Fatigue Flashcards

1
Q

Élaborer le diagnostic différentiel de la fatigue en établissant les grandes catégories de causes et quelques exemples par catégorie

A
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Q

Nommer 10 red flags associés aux sx de fatigue

A
  • Fièvre
  • Perte de poids
  • Sudations nocturnes
  • Déficits neurologiques
  • DEG ++
  • Adénopathies généralisées
  • Faiblesse ou douleur musculaire
  • Implication de > 1 système d’organes (p. ex., éruption cutanée plus arthrite)
  • Symptômes graves non liés de type fatigue (p. ex., hémoptysie, hématémèse, dyspnée grave, ascite, confusion, idéation suicidaire)
  • Céphalées nouvelles ou différentes ou perte de la vision, en particulier avec des douleurs musculaires, chez un adulte âgé
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3
Q

Quels sont les éléments à recherche au questionnaire selon le ddx de fatigue?

A

État général et sommeil

  • Sx B
  • Prise de médicaments, observance
  • Qualité du sommeil, ronflements apnée
  • Style de vie (activité physique, alimentation)

Maladies infectieuses

  • Saison
  • Voyage récent
  • Contact infectieux
  • ATCD d’infection
  • Histoire sexuelle
  • UDIV
  • Fièvre, frissons, pâleur, toux, ganglions…

Néoplasie et maladies hématologiques

  • Dyspnée, palpitations, pâleur
  • Rechercher les signes et symptômes de néoplasie selon la suspicion

Rhumatologie

  • Arthralgies, faiblesses musculaires
  • Exanthème, rash malaire, alopécie, Raynaud, etc.

Cardio-pulmonaire

  • Dyspnée, orthopnée, DPN
  • Œdème périphérique
  • DRS
  • Douleurs aux jambes à l’effort
  • Wheezing/stridor, toux, expectorations, hémoptysies, détérioration des sx chez MPOC, voix rauque
  • Capacités physiques

Endocrinien/métabolique

  • Diabète : polyurie, polydipsie, perte de poids, polyphagie, vision trouble, troubles sensitifs
  • HypoT4 : constipation, prise de poids, anorexie, peau et cheveux secs, frilosité, ralentissement psychomoteur
  • Insuff. surrénalienne: appétit pour le sel, hyperpigmentation jointures et gencives, plaques de dépigmentation, hypoTA etc.
  • No/Vo, faiblesses
  • Hypercalcémie : constipation, polyurie, douleur osseuse

Neurologique

  • Atteintes motrices ou sensitives
  • Troubles de la vision
  • Troubles à la marche
  • Fatigabilité, ptose fluctuante

Psychologique

  • Stress, anxiété
  • Symptômes dépressifs

*** En général, une cause est plus susceptible d’être retrouvée quand la fatigue représente l’un des nombreux symptômes que lorsque la fatigue est le seul symptôme. La fatigue qui empire avec l’activité et diminue avec le repos suggère un trouble physique. La fatigue qui est présente en permanence et ne diminue pas avec le repos, en particulier avec des sursauts d’énergie occasionnels, peut indiquer un trouble psychologique. ***

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4
Q

Quels sont les éléments à recherche à l’examen physique selon le ddx de fatigue?

A

Aspect général

  • Mobilité, posture, forme du thorax
  • Attention et orientation
  • Grandeur et poids
  • Apparence générale, état d’hygiène, haleine tabagique, éthylique ou fruitée
  • Coloration de la peau : cyanose, ictère, pâleur, hyperpigmentation
  • Respiration : bruits, toux
  • Volémie : muqueuses, refill capillaire, pli cutané, oedème

Signes vitaux

  • Tension artérielle (HTA : apnée, maladies rénales, maladies cardiovasculaires…)
  • Fréquence cardiaque (dans anémie)
  • Fréquence respiratoire
  • Température (néoplasie, infection)
  • Saturation à l’air libre

Évaluation psychologique

Examen cutané et téguments

Cardio-pulmonaire

Examen du cou et des aires ganglionnaires

  • Adénopathies (néoplasie, mononucléose)
  • Thyroïde (goitre dans hypoT4 et maladie de Graves, nodule thyroïdien, souffle)
  • Carotides

Examen abdominal

  • Examen abdominal complet
  • Examen des seins, examen gynécologique et examen urologique

Neurologique

  • Atteintes motrices ou sensitives
  • Paires crâniennes
  • Démarche
  • Fonctions cérébelleuses

Examen locomoteur

  • Arthrite
  • Déformations articulaires
  • Nodules rhumatoïdes
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5
Q

Quelles sont les investigations à faire dans le cas de pratique selon les Ddx possibles?

A
  • FSC + bilan martial
  • Glycémie
  • électrolytes (Na, K, Cl) + Calcium + Phosphate
  • Urée, créatinine, DFG
  • TSH
  • Bilan hépatique (AST/ALT, PAL, GGT, bilirubine, albumine, B12)
  • Protéine C-Réactive, VSM
  • HCG
  • SMU-DCA
  • Selon la suspicion clinique :
  • Sérologies : maladie de Lyme, VIH, anticorps anti-nucléaires, hépatites
  • ECG
  • étude du sommeil
  • PCR
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6
Q

Quels sont les investigations complémentaires à effectuer dans un cas de fatigue?

A

1 ) En l’absence de signes d’alarme, une anamnèse complète, l’examen clinique et des examens de laboratoire de routine (plus des tests réalisés en fonction de signes spécifiques) doivent suffire pour une évaluation initiale. Si les résultats des examens sont négatifs, l’attente vigilante est généralement appropriée; si la fatigue se détériore ou d’autres symptômes et signes se développent, le patient est réévalué.

2) Les examens visent les causes suspectées sur les signes cliniques. Si aucune cause n’est évidente ou suspectée en fonction des signes cliniques, il est peu probable que les examens de laboratoire suivants révèlent une cause :

  • Chimies, y compris électrolytes, glucose, calcium et bilans rénaux et hépatiques
  • TSH (Thyroid-Stimulating Hormone)
  • Vitesse de sédimentation globulaire (VS)
  • Ferritine
  • Numération formule sanguine

3) Examens spécifiques aux suspicion cliniques

  • La mesure de la créatine kinase (CK) est recommandée en cas de douleur ou de faiblesse musculaire.
  • Le dépistage du VIH et l’intradermo-réaction à la tuberculine sont recommandés si le patient présente des facteurs de risque.
  • Une rx thorax est recommandée en cas de toux ou de dyspnée.
  • Bêta hCG chez toutes femmes non ménopausée
  • ECG
  • Étude du sommeil
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7
Q

Quels sont les 2 catégories d’apnée centrale?

A
  1. hypercapnie associée avec diminution de commande ventilatoire
  2. eucapnie ou une hypocapnie associée à une augmentation de la commande ventilatoire, mais avec des périodes d ‘apnée sommeil et/ou une respiration périodique
  • Respiratoire de Cheyne-Stokes est une forme clinique de cette variété d’apnée du sommeil
  • la haute altitude est une autre cause d’apnée centrale créant de l’hypomanie
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8
Q

Quel est le mécanisme physiopathologie que l’apnée centrale du sommeil?

A

1) Modifications de la commande ventilatoire ou ↓ de la capacité à respirer sans obstruction des voies respiratoires
2) Modifications asymptomatique du système respiratoire pendant le sommeil

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9
Q

Qu’est-ce que le syndrome d’Ondine?

A

Syndrome d’Ondine

o L’hypoventilation alvéolaire centrale congénitale est une forme rare d’apnée centrale du sommeil idiopathique chez le nouveau-né et peut  être associée à la maladie d’Hirschsprung.

o Une mutation du gène PHOX2 est responsable de 80 à 90% des cas. Cette mutation produit des phénotypes variables et les cas cliniquement évidents sont hérités dans un modèle dominant.

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10
Q

Nommer 4 causes possible de l’apnée centrale du sommeil de type hypercapnie

A
  • hypoT4
  • lésions neurologiques
  • maladies neuromusculaires
  • anomalies paroi thoracique
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11
Q

Quels sont les symptômes d’une apnée centrale du sommeil?

A

le + souvent asx

Détectée par l’entourage/soignants :

  • Longues pauses respiratoires
  • Respiration superficielle
  • Sommeil agité

Si forme hypercapnique :

  • Somnolence diurne
  • léthargie
  • Céphalées matinales
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12
Q

Quel est le mécanisme physiopathologique de l’apnée obstructive du sommeil?

A

L’apnée obstructive du sommeil consiste en des épisodes de fermeture partielle et/ou complète des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil, provoquant l’interruption de la respiration (définie comme une apnée ou une hypopnée durant > 10 s).

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13
Q

Nommer 10 facteurs de risque de développer une apnée obstructive du sommeil

A
  • Ronflement
  • Apnées observées, étouffements nocturnes
  • Hypersomnolence diurne
  • Surcharge pondérale
  • Anomalies cranio-mandibulaires
  • Anormalies des VR supérieures
  • ↑ circonférence du cou
  • HTA
  • ATCD familiaux : ↑ 3-4x risque
  • Maladies prédisposantes : hypoT4, acromégalie, Cushing, SOPK, syndrome métabolique
  • La ménopause
  • Le vieillissement
  • La consommation d’alcool ou de sédatifs
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14
Q

Quels sont les symptômes de l’apnée obstructive du sommeil?

A

1) Ronflement
(Bien que des ronflements perturbateurs bruyants soient rapportés par 85% des patients atteints d’apnée obstructive du sommeil, la plupart des sujets qui ronflent n’ont pas d’apnée obstructive du sommeil)

2) Autres sx nocturnes :

  • Pauses respiratoires
  • Difficulté d’endormissement et réveils intermittents
  • Sommeil non réparateur et agité
  • Étouffement
  • Suffocation
  • Transpiration
  • Cauchemars
  • Palpitations

3) Symptômes matinaux

  • mal de gorge
  • bouche sèche
  • céphalées

4) Symptômes diurnes

  • Somnolence diurne
  • Fatigue
  • Altération de la concentration intense.

La plupart des patients ignorent qu’ils présentent ces symptômes (car ils adviennent pendant leur sommeil) mais sont informés par leur partenaire ou les personnes dormant dans la même chambre.

La fréquence des plaintes liées aux troubles du sommeil et l’importance de la somnolence diurne ne sont pas bien corrélées avec le nombre d’événements ou de réveils nocturnes.

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15
Q

Quels sont les signes SAOS à l’examen physique? (8)

A
  • Obstruction nasale
  • Hypertrophie amygdalienne
  • Sténose pharyngée
  • Macroglossie
  • Rétro ou micrognatisme
  • Signes d’hypoT4 et d’acromégalie
  • HTA mal contrôlée

Classification de Mallampati : degré de chevauchement des piliers amygdaliens (+ élevé = ouverture + petite du pharynx) et distance entre la langue et les dents

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16
Q

Nommer 7 conditions médicales associées au SAOS

A

HTA :

  • AOS est un facteur de risque indépendant d’HTA chez les <60 ans

Cardiopathies :

  • ↑ 2-3x risque de maladie coronarienne
  • ↑ risque d’IDM, arythmie, IC

AVC :

  • ↑ 2-3x le risque sur 8 ans

Dépression

  • ↑ 2-3x

Accidents de la route :

  • double le risque

Db type 2 :

  • risque très élevé.
  • Investiguer pour le Db tout pt AOS et évaluer tout Db pour AOS

Maladies pulmonaires :

  • HTAP, MPOC, insuffisance respiratoire

Grossesse

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17
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’SAOS?

A

Présence des critères A ou B + critère C

A) Somnolence diurne excessive ne pouvant être expliquée autrement

OU

B) Au moins 2 des sx suivants, ne pouvant être expliqués autrement

  • Étouffement pendant sommeil
  • Réveils répétés
  • Sommeil non réparateur
  • Fatigue diurne
  • Difficultés de concentration
  • Troubles de l’humeur

C) Index apnées/hypopnées obstructives ≥5/h

*** L’index d’apnée-hypopnée qui est le nombre total d’épisodes d’apnée et d’hypopnée survenant pendant le sommeil divisé par les heures de sommeil, est la mesure sommaire fréquemment utilisée pour décrire les troubles respiratoires pendant le sommeil et donc la gravité de l’apnée du sommeil. ***

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18
Q

Comment pose-t-on un diagnostic de SAOS?

A

1) Critères des symptômes Études du sommeil

Le diagnostic d’apnée obstructive du sommeil est évoqué en présence des facteurs de risque et/ou de symptômes identifiables.

2) Des questionnaires

  • Peuvent être utilisés pour évaluer le risque. Cependant, par rapport aux résultats plus précis des études sur le sommeil, ces questionnaires ont une faible spécificité et donc des taux de faux positifs élevés
  • Exemples : STOP-Bang, Berlin et Epworth Sleepiness Scale

3) Bilan anatomique

  • Recherche d’une obstruction nasale
  • Hypertrophie amygdalienne
  • Sténose pharyngée

4) Rechercher de signes de causes de SAOS

  • Hypothyroïdie
  • Acromégalie
  • TSH

5) Étude du sommeil

La polysomnographie est l’examen idéal pour confirmer le diagnostic d’apnée obstructive du sommeil et la quantification de la gravité de l’apnée obstructive du sommeil.

Elle comprend :

  • la mesure en continu des efforts de respiration par pléthysmographie
  • flux d’air au nez et à la bouche en utilisant des capteurs de débit, la saturation en oxygène par oxymétrie
  • l’architecture du sommeil par un EEG, une électromyographie du menton (recherche d’une hypotonie), et des électro-oculographies pour évaluer la survenue de mouvements oculaires rapides.

La polysomnographie enregistre et aide à classer les stades du sommeil, et la survenue et la durée des périodes d’apnée et hypopnée. Le patient est également observé par vidéo et la surveillance ECG est utilisée pour déterminer si les troubles du rythme surviennent en conjonction avec les épisodes d’apnée.

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19
Q

Quel est le traitement du SAOS?

A

1) Contrôle des facteurs de risque tels que l’obésité, l’hypertension, la consommation d’alcool et l’utilisation de sédatifs
2) CPAP : ventilation nasale spontanée avec pression expiratoire positive

Traitement de choix de la plupart des patients qui présentent une apnée obstructive du sommeil et une somnolence subjective diurne

La ventilation en pression positive continue améliore la perméabilité des voies respiratoires supérieures par application d’une pression positive aux voies respiratoires supérieures collabables

3) Appareillages buccaux

Les orthèses mandibulaires sont destinées à faire avancer la mandibule ou, tout au moins, à prévenir le recul de la mandibule pendant le sommeil. Certaines prothèses sont également destinées à tirer la langue en avant.

4) Chirurgie

Des interventions chirurgicales pour corriger les facteurs anatomiques telles que l’hypertrophie des amygdales et des polypes nasaux qui contribuent à l’obstruction des voies respiratoires supérieures.

Si réfractaire seulement

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20
Q

Quel est le pronostic des patients souffrant de SAOS?

A

Pronostic excellent si traité

Toutefois, la plupart des cas ne sont pas diagnostiqués, donc non traités, et souvent associés à HTA, IC, blessures ou décès par accidents de la route (hypersomnolence)

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21
Q

Quel est le taux d’hémoglobine sanguine signant une anémie à la formule sanguine selon l’âge?

A
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22
Q

Quels sont les symptômes généraux de l’anémie ?

A

Ces symptômes sont non sensibles, non spécifiques et ne permettent pas de différencier les types d’anémie. Ils reflètent réponses compensatoires à l’hypoxie et sont + intenses si anémie se développe rapidement

  • Fatigue
  • Pâleur
  • Somnolence
  • Angine
  • Syncope
  • Vertige
  • Aménorrhée
  • Baisse libido
  • Troubles GI
  • IC
  • Choc si hypoxie/hypovolémie sévère

Mécanisme compensatoire :

  • Céphalées
  • Palpitations
  • Acouphènes
  • Dyspnée d’effort
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23
Q

Nommer 4 facteurs de risque de l’anémie

A

1) Régime alimentaire végétalien (carence B12)
2) Cancers, mx rhumato et patho inflx chronique (↓ activité moelle oesseuse ou splénomégalie)
3) ATCD fam pour les causes héréditaires et les néo

  • thalassémies,
  • hémoglobinopathie,
  • sphérocytose héréditaire,
  • néoplasie colorectale

4) Médication

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24
Q

Quels sont les symptômes pouvant suggérer une cause d’anémie?

A

Hémorragie (Principale cause d’anémie ferriprive)

  • douleur secondaire a un ulcère
  • Méléna
  • Hématémèse
  • Meno/métrorragie
  • Insuffisance rénale sévère

Hémolyse :

  • ictère et urines foncées en absence de maladie hépatique

Drépanocytose:

  • dlr osseuses ou thoraciques

Déficit B12:

  • paresthésies en gants et chaussettes
25
Q

Nommer un symptômes signant un trouble de l’état de circulation

A

Claudication intermittente

26
Q

Quels sont les signes d’anémie à l’examen physique?

A

Signes généraux :

  • Pâleur cutanée et muqueuse
  • Dyspnée
  • Ictère (cause hémolytique)

Signes anémie ferriprive :

  • chéilite (inflammation des lèvres)
  • koilonychie (anomalie des ongles)

Signes vitaux :

  • tachycardie
  • Hypotension
  • SaO2 diminuée
  • Fièvre (cause inflammatoire)

Signes selon la cause, exemple :

  • Douleur à la palpation abdominale
  • Hépatosplénomégalie
  • Ecchymoses (anomalies de coagulation) et pétéchies (thrombocytopénie)
  • Ictère
27
Q

Quelles sont les causes des anémies normocytaire normochrome, microcytaire hypochrome, macrocytaire et microcytaire normochrome?

A
28
Q

Quelles sont les investigations à effectuer lors d’une suspicion d’anémie?

A

1) FSC :

Hb, GR, GB, plaquettes, VGM, Hc, TCMH, CGMH

2) Réticulocytes

permet d’apprécier la compensation de l’anémie par la moelle osseuse

3) Frottis sanguin

À effectuer si anomalies à la FSC avant de faire toute autre investigation

4) Bilan martial : fer sérique, ferritine, capacite totale de fixation et le pourcentage totale de fixation de la transferrine

  • Carence en fer = fer sérique ↓
  • Capacité ↑ fixation et ferritine ↓

5) Bilan hémolytique :

Bilirubine non conjuguée, haptoglobine, LDH

6) Myélogramme et biopsie de la moelle osseuse

Observation directe des précurseurs des GR, on le fait SEULEMENT SI :

  • Anémie inexpliquée
  • Plus d’une anomalie de la lignée cellulaire (anémie concomitante et thrombopénie ou leucopénie)
  • Trouble primaire de la moelle osseuse suspectés (leucémie, myélome multiple, aplasie médullaire…)

7) autres…

B12, folates, créatinine

29
Q

Quel est le plan de traitement pour l’anémie ferriprive?

A

1) Traitement de la cause de l’anémie

Le traitement par le fer sans rechercher la cause est une mauvaise pratique; le site de saignement doit être recherché même dans les cas d’anémie légère.

2) Suppléments oraux en fer

3) Fer parentéral

4) Transfusion

La réponse au traitement est évaluée par des mesures sériées de l’hémoglobine jusqu’à ce que les valeurs normales de globules rouges soient atteintes. L’anémie doit être corrigée dans les 2 mois.

Une réponse inférieure à la normale est en faveur d’une hémorragie continue, d’une infection ou d’un cancer sous-jacents, d’un apport insuffisant en fer, ou d’une malabsorption du fer oral. Si les symptômes de l’anémie, tels que la fatigue, la faiblesse et l’essoufflement, ne s’améliorent pas après la résolution de l’anémie, une autre cause doit être recherchée.

30
Q

Quels sont les différents suppléments oraux en fer proposés aux patients?

A

Différents sels : sulfate, gluconate, fumarate ferreux

  • Tous la même efficacité à quantité égale de fer élémentaire
  • Gluconate ferreux contient le moins de fer élémentaire par comprimé (12%), suivi du sulfate ferreux (20 à 30%), fumarate ferreux (33%), et les complexes polysaccharide-fer qui en contiennent le plus (100%). Ces derniers sont toutefois plus coûteux.
  • Sulfate ferreux est le supplément de fer le plus utilisé de par sa bonne efficacité, sa teneur élevée en fer élémentaire, une tolérabilité généralement acceptable, et son faible coût
31
Q

Décrire les doses des suppléments oraux en fer

A

Dose initiale habituelle : 60 mg de fer élément (p. ex., sous forme de 325 mg de sulfate ferreux) administré 1 fois/jour ▪ Commencer à faible dose et augmenter (car +++ EI)

Doses plus élevées sont en grande partie non absorbées, mais augmentent les effets indésirables

Acide ascorbique, soit sous forme de comprimé (500 mg) ou de jus d’orange lorsqu’il est pris avec le fer favorise l’absorption du fer sans augmenter les troubles gastriques

Au contraire, plusieurs médicaments/aliments inhibent l’absorption du fer dont les suppléments de calcium, le soya et les anti-acides.

Meilleur moment pour prendre fer = HS (↓ EI, ↑ absorption, ↓ interactions)

32
Q

Quels sont les principaux effets secondaires du fer oral?

A

troubles GI (crampes, No/Vo, diarrhée, constipation) et selles noires

33
Q

Quelles sont les indications du traitement de l’anémie ferritive du fer parentéral? (3)

A
  • Intolérance à la forme orale
  • Hautes doses fréquentes (troubles capillaires ou vasculaires)
  • Malabsorption (MII)
34
Q

Quels sont les effets secondaires des suppléments de fer parentéral?

A
  • réactions anaphylactoïdes,
  • maladie sérique,
  • thrombophlébite et douleurs

*** Plus fréquent que dans le fer oral *

35
Q

Quelle est la durée du traitement de l’anémie ferriprive?

A

Le traitement par voie orale ou parentéral doit être poursuivi pendant ≥ 6 mois après la correction du taux d’hémoglobine pour reconstituer les réserves tissulaires.

Prend normalement 2 mois pour corriger l’anémie, 6 mois pour les réserves (en absence de perte sanguine continue)

Une réponse inférieure à la normale est en faveur d’une hémorragie continue, d’une infection ou d’un cancer sous-jacents, d’un apport insuffisant en fer, ou d’une malabsorption du fer oral. Si les symptômes de l’anémie, tels que la fatigue, la faiblesse et l’essoufflement, ne s’améliorent pas après la résolution de l’anémie, une autre cause doit être recherchée.

36
Q

Quelles sont les indications d’effectuer une transfusion sanguine chez les patients anémiques?

A

Lorsque Hb chute à des taux très bas (<70 chez pt sans insuffisance cardio-pulmonaire ou + haut si oui)

Indication :

  • Patients avec ou à risque élevé de sx cardio-pulmonaires
  • Perte de sang active, incontrôlable
  • Pour certaines formes de défaillances d’organes hypoxémiques ou ischémiques (sx neuro, angine, tachy, IC, MPOC sévère)
37
Q

Quelle est l’absorption normale en fer d’un humain? Comment se fait cette absorption?

A

❖ Diète normale contient de 10 à 15 mg de fer élémentaire par jour

❖ Une personne en santé absorbe 10-15% de ce fer, et ce pourcentage augmente jusqu’à 25% en cas de carence

❖ L’acidité gastrique garde le fer sous forme ferreux, qui est la forme la plus soluble

❖ Le fer sera par la suite absorbé au niveau duodénal.

38
Q

Quels sont les symptômes du trouble dépressif majeur?

A
  • Sommeil et insomnie
  • Appétit diminuée ou perte de poids
  • Dépression
  • Intérêt diminué
  • Fatigue, asthénie, perte d’énergie
  • Attention et concentration diminuées
  • Culpabilité
  • Estime de soi diminué
  • Suicide en tête
39
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble dépressif caractérisé?

A

A. Au moins cinq des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.

N.B. : Ne pas inclure les symptômes qui sont clairement imputables à une autre affection médicale.

  1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (p. ex. se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (p. ex. pleure).

N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.

  1. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
  2. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex. modification du poids corporel excédant 5 % en un mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.

N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de prise de poids attendue.

  1. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
  2. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
  3. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
  4. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
  5. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
  6. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.

D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques.

E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

N.B. : Cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes de type maniaque ou hypomaniaque sont imputables à des substances ou aux effets physiologiques d’une autre pathologie médicale.

40
Q

Quelles sont les hormones produites par les différentes zones des surrénales

A

CORTICOSURRENALES

  • Zona glomerulosa : aldostérone (minéralocorticoïde)
  • Zona fasciculata : cortisol (glucocorticoïde)
  • Zona reticularis : androgènes

Truc : Salty, Sweety, Sexy, the deeper the better

MEDULLOSURRENALE

  • Catécholamines

*Régulation différente que dans le reste de la surrénale

41
Q

Comment voyage le cortisol dans le sang

A

Cortisol Circulant :

  • 10% libre
  • 75% lié à la CBG (cortisol binding globulin)
  • 15% lié à l’albumine

*** Le cortisol lié est inactif

42
Q

Quelles sont les actions de l’hormone cortisol sur les autres systèmes du corps?

A

Le cortisol est une hormone de STRESS sécrétée lors de maladie, hypoglycémie, jeûne et épargne énergétique, hypovolémie, trauma, etc.

1) Effets généraux

  • Catabolique > anabolique
  • Suppression générale des autres hormones
  • Anti-inflammatoire et immunosuppresseur
  • HyperTA (via MR)

2) Effets métaboliques du cortisol

  • Glucides
    • ↑ néoglucogenèse (foie)
    • ↑synthèse glycogène (foie)
    • ↑résistance à l’insuline (foie, muscles, adipocytes)
    • DONC ↑ glycémie
  • Lipides
    • ↑ lipolyse (glycérol, a. gras libres)
    • ↑ adipogénèse viscérale (résistance à l’insuline, gain pondéral)
  • Cœur
    • ↑ débit cardiaque
    • ↑ résistance périphérique
    • ↑ activité/régulation des récepteurs adrénergiques
    • ↑ TA
    • À long terme : HVG
  • Reins
    • Principalement via MR
    • Rétention Na
    • Rétention H2O
    • Hypokaliémie

3) Effets cutanés du cortisol

  • Effets cataboliques
    • ↓ activité des fibroblastes
    • ↓ collagène et tissu conjonctif
  • Conséquences
    • Peau mince
    • Écchymoses
    • ↓ cicatrisation/guérison
    • Vergetures pourpres

4) Effets osseux du cortisol

  • Effets cataboliques
    • ↓ absorption intestinale du Ca
    • ↓ réabsorption rénale du Ca
    • ↑ PTH
    • ↓ ostéoblastes
    • ↑ ostéoclastes
  • Conséquences
    • Résorption osseuse
    • Modification de la microarchitecture osseuse
    • Ostéoporose
    • Fractures pathologiques

5) Effets hématologiques et immunitaires du cortisol

  • Formule sanguine
    • ↑ hématopoïèse
    • ↑ leucocytes (PMN)
      ▪ Relâche moelle osseuse
      ▪ Démargination
      ▪ Survie
    • ↓ monocytes, lymphocytes, éosinophiles
  • Anti-inflammatoires
    • ↓cytokines
    • ↓ médiateurs pro-inflx (IL-1, prostaglandines)
  • Immunosuppresseur
    • ↓ immunité cellulaire
    • ↓ immunité humorale : ↓ anticorps

6) Autres effets du cortisol

  • SNC/Psychologique
    • Anxiété
    • Insomnie (REM)
    • Labilité émotionnelle
    • Dépression
    • Euphorie
    • Psychose
    • ↓ fonctions cognitives
  • Ophtalmologiques
    • Cataractes
    • Pression intra-oculaire
    • Choriorétinopathie
  • G-I
    • ↓ Protection gastrique (↑ sécrétion acide + ↓ couches protectrices gastriques)
43
Q

Quels sont les effets de l’hormone cortisol sur les autres axes endocriniens?

A

1) Axe somatotrope

  • ↓GHRH, GH
  • ↓ IGF-1 (foie)
  • DONC ↓ croissance, ↑ obésité tronculaire (↑ poids + adiposité viscérale)

2) Axe gonadotrope

  • ↓GnRH, FSH/LH
  • ↓ Testostérone / E2
  • DONC ↓ croissance, ↑ obésité tronculaire, hypogonadisme (↓ libido, gynécomastie, oligo/aménorrhée)

3) Axe thyréotrope

  • ↓TSH
  • ↓ T4 → T3
  • HypoT4 biochimique, non clinique
44
Q

Sur quels récepteurs les catécholamines agissent elles? Quels sont les effets selon la localisation des récepteurs?

A

- Alpha 1 : NorAd > Ad > Dopa

- Bêta 1 : Ad > NorAd

- Bêta 2 : Ad >>> NorAd

- Delta 1 : Dopamine

*** Les cathécolamines assurent donc la régulation de la TA et la contre régulation de l’hypoglycémie par glycogénolyse (foie, muscle), néoglucogénèse (foie) et lypolyse (adipocytes) ***

45
Q

Quels sont les effets de l’hormone aldostérone (minéralocorticoïde)?

A

L’aldostérone est particulière en ce sens qu’elle répond davantage à la stimulation venant de l’angiotensine II et du potassium (K+) que de l’ACTH. L’hypotension et l’hyperkaliémie vont enclencher le système rénine-angiotensine-aldostérone via la circulation glomérulaire.

L’aldostérone agit via les récepteurs minéralocorticoïdes (MR) des tubules distaux rénaux et augmentent la rétention d’eau et de sodium et diminue celle du potassium.

  • ↑ Réabsorption de Na+ et H2O = ↑ VCE
  • ↓ Réabsorption K+ et H+

*** RÉSULTAT : ↑ TA ****

46
Q

Quelles sont les hormones androgènes surrénaliens?

A

Les androgènes surrénaliens sont surtout utiles chez la femme, car la majeure partie de la testostérone masculine est produite par les testicules. Leur régulation est également assurée par l’ACTH.

Le DHEA et l’androstènedione sont deux androgènes relativement faibles, mais sont transformés en testostérone en périphérie. La DHEA-S est un produit circulant stable des androgènes.

Les androgènes produits par les surrénales sont surtout synthétisés à la zone réticulaire.

Le dosage du DHEA-S, de l’androstènedione et de la 17-OH-progestérone évalue les androgènes surrénaliens, alors que celui de la testostérone et de la SHBG est le reflet des androgènes totaux. La période ovulatoire et l’heure du dosage sont des éléments pouvant fausser ces dosages.

47
Q

Quels sont les effets des androgènes surrénaliens circulants?

A
  • Désir sexuel
  • Anabolisme protéique (formation) : derme, muscles, os
  • Pilosité corporelle
  • Neurotransmetteurs cérébraux
48
Q

Résumer la zone de production ainsi que les principaux inducteurs et inhibiteurs des hormones androgènes

A
49
Q

Différencier l’insuffisance surrénalienne primaire, secondaire et tertiaire

A

1) PRIMAIRE

La glande surrénale elle-même ne fonctionne pas et ne produit pas de cortisol ni d’aldostérone

Le CRH et ACTH sont donc élevées

Le Na et la TA sont faibles alors que le K est élevé

2) SECONDAIRE

L’hypophyse ne produit pas d’ACTH

Le cortisol est donc bas, faute de stimulation

Le CRH est haut faute de rétrocontrôle négatif

Il y a de l’aldostérone puisque son rétrocontrôle se fait via l’angiotensine et le K plutôt que via l’ACTH.

3) TERTIAIRE

Hypothalamus ne sécrète pas de CRH

Faute de stimulation, l’ACTH et le cortisol sont bas

50
Q

Quelles sont les causes fréquentes d’insuffisance surrénalienne primaire? (15)

A

DESTRUCTIVES

1) Auto-immune

  • Maladie d’Addison (la + fréquente)
  • Destruction du cortex surrénalien par des anticorps

2) Syndromes polyglandulaires auto-immun (APS)

  • APS type 1
    • Candidiase mucocotanée chronique
    • Hypoparathyroïdie
    • Addison)
  • APS type 2
    • Addison
    • Hypothyroïdie
    • Diabète type

3) Adrénoleucodystrophie

Maladie dégénérative substance blanche; démyélinisante. B-oxydation déficiente=accumulation de chaines d’acide gras toxiques pour le SNC, surrénales, testicules, foie.

4) Causes destructives :

  • thromboembolique
  • hémorragique
  • trauma
  • Chirurgicaux
  • infectieux (TB)
  • Néoplasique (sein, poumon, GI, rein)
  • infiltratif (amyloïdose, hémochromatose, sarcoïdose)

TROUBLES DE SYNTHÈSE

1) Hyperplasie congénitale des surrénales

Mutation inactivant 21- hydroxylase; ↓cortisol, aldostérone, accumulation 17-OH- progestérone, ↑androgène par refoulement, ↑ ACTH. Peut amener de l’ambiguïté sexuelle

2) Médicamenteux :

  • Antifongiques (Kétoconazole)
  • Anticonvulsivants
  • Antagoniste du RC
  • Spironolactone

3) Anomalies de synthèse et résistance

  • Déficience familiale en glucocorticoïdes
  • Hypoplasie congénitale
  • Résistance au cortisol
51
Q

Quelles sont les causes les plus fréquentes d’insuffisance surrénalienne secondaire et tertiaire? (10)

A

1) Arrêt rapide de corticothérapie (1e cause !) : PO, IV, inhalé, topique ou dépôt

2) Tumeurs SNC :

  • Macroadénome
  • Craniopharyngiome
  • Gliome, dysgerminome
  • Méningiome

3) Radiothérapie

4) Infiltration hypophysaire :

  • Sarcoïdose
  • Hystiocytose

5) Hémochromatose

6) Inflammatoire

  • hypophysite lymphocytaire

7) Vasculaire/hémorragique :

  • Apoplexie
  • AVC thalamique

8) Trauma

  • Fracture plancher sphénoïde

9) Infectieux (TB)

10) Congénitale

  • dysplasie septo- optique
  • aN ligne médiane
  • déficit congénitaux isolés ou multiples
52
Q

Quelle est la présentation clinique d’une insuffisance surrénalienne?

A

Causes mixtes

  • Fatigue, faiblesse
  • No/Vo
  • Douleurs abdo

Déficit minéralocorticoïdes

  • HypoTA, orthostatisme
  • Choc
  • Salt Craving
  • ↓ aldostérone = ↓ réabsorption Na = ↓ VCE

Déficit glucocorticoïdes

  • Hypoglycémie
  • Anorexie

Déficit androgènes (femme)

  • pilosité pubienne / axillaire
  • libido (pas chez H car testo est encore là)

Autres signes physiques

  • Hyperthermie
  • Tachycardie
  • Hyperpigmentation cutanée (IS PRIMAIRE)
    • ↑ ACTH → mélanine
    • Plis cutanés, ongles, gencives, genoux, cicatrices, zones exposées au soleil
53
Q

Quels sont les effets secondaires de la corticothérapie chronique?

A
  • Rétroaction négative au niveau central
  • Perte de la sensibilité au CRH et à l’ACTH
  • Atrophie surrénalienne
  • Cause IS centrale entraîne une cause primaire à long terme
  • Généralement survient si la thérapie dure > 3 mois mais possible si > 6 semaines seulement.
  • Sevrage nécessaire
  • Autres effets secondaires à surveiller : Ostéoporose, dyspepsie, ulcus, gain poids, dysglycémie.
54
Q

Comment dose-t-on le cortisol?

A

Le CRH qui stimule l’ACTH est sécrété de façon pulsatile. De plus, le cortisol est maximal entre 4 et 8 h,en fin de journée pour atteindre un nadir à minuit.

55
Q

Différencier la présentation clinique de l’insuffisance surrénalienne primaire vs secondaire/tertiaire

A

En présence d’insuffisance surrénalienne 2aire ou tertiaire, contrairement à l’insuffisance surrénalienne 1aire…

1) Pas de déficit en minéralocorticoïdes (pas d’hypotension ni de trouble électrolytique)

La production de minéralocorticoïdes est compensée par l’axe rénine- angiotensine.

2) Pas d’hyperpigmentation

En réponse à une insuffisance surrénalienne primaire, l’hypophyse produit une quantité excessive d’ACTH.

Le précurseur de ACTH est le proopiomélanocortine (POMC). De cette molécule est aussi dérivée l’hormone melanocyte-stimulating hormone (MSH). Donc en produisant plus d’ACTH à partir de la POMC, de grandes quantités de MSH sont également produites. La MSH va stimuler les mélanocytes de la peau et ainsi produire une hyperpigmentation.

56
Q

Différencier l’insuffisance primaire vs secondaire/tertiaire selon les résultats biochimiques

A
57
Q

Quelles sont les investigations pour poser un diagnostic d’insuffisance surrénalienne?

A

1) Dosage du cortisol

  • Sérique (matin)
  • Urinaire
  • Salivaire

2) Dosage de l’ACTH

  • Pour distinguer les causes primaires des causes centrales

3) Test à la cosyntropine

La cosyntropine est un ACTH synthétique injecté IV ou IM. Elle devrait donc stimuler la production de cortisol si la glande surrénalienne est normale.

Il est possible de faire un test de stimulation à l’ACTH prolongé pour permettre de diagnostiquer une insuffisance surrénalienne secondaire.

4) test au CRH

  • Injection de CRH
  • Si l’hypophyse est intacte, il devrait y avoir production d’ACTH.
  • Vérification de l’axe secondaire

6) Test de suppression à la dexaméthasone

  • Devrait faire un feedback négatif
  • Inhibe le CRH/ACTH
  • Le cortisol AM devrait être bas

7) Test à l’insuline

  • Induction d’une hypoglycémie pour stimuler la production de cortisol.
  • Permet de vérifier l’axe au niveau tertiaire et secondaire
  • Le test de tolérance à l’insuline n’est pas recommandé chez les patients chez qui on suspecte une insuffisance surrénalienne sévère. Il est de plus en plus remplacé par le test à la cosyntropine.

8) Mesure des auto-anticorps

  • Auto-anicorps surrénalien (positifs en maladie d’Addison)
  • Anti-21-hydroxylase

9) TDM axiale des surrénales

  • si IS primaire

10) Mesure de la rénine et de l’aldostérone

11) Bilan hypophysaire (IS secondaire)

  • Prolactine
  • FSH+LH
  • Testostérone ou estradiol
  • TSH + T4
  • IRM selle turcique
58
Q

Quelles sont les conséquences d’un déficit en minéralocorticoïde?

A
59
Q

Quel est le traitement de l’insuffisance surrénalienne primaire?

A

Traitement d’entretien à long terme composé de :

  • Remplacement en glucocorticoïdes (ex. hydrocortisone)
  • Remplacement en minéralocorticoïdes (ex. fludrocortisone)

Le patient devra augmenter la dose d’entretien de glucocorticoïdes en situation de stress aigu (ex. infection, chirurgie, maladie systémique aigüe), sinon risque de CHOC SURRÉNALIEN.