Connaissance des médias 2.0 Flashcards
Quel est le rôle du Conseil de presse du Québec ?
Le Conseil agit comme tribunal d’honneur de la presse québécoise tant écrite qu’électronique. Il émet également des avis sur diverses questions ou pratiques en lien avec sa mission. La préparation de mémoires, d’avis, de communiqués, le soutien à des groupes de travail sur diverses problématiques font aussi partie du rôle d’acteur public du Conseil.
Le Conseil est-il un tribunal civil ? Expliquez.
Le CPQ n’est pas un tribunal civil car il ne possède aucun pouvoir judiciaire, réglementaire, législatif ou coercitif. Les sanctions qu’il impose n’ont qu’un caractère moral.
Le CPQ a été créé par le gouvernement du Québec afin de sanctionner les fautes déontologiques commises par les journalistes. Vrai ou faux ?
Faux. Le CPQ a été créé par le milieu journalistique et médiatique et il est indépendant du gouvernement.
On dit du CPQ qu’il est « tripartite ». Qu’est-ce cela signifie ?
Le CPQ est issu et formé de trois composantes (trois parties): les journalistes, les dirigeants d’entreprises de presse et le public. Son conseil d’administration et tous ses comités sont composés de journalistes, de membres désignés par les entreprises de presse et de représentants du public.
Le CPQ ne traite que des plaintes qui concernent les médias qui sont membres du Conseil. Vrai ou faux ?
Faux. L’action du CPQ s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil.
Par qui sont nommés les membres du Conseil d’administration du CPQ ?
Les membres journalistes sont nommés par l’assemblée générale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Les membres des entreprises de presse sont désignés par l’Association des quotidiens du Québec, Bell Média, la Société Radio-Canada, Télé-Québec, Hebdos Québec et TC Media. Quant aux membres du public et le président, ils sont nommés par le conseil d’administration à la suite d’un appel public de candidatures publié dans les médias et d’une recommandation d’un comité de sélection tripartite.
Le CPQ énumère 5 qualités que doit avoir l’information. De quelles qualités s’agit-il ?
L’exactitude (fidélité à la réalité), la rigueur de raisonnement, l’impartialité (absence de parti pris en faveur d’un point de vue particulier), l’équilibre (dans le traitement d’un sujet, présentation d’une juste pondération du point de vue des parties en présence) et la complétude (dans le traitement d’un sujet, présentation des éléments essentiels à sa bonne compréhension, tout en respectant la liberté éditoriale du média).
Dans son Guide, le CPQ distingue deux genres journalistiques qui ont leurs exigences propres. De quels genres s’agit-il? Par ailleurs, dans son évaluation de la qualité, le CPQ est plus exigeant pour un genre que pour l’autre. Expliquez.
Le CPQ distingue le journalisme factuel et le journalisme d’opinion. Il traite les deux genres différemment dans la mesure où le journalisme factuel doit être impartial et équilibré, ce qui n’est pas exigé quand il s’agit de journalisme d’opinion.
Le Guide du CPQ pose trois conditions à l’utilisation de sources anonymes. Lesquelles ?
Il faut que l’information serve l’intérêt public, qu’elle ne puisse raisonnablement être obtenue autrement et que la source risquerait de subir un préjudice si son identité était dévoilée.
Qu’est-ce que l’ACR et quel est son mandat?
L’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) est le porte-parole national des radiodiffuseurs privés du Canada. Elle représente la grande majorité des services de programmation privés canadiens, y compris les stations de radio et de télévision, les réseaux et les services de télévision spécialisée, payante et à la carte. Le mandat de l’ACR est de défendre et promouvoir les intérêts des radiodiffuseurs privés du Canada.
L’ACR a établi quatre codes de conduite pour les diffuseurs. Quels sont ces codes ?
- Code de déontologie
- Code d’application concernant la violence à la télévision * Code sur la représentation équitable
- Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants
Dans quelles circonstances les télédiffuseurs doivent-ils présenter des mises en garde à l’auditoire ?
Lorsque la programmation renferme des sujets délicats ou du contenu montrant des scènes de nudité, des scènes sexuellement explicites, du langage grossier ou injurieux ou d’autres contenus susceptibles d’offenser les téléspectateurs.
Selon le Code de déontologie de l’ACR, les radiodiffuseurs privés devraient tâcher favoriser, par tous les moyens disponibles, les activités religieuses au sein de la collectivité. Vrai ou faux ?
vrai
Selon le Guide, à quelle heure débute et se termine la « plage des heures tardives de la soirée » (plage horaire où il est permis de présenter des émissions destinées aux adultes) ?
De 21h00 à 6h00.
Selon l’ACR, les radiodiffuseurs sont responsables de l’admissibilité de la publicité diffusée sur leurs ondes; ils doivent s’assurer que les messages publicitaires qu’ils diffusent respectent les lois et règlements en vigueur. Vrai ou faux ?
Vrai. (Note de JC : L’ACR ne fait ici que se conformer à une règle de droit générale en vertu de laquelle un diffuseur est responsable pour tous les contenus qu’il diffuse).
Le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) est un organisme qui s’occupe des plaintes et questions du public concernant la programmation des radiodiffuseurs privés du Canada. Vrai ou faux ?
Vrai. Le CCNR reçoit les plaintes formulées en vertu des codes établis par l’ACR.
Le CCNR a été créé par voie législative et remplit une fonction quasi judiciaire en veillant à ce que les diffuseurs canadiens respectent les règles déontologiques qui s’appliquent à leur domaine d’activité. Vrai ou faux ?
Faux. Le CCNR est a été créé par l’industrie elle-même et il est né de la volonté de l’industrie de mettre sur pied un système d’application volontaire de codes qui établissent des normes pour les diffuseurs.
Qui sont les « associés » (membres) du CCNR ?
Tout radiodiffuseur privé qui détient une licence du CRTC peut devenir associé du CCNR et sa participation est volontaire En fait, presque toutes les stations de radio et de télévision, services facultatifs de télévision, et services de radio par satellite du secteur privé au Canada, que leurs émissions soient diffusées en français, en anglais ou dans une autre langue, sont associées au CCNR.
Quels diffuseurs ne peuvent pas être associés au CCNR ?
Le CCNR est un organisme d’autoréglementation volontaire créé par et pour les radiodiffuseurs privés du Canada. Les stations publiques comme celles de la Société RadioCanada/CBC, les radiodiffuseurs éducatifs provinciaux (comme Télé-Québec) de même que les radions communautaires et de campus et les télévisions communautaires ne sont pas admissibles.
Qu’est-ce que le CNM ?
Le Conseil national des médias du Canada est l’organisme d’autoréglementation des médias d’information du Canada anglais. Il joue, pour la Canada anglais, le même rôle que le Conseil de presse au Québec. Le CNM a été créé en 2015 par la fusion de conseils de presse des provinces de l’Atlantique, du Manitoba, de l’Ontario et de la ColombieBritannique.
Sur quel contenu médiatique portent les plaintes adressées à l’ombudsman de Radio-Canada ?
Sur les contenus d’information diffusés sur toutes les plateformes de RadioCanada
L’ombudsman de Radio-Canada fonde ses décisions sur quel guide déontologique ?
Sur les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada.
Quand un journaliste fait une utilisation personnelle des médias sociaux, il doit le faire en suivant les principes et valeurs énoncés dans les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada. Vrai ou faux ?
Vrai
Les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada interdisent aux journalistes de recourir aux procédés suivants : capter une scène ou enregistrer des propos à l’aide de moyens techniques dissimulés; mener des entrevues sans s’être préalablement identifié en tant que journaliste; recourir à des techniques de dissimulation pour collecter des informations numériques. Vrai ou faux ?
Faux. Ces procédés « clandestins » peuvent être utilisés à certains conditions. Il faut notamment que la méthode utilisée serve manifestement l’intérêt public et qu’elle soit conforme aux limites imposées par la loi.
Pourquoi dit-on que l’ombudsman de Radio-Canada « agit comme instance d’appel » ?
Parce qu’un plaignant doit d’abord adresser sa plainte à la direction de l’Information ou aux directions des programmes de Radio-Canada. Le plaignant ne s’adresse à l’ombudsman que lorsqu’il est insatisfait de la réponse obtenue de l’une ou l’autre direction.
Dans un premier temps, l’auteur définit l’information comme étant « tout ce qui est communiqué par un média d’information ou résulte d’un travail journalistique ». Mais il reconnaît que cette définition est trop restrictive. Pourquoi ?
Parce que, à l’heure d’Internet, les journalistes ont perdu leur monopole sur la cueillette, le traitement et la diffusion de l’information destinée à un large public.
Quelle définition propose-t-il pour tenir compte de cette nouvelle réalité ?
Selon l’auteur, l’information désigne tous les comptes rendus, analyses, commentaires et débats qui portent sur un évènement, un sujet ou un enjeu actuel et qui sont accessibles au grand public.