entérotoxémie des ruminants Flashcards

1
Q

entérotoxémie déf

A

Affection provoquée par l’absorption intestinale de toxines élaborées par des bactéries

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

entérotoxémie affections se carcatérisent par

A

•Un déséquilibre de la flore intestinale (favorisé par un iléus et certains troubles alimentaires) à l’origine d’une multiplication dans l’intestin de Clostridium
perfringens

• Une production de toxines par ces bactéries qui, résorbées dans la circulation sanguine, conduisent au développement de troubles généraux suraigus (mort brutale, souvent qualifiée de “subite”)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Troubles nerveux : (3)

A

• Encéphalomalacie focale symétrique (Clostridium perfringens)
• Tétanos (Clostridium tetani)
• Botulisme (Clostridium botulinum)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Troubles intestinaux

A

entérotoxémie = C. perfringens et C. sordellii

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Troubles hépatiques

A

Hémoglobinurie bacillaire (Clostridium hemolyticum)

Hépatite nécrosante (Clostridium novyi B)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Troubles abomasaux

A

Gastrotoxémie (C. septicum et C. sordellii)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Étiologie pathogénie de Clostridium perfringens

A

 Bactérie Gram +, sporulée, anaérobie aérotolérante
• 5 types (A,B,C,D et E)
• Bactérie commensale de l’intestin et tellurique
• Fermente les glucides avec production de gaz

 Pouvoir pathogène
• Pas de pouvoir invasif
• Production d’exotoxines protéiques et d’entérotoxines

 Résistance
• Spores : résistance exceptionnelle dans le
milieu extérieur
• Toxines : très fragiles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Combien de toxines de Clostridium perfringens ?

A

6 :
• alpha : lyse des mb cellulaires
• beta : ulcération hémorragique
• epsilon : augmente la perméabilité des muqueuses, nécrose parenchyme rénal
• iota : augmentation de la perméabilitévasculaire, action sur le cytosquelette
• delta : érythrocytes des ruminants
• entéro-toxine : diarrhées, fuites d’eau et d’électrolytes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Notion de toxinotype

A

un type de C. perfringens = certaines toxines produites

—> Syndrome clinique différent selon les toxines impliquées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

toxines produites au cours de

A

la croissance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

par où passent les toxines

A

par le sang

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Flore ruminale

A

Bactéries anaérobies cellulolytiques
et amylolytiques
→ utilisation prioritaire des substrats
→ Clostridies en très faible quantité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

ennemi des clostridies

A

pH acide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

caillette

A

acidité ++ —> destruction fréquente des Clostridies

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

jéjunum

A
  • Pas d’avantage sélectif pour les clostridies → compétition++
  • Péristaltisme intestinal alors qu’absence de facteurs d’attachement → peu de maintien dans l’intestin
  • Production de trypsine dans les sucs pancréatiques → inactivation de la toxine β
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

en règle générale, les clostridies sont … par la flore digestive

A

réprimées

17
Q

3 facteurs de risque par partie de l’estomac chez le jeune ruminant

A

Rumen :
Très faible effet barrière
→ Colonisation précoce et multiplication importante des clostridies

Caillette :
pH abomasal plus élevé dans les 48h suivant la naissance → Moindre destruction des Clostridies

Jéjunum :
Facteurs anti-trypsiques dans le colostrum → Pas d’inactivation de la toxine β

18
Q

ruminants : facteurs permettant l’apport de substrats nutritifs dans l’intestin

A

• Glucides By-pass
• Erreurs de rationnement :
- acidose ruminale
- excès d’azote soluble
- aliments altérés (contamination exogène possible)
• augmentation de la consommation :
- Erreur humaine
- variations de la température extérieure (baisse de la température = augmentation de la consommation MSI)

19
Q

Chez le « ruminant »
- Facteurs favorisant une rupture de l’équilibre de
la flore digestive

A

Antibio-supplémentation par voie orale

20
Q

Chez le « ruminant »
- Facteurs altérant le péristaltisme et la
perméabilité intestinale

A

• Parasitisme intestinal (coccidiose,
strongylose, monieziose)
• Surcharge alimentaire
• Manque de lest
• Atteinte hépatique

21
Q

C perfringens type A

A

toxine alpha

Syndrome hémorragique
jéjunal ? (Bovin)
- Ulcère et tympanisme de la
caillette (Veau)
- Entérotoxémie (Bovin)

22
Q

C type B

A

toxines alpha, beta, epsilon

Dysenterie de l’agneau
Entérotoxémie du veau

23
Q

C type C

A

toxines alpha et beta

Entérotoxémie des adultes (Ovin, caprin)
Entérite nécro-hémorragique (Agneau et veau)

24
Q

C perfringens type D

A

toxines alpha et epsilon

Maladie du « rein
pulpeux » (Ovin, caprin)

25
qui est touché
ovins et caprins plus que bovins tout âge (moins fréquent chez les nouveaux nés) animaux les mieux conformés
26
quand et où les animaux sont ils touchés ?
- après changement de conduite alimentaire - évolution sporadique, enzootique ou courte flambée - stabulation ou pâture
27
dysenterie de l’agneau
Forme due à C. perfringens type B, touchant l’agneau de 1 à 3 jours (jusqu’à 2/3 semaines) • Morbidité 10 à 30 % ; létalité 100 % • Touche les agneaux les mieux nourris • Mort "subite« (brutale) • Forme chronique : diarrhée avec déshydratation Signes digestifs et syndrome febrile (forme aigue) • Hyperthermie forte (42°C) • Abattement, refus de téter • Coliques, diarrhée (jaunâtre avec sang puis brunâtre) • Épanchements cavitaires coagulants souvent a l’air • entérite ulcéro-hémorragique
28
Entérite hémorragique nécrosante de l’agneau
Forme due à C. perfringens type C, touchant l’agneau de moins de 3 semaines • Morbidité 10 à 30 % ; létalité 100 % • Touche les agneaux les mieux nourris clinique : • Mort"subite« (brutale) • Si signes observés ante mortem (forme aiguë) : Signes digestifs et neurologiques - Abattement - Ballonnement, diarrhée brunâtre - Convulsions, pédalage, opisthotonos évoluant vers la mort - Entérite congestivo-hémorragique, segmentaire ou diffuse
29
Maladie du rein pulpeux
Forme due à C. perfringens type D, touchant les animaux de tout âge (plus fréquemment de 3 semaines à 3 mois d’âge) • Morbidité 10% ; létalité 100 % • Touche les animaux les mieux nourris Tableau clinique • Mort"subite« (brutale) ou signes nerveux : - Mâchonnement a vide - convulsion - Néphrites suraiguës parenchymateuses - entérite et abomasite congestive - décoloration hépatique - œdème et épanchement cavitaire
30
Entérotoxémie du petit ruminant adulte
Forme due à C. perfringens type C, touchant les ovins et caprins adultes • Morbidité 5% ; létalité 100 % Tableau clinique • Mort"subite« (brutale) • Si signes observés ante mortem (forme aiguë) : Signes digestifs et neurologiques : Douleur abdominale Convulsion puis mort • contenu ruminal riche en grains • entérite congestive hémorragique • oedème et épanchement cavitaire • Pétéchies sur les séreuses
31
Entérotoxémie du bovin adulte
Forme due à C. perfringens type A, touchant les bovins (synergie avec C. sordellii ?) • Morbidité 5% ; létalité 100 % • Touche les animaux les mieux nourris Tableau clinique • Mort"subite« (brutale) • Si signes observés ante mortem (forme aiguë) : Signes digestifs et neurologiques - Douleur abdominale - Diarrhée hémorragique - Convulsion puis mort entérite congestive hémorragique (2 extrêmes : sans autolyse ou autolyse accélérée sans entérites) autolyse accélérée du foie et des reins
32
penser a l’enterotoxemie quand
• Mort "subite" ou éventuellement précédée de symptômes digestifs ou nerveux • Dans un contexte de production (alimentation riche, animal en bon état corporel, changement alimentaire) • Suite à la découverte de lésions compatibles en autopsie (putréfaction très rapide, lésions congestivo-hémorragiques voire nécrotiques de l’intestin)
33
a différencier de
• Foudroiement • Acidose aiguë du rumen • Tétanie d’herbage • Intoxication végétale (if, œnanthe) ou chimiques (nitrates, azote non protéique, carbamates, chlorates, ...) • Météorisation
34
autres causes de signes nerveux
listériose méningites toxémie => différenciation par l’autopsie et les circonstances d’apaprition
35
diagnostic de laboratoire
• examen bactériologique : identification et quantification des clostridies • toxinotypie : PCR, inoculation sur souris
36
Moyens de lutte
Antibiotiques si atteinte clinique observée : • Pénicilline G • Fluidothérapie intraveineuse • Stimulant de la fonction hépatique Prévention sanitaire :  Mesures alimentaires • Apport de fibres • Limiter le passage de grandes quantités de glucides non fermentés dans l’intestin  Mesures hygiéniques • Limiter les stress (sevrage, alimentaire) • Nettoyage/désinfection/vide sanitaire Prévention médicale : • Vaccination
37
Deux types de substances immunogènes
• Anatoxine : toxine qui a été rendue inoffensive suite à un traitement (chaleur et formol) • Anaculture : culture bactérienne totale inactivée
38
schéma vaccinal
• Primovaccination : 2 injections à 4 – 6 semaines d’intervalle • Rappel annuel (ou semestriel caprins) • Femelles gestantes : rappel 2 à 6 semaines avant mise bas • Jeunes: - Après élimination partielle Ac colostraux - Primo à 2 semaines si mère non vaccinée ; 8 semaines si mère vaccinée