Étourdissements et choc Flashcards

1
Q

Définir ce qu’est un vertige

A

sensation de mouvement dans l’espace, habituellement rotatoire

Le patient peut avoir l’impression que c’est lui ou la pièce qui tourne.

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Q

Définir ce qu’est un étourdissement

A

plainte englobant plusieurs types d’affectations

Inclut vertiges, lipothymie, perte d’équilibre à la marche et sensation de tête légère.

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Q

Quelles sont les principales causes de vertige d’origine centrale?

A

- Pathologies vasculaires

  • Insuffisance vertébro-basilaire
  • AVC dans le territoire vertébrobasilaire
  • Infarctus cérébelleux
  • Syndrome de Wallenberg,
  • Syndrome lacunaire
  • Dissection artérielle (vertébrale)

- Tumeur du tronc cérébral

- Migraine vertébrobasilaire

- Sclérose en plaques

  • Épilepsie
  • Traumatisme crânien
  • Ataxie épisodique type 2
  • Hypoglycémie, hypotension
  • Hypoxémie, anémie
  • Infections (méningite)
  • Syndrome du vol de la sous-clavière (hypoperfusion cérébrale)→ sténose avant la carotide

*** Une origine centrale est généralement plus grave qu’une atteinte périphérique ***

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4
Q

Quelles sont les principales causes de vertiges d’Origine périphérique

A
  • Vertige positionnel paroxystique bénin
  • Maladie de Ménière
  • Vestibulopathie récidivante (hydrops endophtalmique secondaire)
  • Neuronite vestibulaire
  • Commotion ou destruction labyrinthique
  • Médicament ototoxique (ATB, intox aspirine)
  • Labyrinthite
  • Sd de Ramsay-Hunt
  • Otite moyenne
  • Fistule périlymphatique

*** Atteinte habituellement plus bénigne et pas d’atteinte à la vie du patient contrairement à une origine centrale ****

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5
Q

Différencier un vertige périphérique d’un vertige central

A

1) Nystagmus

Un nystagmus d’origine périphérique sera habituellement unidirectionnel (c’est à dire que la phase rapide sera toujours dans la même direction, peu importe la direction du regard) et horizontal.

Un nystagmus d’origine centrale pourra quant à lui avoir une phase rapide qui change de direction, et il peut être avoir n’importe quelle direction.

2) Réflexe vestibulo-oculaire.

Le reflexe vestibulo-oculaire permet aux yeux de rester fixés même lorsque la tête et le corps bougent. Dans une atteinte périphérique, ce réflexe est atteint alors qu’il reste habituellement normal dans une atteinte centrale.

3) Instabilité posturale

Dans le vertige d’origine périphérique, le patient a souvent une atteinte posturale dont la déviation se fait du côté atteint.

4) Atteintes auditives

L’atteinte auditive est plus souvent retrouvée dans l’atteinte périphérique

5) Autres atteintes neurologiques

Tout symptôme neurologique doit faire suspecter une atteinte d’origine centrale

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6
Q

Quels sont les éléments à rechercher à l’histoire d’une vertige pour faire le diagnostic?

A

1) Identifier il s’agit de quel type d’étourdissement.

Le mot vertige est utilisé très différemment par différents sujets. «Pouvez-vous s’il vous plaît décrire aussi complètement que possible ce que vous ressentez?»

2) ATCD

  • Problèmes vasculaires, visuels, orthopédiques, psychiatriques, profession ?
  • Cardio (arythmies, ATCD fam) 
  • Néoplasie
  • Diabète (hypoglycémie)
  • Alcool

3) HMA

Voir photo

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7
Q

Décrire l’examen physique à effectuer lors d’une plainte de vertige, et les éléments à rechercher pour faire le diagnostic

A

1) Sensation de tête légère :

  • Reproduction des symptômes à l’hyperventilation
  • Épisode d’apnée ↓ les symptômes
  • FSC, VS, bilan phosphocalcique, bilan lipidique, glycémie, TSH
  • TA+ Tension couché-debout + tension différentielle dans les 2 bras
  • FC

2) Atteinte périphérique vs atteinte centrale

  • Otoscopie
    • Otite?
    • Corps étranger?
  • Test de Weber et Rinne
  • Nerfs crâniens
  • Acoumétrie
  • Examens des yeux
  • Épreuves vestibulaires
    ▪ Recherche d’un nystagmus spontané
    ▪ Head trust
    ▪ Recherche d’un nystagmus post headshake
    ▪ Test de Romberg
    ▪ Test de piétinement aveugle de Fukuda
    ▪ Test positionnel de Dix-Hallpike (VPPB). Faire la manoeuvre d’Epley si + (traitement)

3) Instabilité posturale

  • Évaluation de la force musculaire et sensibilité périphérique
  • Tests cérébelleux
    ▪ Épreuve doigt-nez
    ▪ Talon-genou
    ▪ Mouvements alternés rapides

4) Lipothymie, pré-syncope

  • FC et TA en position assis, puis debout
  • Auscultation cardiaque + carotides
  • Électrocardiogramme et Holter

5) Examen neurologique COMPLET.

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8
Q

Décrire les éléments à rechercher à l’examen neurologique d’une plainte de vertige

A

1) Paupières : ptose ?

Bien regarder pupille du côté de la ptose

2) Pupille : anisocorie ?

    • évident à l’obscurité
  • Myosis aN : signe de Horner
  • Mydriase aN : atteinte du 3e NC

3) Champ visuel : hémianopsie ?

  • Atteinte souvent occipitale
  • Associée à des vertiges
  • Évoque AVC vertébrobasilaire

4) Motilité oculaire : trouble ?

  • Important, surtout si diplopie
  • Nerfs III, IV, VI, phénomène d’Hertwig-Magendie (skew deviation), ophtalmoplégie internucléaire

5) Nerf crânien VII : paralysie faciale ?

  • Rechercher asymétrie de la contraction du visage : front, paupière, bouche
  • Si les 3 composantes sont atteintes : atteinte périphérique. Si uniquement bouche atteinte : atteinte centrale

6) Audition : surdité ?

  • Épreuve de Weber
  • Latéralisation du côté avec la perte d’audition : surdité de conduction
  • Latéralisation du côté inverse à la perte d’audition : surdité neurosensorielle

7) Atteinte des nerfs IX, X : dysphagie, dysphonie ?

  • Parésie du voile du palais : regarder élévation
  • Gag reflex

8) Atteinte du nerf XII : trouble de motilité de la langue?

9) Épreuve du serment : hémiparésie ?

10) Mouvements alternés rapides, doigt-nez et talon genou : syndrome pyramidal ou ataxique ?

  • Syndrome pyramidal : lenteur des mouvements, mais rythme assez régulier
  • Atteinte cérébelleuse : mouvements de fréquence, rythme et amplitude variables, imprécisions 

11) Évaluation des ROT et réflexes cutané plantaire

12) Stabilité axiale : ataxie tronculaire ?

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9
Q

Nommer 6 red flags du vertige?

A
  • Dlr cervicale
  • Ataxie
  • Syncope
  • Signes neuro focaux
  • Vertiges qui durent plusieurs heures
  • ATCD néo
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10
Q

Comment effectue la manoeuvre Dix-Hallpike

A

D’abord, le patient est assis et la tête est tournée à 45° du côté pathologique.

On couche le patient rapidement, tête pendant un peu par l’arrière, dans le vide. On demande au patient s’il ressent une sensation de vertige et on recherche la présence d’un nystagmus.

Cet examen est très utile dans le cas d’un vertige positionnel bénin où on verra apparaître un vertige et nystagmus horizonto-rotatoire (géotropique) en direction de l’oreille la plus basse, celle atteinte.

Si le test est positif pour un VPPB, nous pouvons tenter un traitement en effectuant la manœuvre d’Epley.

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11
Q

Qu’est-ce que le nystagmus? Savoir interpréter selon la pathologie en cause

A

Le nystagmus est une oscillation rythmique des yeux. Il possède habituellement une phase lente et une phase rapide, mais il est défini par sa phase rapide

C’est celle-ci qui permet de ramener les yeux dans leur position neutre

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12
Q

Nommer une pathologie causant des vertiges d’une durée de quelques secondes

A

VERTIGE POSITIONNEL PAROXYSTIQUE BENIN (VPPB)

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13
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige positionnel paroxystique bénin?

A
  • Vertige sévère, bref (<1 min), d’apparition subite
  • Déclenché par le changement de position

- Examens auditifs et neuro normaux

-Diagnostic : À la manœuvre de Dix-Hallpike, nystagmus horizontal et rotatoire en direction de l’oreille la plus basse

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14
Q

Nommer 1 pathologies causant des vertiges durant de quelques minutes à quelques heures

A

Maladie de Menière (Hydrops endolymphatique primaire)

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15
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la maladie de Menière

A
  • Épisodes récurrents de vertiges sévères (avec déséquilibre)
  • Associé à des No/Vo, de l’acouphène unilatéral une ↓ d’audition (basses fréquences) et une sensation de plénitude dans l’oreille
  • Nystagmus horizontal rotatoire

-Déséquilibre

*** Le diagnostic se pose à l’aide d’un audiogramme. Possibilité de faire un IRM pour rule out les autres causes. Vidéonystagmographie peut aussi être utilisée ***

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16
Q

Nommer 3 pathologies causant des vertiges durant plusieurs jours

A

Neuronite vestibulaire

Labyrinthite virale ou bactérienne

Neuronite acoustique

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17
Q

Quelle est la présentation clinique d’une neuronite vestibulaire?

A

Vertiges intenses à début rapide et persistant (avec déséquilibre).

Augmente avec le changement de position.

S’accompagne de no/vo.

Fonction auditive préservée

Nystagmus horizontal spontané

*** Le diagnostic se pose grâce à l’évaluation clinique, un IRM au gadolinium et un test de Romberg latéralisée du côté de la lésion ***

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18
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la labyrinthite virale ou bactérienne?

A

Vertiges intenses à début rapide et persistant (avec déséquilibre). Augmente avec le changement de position.

S’accompagne de no/vo.

Présence de symptômes auditifs (baisse d’audition et acouphène)

Nystagmus horizontal spontané

Souvent secondaire à une otite

*** Le diagnostic se pose avec TDM de l’os temporal si infection purulente suspectée et IRM gadolinium ***

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19
Q

Quelle est la présentation clinique de la neuronite acoustique?

A

Le principal symptôme est une surdité neurosensorielle unilatérale lente et progressive. Début de la perte auditive peut aussi être brutale et intensité de la surdité peut fluctuer

Vertiges et déséquilibres.

Acouphènes unilatéraux

céphalées

de sensation de pression ou de pesanteur dans l’oreille

otalgie et névralgie du trijumeau ou parésie faciale

*** Le diagnostic se pose par audiogramme. Si il y a asymétrie, on peut procéder à un TDM rehaussé au gadolinium ***

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20
Q

Nommer 6 atteintes du SNC au niveau des voies vestibulaires centrales

A

Hémorragie ou infarctus du tronc cérébral

Hémorragie ou infarctus cérébelleux

Migraine

Sclérose en plaque

Dissection de l’artère vertébrale

Insuffisance vertebrobasilaire

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21
Q

Quelle est la présentation clinique d”un vertige causé par : HEMORRAGIE OU INFARCTUS DU TRONC CEREBRAL

A

Vertige de début brutal.

L’atteinte de l’artère cochléaire pouvant provoquer des symptômes otologiques

*** Diagnostique posé immédiatement par imagerie. IRM gadolinium si dispo, sinon TDM ***

22
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige provoqué par une hémorragie ou infarctus cerebelleux

A

Vertige avec début soudain qui se détériore rapidement

Accompagné céphalée, ataxie et autres signes cérébelleux

*** Diagnostique posé immédiatement par imagerie. IRM gadolinium si dispo, sinon TDM ***

23
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par une migraine?

A

Vertige épisodique et récidivant.

Pas de symptômes auditifs unilatérals, parfois acouphènes bilatéraux.

S’accompagne de céphalées, de photophobe, de phonophobie ou encore d’auras visuels.

Souvent ATCD personnels ou fam de migraine

*** Diagnostic posé grâce à l’examen clinique et par essais de prévention de migraine. Imagerie pour R/O d’autres causes ***

24
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par une sclérose en plaque

A

Vertige avec rémissions et aggravations récurrentes

Accompagnés de déficits variés du SNC, autant moteurs que sensoriels

*** diagnostic posé avec un IRM gadolinium de la moelle et du cerveau ****

25
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par dissection de l’artère vertébrale?

A

Vertige accompagné de douleur à la tête et au cou.

*** Le diagnostic se pose avec un angio-IRM ***

26
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par insuffisance vertébrobasilaire?

A

Brefs épisodes intermittents de vertiges.

Parfois accompagnés de drop attack, de troubles visuels ou de confusion.

27
Q

Nommer 5 perturbation globales fonctionnelles du SNC pouvant causer un vertige

A
  • Anémie
  • Médicaments actifs sur le SNC (non ototoxiques)
  • Hypoglycémie
  • Hypotension
  • Hypoxémie
28
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par une anémie?

A

Vertige accompagné de pâleur, faiblesse, méléna ou rectorragies

*** Le diagnostic se fait à la FSC et au bilan martial ***

29
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par un médicament?

A

Vertige non lié à la mobilisation ou à la position.

Concorde avec la prise d’un nouveau Rx ou un changement de dose, particulièrement chez les patients âgés.

*** Le diagnostic peut se faire par le dosage sanguin du Rx ou par essai de sevrage ***

30
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par une hypoglycémie?

A

Vertiges accompagnés de sueurs.

Souvent lié À une augmentation de dose d’hypoglycémiants

*** Diagnostic posé par une glycémie ***

31
Q

Quelles peuvent être les causes d’un vertige hypotensif?

A
  • MCV
  • anti-HTA
  • hémorragie
  • déshydratation
  • dysautonomie
32
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige hypotensif?

A

Vertige provoqué par la stimulation vagale ou par un levé rapide (HTO). Il n’y a pas de symptôme au changement de position.

*** Le diagnostic se pose par ECG ou par prise de TA selon la cause.***

33
Q

Quelle est la présentation clinique d’un vertige causé par hypoxémie?

A

Vertige accompagné de tachypnée

Souvent en présence d’ATCS de maladie pulmonaire

*** Le dx se fait par oxymétrie pulsée ***

34
Q

Quelle est la physiopathologie du mal des transports

A

Il s’agit d’un « faux vertige »

Il y a un conflit dans la perception de mouvement entre le système vestibulaire, visuel et/ou proprioceptif, ou lors d’une exposition à un mouvement réel qui cause une stimulation excessive de l’appareil vestibulaire.

35
Q

Quelle est la présentation clinique d’un mal des transports?

A

Étourdissement (pas un vertige) accompagnée de no/vo, d’hypersialorrhée, de diaphorèse et de sensation de chaleur.

Il y a fréquemment présence d’hyperventilation ce qui peut induire de la dyspnée et des paresthésies.

36
Q

Quels sont les traitements possibles du mal des transports?

A

Pour une meilleure efficacité, le traitement doit être débuté avant le début de la stimulation des voies neurosensorielles

1) Interventions non pharmacologiques :

Thérapie physique (désensibilisation au mouvement), des suppléments de gingembre, les points d’acupuncture, les aimants, etc. Leur efficacité est variable

2) Rx :

  • Anticholinergique: scopolamine (Transderm-Scop®)
  • Antidopaminergique: promethazine, metoclopramide
  • Antihistaminique: diphenhydramine, dimenhydrinate

Les personnes âgées sont particulièrement sensibles aux effets anticholinergiques (scopo et antihistaminiques): somnolence, vision trouble, xérostomie, confusion, rétention urinaire.

37
Q

À partir de quelle tension artérielle parle-t-on de choc hypotensif?

A
38
Q

Qu”est-ce qu’un pré choc?

A

Il s’agit d’un état de choc compensé. Les mécanismes de vasoconstriction périphérique et tachycardie, entre autres, permettent de subvenir temporairement. Chez un adulte en bonne santé, il est possible d’être asymptomatique et préserver une tension artérielle normale malgré une réduction de 10% du volume sanguin

39
Q

Nommer 5 étiologies du choc hypotensif

A

1) Hypovolémique (Le plus fréquent)

Survient lors de ↓ importante du VCE

2) Cardiogénique

Incapacité du cœur à assurer débit d’éjection adéquat

3) Distributif

Choc pseudo-hypovolémique par vasodilatation périphérique

4) Obstructif

Obstruction ou action extra-myocardiaque, mais qui empêche tout de même le cœur d’assurer débit optimal. Peut évoluer vers arrêt cardiaque

5) Endocrinien

Coma myxoedémateur, thyrnotoxicose/tempête thyroïdienne, choc addisonien

40
Q

Quelles peuvent être les causes d’un choc hypovolémique?

A

Causes traumatiques :

  • Hémorragie extériorisée
  • Hémothorax
  • Hémopéritoine
  • Hématome rétropéritonéal
  • Fractures complexes
  • Brûlures sévères

Causes non traumatiques

  • Rupture de grossesse ectopique
  • Hémorragie digestive haute/basse
  • Rupture d’anévrysme de l’aorte abdominale
  • Pancréatite aigüe hémorragique
  • Hémorragie gynécologique
  • Déshydratation sévère / 3e espace
  • Iatrogénique (diu, antiHTA, etc.)
41
Q

Quelles peuvent être les causes de choc cardiogénique?

A

Dommage cardiaque

  • IDM
  • valvulopathie
  • arythmie
  • cardiomyopathie

Endocrinien

  • Coma myxoedémateux
  • Thyrotoxicose
  • Tempête thyroïdienne
42
Q

Quels sont les 3 types de choc distributif. Quelles peuvent être les causes ?

A

Choc septique :

Infections systémiques majeures

Choc anaphylactique

Libération d’histamine → ↑perméabilité capillaire

Choc neurogénique

Trauma médullaire → perte des fonctions régulatrices du SNA en-dessous du niveau du trauma avec vasodilatation excessive

43
Q

Quelles sont les causes possible d’un choc obstructif ?

A
  • Embolie pulmonaire massive
  • épanchement péricardique avec tamponnade
  • pneumothorax sous tension avec compression ventriculaire et insuffisance cardiaque
  • sténose aortique sévère
44
Q

Quelles peuvent être les causes endocriniennes de choc?

A

Choc cardiogénique

  • Coma myxoedémateux
  • thyrotoxicose
  • tempête thyroïdienne

Choc Addisonnnnien

Choc distributif

  • Insuffisance surrénalienne aiguë
45
Q

Quelle est la présentation clinique d’un état de pré choc?

A
  • Tachycardie
  • Changement modeste de la TA (↓ou↑)
  • Hyperlactémie légère à modérée

Avec gestion rapide et appropriée, la détérioration peut être évitée et des signes de détérioration imminente peuvent être inversés (ex., la normalisation des taux sériques de lactate)

La tachycardie et la vasoconstriction peuvent compenser et préserver la TA d’un adulte en bonne santé même s’il y a ↓ 10% du volume sanguin artériel total !

46
Q

Quelle est la présentation clinique d’un choc hypotensif?

A

*** Les mécanismes compensateurs sont dépassés ***

  • Léthargie, confusion et somnolence
  • Pâleur : mains et pied, lobes d’oreille, nez ou ongles. Froids, moites et souvent cyanosés
  • Refill capillaire allongé et peau grisâtre, brunâtre ou moite (sauf en cas de choc distributif)
  • Possible transpiration importante
  • Pouls périphériques faibles et généralement rapides. Souvent, seuls les pouls fémoraux ou carotidiens sont palpables
  • Possible tachypnée et hyperventilation
  • TA basse (systolique < 90 mmHg) ou non mesurable. *Mesure directe de la tension par cathéter intra- artériel, si elle est pratiquée, donne souvent des valeurs plus élevées et plus précises
  • Diurèse diminuée
  • Autres symptômes (dlr thoracique, dyspnée, douleurs abdominales) peuvent être en rapport avec une maladie sous- jacente ou avec une défaillance viscérale
47
Q

Quels sont les signes d’une défaillance terminale de l’organe?

A

Dommages irréversibles aux organes : défaillance multiorganique (MOF)

  • Anurie et insuffisance rénale aiguë se développent
  • Acidémie déprime encore le CO
  • Hypotension devient sévère et récalcitrante au traitement
  • Hyperlactatemie s’aggrave souvent
  • Agitation évolue vers l’obnubilation et le coma

*** La mort est commune dans cette phase de choc

48
Q

Quels sont les signes d’un syndrome de détresse respiratoire aigüe?

A

Un choc peut mener au Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe de l’adulte. Il s’agit d’une atteinte aigüe sévère du parenchyme pulmonaire caractérisée par :

  • Infiltrats alvéolaires bilatéraux à la radiologie
  • Rapport PaO2 / FiO2 < 200 (FiO2 = fraction inspirée en oxygène; i.e. fraction d’oxygène donnée par support)
49
Q

Quelles sont les manifestations cliniques particulières à un choc distributif

A
  • La peau peut apparaître chaude ou rouge, en particulier en cas de sepsis
  • Le pouls peut être bondissant plutôt que faible
  • Dans un choc septique : Fièvre précédée de frissons
  • Certains patients en état de choc anaphylactique présentent une urticaire ou un wheezing.
50
Q

Comment pose-t-on un diagnostic de choc?

A

Le diagnostic est principalement clinique, fondé sur les signes de perfusion tissulaire insuffisante (niveaux de conscience dépressifs, oligurie, cyanose périphérique) et sur les signes témoignant de mécanismes compensatoires (tachycardie, tachypnée, transpiration).

Les critères spécifiques comprennent les suivant :

  • Production d’urine < 0,5 mL/kg/heure
  • Hypotension (pression artérielle systolique < 90 mmHg) ou chute de 30 mmHg de la pression artérielle de base
  • Fréquence respiratoire > 22
  • Fréquence cardiaque >100
  • Obnubilation

Les examens biologiques qui appuient le diagnostic comprennent :

  • PaCO2 < 32 mmHg
  • Déficit de base
  • Lactate > 3 mmol/L (27 mg/dL)

Récemment, la mesure sublinguale de la PCO2 et la spectroscopie dans le proche infrarouge ont été introduites comme techniques non invasives et rapides qui peuvent mesurer le degré de choc; cependant, ces techniques ne sont pas encore validées à grande échelle

RECHERCHER L’ÉTIOLOGIE

*** Cependant, aucun de ces examens n’est à lui seul spécifique et doit donc être interprété en fonction de sa tendance (c’est-à-dire, aggravation ou amélioration) dans le contexte clinique général qui comprend les signes cliniques. ***

51
Q

Quelle est la prise en charge d’un patient en état de choc?

A

1 ) Prise en charge générale

  • Maintenir le patient chaud
  • Surveiller une éventuelle hémorragie
  • Vérifier la respiration et les voies respiratoires
  • Assistance respiratoire mise en place si nécessaire
  • Le patient ne doit rien ingérer
  • Tourner la tête du patient sur le côté pour éviter les nhalations en cas de vomissement

2) Administration d’oxygène par masque facial

En cas de choc grave ou si la ventilation est insuffisante, une intubation endotrachéale avec ventilation artificielle est nécessaire. Deux grands (calibre 14 à 16) cathéters IV sont posés dans des veines périphériques différentes. Une voie veineuse centrale ou, chez l’enfant, une aiguille intraosseuse, est une alternative lorsqu’on ne peut accéder rapidement aux veines périphériques.

3) Charge hydrique (sérum physiologique)

En cas d’hémorragie majeure, le lactate de Ringer est couramment utilisé, bien que dans les hémorragies majeures, la transfusion de produits sanguins est préférée par rapport à l’utilisation de cristalloïdes

Des volumes moindres sont utilisés en cas de signes de hautes pressions droites (p. ex., distension des veines du cou) ou d’infarctus du myocarde.

4) Surveillance aux soins intensifs

  • ECG
  • Pression artérielle systolique, diastolique et moyenne, de préférence par cathéter intra-artériel
  • Fréquence et profondeur respiratoires
  • Oxymétrie pulsée
  • Écoulement d’urine par sonde vésicale à demeure
  • Température corporelle
  • L’état clinique, y compris l’état de conscience (p. ex., Glasgow Coma Scale), le volume du pouls, la température et la couleur de la peau

5) Choc d’origine incertaine ou mixte

La mesure de la pression veineuse centrale, de la pression d’occlusion de l’artère pulmonaire et du débit cardiaque par thermodilution par l’intermédiaire d’un cathéter à ballonnet placé dans l’artère pulmonaire est utile, en particulier si celui-ci s’accompagne d’une oligurie grave ou d’un œdème du poumon.

L’échocardiographie (au lit ou transœsophagienne) représente une alternative moins invasive.

On pratique des mesures répétées des gaz du sang artériel, de l’hématocrite, des électrolytes (ionogramme), de la créatininémie et du lactate plasmatique

6) Choc hémorragique

Le contrôle chirurgical de l’hémorragie est la priorité absolue.

Le remplissage vasculaire accompagne plutôt qu’il ne précède le geste chirurgical.

7) Choc distributif

Le choc distributif avec hypotension artérielle profonde après compensation initiale des pertes liquidiennes par une solution physiologique à 0,9% peut être traité par des inotropes ou de vasopresseurs (p. ex., dopamine, noradrénaline,

Les patients atteints de choc septique reçoivent également deux antibiotiques à large spectre.

Les patients qui présentent un choc anaphylactique ne répondant pas à une injection de liquides doivent recevoir de l’adrénaline

8) Choc cardiogénique

Traitement de la cause

9) Médicaments

L’hypoperfusion tissulaire rendant l’absorption intramusculaire des médicaments peu fiable à tous les médicaments parentéraux sont administrés par voie Hypoperfusion tissulaire rendant l’absorption intramusculaire des médicaments peu fiable à tous les médicaments parentéraux sont administrés par voie IV

Les opiacés sont généralement évités, car ils peuvent provoquer une vasodilatation, mais une douleur aiguë peut être traitée par la morphine 1 à 4 mg IV administrée en 2 min et répétée q 10 à 15 min si nécessaire

Bien que l’hypoperfusion cérébrale puisse être source d’anxiété, les sédatifs ou les tranquillisants ne sont pas systématiquement administrés

52
Q

Quelles sont les principales complications secondaires à un état de choc?

A

Non traité, un état de choc est habituellement mortel

Même avec traitement, la mortalité du choc cardiogénique par IDM et du choc septique reste très élevée (60 à 65%).

Complications :

  • Défaillance d’organe
  • SDRA

Pronostic dépend de :

  • La cause
  • Affection préexistante ou d’une complication
  • Délai pour établir le diagnostic
  • La rapidité et de l’adéquation du traitement