Connaissance des médias 2.0 Flashcards

1
Q

Quel est le rôle du Conseil de presse du Québec ?

A

Le Conseil agit comme tribunal d’honneur de la presse québécoise tant écrite qu’électronique. Il émet également des avis sur diverses questions ou pratiques en lien avec sa mission. La préparation de mémoires, d’avis, de communiqués, le soutien à des groupes de travail sur diverses problématiques font aussi partie du rôle d’acteur public du Conseil.

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2
Q

Le Conseil est-il un tribunal civil ? Expliquez.

A

Le CPQ n’est pas un tribunal civil car il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif. Les sanctions qu’il impose n’ont qu’un caractère moral.

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3
Q

Le CPQ a été créé par le gouvernement du Québec afin de sanctionner les fautes déontologiques commises par les journalistes. Vrai ou faux ?

A

Faux. Le CPQ a été créé par le milieu journalistique et médiatique et il est indépendant du gouvernement.

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4
Q

On dit du CPQ qu’il est « tripartite ». Qu’est-ce cela signifie ?

A

Le CPQ est issu et formé de trois composantes (trois parties): les journalistes, les dirigeants d’entreprises de presse et le public. Son conseil d’administration et tous ses comités sont composés de journalistes, de membres désignés par les entreprises de presse et de représentants du public.

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5
Q

Le CPQ ne traite que des plaintes qui concernent les médias qui sont membres du Conseil. Vrai ou faux ?

A

Faux. L’action du CPQ s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil.

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6
Q

Par qui sont nommés les membres du Conseil d’administration du CPQ ?

A

Les membres journalistes sont nommés par l’assemblée générale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Les membres des entreprises de presse sont désignés par l’Association des quotidiens du Québec, Bell Média, la Société Radio-Canada, Télé-Québec, Hebdos Québec et TC Media. Quant aux membres du public et le président, ils sont nommés par le conseil d’administration à la suite d’un appel public de candidatures publié dans les médias et d’une recommandation d’un comité de sélection tripartite.

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7
Q

Le CPQ énumère 5 qualités que doit avoir l’information. De quelles qualités s’agit-il ?

A

L’exactitude (fidélité à la réalité), la rigueur de raisonnement, l’impartialité (absence de parti pris en faveur d’un point de vue particulier), l’équilibre (dans le traitement d’un sujet, présentation d’une juste pondération du point de vue des parties en présence) et la complétude (dans le traitement d’un sujet, présentation des éléments essentiels à sa bonne compréhension, tout en respectant la liberté éditoriale du média).

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8
Q

Dans son Guide, le CPQ distingue deux genres journalistiques qui ont leurs exigences propres. De quels genres s’agit-il? Par ailleurs, dans son évaluation de la qualité, le CPQ est plus exigeant pour un genre que pour l’autre. Expliquez.

A

Le CPQ distingue le journalisme factuel et le journalisme d’opinion. Il traite les deux genres différemment dans la mesure où le journalisme factuel doit être impartial et équilibré, ce qui n’est pas exigé quand il s’agit de journalisme d’opinion.

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9
Q

Le Guide du CPQ pose trois conditions à l’utilisation de sources anonymes. Lesquelles ?

A

Il faut que l’information serve l’intérêt public, qu’elle ne puisse raisonnablement être obtenue autrement et que la source risquerait de subir un préjudice si son identité était dévoilée.

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10
Q

Qu’est-ce que l’ACR et quel est son mandat?

A

L’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) est le porte-parole national des radiodiffuseurs privés du Canada. Elle représente la grande majorité des services de programmation privés canadiens, y compris les stations de radio et de télévision, les réseaux et les services de télévision spécialisée, payante et à la carte. Le mandat de l’ACR est de défendre et promouvoir les intérêts des radiodiffuseurs privés du Canada.

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11
Q

L’ACR a établi quatre codes de conduite pour les diffuseurs. Quels sont ces codes ?

A
  • Code de déontologie
  • Code d’application concernant la violence à la télévision * Code sur la représentation équitable
  • Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants
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12
Q

Dans quelles circonstances les télédiffuseurs doivent-ils présenter des mises en garde à l’auditoire ?

A

Lorsque la programmation renferme des sujets délicats ou du contenu montrant des scènes de nudité, des scènes sexuellement explicites, du langage grossier ou injurieux ou d’autres contenus susceptibles d’offenser les téléspectateurs.

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13
Q

Selon le Code de déontologie de l’ACR, les radiodiffuseurs privés devraient tâcher favoriser, par tous les moyens disponibles, les activités religieuses au sein de la collectivité. Vrai ou faux ?

A

vrai

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14
Q

Selon le Guide, à quelle heure débute et se termine la « plage des heures tardives de la soirée » (plage horaire où il est permis de présenter des émissions destinées aux adultes) ?

A

De 21h00 à 6h00.

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15
Q

Selon l’ACR, les radiodiffuseurs sont responsables de l’admissibilité de la publicité diffusée sur leurs ondes; ils doivent s’assurer que les messages publicitaires qu’ils diffusent respectent les lois et règlements en vigueur. Vrai ou faux ?

A

Vrai. (Note de JC : L’ACR ne fait ici que se conformer à une règle de droit générale en vertu de laquelle un diffuseur est responsable pour tous les contenus qu’il diffuse).

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16
Q

Le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) est un organisme qui s’occupe des plaintes et questions du public concernant la programmation des radiodiffuseurs privés du Canada. Vrai ou faux ?

A

Vrai. Le CCNR reçoit les plaintes formulées en vertu des codes établis par l’ACR.

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17
Q

Le CCNR a été créé par voie législative et remplit une fonction quasi judiciaire en veillant à ce que les diffuseurs canadiens respectent les règles déontologiques qui s’appliquent à leur domaine d’activité. Vrai ou faux ?

A

Faux. Le CCNR est a été créé par l’industrie elle-même et il est né de la volonté de l’industrie de mettre sur pied un système d’application volontaire de codes qui établissent des normes pour les diffuseurs.

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18
Q

Qui sont les « associés » (membres) du CCNR ?

A

Tout radiodiffuseur privé qui détient une licence du CRTC peut devenir associé du CCNR et sa participation est volontaire En fait, presque toutes les stations de radio et de télévision, services facultatifs de télévision, et services de radio par satellite du secteur privé au Canada, que leurs émissions soient diffusées en français, en anglais ou dans une autre langue, sont associées au CCNR.

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19
Q

Quels diffuseurs ne peuvent pas être associés au CCNR ?

A

Le CCNR est un organisme d’autoréglementation volontaire créé par et pour les radiodiffuseurs privés du Canada. Les stations publiques comme celles de la Société RadioCanada/CBC, les radiodiffuseurs éducatifs provinciaux (comme Télé-Québec) de même que les radions communautaires et de campus et les télévisions communautaires ne sont pas admissibles.

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20
Q

Qu’est-ce que le CNM ?

A

Le Conseil national des médias du Canada est l’organisme d’autoréglementation des médias d’information du Canada anglais. Il joue, pour la Canada anglais, le même rôle que le Conseil de presse au Québec. Le CNM a été créé en 2015 par la fusion de conseils de presse des provinces de l’Atlantique, du Manitoba, de l’Ontario et de la ColombieBritannique.

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21
Q

Sur quel contenu médiatique portent les plaintes adressées à l’ombudsman de Radio-Canada ?

A

Sur les contenus d’information diffusés sur toutes les plateformes de RadioCanada

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22
Q

L’ombudsman de Radio-Canada fonde ses décisions sur quel guide déontologique ?

A

Sur les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada.

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23
Q

Quand un journaliste fait une utilisation personnelle des médias sociaux, il doit le faire en suivant les principes et valeurs énoncés dans les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada. Vrai ou faux ?

A

Vrai

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24
Q

Les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada interdisent aux journalistes de recourir aux procédés suivants : capter une scène ou enregistrer des propos à l’aide de moyens techniques dissimulés; mener des entrevues sans s’être préalablement identifié en tant que journaliste; recourir à des techniques de dissimulation pour collecter des informations numériques. Vrai ou faux ?

A

Faux. Ces procédés « clandestins » peuvent être utilisés à certains conditions. Il faut notamment que la méthode utilisée serve manifestement l’intérêt public et qu’elle soit conforme aux limites imposées par la loi.

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25
Q

Pourquoi dit-on que l’ombudsman de Radio-Canada « agit comme instance d’appel » ?

A

Parce qu’un plaignant doit d’abord adresser sa plainte à la direction de l’Information ou aux directions des programmes de Radio-Canada. Le plaignant ne s’adresse à l’ombudsman que lorsqu’il est insatisfait de la réponse obtenue de l’une ou l’autre direction.

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26
Q

Dans un premier temps, l’auteur définit l’information comme étant « tout ce qui est communiqué par un média d’information ou résulte d’un travail journalistique ». Mais il reconnaît que cette définition est trop restrictive. Pourquoi ?

A

Parce que, à l’heure d’Internet, les journalistes ont perdu leur monopole sur la cueillette, le traitement et la diffusion de l’information destinée à un large public.

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27
Q

Quelle définition propose-t-il pour tenir compte de cette nouvelle réalité ?

A

Selon l’auteur, l’information désigne tous les comptes rendus, analyses, commentaires et débats qui portent sur un évènement, un sujet ou un enjeu actuel et qui sont accessibles au grand public.

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28
Q

Dans ces conditions, qu’est-ce qui différencie les médias d’information par rapport à d’autres sources d’information ?

A

Les médias d’information sont liés par un contrat tacite en vertu duquel ils s’engagent à respecter des exigences d’intérêt public, d’impartialité, d’exactitude, de véracité, de rigueur. Note de JC : Cela correspond à la logique institutionnelle dont nous avons parlé dans le module 1.

29
Q

Les informations peuvent concerner différentes aires géographiques. Quelles sont ces aires ?

A

Locale et régionale; Provinciale; Nationale ; Internationale. Certaines informations ne sont pas rattachées à une aire géographique.

30
Q

Selon l’auteur, une information peut faire l’objet de trois traitements différents. Expliquez.

A

L’information peut être rapportée (par exemple dans une nouvelle ou un reportage qui rend compte d’un évènement ou d’une situation); elle peut être expliquée (par exemple dans des analyses, des dossiers, des chroniques dans lesquels on établit les causes et les conséquences d’un événement, ou on établit des relations entre des événements, on les situe dans leur contexte, on mesure leur portée, leur signification, etc.) et finalement elle peut être commentée (par exemple dans des critiques, des éditoriaux, des caricatures et des billets dans lesquels le journaliste exprime un point de vue personnel, une opinion ou un jugement). Note de JC : Vous trouverez sous l’onglet Lectures suggérées du module 4 un document produit par le Centre de ressources en éducation aux médias (CREM) qui détaille les genres et les formats médiatiques.

31
Q

L’auteur distingue des sujets « lourds » et des sujets « légers ». De quoi s’agit-il ?

A

Les sujets lourds sont ceux qui présentent une pertinence ou une importance pour la vie démocratique et les débats publics, et qui s’adressent au public perçu un ensemble des citoyens. Les sujets légers ne présentent pas cette pertinence et cette importance car ils ne se prêtent pas à des débats de société. Il s’agit par exemple des informations sur les résultats sportifs, sur des faits divers, sur la consommation, sur des anecdotes. Ces informations s’adressent aux gens en tant que consommateurs. Note de JC : J’ajouterais que des sujets considérés comme « légers » peuvent être 2 traités sous un angle « lourd » : par exemple un fait divers peut donner à un média l’occasion de soulever un débat sur un enjeu public, comme la sécurité routière, la violence conjugale ou la libre circulation des armes à feu.

32
Q

À quoi renvoie la notion d’ « information essentielle » (critical information needs) ?

A

Ce sont les informations que les citoyens doivent avoir à leur disposition pour vivre en sécurité et en santé, avoir pleinement accès aux occasions d’éducation, d’emploi et d’affaires, et participer pleinement à la vie civique et démocratique de leurs communautés.

33
Q

Selon le sociologie Michael Schudson, cité par l’auteur, les médias peuvent remplir plusieurs fonctions nécessaires à la vie démocratique. Quelles sont ces fonctions ?

A
  1. L’information des citoyennes et citoyens ;
  2. L’enquête sur les pouvoirs ;
  3. L’analyse pour aider les gens à comprendre le monde ;
  4. L’empathie sociale, en faisant connaitre aux gens la situation d’autres personnes, groupes ou sociétés dans le monde ;
  5. Le dialogue, en jouant le rôle de forum pour les débats publics ;
  6. La mobilisation, en défendant des perspectives et en encourageant le public à les soutenir.
    Note de JC : C’est encore une autre manière de décrire les fonctions institutionnelles dont nous avons parlé au module 1. CAPSULE : La production de l’information.
34
Q

Un journal est dirigé par un rédacteur en chef. Vrai ou faux ?

A

Faux. Un journal est dirigé par un éditeur. Le rédacteur en chef dirige la rédaction.

35
Q

Dans un journal, que fait le directeur de l’information ?

A

Il dirige le travail au quotidien dans la salle de rédaction : il supervise la réalisation du journal; il applique au jour le jour les politiques d’information, en accord avec les orientations décidées par le rédacteur en chef et l’éditeur; il oriente le travail des journalistes (les secteurs à privilégier, les dossiers à suivre, les priorités, etc.).

36
Q

Dans un journal, que fait le secrétaire de rédaction ?

A

C’est lui qui fabrique le journal en ce sens qu’il décide, en dernière instance, de ce qui sera finalement publié dans le journal, en suivant les décisions rendues au cours de la journée par ses supérieurs et par le comité de rédaction; il hiérarchie des nouvelles par la mise en page, rédige les titres, choisit les photos.

37
Q

Dans un journal, à quoi sert le comité éditorial ?

A

Le comité éditorial se réunit le matin pour évaluer le travail qui a été fait la veille en comparant le journal du matin avec les journaux et les médias concurrents et pour décider des priorités de couvrir pour la journée.

38
Q

Dans un journal, à quoi sert le comité de rédaction ?

A

Le comité de rédaction se réunit en fin d’après-midi pour décider des principales nouvelles à mettre dans le journal et de décider de ce qui sera mis à la une. Il sert à orienter le travail du secrétariat de rédaction.

39
Q

Dans la capsule, on dit que la salle de rédaction est une salle de réduction. Que veut-on dire ?

A

On veut dire que la quantité d’information qui entre chaque jour dans une salle de rédaction est très largement supérieure à la quantité d’information qu’il peut y avoir dans un journal ou, a fortiori, dans un bulletin de nouvelles. Une des tâches principales d’une rédaction est de faire le tri entre ce qui sera publié et ce qui ne le sera pas.

40
Q

Selon l’auteur, la production de l’information est soumise à un « triple contrainte ». De quoi s’agit-il ?

A

La production de l’information est contrainte :
1) Par une nécessaire normalisation ou standardisation des formes et des contenus (sinon on n’arriverait pas à produire l’information rapidement et efficacement) ;
2) Par une exigence de la nouveauté (sinon, pourquoi le consommateur s’intéresserait-il à l’information ?) ;
3) Par une exigence du moindre coût (sinon l’opération ne serait pas économiquement viable).

41
Q

À quoi correspond la définition suivante : ensemble institutionnalisé de pratiques discursives médiatisées portant sur l’actualité et sur les affaires d’intérêt public et visant la description (par l’information et l’analyse) ou la modification (par la critique et l’opinion) de l’environnement naturel et social ?

A

Au journalisme.

42
Q

Selon l’auteur, le journalisme obéit à des règles qui constituent un dispositif sociocognitif. Qu’est-ce que cela veut dire ?

A

Le dispositif cognitif du journalisme est l’ensemble de règles qui, dans un cadre spatiotemporel donné (disons le Québec d’aujourd’hui), régit la production du discours journalistique et en détermine la nature. Ce dispositif (ou cet agencement de règles) est constitué de connaissances, de savoir-faire et de savoir-être qui, par apprentissage, s’inscrivent dans la tête des journalistes et qui sont globalement partagés par ceux qui constituent le groupe des journalistes ou qui s’identifient à lui. C’est ce dispositif qui permet aux journalistes de savoir à quoi ils servent, de quoi ils peuvent ou doivent parler, pour dire quoi, comment, à qui, sous quelles formes, dans quelles circonstances, en collectant l’information auprès de qui, comment, dans quelles circonstances, etc. Bref, il définit ce qu’est le journalisme et comment il doit être pratiqué. Pour un apprenti journaliste, l’apprentissage du métier consiste à incorporer ce dispositif. Le journaliste compétent est celui qui en la maîtrise.

43
Q

Le dispositif comporte, entre autres choses, des valeurs relatives au rôle du journalisme dans une société démocratique. Donnez des exemples.

A

Par exemple : le droit du public à l’information ; la liberté d’expression, d’information et de presse ; l’idéal de vérité et de rationalité dans les débats publics ; le libre accès au débat public; la nécessité d’un contrepouvoir pour surveiller et critiquer les pouvoirs ; la transparence de la gouverne politique…

44
Q

Le dispositif comporte, entre autres choses, des principes éthiques et des normes déontologiques propres au journalisme. Donnez des exemples ?

A

L’objectivité, la rigueur, l’honnêteté, l’équité, la vérification de l’information, la distinction entre les faits et les opinions, le respect de la vie privée, le dévoilement des sources et, le cas échéant, le respect de l’anonymat…

45
Q

L’auteur présente sept critères qui servent intuitivement à la sélection et la production des nouvelles. Quels sont ces critères ?

A

Nouveauté ; négativité et conflit ; importance; actualité ; proximité; notoriété ; simplicité.

46
Q

L’auteur explique que les journalistes couvrent les événements en ayant à leur disposition un répertoire de schémas cognitifs. En vos mots, qu’est-ce qu’un schéma cognitif ?

A

C’est une conception, acquise par l’expérience, qui s’applique à une catégorie d’événement (un crime crapuleux, un remaniement ministériel, une victoire du Rouge et Or…) et qui fait que le journaliste sait comment couvrir ce genre d’événement, suivant quelles procédures et dans quel genre de compte rendu. C’est une manière, acquise professionnellement, d’aborder un événement sur une base routinière et suivant des procédures dont l’efficacité, pour ce genre d’événements, est éprouvée. Ces schémas cognitifs sont une composante du dispositif sociocognitif du journalisme.

47
Q

Selon l’auteur, les règles qui régissent le journalisme sont-elles, pour les journalistes, des ressources ou des contraintes ? Et sont-elles des contraintes ou des ressources pour les communicateurs qui, dans les organisations ou les agences de communication, sont responsables des relations avec les médias ?

A

Elles sont les deux. Pour les journalistes, elles sont des contraintes dans la mesure où ceux-ci doivent s’y soumettre pour démontrer leur compétence; mais ce sont aussi des ressources car elles donnent aux journalistes les moyens pour acquérir et démontrer leur compétence. Il en va de même pour les communicateurs : les règles du journalisme s’imposent à eux et limitent leur capacité à communiquer librement via les médias, mais en même temps elles constituent des leviers qu’ils peuvent activer pour influencer le travail des journalistes.

48
Q

Il existe combien de type de radio au Canada?

A

Il en existe 4 : Les stations privées commerciales, la radio publique (Radio-Canada), les radios communautaires ou autochtones et les contenu audio en ligne.

49
Q

Le service public (Radio-Canada/CBC) exploite combien de réseaux de radio ?

A

Quatre : c’est-à-dire deux en français (ICI Première et ICI Musique) et deux en anglais (CBC Radio One et CBC Music).

50
Q

Qu’est-ce que Qub Radio ?

A

C’est un service de radio exclusivement en ligne lancé par Québecor en 2018.

51
Q

Avant 2010, l’industrie de la radio privée était dominée par deux groupes. Quels sont ces groupes ? Après plusieurs transactions, ces groupes ont cédé leurs actifs à d’autres groupes. Quels sont ces autres groupes ?

A

Avant 2010, les deux principaux groupes étaient Astral Media et Corus. Leurs actifs ont été acquis notamment par Cogeco (qui possède 21 stations), Bell Média (24 stations) et Arsenal Media (18 stations en 2022)
Note de JC : Corus n’opère plus de stations de radio au Québec, mais l’entreprise demeure un des plus importants groupes médiatiques au Canada, avec 45 chaînes de télévision spécialisée (dont les chaînes francophones Historia, Séries Plus, Télétoon et La chaîne Disney), 39 stations de radio au Canada anglais, 15 stations de télévision conventionnelle (le réseau Global), et bien d’autres choses.

52
Q

Deux groupes récoltent à eux seuls plus de la moitié de l’écoute des stations de langue française au Canada. Quels sont ces groupes ?

A

Cogeco et Bell Media.

53
Q

La publicité commerciale représente quelle part des revenus des stations de radio de Radio-Canada/CBC.

A

Nulle. Les stations de radio du service public ne sont pas autorisées à diffuser de la publicité commerciale.

54
Q

Internet a permis l’apparition d’une nouvelle forme de concurrence pour l’industrie de la radio. De quoi s’agit-il ?

A

Il s’agit des services audio par internet qui fonctionnent soit selon un modèle de téléchargement payant (comme iTune), soit selon un modèle d’abonnement comme Spotify. Il faut aussi ajouter la radio par internet gratuite comme Qub qui se finance par la publicité.

55
Q

La radio traditionnelle diffusée par ondes hertziennes perd des auditeurs au profit de services sur Internet (les services audio en continu, les services musicaux personnalisés comme Spotify, Amazon Music, Apple Music, etc., la radio par satellite). Vrai ou faux ?

A

Vrai.
Note de JC : La popularisation et la généralisation de l’usage des téléphones dits intelligents a fortement contribué à cette tendance. Le télétravail en contexte pandémique y a aussi contribué : moins de temps passé en voiture, c’est moins de temps d’écoute de la radio traditionnelle.

56
Q

Les auditeurs préfèrent-ils écouter les radios musicales ou les radions à prédominance verbale ?

A

Les radios musicales sont globalement plus populaires, mais elles sont aussi plus nombreuses.

57
Q

Parmi les groupes suivant, lequel ne possède pas de licences pour opérer des stations de radio ?
a) Bell Média
b) Cogeco
c) Arsenal Media
d) RNC Média
e) Québecor
f) Radio-Canada
g) Tous ces groupes ont des licences de radio.

A

Québecor. Ce groupe opère cependant une radio sur internet (Qub), laquelle ne requiert pas de licence.

58
Q

On dit de la radio qu’elle est un média d’accompagnement. Qu’est-ce que cela signifie et quel avantage cela confère-t-il à la radio ?

A

La radio est un média d’accompagnement en ce sens qu’on peut faire autre chose tout en écoutant la radio. La radio accompagne d’autres activités. Cela lui confère un avantage sur le marché de l’attention car, contrairement aux autres médias traditionnels, la radio peut obtenir et vendre aux annonceurs une attention qui ne lui est pas exclusive.

59
Q

Qu’est-ce qu’un groupe et qu’est-ce qu’un réseau ?

A

Un groupe est constitué de l’ensemble des stations qui appartiennent à un même propriétaire (ou groupe de propriétaires). Un réseau est un regroupement de stations qui, à certaines heures de la journée, diffusent la même programmation.

60
Q

Un groupe peut opérer plusieurs réseaux. Vrai ou faux ?

A

Vrai.

61
Q

Qu’est-ce qui permet à la radio d’offrir une couverture publicitaire à la fois locale et nationale ?

A

C’est en raison du regroupement de stations locales dans des réseaux nationaux.

62
Q

Au Québec trois groupes (Cogeco, Bell et Arsenal) possèdent près 60 % de stations privées commerciales. Vrai ou faux ?

A

Vrai. 61 stations sur 103.

63
Q

Le groupe Leclerc Communication a-t-il pu acheter la station désirée dans le marché de Québec? Oui ou non et pourquoi?

A

Le CRTC ne pouvait permettre qu’un groupe puisse posséder plus de 2 stations FM de même langue dans le marché de Québec. Leclerc étant propriétaire de deux stations FM à Québec, il aurait fallu qu’il se départisse d’une de ses stations pour pouvoir acquérir CHOI, ce que Leclerc n’a pas voulu faire.

64
Q

Au Canada en 2019, 40 % de stations de radio commerciales ont été déficitaires. Vrai ou faux ?

A

Vrai.

65
Q

Le CRTC a-t-il des exigences particulières concernant les pièces musicales vocales diffusée à la radio commerciale?

A

Oui. Pour les radios francophones, la musique doit être francophone à 65% pendant la semaine et en particulier, à 55% de 6ham à 18hpm.

66
Q

Qu’est-ce que du contenu canadien diffusé à la radio selon le CRTC?

A

Qu’est-ce que du contenu canadien diffusé à la radio selon le CRTC?
Réponse : 4 critères existent. 2 de ceux-ci doivent être obligatoirement respecté.

1) La musique a été composée entièrement par un Canadien;
2) La musique ou les paroles sont interprétées principalement par un Canadien;
3) La pièce musicale a été enregistrée en entier au Canada ou encore est interprétée en entier au Canada et diffusée en direct au Canada (lors de la diffusion d’un spectacle par exemple);
4) Les paroles sont écrites entièrement par un Canadien.

67
Q

M. Chamberland propose la création d’une régie publicitaire qui permettrait aux petits groupes médiatiques de concurrencer les géants du web sur le marché publicitaire. Vrai ou faux ?

A

Vrai.
Une régie publicitaire est un organisme qui agit comme intermédiaire entre un regroupement de médias et les annonceurs. Cet intermédiaire permet d’optimiser à la fois les placements publicitaires des annonceurs et les revenus publicitaires des médias.

68
Q

M. Chamberland préconise également une aide gouvernementale d’urgence pour soutenir les médias en difficulté. Vrai ou faux ?

A

Faux. Il croit plutôt qu’au lieu de dépenser des fonds publics en état d’urgence, il vaut mieux prendre le temps d’identifier et d’anticiper les problèmes pour y apporter des solutions réfléchies.