Formules prescriptives Flashcards
Pourquoi faut-il utiliser un gain prescriptif ?
Pour établir un point de départ basé sur la recherche et pour comparer les appareils aux matrices de performance.
Quelles sont les trois étapes de la méthode hybride de prescription de gain ?
- Le gain prescrit et vérifié (objectif)
- L’expérience rapportée par le patient (subjectif)
- L’amplification idéale ajustée selon le patient
Quelle est la différence entre l’amplification linéaire et non-linéaire ?
L’amplification linéaire applique un gain fixe à toutes les intensités, tandis que l’amplification non-linéaire ajuste le gain selon l’intensité du son d’entrée.
Donne un exemple de formule utilisant une amplification linéaire.
POGO, NAL-R, DSL
Donne un exemple de formule utilisant une amplification non-linéaire.
NAL-NL2, DSL [i/o], FIG6
Quelles sont les deux grandes catégories de formules prescriptives ?
- Celles basées sur la perception de la sonie (ex. DSL)
- Celles basées sur les seuils auditifs (ex. NAL-NL2)
Quelle est la différence principale entre NAL et DSL ?
NAL optimise l’intelligibilité de la parole tout en minimisant l’inconfort, tandis que DSL vise un niveau sonore confortable pour toutes les fréquences.
Quelles formules prescriptives sont basées sur la sonie ?
DSL [i/o], DSLm[i/o], IHAFF, ScalAdapt
Quelles formules prescriptives sont basées sur les seuils auditifs ?
NAL-NL2, NAL-NL1, POGO, Berger, FIG6
Quels sont les quatre éléments qui distinguent les formules de gain prescriptif ?
- Données du patient (seuils auditifs ou sonie)
- Type d’amplification (linéaire ou non-linéaire)
- Objectif du traitement
- Expérience du patient selon la littérature
Quels niveaux d’entrée sont généralement utilisés dans une formule prescriptive non-linéaire ?
- Parole douce (50-55 dB SPL)
- Parole conversationnelle (60-65 dB SPL)
- Parole forte (75-80 dB SPL)
- OSPL90 (90 dB SPL) pour éviter les sons trop forts
Pourquoi utilise-t-on un OSPL90 dans la prescription du gain ?
Pour fixer une limite maximale de sortie afin d’éviter l’inconfort des sons forts.
Quels sont les problèmes potentiels d’une prescription de gain ?
- Le patient peut percevoir un son trop fort ou trop faible
- Une mauvaise adaptation à l’amplification
- Un inconfort dû à une mauvaise compression dynamique
Que faire si le patient trouve l’amplification trop forte ?
Diminuer progressivement le gain pour permettre une meilleure acclimatation.
Que faire si le patient trouve que les sons faibles ne sont pas assez amplifiés ?
Augmenter le gain pour les sons faibles ou ajuster les paramètres de compression.
Quels éléments doivent être inclus dans une prescription de gain ?
- Nom du patient et date de prescription
- Oreille(s) appareillée(s)
- Type et modèle de l’appareil
- Formule prescriptive utilisée
- Audiogramme et résultats associés
- Options supplémentaires (T-coil, Bluetooth, etc.)
Pourquoi est-il important d’utiliser la vérification objective après la prescription du gain ?
Pour s’assurer que l’amplification respecte les cibles prescriptives et qu’elle est adaptée aux besoins du patient.
Quel est l’objectif principal des formules NAL-NL ?
Maximiser l’intelligibilité de la parole tout en assurant un confort auditif.
Quelle est la différence entre NAL-NL1 et NAL-NL2 ?
NAL-NL2 ajuste les cibles en fonction de certaines caractéristiques du patient.
Quelles caractéristiques prend en compte NAL-NL2 ?
- Âge
- Sexe
- Langue (tonale ou non)
- Expérience de l’utilisateur
- Appareillage monaural vs binaural
Pourquoi NAL-NL2 applique-t-il moins de gain que NAL-NL1 ?
Pour améliorer le confort d’écoute et éviter une amplification excessive, notamment chez les nouveaux utilisateurs.
Comment NAL-NL2 ajuste-t-il le gain selon la langue du patient ?
- Langues tonales → Plus de gain dans les hautes fréquences
- Langues non-tonales → Moins de gain dans les hautes fréquences
Comment l’âge influence-t-il les cibles de NAL-NL2 ?
- Enfants → Plus de gain pour un accès optimal aux sons
- Adultes → Moins de gain pour maximiser le confort
Quelle est la différence de gain entre un nouveau porteur et un ancien porteur avec NAL-NL2 ?
- Nouveau porteur → Gain réduit
- Ancien porteur → Gain plus proche des cibles optimales
Pourquoi le gain diffère-t-il entre un appareillage monaural et binaural ?
- Binaural → Gain réduit d’environ 3 dB
- Monaural → Gain légèrement augmenté
Quelles sont les deux versions de DSL ?
- DSL[i/o] (1995)
- DSLm[i/o]
Quelles sont les quatre étapes de DSLm[i/o] ?
- Niveau plafond pour les sons forts
- WDRC pour les sons moyens
- Amplification linéaire sous le seuil de compression
- Expansion pour les sons très faibles
Quelle est la particularité de DSL en termes d’unité de mesure ?
Il utilise dB SPL au lieu de dB HL.
Comment DSL affiche-t-il les cibles d’amplification ?
- Plusieurs cibles par fréquence
- Affiche le niveau de sortie (output)
Quelle est la principale différence entre NAL et DSL en termes de priorité ?
- NAL → Maximiser l’intelligibilité de la parole
- DSL → Maximiser la sonie
Quelle formule réduit l’amplification des basses fréquences pour éviter le masquage ?
NAL
Quelle formule est plus adaptée aux adultes ?
NAL
Quelle formule est plus adaptée aux enfants ?
DSL
Quelle est la différence entre REIG et REAG ?
- REIG → Utilisé dans NAL pour ajuster l’intelligibilité
- REAG → Utilisé dans DSL pour équilibrer le confort sonore
Quels facteurs influencent les cibles de gain dans NAL-NL2 et DSL ?
- Âge
- Expérience auditive
- Type de langue parlée
- Sexe du patient
- Utilisation monaurale ou binaurale
Quel outil est souvent utilisé pour vérifier les cibles prescrites ?
L’analyseur Verifit VF-1
Pourquoi DSL est-il souvent utilisé pour les enfants ?
Parce qu’il maximise la perception de toutes les fréquences nécessaires à l’apprentissage du langage.
Pourquoi NAL est-il souvent utilisé pour les adultes ?
Parce qu’il optimise l’intelligibilité de la parole sans suramplifier les basses fréquences.
Comment les logiciels des manufacturiers ajustent-ils les cibles ?
Ils adaptent le gain en fonction des caractéristiques du patient.
Quelle est la différence entre REIG et REAG en termes de gain ?
REIG (Real-Ear Insertion Gain) change beaucoup selon la résonance, tandis que REAG (Real-Ear Aided Gain) reste le même malgré les résonances différentes.
Quelle formule est préférable pour les personnes avec des RECDs près de la moyenne ?
NAL, car il est basé sur une moyenne de population.
Pourquoi DSL est-il plus adapté aux personnes avec des RECDs très différents de la moyenne ?
Parce que DSL corrige les résonances anormales et ajuste mieux les variations individuelles.
Que se passe-t-il si le MPO est trop élevé ?
- L’appareil auditif ne sera pas utilisé. * Le bruit de fond sera trop fort. * Les sons forts masqueront la parole. * Les sons impulsifs déclencheront un réflexe de sursaut.
Que se passe-t-il si le MPO est trop bas ?
- L’intelligibilité de la parole sera réduite. * La musique sera distordue. * La qualité sonore sera faible. * Le patient augmentera le volume pour compenser.
Quelle est la différence entre peak clipping et compression pour gérer le MPO ?
Peak clipping coupe le signal au-delà du MPO, créant une distorsion, tandis que compression (WDRC) réduit le gain progressivement pour éviter la distorsion.
Pourquoi l’acclimatation est-elle nécessaire avec une amplification auditive ?
- Au début, les sons amplifiés paraissent trop forts. * Le cerveau doit s’adapter progressivement à l’amplification.
Quels sont les deux types de plaintes fréquentes lors de l’acclimatation ?
- “Trop fort” → Généralement pour les basses fréquences. * “Trop d’écho” → Généralement pour les hautes fréquences.
Pourquoi est-il important de mesurer le niveau d’inconfort lors de l’évaluation audiologique ?
- Les patients malentendants ont souvent un seuil d’inconfort plus bas que les normo-entendants. * DSL ajuste les cibles selon ce niveau, tandis que NAL nécessite un ajustement manuel du MPO.
Qu’est-ce qu’une zone morte cochléaire ?
Une région où les cellules ciliées internes et les fibres auditives sont trop endommagées pour répondre aux sons.
L’amplification dans une zone morte améliore-t-elle l’intelligibilité de la parole ?
Non, car ces fréquences ne sont plus traitées correctement par le cerveau.
Pourquoi une perte de plus de 90 dB HL à 2 kHz et plus pose-t-elle un problème ?
- Les fréquences élevées contiennent des informations essentielles pour la parole. * La privation sensorielle empêche le cerveau d’exploiter ces fréquences. * Le masquage des basses fréquences nuit à la perception des hautes fréquences.
Pourquoi l’amplification des basses fréquences peut-elle poser un problème chez les patients ayant une perte ascendante ?
Elle peut masquer les hautes fréquences, rendant la parole plus difficile à comprendre, surtout en présence de bruit.
Quelle est la solution recommandée pour une perte ascendante ?
Utiliser un appareil auditif ouvert et amplifier seulement les hautes fréquences.
Les études montrent-elles qu’une formule est supérieure à l’autre ?
Non, aucune étude ne prouve qu’une formule est meilleure dans tous les cas.
Dans quelles situations les formules DSL 5.0a et NAL-NL2 prescrivent-elles un gain similaire ?
Pour la majorité des surdités, sauf les pertes inversées ou avec une composante conductive.
Quelle était l’ancienne méthode de correction pour une surdité mixte ?
Ajouter 25 % de l’écart aérien-osseux au gain calculé.
Comment DSL 5.0 ajuste-t-il le gain pour une surdité conductive ?
Il applique encore 25 % de l’écart aérien-osseux, avec une limite de 15 dB.
Quelle est la correction utilisée dans NAL-NL1 et NAL-NL2 ?
- Gain requis = Gain basé sur le seuil osseux (SO) + ¾ (SA - SO) * Cette correction tient mieux compte de la compression nécessaire pour la composante neurosensorielle.
Quelle est la différence entre les méthodes DSL et NAL pour la correction d’une surdité mixte ?
- DSL applique une correction fixe de 25 % de l’écart. * NAL ajuste le taux de compression avec la formule ¾ (SA - SO).
Une étude a-t-elle démontré qu’une correction est meilleure que l’autre pour la surdité mixte ?
Non, mais la correction NAL semble théoriquement plus logique.
Quelle est la différence fondamentale entre DSL et NAL-NL2 ?
- DSL favorise l’audibilité → Convient mieux aux enfants. * NAL-NL2 favorise le confort et l’intelligibilité → Convient mieux aux adultes.
Pourquoi faut-il faire des suivis réguliers avec les patients après la prescription d’un appareil auditif ?
- Les formules prescriptives sont des approximations. * Des ajustements sont nécessaires pour optimiser l’amplification et le confort.