome lymphoplasmocytaire/Macroglobulinémie de Waldenstrom :
    • t(9;14) avec réarrangement du gène PAX5
    • Mutation MYD88
  • Lymphome du manteau :
    • t(11;14); cyclin D1-IGH
    • Délétions 13q14 et 17p (TP53)
    • Trisomie 12
    • Mutation ponctuelle du gène ATM
95
Q

Quels sont les 4 patrons architecturaux de base associés à la lymphadénite/lymphadénopathie chronique non-spécifique? Nommez des conditions clinicopathologiques distinctes associées à chaque patron. (GAO 2ème édition)

A
  • Hyperplasie folliculaire :
    • Arthrite rhumatoïde
    • Lupus érythémateux systémique
    • Toxoplasmose
    • Infection à VIH précoce
  • Hyperplasie paracorticale :
    • Lymphadénopathie dermatopathique
    • Mononucléose infectieuse
  • Hyperplasie sinusale :
    • Histiocytose sinusale avec lymphadénopathie massive (maladie de Rosai-Dorfman)
    • Drainage local de zones affectés par un cancer
  • Patron mixte :
    • Infection à VIH chronique/tardive
96
Q

La lymphadénite dermatopathique est un patron fréquent de réaction ganglionnaire. Quelles sont les caractéristiques morphologiques et immunohistochimiques associées à ce patron de réaction ganglionnaire. (GAO 2ème édition)

A
  • Fréquent dans les ganglions lymphatiques drainant une zone d’irritation cutanée ou de maladie cutanée sus-jacente (dermatite exfoliative par exemple)
  • Les macronodules dans la zone T paracorticale sont mieux observées à faible grossissement
  • A une apparence mottée
  • Présente un infiltrat pléomorphe composé de :
    • Cellules dendritiques S100+
    • Cellules de Langerhans CD1a+
    • Macrophages pigmentés CD68+ (mélanine ou hémosidérine)
97
Q

L’histiocytose sinusale avec lymphadénopathie massive (maladie de Rosai-Dorfman) est une condition auto-résolutive d’étiologie indéterminée. Quelles sont les caractéristiques morphologiques de cette entité? (GAO 2ème édition)

A
  • Augmentation en taille des ganglions (souvent) ou masse extra-ganglionnaire (rarement)
  • Expansion exubérante des sinus par des histiocytes S100/CD68/CD4 + et CD1a -
  • Empéripolèse
  • Plasmocytose polyclonale dans la médulla et association avec les IgG4
98
Q

Quelle est la définition de l’empéripolèse? (GAO 2ème édition)

A
  • Processus par lequel des cellules viables intactes sont absorbées dans une autre cellule au-sein de vacuoles intra-cytoplasmiques les protégeant de la dégradation enzymatique
99
Q

La lymphadénite causée par la toxoplasmose se manifeste surtout au-niveau d’un ganglion lymphatique cervical solitaire chez les hôtes immunocompétents et est causée par le protozoaire Toxoplasma gondii. Quelle est la triade histologique caractéristique de cette entité? (GAO 2ème édition)

A
  • Hyperplasie folliculaire floride
  • Hyperplasie des cellules B monocytoïdes en sous-capsulaire/au-niveau des sinus trabéculaires
  • Présence d’amas d’histiocytes épithélioïdes en bordures et au-sein de centres germinatifs réactionnels
  • (Bordure “moth eaten” en périphérie des centres germinatifs avec de nombreux macrophages à corps tingibles)
100
Q

La bactérie Bartonella henselae est l’agent causal de la maladie de la griffe de chat. Quelles sont les trouvailles morphologiques de cette infection au-niveau d’un ganglion lymphatique? (GAO 2ème édition)

A
  • Arrière-plan d’hyperplasie folliculaire et de réaction à cellules B monocytoïdes
  • Micro-abcès/granulomes stellaires entourés par des macrophages palissadiques formant des lésions suppuratives/caséeuses
  • Zones de nécroses avec neutrophiles
101
Q

Définissez la lymphadénite de Kikuchi? (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphadénite granulomateuse/histiocytaire nécrosante auto-résolutive touchant surtout les jeunes adultes, principalement les jeunes femmes originaires de l’Est de l’Asie
102
Q

Quelles sont les trouvailles morphologiques associées à la lymphadénite nécrosante de Kikuchi? (GAO 2ème édition)

A
  • Changements morphologiques similaires à la lymphadénite lupique
  • Zones de nécrose paracorticale “patchy” avec caryorrhexie sans infiltrat neutrophilique
  • Agrégats d’histiocytes MPO+/CD68+/lysozymes+ avec des noyaux en croissants
  • Expansion paracorticale par des LT CD8+ et des immunoblastes
  • Paucités de lymphocytes CD20+
  • Augmentation du nombre de cellules dendritiques plasmacytoïdes CD68+/CD4+/CD123+/CD43+
103
Q

Quelles sont les caractéristiques diagnostiques qui peuvent indiquer la présence d’une lymphadénite syphilitique? (GAO 2ème édition)

A
  • Hyperplasie folliculaire extensive
  • Périartérite lymphoplasmocytaire et artérite oblitérante
  • Granulomes épithélioïdes et rares cellules géantes
  • Capsule épaissie
  • Vaisseaux proéminents dans les zones interfolliculaires
  • Plasmocytose extensive en interfolliculaire
  • Présence de spirochètes (T. pallidum) observable par les colorations argentés (Warthin-Starry)
104
Q

Quelles sont les caractéristiques morphologiques et immunophénotypiques associées à la lymphadénite à EBV? (GAO 2ème édition)

A
  • Expansion du paracortex ganglionnaire par une population hétérogène d’immunoblastes, de centroblastes et de plasmocytes
  • Réaction immunoblastique parfois floride donnant un aspect “moth eaten”
  • Nombreux immunoblastes CD30+
  • Abondance de LT CD3+/CD8+ cytotoxiques
105
Q

En contexte d’immunodéficience congénitale ou acquise, quels virus humains de la famille des Herpesviridae, autre que l’EBV peuvent être associés à des patrons distincts de réactions ganglionnaires? (GAO 2ème édition)

A
  • HHV-1 et HHV-2 (lymphadénite à HSV)
  • CMV (lymphadénite à CMV)
  • HHV-8 (maladie de Castleman variante plasmocytaire)
  • Varicella herpes zoster (lymphadénite à varicella-herpes-zoster)
106
Q

Une lymphadénopathie peut faire partie de la présentation clinique du VIH/SIDA. Quels sont les 3 patrons distincts de lymphadénite à VIH (qui correspondent également aux stades cliniques de l’infection/immunosuppression à VIH)? (GAO 2ème édition)

A
  • Patron aigu
  • Patron chronique
  • Patron “burned out”
107
Q

Quelles sont les caractéristiques morphologiques qui peuvent suggérer la présence d’une lymphadénopathie aiguë associée au VIH? (GAO 2ème édition)

A
  • Hyperplasie folliculaire floride
  • Centres germinatifs expansifs, de grandes tailles et irréguliers
  • Zones du manteau atténués et folliculolyse
  • Agrégats de plasmocytes, macrophages, lymphocytes B monocytoïdes et immunoblastes dans les zones interfolliculaires avec occasionnels cellules géantes de multinucléées de type Warthin-Finkeldey et infiltration de neutrophiles dans les sinus
108
Q

Quelles sont les variantes clinicopathologiques de la lymphadénopathie de Castleman? (GAO 2ème édition)

A
  • Variante hyaline-vasculaire (unicentrique/localisée)
  • Variante plasmocytaire (unicentrique/localisée ou multicentrique)
  • Variante lymphocytaire
  • Type mixte
  • Variante plasmablastique
109
Q

Quelles sont les caractéristiques associées à la maladie de Castleman variante hyaline-vasculaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Centres germinatifs déplétés en lymphocytes et atrophiques, souvent avec dépôts hyalins
  • Hyperplasie de la zone du manteau avec couches concentriques formant un aspect en pelure d’oignons
  • Vascularisation interfolliculaire proéminente
  • Vaisseaux pénétrants les centres germinatifs (lésions en “lollipop”)
  • Les centres germinatifs contiennent principalement des cellules dendritiques folliculaires CD21/CD23/CD35
  • Collections de cellules dendritiques plasmacytoïdes CD123+ en interfolliculaires
110
Q

Décrivez les anomalies génétiques et la pathogenèse associée au syndrome lymphoprolifératif auto-immun? (GAO 2ème édition)

A
  • Anomalies génétiques :
    • Syndrome d’immunodéficience autosomique dominante à pénétrance variable
    • 3 mutations principales :
      • Mutation du gène FAS (CD95)
      • Mutation du gène FASL (CD178)
      • Caspase 8 et 10
  • Pathogenèse :
    • Altération de la mort cellulaire/apoptose médiée par Fas-FasL
111
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques et morphologiques/phénotypiques associées au syndrome lymphoprolifératif auto-immun? (GAO 2ème édition)

A
  • Manifestations cliniques :
    • Lymphadénopathie généralisée
    • Splénomégalie
    • Hypergammaglobulinémie
    • Cytopénie auto-immune
    • Prépondérance d’infections bactériennes
    • Augmentation du risque de développement de lymphomes
  • Caractéristiques morphologiques/phénotypiques :
    • Hyperplasie paracorticale
    • Hyperplasie folliculaire floride
    • Présence de transformation progressive des centres germinatifs
    • Plasmocytose polyclonale
    • Histiocytose sinusale massive ressemblant à la maladie de Rosai-Dorfman
    • Augmentation de la fraction circulante de lymphocytes B naïfs polyphénotypiques CD5+
    • Expansion des LT naïfs circulants (CD45RA/HLA-DR/CD3/TCR alpha/bêta CD45-/CD4-/CD8- et exprimant la perforine et le T1A/CD57)
    • Défaut de l’apoptose lors d’essaies in-vitro
112
Q

Les désordres lymphoprolifératifs sont plus fréquents chez les patients immunocompromis. Nommez au-moins 3 conditions cliniques qui peuvent entraîner une dysfonction immunitaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Déficits immunitaires congénitaux :
    • Type cellulaire
    • Type humoral
    • Type combiné
  • Infections virales chroniques :
    • HIV
    • HHV-8
    • HTLV-1
  • Thérapies immunosuppressives et causes iatrogéniques :
    • Post-transplantation de moelle osseuse
    • Post-transplantation d’organes solides
    • Traitements de conditions auto-immunes (arthrite rhumatoïde, LED)
  • Désordres auto-immuns :
    • Syndrome de Sjögren
    • Thyroïdite d’Hashimoto
    • Colite ulcéreuse
    • Maladie de Crohn
113
Q

Quelles sont les 5 grandes catégories de néoplasmes lymphoïdes selon la classification de l’OMS? (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphomes de Hodgkin
  • Lymphomes B précurseurs
  • Lymphomes T précurseurs
  • Lymphomes B matures
  • Lymphomes T/NK matures
114
Q

Quelles sont les caractéristiques cytomorphologiques suggestives d’une néoplasie lymphoïde à la FNA? (GAO 2ème édition)

A
  • Abondance de cellules lymphoïdes monomorphes (grandes ou petites)
  • Cytoplasme peu abondant
  • Chromatine granulaire avec nucléole apparent
  • Membranes nucléaires distinctes
115
Q

Quelles sont les manifestations cliniques associées à la transformation de Richter? (GAO 2ème édition)

A
  • Augmentation marquée des LDH
  • Augmentation en taille rapide d’une lymphadénopathie ou d’une splénomégalie
  • Aggravation d’une cytopénie et/ou besoin de transfusion
  • Apparition rapide d’une masse extra-ganglionnaire ou d’une lymphadénopathie/splénomégalie
116
Q

Pourquoi effectue-t-on des études moléculaires en contexte de CLL/SLL? (GAO 2ème édition)

A
  • Pour prédire le pronostic :
    • Les patients avec des gènes IgVH non-mutés ont une maladie plus agressive et résistante à la thérapie que les patients avec mutation des gènes IgVH
    • La détection de l’immunoglobuline VH3-21 par séquençage a été associée à un moins bon pronostic
117
Q

Nommez des tests FISH utilisés en contexte de LLC/SLL et leur valeur pronostic? (GAO 2ème édition)

A
  • Del 13q14 : bon pronostic
  • Trisomie 12 : pronostic intermédiaire/mauvais
  • Del 11q22-23 (ATM:BIRC3) : pronostic intermédiaire/mauvais
  • Del 17p (TP53) : mauvais pronostic
  • Absence d’anomalies : pronostic bon/intermédiaire
118
Q

Le lymphome du manteau est un lymphome B mature cliniquement agressif impliquant souvent le tractus GI (polypose lymphomateuse), la rate, l’anneau de Waldeyer, les ganglions lymphatiques et la moelle osseuse. Quelles sont les caractéristiques morphologiques et immunohistochimiques associées à un moins bon pronostic chez les patients présentant cette maladie? (GAO 2ème édition)

A
  • Variantes histologiques pléomorphiques et blastiques
  • Ki-67 élevé
119
Q

La présence d’un immunomarquage pour la cycline D1 et/ou la présence d’un t(11;14) ne sont pas des trouvailles uniques au lymphome du manteau. Nommez des néoplasies pouvant être associées à un immunomarquage pour la cycline D1 ou une t(11;14)? (GAO 2ème édition)

A
  • Translocation :
    • Néoplasies plasmocytaires
  • IHC :
    • Néoplasies plasmocytaires
    • Tricholeucémie
    • Leucémie prolymphocytaire B

GAO disait aussi Lymphome de la zone marginale splénique, mais c’est faux selon le WHO (osti)

120
Q

Comparez et contrastez les caractéristiques cliniques, morphologiques, immunohistochimiques et génétiques des néoplasies B matures pouvant se présenter avec une splénomégalie (CLL/SLL, MCL et HCL)? (GAO 2ème édition)

A
  • CLL/SLL :
    • Clinique :
      • Indolent
      • Patients âgés
      • Associée avec une lymphocytose persistante
      • Atteinte fréquente de la moelle osseuse
      • Lymphadénopathie
      • Anémie hémolytique auto-immune
    • Morphologie :
      • Petits lymphocytes
      • Centres de proliférations
    • IHC :
      • CD20/CD5/BCL2 positifs
      • CD23/CD43 variables
      • BCL6/TRAP négatifs
      • Cyclin D1 négatif
    • Génétique :
      • t(11;14) négatif
      • del 13q (50%)
      • Trisomie 12 (20%)
  • MCL :
    • Clinique :
      • Cliniquement agressif
      • Peut se présenter par une lymphocytose ou une lymphadénopathie
      • L’atteinte de la moelle osseuse peut être présente
    • Morphologie :
      • Petits lymphocytes encochés
      • Histiocytes rosés
    • IHC :
      • CD20/CD5/BCL2 positifs
      • CD23/CD43 négatifs
      • BCL6/MUM1/TRAP négatif
      • Cycline D1 positif dans 95% des cas
    • Génétique :
      • t(11;14) positif (CCND1-IGH)
  • HCL :
    • Clinique :
      • Indolent
      • Peut se présenter par une leucopénie/monocytopénie
      • L’atteinte de la moelle osseuse est toujours présente
    • Morphologie :
      • Noyaux en forme de haricots avec projections cytoplasmiques chevelues
      • Aspect en oeuf au plat
    • IHC :
      • CD20/11C/CD103 positif
      • CD25/DBA.44/TRAP positif
      • CD5 négatif
      • Cycline D1 faiblement positif
      • Annexine A1 positive
    • Génétique :
      • t(11;14) négative
      • Mutation BRAF V600E
121
Q

Qu’est-ce qui différencie le lymphome de la zone marginale splénique du lymphome MALT et du lymphome marginal ganglionnaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Le lymphome de la zone marginale splénique implique presque exclusivement la rate, le sang périphérique et la moelle osseuse
  • Infiltrat intra-sinusoïdal caractéristique de la moelle osseuse
  • Association avec l’infection à hépatite C
  • Présence d’une paraprotéinémie monoclonale sérique légère dans ¼
  • Délétion du chromosome 7q21 dans 40% des cas
  • Plus haut taux de transformation en lymphome de haut-grade (13%)
  • Possibilité de guérison par splénectomie (dans certains cas)
122
Q

Outre le lymphome de la zone marginale splénique, quelles néoplasies hématolymphoïdes impliquent préférentiellement la rate? (GAO 2ème édition)

A
  • Tricholeucémie (classique et variante)
  • Lymphome du manteau
  • Lymphome B à petites cellules diffus de la pulpe rouge splénique
  • Néoplasies myéloprolifératives chroniques (comme la LMC)
  • Lymphome hépatosplénique
123
Q

Le MALT protège les surfaces muqueuses perméables des pathogènes étrangers. Quels sont les sites anatomiques spécifiques où l’on retrouve normalement ces formations lymphoïdes? (GAO 2ème édition)

A
  • Plaques de Peyer associées au tractus digestif
  • Appendice vermiforme
  • Anneau de Waldeyer (incluant les amygdales)
124
Q

Nommez des pathogènes associés au développement des lymphomes MALT. Précisez également le site d’atteinte. (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome MALT cutané : infection à Borrelia burgdorferi
  • Lymphome MALT gastrique : infection à Helicobacter pylori
  • Lymphome MALT des annexes oculaires : infection à Chlamydia psittaci
  • Maladie immunoproliférative de l’intestin grêle : infection à Campylobacter jejuni
125
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques et morphologiques associées à la maladie immunoproliférative de l’intestin grêle? (GAO 2ème édition)

A
  • Cliniques :
    • Moyen Orient et région du cape en Afrique du Sud
    • Jeunes adultes
    • Associée à une malabsorption sévère
    • Peut répondre aux antibiotiques large spectres
    • Associé à l’infection chronique par le Campylobacter jejuni
  • Morphologiques :
    • Néoplasme associés au MALT avec différenciation plasmacytoïde proéminente
    • Associé avec la production de chaînes lourdes alpha tronçonnées sans chaînes légères
126
Q

Décrivez les caractéristiques cytomorphologiques associées aux centrocytes (cellules néoplasiques du lymphome folliculaire) et aux centroblastes (cellules néoplasiques du DLBCL)? (GAO 2ème édition)

A
  • Centrocytes :
    • Petite cellule lymphoïde au noyau allongé et aux contours irréguliers
    • Absence de nucléole visible
    • Peu de cytoplasme
  • Centroblastes :
    • Grande cellule avec un gros noyau au-moins 2 fois la taille du noyau d’un lymphocyte réactionnel/histiocyte/cellule endothéliale
    • Chromatine vésiculaire
    • Quelques nucléoles collées à la membrane nucléaire
    • Liséré de cytoplasme basophile
127
Q

Décrivez le système de gradation du lymphome folliculaire. (GAO 2ème édition)

A
  • Grade 1 : jusqu’à 5 centroblastes par champ à fort grossissement
  • Grade 2 : 6-15 centroblastes par champ à fort grossissement
  • Grade 3 : >15 centroblastes par champ à fort grossissement
    • 3A : présence de centrocytes résiduelles
    • 3B : plages solides de centroblastes au-sein des follicules néoplasiques (équivalent à un DLBCL)
128
Q

Quelles sont les caractéristiques morphologiques associées à un mauvais pronostic en contexte de lymphome folliculaire? (GAO 2ème édition)

A
  • Caractéristiques morphologiques :
    • Présence de plages diffuses de centroblastes
    • Cytomorphologie blastique avec index de prolifération élevée
  • Éléments cytogénétiques :
    • Inactivation de TP53
    • Dysrégulation de P38/MAPK sur le 3q25
    • Activation des gènes c/MYC/BCL6
    • Perte d’expression de la protéine BCL2 et acquisition de l’expression IHC du MUM-1
129
Q

Le lymphome folliculaire est la forme de lymphome B adulte indolent la plus fréquente en Amérique du Nord et en Europe. Quelle est la caractéristiques moléculaire signature de cette entité et la pathogenèse sous-tendant sa transformation en DLBCL? (GAO 2ème édition)

A
  • Signature moléculaire :
    • t(14;18) - IgH-BCL2
  • Pathogenèse :
    • Surexpression de BCL2 secondairement à la translocation
    • Acquisition d’autres mutations somatiques (BCL6, c-MYC) résultant en une transformation en DLBCL dans 30-50% des cas
130
Q

Pourquoi est-il important d’évaluer le CD20 en contexte de DLBCL? (GAO 2ème édition)

A
  • Parce que la thérapie standard pour le DLBCL est le RCHOP, et le Rituximab est un anticorps ciblant le CD20
131
Q

Décrivez l’index pronostique international du lymphome folliculaire. (GAO 2ème édition)

A
  • Facteurs :
    • Âge (>60 ans versus 60 ans et moins)
    • Stade Ann Arbor (III-IV versus I-II)
    • Niveaux d’hémoglobines (<120 g/dL versus 120 g/dL ou plus)
    • Nombre de zones ganglionnaires atteintes (>4 versus 4 ou moins)
    • Niveau sérique de LDH (augmenté versus normaux)
  • Regroupements pronostics :
    • Faible risque : 0-1 facteur péjoratif
    • Risque intermédiaire : 2 facteurs péjoratifs
    • Risque élevé : 3 facteurs péjoratifs ou plus
132
Q

Nommez les études immunohistochimiques qui ont une valeur pronostic en contexte de DLBCL, et expliquez pourquoi? (GAO 2ème édition)

A
  • CD5 : le 5-10% de DLBCL qui co-exprime le CD5 sont associés à un comportement plus agressif
  • c-MYC et BCL2 : les DLBCL exprimant ces marqueurs sont associés à un moins bon pronostic (indépendamment de la présence d’une translocation)
133
Q

Qu’est-ce qui différencie les DLBCL type GC de ceux non-GC? Décrivez l’algorithme de Hans. (GAO 2ème édition)

A
  • Algorithme de Hans :
    • CD10 :
        • : GC
        • : BCL6 :
            • : MUM-1 :
                • : non-GC
                • : GC
            • : Non-GC
  • Les DLBCL type GC sont habituellement associés à un meilleur pronostic que les non-GC, cependant la majorité des lymphomes double-hit sont de type GC, il faut donc exclure ce diagnostic
134
Q

Nommez 5 sous-types clinicopathologiques distincts de DLBCL. (GAO 2ème édition)

A
  • LBCL primaire médiastinal (thymique)
  • Lymphome à effusion primaire
  • LBCL cutané primaire
  • LBCL intra-vasculaire
  • LBCL riche en cellules T/histiocytes
  • DLBCL primaire du SNC
  • DLBCL primaire cutané des jambes
  • DLBCL EBV+, NOS
  • DLBCL associé à l’inflammation chronique
  • LBCL ALK+
  • Lymphome plasmablastique
  • DLBCL HHV8+, NOS
135
Q

Pourquoi est-il important d’effectuer un CD30 en contexte de DLBCL? (GAO 2ème édition)

A
  • La prise d’anti-CD30 est un traitement disponible
    • 10-15% des patients peuvent bénéficier de ce type de thérapie
  • L’expression du CD30 est également associée aux lymphomes EBV+
136
Q

Décrivez les caractéristiques cliniques et génotypiques/virales associées à la variante endémique du lymphome de Burkitt? (GAO 2ème édition)

A
  • Caractéristiques cliniques :
    • Affecte les enfants d’Afrique sub-Saharienne
    • Se présente par une masse à croissance rapide au-niveau de la mâchoire, des reins, des ovaires et des surrénales
    • Implique rarement le sang périphérique et la moelle osseuse
  • Caractéristiques génotypiques/EBER :
    • Translocation réciproque impliquant c-MYC
      • t(8;14)
      • Dans une moindre mesure : t(2;8) et t(8;22)
    • Présence d’ADN EBV dans presque tous les cas
137
Q

Comparez les caractéristiques cliniques, morphologiques, immunohistochimiques et moléculaires associées au DLBCL, au lymphome de Burkitt et au lymphome B de haut-grade avec réarrangement c-MYC et BCL2 et/ou BCL6. (GAO 2ème édition)

A
  • DLBCL :
    • Clinique :
      • Tout âge
      • Masse ganglionnaire
      • On peut utiliser l’index IPI
      • Peuvent être de novo ou secondaire
      • <10% associés à l’EBV
    • Morphologie :
      • Centroblastiques/immunoblastiques
    • IHC :
      • CD20/CD79a +
      • CD10 +/-
      • BCL2 +/-
      • BCL6 +/-
      • Ki-67 variable
    • Moléculaire :
      • 5-8% d’altération c-MYC
      • 20-30% de t(14;18) pour BCL2
      • Jusqu’à 70% présentent une altération de BCL6
      • Parfois présence d’un caryotype complexe
  • Lymphome de Burkitt :
    • Clinique :
      • Enfants ou jeunes
      • Souvent extra-ganglionnaire
      • Stade limité
      • Rarement leucémique
      • Endémique = 100% EBV; Sporadique = 30% EBV
    • Morphologie :
      • Taille intermédiaire
      • Patron en ciel étoilé
    • IHC :
      • CD20/CD79a +
      • CD10 +
      • BCL2 -
      • BCL6 +
      • Ki-67 de près de 100%
    • Moléculaire :
      • >95% présentent une translocation impliquant c-MYC (t(8;14); t(2;8); t(8;22))
      • Absence de réarrangement de BCL2, BCL6 ou de caryotype complexe
  • Lymphome de haut-grade, NOS ou avec réarrangement de c-MYC et BCL2 et/ou BCL6 :
    • Clinique :
      • Tout âge
      • Présentation ganglionnaire ou extra-ganglionnaire
      • Agressif
      • De novo ou secondaire
    • Morphologie :
      • Taille variable
      • +/- patron en ciel étoilé
    • IHC :
      • CD20/CD79a +
      • CD10 +
      • BCL2 +/-
      • BCL6 +
      • Ki-67 élevé
    • Moléculaire :
      • 35-50% de réarrangement de c-MYC
      • 15% de réarrangements de BCL2
      • 10% de réarrangements de BCL6
      • Peuvent être double/triple hit
138
Q

Quelles sont les trouvailles cliniques qui ont une valeur pronostic en contexte de lymphome de Hodgkin et non-Hodgkinien? (GAO 2ème édition)

A
  • Symptômes B :
    • Fièvre (>38 degrés C)
    • Perte de poids inexpliquée (>10% du poids corporel) dans les 6 mois avant le diagnostic
    • Sueurs nocturnes
  • Le stade et la charge tumorale ne corrèlent pas nécessairement avec le pronostic, mais ont des implications concernant le traitement
139
Q

Quel est le score IPI (International Prognosis Index) utilisé en contexte de DLBCL? (GAO 2ème édition)

A
  • Le score représente les 5 caractéristiques pré-traitements qui ont été démontrés comme étant statistiquement significative de façon indépendante.
    • Âge (60 ans et moins versus >60 ans
    • Stade tumoral localisé (I-II) versus avancé (III-IV)
    • Nombre de sites extra-ganglionnaires atteints (0-1 vs >1)
    • Statut de performance du patient (0 ou 1 versus 2-4)
    • LDH sérique (normal versus anormal)
  • Les groupes de risques sont :
    • Faible : 0-1 point
    • Intermédiaire-bas : 2 points
    • Intermédiaire-haut : 3 points
    • Haut : 4-5 points
140
Q

Nommez des facteurs autres que ceux incorporés dans l’IPI qui ont un impact pronostic en contexte de lymphome? (GAO 2ème édition)

A
  • Statut VIH
  • Expression de la protéine BCL2
  • Niveaux sériques pré-traitement d’IL-10
141
Q

Nommez les différents sous-types de lymphome de Hodgkin selon l’OMS. (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome de Hodgkin classique :
    • Variante sclérosante nodulaire
    • Variante riche en lymphocytes
    • Variante à cellularité mixte
    • Variante déplétée en lymphocytes
  • Lymphome de Hodgkin variante nodulaire à prédominance de lymphocytes
142
Q

Quel est le profil immunohistochimique attendu des cellules de Reed-Sternberg en contexte de lymphome de Hodgkin classique? (GAO 2ème édition)

A
  • CD30+
  • CD15 +/-; PAX5 +/-; CD20 -/+; CD79a -/+; EBER -/+
  • CD45 -; EMA -
143
Q

Décrivez le patron d’atteinte classique associé à chacun des types de lymphome de Hodgkin. (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome de Hodgkin variante nodulaire à prédominance de lymphocytes :
    • Lymphadénopathie isolée de longue date (surtout les ganglions cervicaux ou axillaires)
    • Atteinte du foie et de la rate en cas de maladie avancée
  • Lymphome de Hodgkin classique :
    • Nodulaire sclérosant :
      • Maladie supra-diaphragmatique, surtout avec atteinte des ganglions cervicaux, supraclaviculaires ou médiastinaux
      • Atteinte médiastinale “bulky” dans 50% des cas
    • Riche en lymphocytes :
      • Se présente habituellement par une maladie de stade I ou II (70% des cas) et n’évolue habituellement pas en maladie “bulky”
    • Cellularité mixte :
      • Maladie infra-diaphragmatique ou des deux côtés du diaphragme
      • Atteinte de la rate dans 30% des cas et de la moelle osseuse dans 10% des cas
      • Souvent EBV +
    • Déplétée en lymphocytes :
      • Mal définie, se présente surtout chez des patients âgés avec une maladie avancée
      • Peut impliquer la moelle osseuse et les sites extra-ganglionnaires
144
Q

Quels sont des sites fréquents d’atteinte par le lymphome de Hodgkin? (GAO 2ème édition)

A
  • Presque toujours ganglionnaire avec une prédilection pour les ganglions cervicaux, mais peut aussi toucher les ganglions médiastinaux, axillaires, para-aortiques et la rate
  • Le lymphome de Hodgkin extra-ganglionnaire est très rare
  • Distribution anatomique variable selon le sous-type (voir question 145)
145
Q

Quel est l’immunophénotype associée aux cellules tumorales retrouvées dans le lymphome de Hodgkin nodulaire avec prédominance de lymphocytes? (GAO 2ème édition)

A
  • CD20; CD79a; PAX5 positifs
  • CD45 positif
  • BCL6 positif
  • Co-expression d’OCT-2/BOB.1
  • EMA +/-
  • CD15; CD30; CD43; EBV négatifs
146
Q

Comparez le profil immunohistochimique, morphologique et moléculaire du lymphome de Hodgkin classique et du lymphome de Hodgkin nodulaire riche en lymphocytes? (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome de Hodgkin classique :
    • Morphologie :
      • Macronodules
      • Bandes fibrotiques
      • Arrière-plan pléomorphe : lymphocytes, éosinophiles et histiocytes épithélioïdes
      • Cellules de Reed-Sternberg mononucléées/binucléées avec de gros nucléoles
    • Immunohistochimie :
      • Positif : CD30/CD15/PAX5/MUM1
      • Variablement positif : CD20/EBER
      • Presque toujours négatif : OCT.1/OCT.2/BOB.1
      • Négatif : CD45/CD3
    • Moléculaire :
      • EBER variable
      • IgH/TCR négatif
  • Lymphome de Hodgkin nodulaire riche en lymphocytes :
    • Morphologie :
      • Macronodules
      • Absence de fibrose
      • Arrière-plan monotone composé de petits lymphocytes
      • Cellules LP polylobés sans nucléole apparent
    • Immunohistochimie :
      • Positif : CD45/CD20/PAX5/MUM1
      • Variablement positif : EMA
      • Presque toujours négatif : OCT.1/OCT.2/BOB.1
      • Négatif : CD15/CD30/CD3
    • Moléculaire :
      • EBER presque toujours négatif (>95%)
      • IgH parfois positif
147
Q

Quel est le score pronostic international et quels sont les facteurs utilisés pour prédire le comportement clinique en contexte de lymphome de Hodgkin? (GAO 2ème édition)

A
  • Le score pronostic international inclut les facteurs suivants :
    • Albumine sérique <4 g/dL
    • Concentration d’hémoglobine <10.5 g/dL
    • Sexe masculin
    • Âge de 45 ans ou plus
    • Maladie de stade IV
    • Décompte leucocytaire de 15 000/mm3 ou plus
    • Lymphopénie <600/mm3 ou <8%
  • Le taux de survie sans progression par catégorie de risque est le suivant :
    • 0 facteur : 84%
    • 1 facteur : 77%
    • 2 facteurs : 67%
    • 3 facteurs : 60%
    • 4 facteurs : 51%
    • >4 facteurs : 42%
148
Q

Décrivez la classification de stadification associée au lymphome de Hodgkin? (GAO 2ème édition)

A
  • Stade I :
    • Atteinte d’une seule région ganglionnaire ou structure lymphoïde (rate, thymus, anneau de Waldeyer)
  • Stade II :
    • Atteinte de deux régions ganglionnaires différentes ou plus du même côté du diaphragme (le médiastin est considéré comme un seul site)
  • Stade III :
    • Atteinte de régions ganglionnaires des deux côtés du diaphragme +/- accompagné par une extension extra-lymphatique (extension extra-ganglionnaire = IIIE) ou splénique (IIIS)
  • Stade IV :
    • Atteinte de sites extra-ganglionnaires au-delà de ceux désignés en III
149
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques, morphologiques, immunohistochimiques et moléculaires associées au lymphome T angio-immunoblastique? (GAO 2ème édition)

A
  • Caractéristiques cliniques :
    • Fièvre
    • Perte de poids
    • Rash cutané
    • Hypergammaglobulinémie polyclonale
    • Anémie hémolytique auto-immune/complexes immuns circulants
    • Susceptibilité augmentée aux infections
    • Lymphadénopathie diffuse
    • Immunodéficience profonde
  • Caractéristiques morphologiques :
    • Effacement de l’architecture ganglionnaire avec arrière plan pléomorphe composé de lymphocytes, plasmocytes, éosinophiles et immunoblastes
    • Les sinus sous-capsulaires sont épargnés
    • Vascularisation proéminente avec vaisseaux arborescents
  • Caractéristiques immunohistochimiques et moléculaires :
    • Prolifération extra-folliculaire de cellules dendritiques folliculaires CD21/CD23 +
    • Cellules T néoplasiques éparpillées au cytoplasme clarifié et exprimant un phénotype TFH (CD3/CD4/BCL6/PD1/CXCL13)
    • Prolifération d’immunoblastes CD20+ EBER+ dans la majorité des cas
    • Trisomi 3, 5 et X
    • Possible réarrangement monoclonal du TCR et des gènes récepteurs IgH
150
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques, morphologiques, immunohistochimiques et cytogénétiques associées au lymphome T anaplasique à grandes cellules? (GAO 2ème édition)

A
  • Caractéristiques cliniques :
    • Surtout chez les jeunes adultes
    • Se présente avec une atteinte ganglionnaire et extra-ganglionnaire
    • Cliniquement agressif, mais répond bien à la chimiothérapie
  • Caractéristiques morphologiques :
    • Proliférations cohésives et sinusoïdales de cellules néoplasiques T/nulles
    • Atteinte sous-capsulaire
    • Présence de cellules “hallmark” polylobées en forme de couronne ou de beignets et de grandes cellules néoplasiques avec de multiples nucléoles
    • Des variantes existent (Hodgkin-like, lymphohistiocytaire, sarcomateuse, à petites cellules)
  • Caractéristiques immunohistochimiques :
    • CD30/EMA +
    • Expression variable du CD45/CD2/CD3/CD4/CD43/ALK/TIA1
    • Granzyme B et perforine habituellement +
    • EBV -
    • Le marquage ALK peut être cytoplasmique, nucléaire ou nucléolaire selon le type de translocation présente
  • Caractéristiques moléculaires :
    • t(2;5); ALK/NPM
151
Q

Nommez les types de lymphomes T extra-ganglionnaires cliniquement significatifs ainsi que leur profil immunophénotypique caractéristique? (GAO 2ème édition)

A
  • Lymphome T/NK extra-ganglionnaire (sCD3-/cCD3+/CD56+/EBER+)
  • Lymphome T entéropathique (CD8+/CD5+/CD5-)
  • Lymphome T hépatosplénique (CD3+/CD56+/-/TIA1+/CD5-)
  • Lymphomes T cutanés :
    • Mycosis fungoides (CD4+ avec perte de CD5/7)
    • Lymphome T sous-cutané panniculite-like (CD8+/Granzyme B+/Perforine+/CD56-)
    • Désordre lymphoprolifératif T primaire cutané à lymphocytes de petite/moyenne taille CD4 +
    • Désordre lymphoprolifératif T primaire cutané CD30+ (CD30+/EMA+/ALK-)
      • Papulose lymphomatoïde
      • Lymphome anaplasique à grandes cellules primaire cutané
152
Q

Décrivez les caractéristiques clinicopathologiques associées aux désordres lymphoprolifératifs post-transplantations (PTLD)? (GAO 2ème édition)

A
  • Les PTLD sont des processus lymphoprolifératifs associés à l’EBV se développant dans un contexte de transplantation (organe solide, cellules souches ou moelle osseuse)
  • Sont classés en catégories :
    • PTLD polymorphes
    • PTLD monomorphes
    • PTLD lymphome de Hodgkin-like
  • Le traitement du PTLD polymorphe est l’arrêt ou la réduction de l’immunosuppression
  • Les PTLD monomorphes et Hodgkin-like sont classifiés comme les lymphomes survenant chez les patients immunocompétents
  • Les lymphomes B indolents (folliculaire, MALT) survenant chez des patients greffés ne sont pas considérés comme des PTLD et devraient être classifiés comme les lymphomes primaires survenant chez les individus immunocompétents
  • Le facteur de risque principal de présenter un PTLD associé à l’EBV est la séronégativité pour l’EBV au-moment de la transplantation
153
Q

Décrivez les caractéristiques cliniques et cytomorphologiques associées à l’histiocytose à cellules de Langerhans et ce qui la distingue des autres désordres histiocytaires? (GAO 2ème édition)

A
  • Caractéristiques cliniques :
    • Peut faire parti d’un autre syndrome
      • Maladie de Hand-Schüller-Christian : maladie indolente des enfants et jeunes adultes
      • Maladie de Hashimoto-Pritzker : forme congénitale mais limitée d’histiocytose à cellules de Langerhans
      • Maladie de Letterer-Siwe : variante systémique d’histiocytose à cellules de Langerhans pédiatrique
  • Caractéristiques cytomorphologiques :
    • Prolifération clonale de cellules dendritiques immatures (processus néoplasique le plus probablement)
    • Composé de cellules épithélioïdes avec des noyaux en forme de fer à cheval avec une chromatine vésiculaire et des replis nucléaires
    • La microscopie électronique révèle la présence de granules de Birbeck qui sont des tubules pentalaminaires avec une portion terminale dilatée donnant un aspect en raquette de tennis
    • Les poumons, les os et les ganglions lymphatiques sont les sites les plus fréquemment affectés
    • Les cellules sont positives pour le HLA-DR, le S100, le CD1a, le CD68 et la langerine par IHC
  • Comparaison des désordres à cellules dendritiques et histiocytaires :
    • Histiocytose à cellules de Langerhans :
      • Cellules de Langerhans
      • CD1a, langerin, S100 et granules de Birbeck
    • Histiocytome à cellules dendritiques activées :
      • Cellules dendritiques activées
      • HLA-II membranaire, fascine modérée, CD68 et S100
    • Hyperplasie à cellules dendritiques et histiocytome à cellules dendritiques de type interdigitante :
      • Cellules dendritiques interdigitantes
      • Fascine forte, S100 fort, CD83 et DC-LAMP
    • Histiocytome à cellules dendritiques de type folliculaire :
      • Cellules dendritiques folliculaires
      • CD21, DC35, Ki-M4, S100 +/- et fascine
    • Désordres hémophagocytaires :
      • Macrophages
      • CD68 et LN5
  • Comparaison des caractéristiques immunophénotypiques des désordres histiocytaires :
    • HCL :
      • Cellules de Langerhans
      • CD1a +; CD14 -; CD68 +/-; CD163 -; Langerin +; Fascine -; S100 +; Lysozyme -
    • Lymphohistiocytose hémophagocytaire :
      • Macrophages
      • CD1a -; CD14 +; CD68 +; CD163 +; Langerin -; Fascine +/-; S100 +/-; Lysozyme +
    • Rosai-Dorfman :
      • Histiocytes
      • CD1a -; CD14 +; CD68 +; CD163 +; Langerin -; Fascine +; S100 +; Lysozyme +
154
Q

Décrivez la classification de l’OMS des thymomes? (GAO 2ème édition)

A
  • Thymome A
  • Thymome AB
  • Thymome B1
  • Thymome B2
  • Thymome B3
  • Autres :
    • Thymome micronodulaire avec stroma lymphoïde
    • Thymome métaplasique
    • Lipofibroadénome du thymus
    • Thymome microscopique
    • Thymome sclérosant
155
Q

Décrivez la classification de l’OMS des carcinomes thymiques? (GAO 2ème édition)

A
  • Carcinome épidermoïde
  • Carcinome basaloïde
  • Carcinome lympho-épithélial
  • Carcinome NUT du thorax
  • Carcinome à cellules claires
  • Adénocarcinome papillaire de bas-grade
  • Carcinome muco-épidermoïde
  • Carcinome thymique avec caractéristiques adénoïde kystique-like
  • Adénocarcinome de type entérique
  • Adénocarcinome NOS
  • Carcinome adénosquameux
  • Carcinome sarcomatoïde
  • Carcinome indifférencié
  • Carcinome NOS
  • Tumeur neuroendocrine/Carcinoïde
  • Carcinome à petites cellules NE
  • Carcinome à grandes cellules NE
156
Q

Quels éléments doivent être inclus dans un rapport d’un cas de tumeur thymique? (GAO 2ème édition)

A
  • Spécimen
  • Procédure
  • Intégrité du spécimen
  • Poids du spécimen
  • Taille tumorale
  • Type histologique
  • Extension tumorale
  • Limites chirurgicales
  • Effet de traitement
  • Invasion lymphovasculaire
  • Ganglions lymphatiques régionaux
  • Stade pathologique pour les thymomes (stade de Masaoka modifié) ou les carcinomes thymiques (pTNM)
  • Métastases à distances et implants
  • Trouvailles additionnelles
    • Involution
    • Fibrose
    • Hyperplasie corticale
    • Changements kystiques
    • Autres
  • Études complémentaires :
    • IHC
157
Q

Comment les thymomes sont-ils stadifiés? (GAO 2ème édition)

A
  • En utilisant le système de Masaoka
    • Stade I : lésion macroscopiquement et microscopiquement encapsulé (inclut les cas avec invasion microscopique limitée à la capsule)
    • Stade IIa : invasion microscopique transgressant la capsule
    • Stade IIb : invasion macroscopique de la capsule
    • Stade III : invasion macroscopique des organes adjacents
    • Stade IVa : dissémination pleurale ou péricardique
    • Stade IVb : dissémination hématogène ou lymphatique
158
Q

Quels sont les paramètres pronostiques importants des tumeurs thymiques? (GAO 2ème édition)

A
  • Stade tumoral
  • Complétion de la résection
  • Type histologique
159
Q

Où est-ce que les tumeurs thymiques métastasent le plus souvent? (GAO 2ème édition)

A
  • Poumon
  • Foie
  • Système squelettique
160
Q

Quelles études immunohistochimiques sont utiles pour distinguer un thymome des autres tumeurs médiastinales? (GAO 2ème édition)

A
  • Cytokératine : pour distinguer un thymome d’une lésion lymphoïde
  • CD1a et TdT pour mettre en évidence les thymocytes corticaux et ainsi les distinguer des lymphocytes T périphériques matures associés aux autres tumeurs
  • La réactivité pour le CD5 est utile pour différencier le carcinome thymique des thymomes et autres tumeurs pouvant envahir le médiastin (mais ne pas oublier que certains thymomes B3 peuvent exprimer le CD5)
  • Le hCG, le PLAP, le CEA et l’alpha-foetoprotéine sont utiles pour différencier les carcinomes thymiques des tumeurs à cellules germinales médiastinales
161
Q

Quels facteurs sont utilisés pour déterminer le traitement à utiliser chez un patient adulte avec un lymphome? (GAO 2ème édition)

A
  • Type histologique
  • Stade de la maladie
  • Index pronostic international (IPI)
162
Q

Quelles sont les caractéristiques morphologiques diagnostiques d’une transformation progressive des centres germinatifs? (GAO 2ème édition)

A
  • Architecture ganglionnaire maintenue avec arrière-plan d’hyperplasie folliculaire
  • Structures macronodulaires bien démarquées avec centres germinatifs régressés
  • Zones interfolliculaires intactes
  • Zones du manteau expansive, mais mal définies, infiltrant les centres germinatifs
  • Possible collection d’histiocytes épithélioïdes entourées de macronodules (PTGC)
  • Absence de cellules néoplasiques (LP)