CP et ses pratiques examen 1 Flashcards
Quels sont les métiers de la communication publique ?
Les trois métiers dont il est question dans ce cours réfèrent aux spécialités enseignées au certificat/ baccalauréat en communication publique de l’Université Laval : le journaliste, le publicitaire et le relationniste.
Pouvez-vous distinguer les types de protagonistes et les médiateurs comme acteurs de la communication publique?
Il y a deux types de protagonistes : ceux dont la communication publique fait partie de leurs pratiques professionnelles (p. ex., les élus et les gouvernements, les dirigeants et porte-parole d’organisations, les conseillers, éminences grises et autres stratèges en communication et aux affaires publiques, etc.), et ceux dont la participation à la communication publique est occasionnelle ou accidentielle (p. ex, les témoins, les victimes, les usagers, les contribuables, les justiciables, etc.). De même, il y a les médiateurs, c’est-à-dire les journalistes et les professionnels qui travaillent dans l’industrie des médias et dont le travail sert à mettre en scène les discours des protagonistes. Il ne faut pas oublier les publics comme acteurs de la communication publique.
Quelles sont les conditions dans la définition de la communication publique ?
Premièrement, la communication publique est constituée des discours publics au sens où ils sont énoncés publiquement et font l’objet d’une large diffusion dans au sein de communautés.
Deuxièmement, ces discours abordent ou concernent des enjeux collectifs qui intéressent ces communautés et qui, de ce fait, entrent dans le domaine des affaires publiques.
Troisièmement, ces discours sont considérés sous l’angle de leur influence dans des débats publics, c’est-à-dire en regard de la capacité d’un acteur à faire une différence par son discours, quelle qu’en soit la visée sur la représentation qu’autrui se fait d’un enjeu, sur sa position face à cet enjeu et sur les actions qu’il est susceptible d’engager face à cet enjeu.
Quand peut-on dire qu’un discours est public ?
Un discours est public quand il est publicisé. Jean Charron soulève deux questions, c’est-à-dire celle du processus de médiation et de publication des discours publics et celle du contrôle que les protagonistes peuvent exercer sur ce processus, à l’encontre des médiateurs.
Faites-vous la distinction entre enjeux, débat et problème ?
Un débat concerne un problème à résoudre et à propos duquel les acteurs ne s’entendent pas. Un problème est un écart perçu entre un état de chose désirable, souhaitable, recherché puis un état de chose effectif. Un enjeu peut être considéré comme un synonyme de problème ou plus précisément de problématique. Il y a dans un enjeu, l’idée d’un gain ou d’une perte face à une problématique.
Quelles sont les formes de la communication publique ?
Les formes discursives de la communication publique sont présentées par Alain Lavigne dans son texte sur la modélisation de la communication publique. Il en reconnaît cinq principales : « 1. la communication politique (le moyen stratégique et l’institution de communication publique des dynamiques du pouvoir d’une société) ; 2. la communication médiatique (le moyen stratégique et le support technique des intérêts généraux et privés) ; 3. les relations publiques (la visée générale d’un individu et le moyen stratégique des actions de communication institutionnelle d’une organisation) ; 4. la publicité (la visée générale, le moyen stratégique et le support technique de la communication persuasive) ; 5. la communication par réseautage (le moyen stratégique entre des acteurs sociaux et le support technique de la communication en réseaux). »(Lavigne, 2008, p. 233).
Qui représente le public ?
En tant que lecteurs de la nouvelle, vous représentez le public.
Quel est le rôle du public dans cette nouvelle ?
Les élus des partis d’opposition et Amnistie internationale cherchent à augmenter la pression sur les élus dirigeants pour la libération ou l’arrêt du châtiment corporel infligé à Raïf Badawi. Le public est donc appelé à offrir son soutien et à augmenter la pression sur les élus canadiens et québécois.
Quel facteur est en grande partie responsable de l’accélération de la production de l’actualité ?
L’actualité que Pierre Bourdieu décrivait comme « la circulation circulaire de l’information » est un processus de production collective de l’actualité qui s’est accéléré en raison de la numérisation de tous les contenus médiatiques qui sont transmis en continu et dans l’immédiat. Il s’est complexifié en raison de la multiplication des médias. À ce sujet, référez-vous aux pages sept et huit du texte de François Demers juste avant le graphique pour vous assurez de bien comprendre ce processus de production collective de l’actualité dans l’écosystème numérique.
Quelles sont les tâches que peut accomplir un journaliste dans le cadre de ses fonctions ?
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) en donne une liste exhaustive : « La fonction de journliste inclut des tâches telles que la recherche et la vérification de l’information ; la préparation de reportages ou d’interviews ; la rédaction ou la préparation de nouvelles, de comptes rendus, d’analyses, de commentaires ou de chroniques spécialisées ; la traduction et l’adaptation de textes ou de reportages d’actualité ; la photographie de presse ; le secrétariat de rédaction (assignation du personnel, vérification des textes, titrages et mise en page) ; le dessin de caricatures sur l’actualité ; le dessin et le graphisme d’information ; l’archivage et la transmission de l’information entre différents médias ; l’animation d’émissions d’informations ; la conception, la réalisation ou la supervision de sites Internet ; d’émissions ou de films sur l’actualité ; la direction des services d’information, d’affaires publiques ou de services assimilables (Demers, 2009, p. 6 et 7).
Quel est le premier trait commun que l’on peut trouver lorsque l’on pense aux journalistes ?
« Lorsqu’on cherche du coté des traits communs aux membres du groupe des journalistes, un premier se présente spontanément à l’avant-scène : tous sont dépendants des médias pour la mise en public de leurs productions » (Demers, 1er par. sous Journalisme et médias).
Que peut apporter de plus la publicité sociale à des mesures répressives ou législatives ?
Bien que des mesures répressives et législatives puissent être instaurées pour réduire la prévalence de certains comportements jugés préjudiciables, elles ne sont pas garantes d’un changement intégré dans la psyché individuelle. Par exemple, un conducteur pourrait respecter les limites de vitesse dans les zones où un photo radar a été installé afin d’éviter les conséquences négatives qu’il connaît (p. ex., contravention, perte de points sur le permis, retrait du permis, etc.), mais enfoncer la pédale d’accélération une fois ces zones franchies, au mépris des limites permises. C’est pourquoi d’autres mesures doivent être identifiées pour tenter d’influencer réellement les attitudes et les comportements plutôt que de compter sur l’influence éphémère d’une cause externe et momentanée tel le photo radar.
Quels sont les domaines d’application du marketing social ?
Presque tous les domaines. Aujourd’hui, le marketing social implique de nombreuses sphères de l’activité humaine, qu’elles soient inhérentes à la santé (p. ex., tabagisme, rapports sexuels non protégés, obésité), à l’environnement (p. ex., recyclage, pollution, protection de la forêt), à l’éducation (p. ex., alphabétisation, décrochage, orientation scolaire), à la sécurité routière (p. ex., alcool au volant, vitesse, port de la ceinture de sécurité), à l’implication citoyenne (p. ex., don de sang, bénévolat, participation électorale), voire même à la religion.
Quel est l’objectif ultime du marketing social ?
Le changement d’un comportement jugé préjudiciable pour l’individu et la société dans laquelle il évolue.
Pourquoi Cossette et Daignault préfèrent le concept de « communication sociale » plutôt que de « publicité sociale » ?
L’expression « communication sociale » englobe davantage que « publicité sociale » qui n’est, dans son sens précis, qu’une des formes de communication utiles aux sociaux, comme le sont les relations publiques ou la création d’événements, par exemple. Les auteurs expliquent aussi pourquoi ils ne l’utilisent pas.