Connaissance des médias Flashcards

1
Q

Les médias obéissent à deux logiques en partie contradictoires. Lesquelles ?

A

Une logique commerciale et une logique institutionnelle.

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2
Q

La pression commerciale est plus importante pour les médias de propriété privée que pour les médias publics, comme Radio-Canada et Télé-Québec. Vrai ou faux ?

A

Vrai

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3
Q

À quel concept correspond la définition suivante : cadre d’action ou situation dans lequel le comportement des acteurs est régi par des rôles socialement définis et durables.

A

Institution

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4
Q

Pourquoi, dans le monde des médias, la logique commerciale et la logique institutionnelle entrent-elles souvent en contradiction ?

A

Parce que la logique commerciale (faire de l’argent) incite les organisations médiatiques à faire des choix qui sont contraires à la logique institutionnelle, c’est-à-dire des choix qui ne contribuent pas à la réalisation des fonctions institutionnelles des médias.

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5
Q

Donnez trois exemples de ce que les médias, en tant qu’institutions, doivent faire.

A

(Trois réponses parmi :)
* Assurer l’information des citoyens et des consommateurs;
* Permettre la libre expression des points de vue sur les affaires collectives;
* Surveiller l’exercice des pouvoirs;
* Favoriser l’expression et épanouissement des identités culturelles;
* Faire connaître les œuvres culturelles, qu’ils assurent leur diffusion;
* Favoriser la transmission des valeurs communes.

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6
Q

Le système médiatique est composé d’acteurs médiatiques et non-médiatiques. Donnez trois exemples d’acteurs non-médiatiques.

A

(Trois réponses, parmi :)
* Les distributeurs, en l’occurrence, les entreprises de distribution de radiodiffusion (les EDR), que sont les câblodistributeurs, les entreprises de distribution par satellite et par protocole Internet (TVIP), ainsi que les fournisseurs de connexion Internet
* Les instances de régulation, c’est-à-dire les organismes créés par l’État (comme le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, le CRTC) ou indépendants de l’État (comme le Conseil de presse du Québec) dont un des rôles est d’édicter et de faire respecter des règles de fonctionnement des médias. On pourrait classer dans cette catégorie les nombreuses associations syndicales, patronales et professionnelles du monde des médias.
* Des producteurs de contenu qui ne sont pas eux-mêmes des médias, comme des agences de presse ou producteurs indépendants d’émissions de télévision.
* Des entreprises du monde de la publicité, comme les agences de publicité et de placement média et les nombreux annonceurs.
* Et d’autres entreprises: les messageries de presse, les imprimeries, les agences de mesure des auditoires, les publics organisés, etc.

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7
Q

Qu’entend-on par « instances de régulation » ?

A

Ce sont des organismes qui ont le mandat de fixer des règles concernant le fonctionnement des médias.

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8
Q

On peut regrouper les instances de régulation en deux grandes catégories. Lesquelles ?

A

Les organismes qui relèvent de l’État (instances étatiques) et ceux qui sont indépendants de l’État (instances non-étatiques).

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9
Q

Le Conseil de presse du Québec et le Conseil canadien des normes en radiodiffusion sont des instances étatiques ou non-étatiques ?

A

Non-étatiques

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10
Q

Dans le monde des médias, il existe trois modes de propriété. Quels sont-ils ?

A

Propriété publique, communautaire et privée (commerciale).

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11
Q

Donnez deux exemples d’entreprises médiatiques qui sont passées du statut d’entreprises privées commerciales au statut d’entreprises coopératives ou d’OBNL.

A

C’est le cas du Soleil, de La Voix de l’Est, du Quotidien, de La Tribune, du Droit, Le Nouvelliste et de La Presse+.

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12
Q

Pourquoi dit-on que Radio-Canada et Télé-Québec ne sont pas des médias d’État ?

A

Parce qu’ils sont au service du public, pas au service de l’État.

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13
Q

Nommez deux groupes d’entreprises qui ont quitté le domaine des médias au cours des dernières années.

A

Parmi : Power/Gesca, Groupe Capitale Médias, Transcontinental et Remstar (bien que Remstar possède encore des canaux spécialisés : ELLE Fictions et MAX).

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14
Q

A quel groupe appartient le réseau de télévision Noovo ?

A

Bell Média (BCE).

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15
Q

Quelle entreprise de télédistribution est également très active dans le domaine de la radio au Québec ?

A

Cogeco.

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16
Q

À quel groupe appartient le plus important télédistributeur au Québec ?

A

Québecor (Vidéotron).

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17
Q

Quelle entreprise, créée en 2018, possède 14 stations de radio en régions au Québec ?

A

Arsenal Media.

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18
Q

À quel groupe appartiennent les canaux spécialisés suivants : Canal D, Canal Vie, RDS, VRAK, Z ?

A

Bell Média (BCE).

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19
Q

Quel est le plus important éditeur de magazines au Québec ?

A

Québecor (TVA Publications).

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20
Q

À quel groupe appartiennent Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec ?

A

Québecor.

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21
Q

À qui appartiennent les réseaux radiophoniques Énergie et Rouge

A

Bell Média (BCE)

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22
Q

À qui appartient le réseau TVA ?

A

Québecor.

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23
Q

Quelle entreprise possède quatre stations de télévision dont deux sont affiliées au réseau V et deux au réseau TVA ?

A

RNC Média

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24
Q

Dans cette fiche on identifie quatre rôles importants que jouent les médias communautaires. Nommez-en deux.

A

Deux parmi quatre :
* Pallier l’absence d’informations sur des enjeux qui sont importants pour les communautés même s’ils intéressent peu ou pas du tout les grands médias ;
* Exprimer des points de vue différents de ceux que proposent les grands médias et ainsi contribuer à diversifier les sources d’information du public et à démocratiser de l’accès aux médias, notamment pour les groupes qui en sont généralement exclus ;
* Servir de support à la vie communautaire et de lien social de proximité ;
* Servir d’école ou de pépinière de talents pour les grands médias.

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25
Q

On dit de la radio communautaire qu’elle jouit d’une plus grande autonomie que la télévision communautaire. Pourquoi ?

A
  • La radio communautaire produit ses émissions avec son propre équipement (relativement léger) alors que la télévision communautaire utilise des équipements (plus lourds) mis à sa disposition par le distributeur (EDR)
  • La radio communautaire a sa propre fréquence, sa propre antenne, alors que la télévision communautaire diffuse ses contenus sur un canal qui appartient au distributeur (EDR)
  • La radio communautaire est titulaire de sa propre licence, tandis que c’est le distributeur (EDR) qui est titulaire de la licence de la télévision communautaire.
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26
Q

Les entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR) mettent à la disposition des télévisions communautaire un canal communautaire pour qu’ils puissent diffuser leurs émissions. Est-ce par obligation ou par esprit civique envers la communauté ?

A

La règlementation du CRTC les oblige à le faire.

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27
Q

Quelles sont les sources de financement des médias communautaires ?

A
  • Les cotisations des membres ;
  • Les levées de fonds (dons de charité) ;
  • Les revenus publicitaires ;
  • Les subventions gouvernementales.
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28
Q

Dans cette capsule, le contexte du système médiatique québécois est décrit sous 5 dimensions. Lesquelles ?

A

Contexte économique, politique, culturel, géographique et technologique

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29
Q

Décrivez en quelques mots chacun de ces contextes

A
  • Contexte économique : Économie libérale capitaliste, mais encadrement étatique.
  • Contexte politique : Démocratie parlementaire de tradition britannique dans laquelle le Parlement et le gouvernement respectent l’autonomie des institutions culturelles publiques. Faible parallélisme politique. Régime fédéral qui fait que les médias relèvent à la fois du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial.
  • Contexte culturel : dualité linguistique, avec deux systèmes médiatiques et deux marchés parallèles, un en français et un en anglais; aussi présence de médias pour desservir des communautés dans d’autres langues.
  • Contexte géographique : Territoire immense et relativement peu peuplé (augmente les coûts de distribution); médias structurés historiquement à partir de marchés publicitaires locaux, puis organisés en réseaux; forte concentration de la production culturelle à Montréal; longue frontière commune avec les États-Unis, une superpuissance médiatique et culturelle.
  • Contexte technologique : les changements technologiques liés au numérique bouleversent le système médiatique traditionnel.
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30
Q

Dans cette capsule, on identifie quatre facteurs techniques qui concourent à transformer l’univers des médias. Nommez–les.

A
  • Numérisation de l’information
  • Miniaturisation des équipements
  • Augmentation exponentielle de la capacité de stockage et de transmission
  • Connexion sans fil
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31
Q

Expliquez le concept de convergence des supports et des réseaux, développé par l’auteur et présentez ces principaux effets sur le système médiatique.

A

L’apparition du langage binaire est un des aspects principaux de la révolution numérique. La numérisation de l’information est à la base du développement d’Internet et des appareils mobiles permettant de produire, stocker, diffuser et consommer partout et en tout temps des contenus écrits, audio et vidéo. Cette transformation du système de production a pour effet d’estomper les différences entre les différents types de médias traditionnels (presse écrite, radio, télévision) et transforme tant la production, la diffusion que la consommation de l’information. Désormais, il est possible pour un média écrit de produire des contenus vidéo et vice-versa. On observe donc que les médias en tant que technique et support de production se déplacent de plus en plus en ligne et offrent des contenus qui divergent de leurs façons de faire d’origine. Désormais un fournisseur de télécommunication peut offrir l’accès à tous ces différents types de médias. C’est ce que l’auteur appelle la convergence des réseaux de distribution.

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32
Q

Jusque dans les années 1990, les câblodistributeurs se retrouvaient en situation de monopole dans les régions qu’ils desservaient. Vrai ou faux ?

A

Vrai. Puisque l’installation des infrastructures de distribution était très dispendieuse, le CRTC octroyait des monopoles d’exploitation aux câblodistributeurs dans les régions qu’ils desservaient. Cependant, cette situation a été transformée par la numérisation et la convergence des réseaux de distribution

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33
Q

L’auteur distingue trois formes de convergence dans le domaine des médias : convergence industrielle, convergence des contenus et convergence journalistique. Décrivez-les.

A
  • La convergence industrielle est l’intégration de l’industrie de la distribution de signaux (câblodistribution, diffusion par satellite, accès internet, téléphonie) et de l’industrie de la production de contenu (cinéma, télévision, radio, presse écrite).
  • La convergence des contenus désigne le fait, pour un groupe qui possède plusieurs types de médias et qui a une grande capacité de diffusion, de mobiliser en synergie tout l’arsenal médiatique dont il dispose pour faire la promotion de ses produits culturels et de les imposer sur le marché.
  • Il y a convergence journalistique quand plusieurs organisations de presse appartenant au même groupe se concertent pour produire des informations en commun. Ces organisations diffusent donc les mêmes contenus d’information sur plusieurs supports et dans des formats plus ou moins adaptés à chacun des supports.
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34
Q

Donnez un exemple (au Québec ou au Canada) pour chacune de ces trois formes de convergence.

A
  • Convergence industrielle : BCE, Québecor, Cogeco…
  • Convergence des contenus : Bell Media, Québecor, Radio-Canada…
  • Convergence journalistique : Bell Media, Québecor, Radio-Canada…
    (Note : On voit que les mêmes grands groupes pratiquent les diverses formes de convergence.)
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35
Q

Quand la convergence journalistique consiste à faire travailler moins de journalistes et à accroître leur charge de travail en leur demandant d’alimenter plusieurs plateformes au lieu d’une seule, on peut penser que cela entraîne une perte nette de qualité et de diversité dans l’information. Mais la convergence peut aussi avoir un effet contraire et positif. Expliquez.

A

La convergence journalistique peut avoir des effets positifs quand elle consiste, pour les journalistes, à mettre leurs efforts en commun de manière à mieux réussir collectivement ce qu’ils n’auraient pas pu réussir aussi bien individuellement. À la fin de l’exercice, tous ont la même information, mais elle est de meilleure qualité.

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36
Q

L’auteur fait, à propos de l’information, une distinction entre diversité « interne » et diversité « globale ». Expliquez la différence.

A

La diversité interne correspond à la diversité des informations ou des points de vue qu’on retrouve dans un média en particulier. La diversité globale correspond à la diversité des informations ou des points de vue dans l’ensemble des médias auxquels les gens peuvent avoir accès. La convergence journalistique peut parfois limiter la diversité globale mais accroître la diversité interne.

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37
Q

Selon l’auteur, la surabondance de l’information accessible par internet et la capacité des internautes de produire et de diffuser de l’information, loin de nuire au journalisme professionnel, pourraient au contraire lui être profitable. Expliquez.

A

La surcharge informationnelle est source de bruit et de confusion. Plus l’information est abondante et instantanée, plus le public a besoin de sources fiables qui font un tri rigoureux et qui assurent la validité, la pertinence et l’intelligibilité des informations qu’ils diffusent. Les journalistes professionnels peuvent, à ce chapitre, offrir des garanties que les autres sources disponibles sur internet ne peuvent pas toujours offrir.

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38
Q

Expliquez les effets que la concurrence a eus sur l’évolution de la presse écrite, plus précisément sur celle des quotidiens au milieu du 19e siècle.

A

Face au nombre important de quotidiens distribués pour une même population, chaque éditeur doit innover pour se démarquer de ses concurrents. Au 19e siècle, ces transformations touchent principalement la mise en page et l’amélioration de la lisibilité, l’abandon des débats idéologiques au profit de comptes rendus des événements d’actualité ainsi que l’adaptation des normes rédactionnelles au sujet traité et au public visé. Pour les auteurs, la concurrence représente alors un important moteur de changement entraînant une mutation paradigmatique du journalisme.

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39
Q

Vrai ou faux. Dès leur arrivée, la radio et la télévision ont grandement modifié la presse écrite en devenant des concurrents importants pour l’attention du public. Expliquez.

A

Faux. La radio et la télévision sont entrées dans le champ de l’information journalistique très progressivement. Elles ne concurrencent donc pas la presse écrite lors de leur entrée sur le marché. De plus, la croissance de ces marchés est contrôlée par l’État qui veut assurer la rentabilité des entreprises de radiodiffusion, protégeant du même coup la presse écrite d’une concurrence trop importante.

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40
Q

Identifiez les trois aspects principaux qui distinguent l’intensité de la concurrence médiatique actuelle à celle connue par les quotidiens à la fin du 19e siècle.

A

L’attention du consommateur est maintenant sollicitée par une offre d’informations qui atteint un volume et une diversité inimaginables auparavant. Les conditions techniques de réception rendent l’attention très volatile, le consommateur pouvant passer librement et rapidement d’un contenu à un autre et d’un média à un autre. Finalement, les conditions techniques de production permettent aux journalistes de connaître presqu’en temps réel les messages diffusés par les concurrents et les réactions des consommateurs, intégrant alors le journaliste dans un processus d’interactivité et de réflexivité.

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41
Q

Quels sont les cinq marchés identifiés par les auteurs où les entreprises de presse se livrent à la concurrence?

A

Marché des annonceurs, marché des consommateurs, marché des sources, marché financier, marché professionnel.

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42
Q

Identifiez les concepts correspondant aux définitions ci-dessous.
* Relation compétitive entre des agents.
* Lieu où les agents entrent en compétition afin d’offrir des biens ou des services identiques ou équivalents à un autre groupe d’agents.

A

Concurrence

Marché

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43
Q

Que veulent dire les auteurs lorsqu’ils affirment que les éléments d’un système sont interdépendants et forment un tout dynamique?

A

Les éléments qui composent le système sont en relation les uns avec les autres. Cela fait en sorte qu’une modification apportée à un élément peut influencer les autres éléments et la structure même du système. De même, l’arrivée d’un nouvel élément dans le système peut modifier la nature de ce système ainsi que les relations qu’y entretiennent les autres joueurs. Ce système dynamique est donc en constante évolution.

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44
Q

Les auteurs affirment que l’activité économique principale des médias d’informations ne consiste pas, dans la majorité des cas, à vendre des contenus journalistiques aux consommateurs. Expliquez pourquoi.

A

La plupart des entreprises de presse tirent la majorité, voire la totalité, de leurs revenus de la vente publicitaire. Dès lors, leur activité économique principale se révèle être la vente de l’attention des consommateurs aux annonceurs. Les consommateurs retirent de cet échange des contenus qui sont soit gratuits soit inférieurs au coût réel de production.

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45
Q

À l’aide d’un exemple, illustrez la relation d’interdépendance qui existe entre les cinq marchés concurrentiels identifiés par les auteurs.

A

Pour satisfaire leurs investisseurs (marché financier), les entreprises de presse doivent être en mesure de retirer suffisamment de revenus, lesquels proviennent majoritaires de la vente d’espaces publicitaires (marché des annonceurs). Pour attirer les annonceurs, les entreprises doivent leur vendre l’attention d’un public qui correspond aux consommateurs recherchés par les annonceurs (marché des consommateurs). Le public, quant à lui, sera attiré par un contenu rédactionnel qui répond à ses attentes en matière d’information (marché des sources). L’entreprise doit également être en mesure d’attirer des journalistes compétents, lesquels sont à la recherche de reconnaissance professionnelle et de prestige (marché professionnel). La position sur un marché ainsi que les stratégies préconisées par une entreprise de presse sont donc également dépendantes de ce qui se passe sur les autres marchés où elle est présente.

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46
Q

Vrai ou faux. Les entreprises de presse sont nécessairement présentes sur tous les marchés à la fois. Expliquez.

A

Faux. Il arrive que les entreprises de presse ne soient présentes que sur certains de ces marchés, comme par exemple les sociétés d’État qui sont absentes du marché financier et encore une publication financée uniquement par les abonnements est absente du marché publicitaire. Malgré tout, les entreprises de presse sont actives sur plusieurs marchés à la fois et participent à la concurrence dans ces marchés.

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47
Q

Selon les auteurs, quel est le critère principal d’une forte concurrence sur un marché donné?
a) Un nombre élevé de concurrents
b) Un faible nombre d’annonceurs
c) Un segment de public qui n’est pas encore desservi par les entreprises de presse
d) Un désir des entreprises de modifier la répartition des ressources entre les concurrents

A

d) Bien que toutes ces réponses peuvent entraîner une concurrence entre les joueurs en présence sur le marché, c’est le désir de modifier la répartition des ressources qui sera déterminant dans l’intensité de la concurrence. En effet, si chaque joueur est satisfait de sa position et qu’il ne cherche pas à augmenter sa part de marché, il y aura peu de compétition entre ces derniers même s’ils sont nombreux pour un même marché. Cependant, le désir de modifier à son avantage la répartition des ressources est la norme plutôt que l’exception.

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48
Q

Expliquez les deux logiques qui conduisent actuellement à une intensification de la concurrence.

A

D’une part, la multiplication de l’offre médiatique n’a pas évolué au même rythme que la disponibilité de l’attention des consommateurs ainsi que celle des ressources financières des annonceurs. Il y a donc un encombrement du système médiatique où chaque joueur doit se battre pour assurer sa survie. D’autre part, l’expansion des grands groupes médiatiques place de plus en plus cette industrie sous l’emprise des détenteurs d’actions qui exigent un seuil de profitabilité le plus élevé possible. Cependant, leurs intérêts ne concordent pas toujours avec la mission institutionnelle des médias. Le seuil des gains nécessaires à la survie de l’entreprise tend donc à augmenter, amenant une lutte de plus en plus importante pour occuper le marché et accaparer l’attention des consommateurs et les investissements publicitaires.

49
Q

Selon cette fiche, qu’est-ce que l’économie ?

A

C’est l’étude de la production et de la circulation de la valeur.

50
Q

Qu’est-ce que l’économie des médias ?

A

C’est l’analyse de la production et de la circulation de la valeur à travers les échanges
entre l’entreprise médiatique et ses partenaires économiques.

51
Q

Qui sont les principaux partenaires économiques d’un média?

A

 Ses employés et ses fournisseurs de biens et de service ;
 Ses clients (les annonceurs, les abonnés et les autres qui consomment les contenus sans les
payer) et ses autres sources de revenus, dont les gouvernements ;
 Ses sources d’information.

52
Q

À quel concept correspond la définition suivante : ensemble d’agents (producteurs,
distributeurs…) qui, dans un espace donné, sont en compétition les uns avec les autres pour offrir
à un autre ensemble d’agents (consommateurs) en situation de demande des biens et des services,
identiques ou équivalents, en échange d’une rémunération quelconque.

A

Marché

53
Q

Dans cette fiche, on identifie quatre sources de financement pour lesquelles les médias
se font concurrence. Nommez-les.

A

 Abonnements et achats à la pièce
 Publicité
 Fonds publics
 Fonds des investisseurs

54
Q

Dans ce texte on parle d’une autre source de valeur qui conditionne le financement
des médias de manière importante, mais indirecte. Quelle est cette source de valeur ?

A

L’attention du public.

55
Q

Qu’est-ce qu’un « bien public ».

A

C’est un bien qui, même quand il est consommé par un consommateur, reste disponible
pour les autres consommateurs.

56
Q

Que veut-on dire quand on dit que, d’un point de vue économique, l’information
médiatique est un bien « périssable » ?

A

On veut dire que sa valeur marchande est éphémère et tend rapidement vers zéro.

57
Q

Le caractère éphémère de l’information a plusieurs conséquences sur le
fonctionnement des médias. Énumérez quelques-unes de ces conséquences.

A

Rythme de production rapide ; standardisation des procédures de production ; maind’œuvre nombreuse ; coût de production élevé.

58
Q

L’information un « bien d’expérience ». Qu’est-ce que cela signifie ?

A

C’est un bien dont on ne peut connaître la qualité et la valeur qu’une fois qu’on l’a
consommé.

59
Q

Qu’est-ce qu’un bien tutélaire ?

A

C’est un bien qui a une telle incidence sur le bien commun que l’État exerce sur lui une
« tutelle » (une surveillance et une protection) en intervenant de diverses manières pour encourager
sa production et sa consommation (ou, inversement, pour décourager sa production dans le cas d’un
bien jugé nuisible).

60
Q

Selon l’auteur, l’intervention de l’État dans les affaires des médias soulève un
problème délicat. De quel problème s’agit-il ?

A

L’intervention de l’État doit se faire dans le respect de la liberté de la presse et de
l’autonomie des médias. Les médias doivent rester libres de toute ingérence politique de la part des
gouvernants.

61
Q

Qu’est-ce qu’un coût fixe et qu’est- ce qu’un coût variable ? Et comment se caractérise
l’industrie des médias du point des coûts fixes et des coûts variables.

A

Un coût fixe est un coût de production qui reste constant, quel que soit le volume de
production, alors qu’un coût variable est un coût qui varie en fonction du volume de production.
L’industrie des médias se caractérise par des coûts fixes élevés et des coûts variables faibles.

62
Q

Qu’entend-on par « économie d’échelle » et pourquoi ces économies sont–elles
importantes dans l’industrie des médias ?

A

Il y a économie d’échelle quand, dans une industrie, le coût de chaque unité produite
diminue à mesure qu’augmente le nombre d’unités produites. C’est particulièrement le cas dans
l’industrie des médias, où les coûts fixes sont relativement élevés alors que les coûts variables sont
relativement faibles.

63
Q

Selon l’auteur, l’attention vendue à un annonceur a une valeur qui se mesure par la
quantité et la qualité de l’attention « fabriquée » par le média. Comment mesure-t-on la quantité et
la qualité de l’attention?

A

La quantité d’attention est fonction du nombre de personnes qui portent attention au
message et de la durée d’attention. La qualité d’attention est fonction du degré de correspondance
entre le public visé par l’annonceur et le public atteint par le média.

64
Q

Les médias ont comme particularité de ne rien payer ou presque pour une grande
partie de la matière première qu’ils utilisent (l’information) et dont la production est pourtant
onéreuse. Expliquez.

A

Les sources d’information, quand elles souhaitent que leurs messages obtiennent
l’attention du public, sont disposées à assumer les coûts ou une partie substantielle des coûts
qu’impliquent la collecte, le traitement et la mise en forme d’informations qu’elles fournissent
gratuitement aux médias, sous la forme de communiqués, de dossiers de presse, de documents audio
et vidéo, de pseudo-événements, d’entrevues et de facilités de toutes sortes afin d’orienter le travail
des journalistes dans une direction qui leur est favorable.

65
Q

Qu’est-ce que la concentration horizontale et donnez des exemples?

A

La concentration horizontale correspond à la situation d’un groupe médiatique qui
contrôle, sur un territoire donné, plusieurs entreprises de presse de même nature qui fabriquent des
produits identiques ou similaires. Par exemple : Bell Media possède 106 stations de radio, 35
services de télévision spécialisée, 4 réseaux de télévision payante et deux réseaux de télévision
généraliste; Québecor Média possède deux quotidiens, 6 stations de télévision, 8 services de
télévision spécialisés et un grand nombre de publications; Cogeco possède 22 stations de radio….

66
Q

Qu’est-ce qui explique la tendance à la concentration horizontale dans l’industrie des
médias.

A

La tendance à la concentration horizontale s’explique principalement par la structure des
coûts dans l’industrie des médias. Dans cette industrie, les coûts fixes sont élevés alors que les
coûts variables sont faibles, de sorte que les économies d’échelle sont importantes. Avec une telle
structure de coût, un producteur a tout intérêt à acheter ses concurrents afin d’accroître le volume
de sa production et donc ses parts de marché et ainsi accroître sa marge bénéficiaire.

67
Q

: Qu’est-ce qu’une « chaîne de valeur » et qu’est-ce que la « concentration verticale » ?

A

Une « chaîne de valeur » est l’ensemble des opérations ou activités interdépendantes qui
concurrent à la production d’un bien ou d’un service, à partir de la fabrication de la matière première
jusqu’à la consommation finale. La concentration verticale consiste à intégrer sous le contrôle d’un
seul groupe propriétaire des entreprises qui participent à ces opérations ou activités.

68
Q

L’auteur relève cinq problèmes que pose la concentration des médias. De quels
problèmes s’agit-il ?

A

 L’influence du propriétaire sur le contenu de l’information ;
 La mise en péril du principe de liberté de presse ;
 La primauté accordée aux objectifs de rentabilité ;
 L’instrumentalisation de l’information à l’avantage des affaires du groupe propriétaire ;
 La menace à la diversité de l’information et des voix qui peuvent se faire entendre sur la
place publique.

69
Q

L’auteur souligne trois avantages qui incitent les médias d’un même groupe à
pratiquer la convergence, c’est-à-dire le partage et la déclinaison des mêmes contenus sur plusieurs
supports. Quels sont ces avantages ?

A

Premièrement, la convergence permet la promotion croisée des contenus. Un média
contribue à la notoriété des autres médias du groupe, et vice versa ;
 Deuxièmement, par la convergence, les groupes médiatiques cherchent à maintenir ou à
améliorer leur position sur un marché publicitaire en pleine transformation ;
 Troisièmement, la convergence permet d’importants gains de productivité par la mise en
commun et la centralisation des ressources journalistiques et par la déclinaison sur
plusieurs supports des mêmes informations dans des formes adaptées à chaque support et
éventuellement enrichies par des analyses, des témoignages, des débats, etc.

70
Q

Au Canada, quelle loi limite la concentration de la propriété et quel organisme est
chargé de l’application de cette loi ? Quel autre organisme réglemente la concentration de la
propriété dans le domaine de la radiodiffusion.

A

La Loi sur la concurrence, mise en application par le Bureau de la concurrence. Le
CRTC a aussi établi une règlementation particulière pour le secteur de la radiodiffusion

71
Q

Depuis 2010, Radio-Canada pratique la convergence dans le domaine de
l’information. Comment ?

A

Depuis 2010, le processus de collecte de l’information destinée à alimenter les
productions journalistiques de la radio, de la télévision, de RDI et d’Internet est coordonné au sein
d’une seule instance qui décide des assignations des journalistes et qui encadre leur travail. Les
journalistes et les équipes techniques ont le mandat de produire des contenus (reportages,
entrevues…) pour alimenter les différentes plates-formes. Chaque plate-forme choisit dans ces
contenus ce qui convient à son mandat et à son public.

72
Q

Dans cette capsule on identifie cinq formes que prend le financement public aux
médias. Quelles sont ces formes ?

A

 Les subventions aux médias (radios et télés publiques; Fonds du Canada pour les
périodiques; médias communautaires; soutien au virage numérique pour la presse écrite) ;
 Les contributions publiques aux fonds de soutien à la production télévisuelle (Fonds des
médias du Canada, SODEC) ;
 Crédits d’impôt et autres mesures fiscales ;
 Tarifs préférentiels de la poste pour les périodiques ;
 Publicité gouvernementale et avis publics.

73
Q

Dans un échange commercial classique, il existe normalement un rapport entre la
qualité et le prix d’un produit. Les produits de grande qualité sont généralement plus chers. En
raison du financement publicitaire, qui caractérise généralement les médias, ce rapport entre la
qualité des contenus médiatiques et le prix n’existe pas. Expliquez pourquoi.

A

Dans le financement publicitaire, c’est l’annonceur qui paie; or il paie en fonction de ce
que vaut pour lui l’attention du public; il ne paie pas pour la qualité des contenus. Pour lui le produit,
c’est l’attention du public, pas les contenus. Le prix payé par l’annonceur ne correspond à la qualité
des contenus; il correspond à la qualité et la quantité de l’attention.

74
Q

Comment mesure-t-on la qualité de l’attention vendue aux annonceurs ?

A

La qualité de l’attention se mesure par le degré de correspondance entre le public visé
par l’annonceur et le public atteint par le média.

75
Q

Les médias d’information ne paient pas un de leurs principaux fournisseurs.
Expliquez.

A

Une grande partie des informations que diffusent les médias leur est fournie gratuitement
par des sources d’information qui alimentent les médias sans exiger de rémunération financière.
Elles agissent ainsi parce qu’elles ont intérêt à ce que ces informations soient connues ; elles veulent
qu’on y porte attention et elles sont disposées à payer pour obtenir cette attention qui, pour elles, a
une grande valeur. Elles cherchent à faire connaître une activité, une réalisation, une opinion, une
découverte scientifique, un projet immobilier, etc. Bref exercer une influence sur l’opinion
publique.

76
Q

Aujourd’hui (depuis 2018), plus de la moitié des dépenses publicitaires au Canada
sont dépensées sur Internet. Vrai ou faux ?

A

Vrai (54 % en 2018)

77
Q

Depuis le début des années 2000, tous les médias traditionnels ont vu leur part du
marché publicitaire diminuer. Vrai ou faux ?

A

Vrai

78
Q

Quel est le média traditionnel qui, proportionnellement, a le plus souffert
financièrement de la montée d’Internet sur le marché publicitaire ? La radio, la télévision, les
quotidiens, les hebdos, les magazines ?

A

Les quotidiens

79
Q

Les difficultés des médias traditionnels sur le marché publicitaire ne s’expliquent pas
uniquement par la monté d’Internet. Elles s’expliquent aussi par la diminution depuis 20 ans des
dépenses publicitaires des annonceurs. Vrai ou faux ?

A

Faux. Les dépenses publicitaires ont augmenté.

80
Q

Qu’est-ce qui explique qu’Internet soit si attrayant pour les annonceurs.

A

Les plateformes numériques en ligne sont des supports publicitaires beaucoup plus
efficaces et économiques car Internet permet d’exploiter les données personnelles et de navigation
pour micro-cibler les consommateurs, et de le faire en temps réel et de manière géo-localisée.

81
Q

Depuis 2001, le nombre de journalistes au Québec a diminué alors que le nombre de
personnes qui travaillent en communication (relations publiques, publicité, marketing) s’est
maintenu. Vrai ou faux ?

A

Faux. Il est vrai que le nombre de journalistes a diminué, mais le nombre qui travaillent
en communication ne s’est pas maintenu; il a doublé !

82
Q

Une étude du Public Policy Forum publiée en 2018 a analysé la couverture des
institutions publiques par les journaux au Canada entre 2008 et 2017. Quelle est la principale
conclusion de cette étude ?

A

Les chercheurs ont constaté une nette diminution (moins 36 %) du nombre d’articles
consacrés à la couverture des institutions. Cette tendance est généralisée et affecte davantage
l’information locale. Les auteurs concluent aussi à une baisse de la qualité de la couverture des
institutions publiques. Ils y voient une conséquence de la baisse des effectifs journalistiques dans
les journaux.

83
Q

Les données les plus récentes montrent que la part des revenus publicitaires accaparée
par les plateformes numériques, qui a été en forte progression au cours des dernières années, tend
maintenant à plafonner. Vrai ou faux ?

A

Faux. Les données les plus récentes (celles de 2019) montrent que la forte progression
continue, pour attendre presque 60 %.

84
Q

Au Québec, l’industrie des journaux quotidiens et hebdomadaires et celle de la
télévision généraliste privée sont globalement déficitaires. Vrai ou faux ?

A

C’est vrai depuis 2016 pour les journaux et depuis 2014 pour la télévision généraliste.
Et la situation empire avec le temps.

85
Q

Sur le plan des bénéfices, la télévision spécialisée s’en tire mieux que la télévision
généraliste. Pourquoi ?

A

La télévision spécialisée est moins dépendante des revenus publicitaires car une part
importante de ses revenus provient des abonnements.

86
Q

La radio privée commerciale maintient sa marge bénéficiaire, mais à quel prix ?

A

Les revenus publicitaires de la radio diminuent. Si la marge bénéficiaire se maintient,
c’est au prix d’une diminution des dépenses, notamment dans la production des émissions.

87
Q

À quelques exceptions près, la majeure partie des revenus des radiodiffuseurs privés
repose sur la vente de publicité. Vrai ou faux ?

A

Vrai

88
Q

Il existe cinq cas d’exceptions où les revenus des diffuseurs proviennent en grande
partie ou totalement de sources de financement autres que la publicité. Nommez et expliquez ces
cas.

A

 La Société Radio-Canada reçoit la majeure partie de ses fonds d’exploitation directement
du Parlement ;
 Les services publics de télévision éducative reçoivent la majeure partie de leurs fonds des
gouvernements provinciaux ;
 Les services spécialisés tirent près de la moitié de leurs revenus d’une partie du tarif payé
au distributeur par les abonnés ;
 Les services de télévision payante et de télévision à la carte dépendent entièrement des frais
d’abonnement ;
 Les entreprises de vidéo sur demande ne sont autorisées à insérer des messages
publicitaires dans des émissions qu’à certaines conditions.

89
Q

Quelle est la limite de temps qui peut être réservée à la diffusion de publicités pour
les services de télévision ou de radio suivants :
1. Services payants (télévision payante et télévision à la carte)?
a) Aucune publicité n’est permise
b) 4 minutes par heure
c) 12 minutes par heure
d) Aucune limite

A

A

90
Q

Quelle est la limite de temps qui peut être réservée à la diffusion de publicités pour
les services de télévision ou de radio suivants :
2. Stations de télévision (généraliste)
a) Aucune publicité n’est permise
b) 4 minutes par heure
c) 12 minutes par heure
d) Aucune limite

A

D

91
Q

Quelle est la limite de temps qui peut être réservée à la diffusion de publicités pour
les services de télévision ou de radio suivants :
3. Services spécialisés
a) Aucune publicité n’est permise
b) 4 minutes par heure
c) 12 minutes par heure
d) Aucune limite

A

C

92
Q

Quelle est la limite de temps qui peut être réservée à la diffusion de publicités pour
les services de télévision ou de radio suivants : 4. Stations de radio commerciale AM et FM
a) Aucune publicité n’est permise
b) 4 minutes par heure
c) 12 minutes par heure
d) Aucune limite

A

D

93
Q

Quelle est la limite de temps qui peut être réservée à la diffusion de publicités pour
les services de télévision ou de radio suivants : 5. Radio-Canada Espace Musique et Radio Two
a) Aucune publicité n’est permise
b) 4 minutes par heure
c) 12 minutes par heure
d) Aucune limite

A

a) défense de diffuser de la publicité à l’exception des émissions offertes aux
réseaux uniquement par commandite

94
Q

Parmi les types suivants de publicités, lesquels ne sont pas comptabilisés dans les
limites relatives au temps réservé à la diffusion de publicités par les radiodiffuseurs?
a) La promotion d’émissions canadiennes
b) La publicité à caractère politique
c) Les messages d’intérêt public
d) La publicité commerciale
e) a et c
f) b et c
g) a, b et c

A

g) La promotion d’émissions canadiennes, la publicité à caractère politique et les
messages d’intérêt public sont exclus des limites de temps. C’est le cas aussi pour le placement de
produits dans une émission ainsi que les publicités virtuelles.

95
Q

Le CRTC ne régit pas directement le contenu des messages publicitaires, mais il y a
deux exceptions. Quelles sont-elles ?

A

Les messages publicitaires destinés aux enfants et les messages publicitaires relatifs aux
boissons alcoolisées.

96
Q

Insertion de messages publicitaires à même l’émission plutôt que pendant une pause
publicitaire. Cette technique est fréquemment utilisée dans le cadre des événements
sportifs.

A

publicité visuelle

97
Q

Émission d’une durée de plus de 12 minutes qui vise à promouvoir ou à vendre un produit
ou un service. Ce genre comporte à la fois du divertissement et de l’information.

A

Infopublicité

98
Q

Type de publicité utilisé pour annoncer qu’une émission communautaire a reçu
gratuitement des biens ou des services lors de sa production.

A

publicité réciproque

99
Q

Quels messages publicitaires doivent être approuvés avant leur diffusion ?
a) Tous les messages publicitaires
b) Publicités électorales
c) Publicités sur les boissons alcoolisées
d) Publicités destinées aux enfants
e) b, c, et d

A

d) Seuls les messages publicitaires destinées aux enfants doivent être approuvés
avant leur diffusion.

100
Q

Pour faire face à la baisse de leurs revenus publicitaires, les journaux peuvent
diminuer leurs dépenses dans la production de l’information. Cette stratégie rencontre cependant
une limite. Quelle est cette limite ?

A

Au-delà d’un certain seuil, la diminution des dépenses en information devient contreproductive car elle entraîne une diminution de la qualité et donc éventuellement une diminution du
lectorat, ce qui accentue la baisse des revenus publicitaires.

101
Q

Depuis plusieurs décennies, le gouvernement du Québec soutient financièrement les
médias communautaires. Vrai ou faux ?

A

Vrai

102
Q

Nommez deux mesures d’aide mises en place par le gouvernement du Québec pour
aider financièrement la production d’émissions de télévision.

A

Programme de crédits d’impôt et subventions de la Société de développement des
entreprises culturelles (SODEC).

103
Q

Au Canada Loi de l’impôt sur le revenu permet aux entreprises canadiennes de déduire
de leurs revenus leurs dépenses pour des publicités diffusées par des médias de propriété
canadienne. Vrai ou faux ?

A

Vrai

104
Q

Les entreprises canadiennes peuvent déduire de leurs revenus imposables leurs
dépenses publicitaires sur des sites web étrangers. Vrai ou faux ?

A

Vrai

105
Q

D’où proviennent les fonds du Fonds des médias du Canada (FMC) ?

A

Du gouvernement fédéral et des distributeurs par câble, satellite ou par protocole Internet
qui, en vertu des règles du CRTC, doivent consacrer 5 % de leurs revenus bruts annuels au soutien
de la production télévisuelle canadienne.

106
Q

Les émissions d’information ne sont pas éligibles au soutien du Fonds des médias du
Canada. Vrai ou faux ?

A

Vrai

107
Q

À qui est versée l’aide du FMC ainsi que les crédits d’impôt des gouvernements
fédéral et provincial ? Aux producteurs indépendants, aux diffuseurs ou aux distributeurs ?

A

Aux producteurs indépendants.

108
Q

Nommez deux mesures mises en place par le gouvernement du Québec pour venir en
aide à la presse écrite

A

Il y a actuellement 4 mesures :
1. Un programme d’aide à la transformation numérique des entreprises d’information ;
2. Une subvention pour aider les journaux à défrayer les coûts liés au recyclage du papier
journal ;
3. Des prêts aux journaux qui en font la demande ;
4. Un crédit d’impôt pour soutenir la conversion numérique des modèles d’affaires des
entreprises de la presse.

109
Q

Quel est le non de l’organisme créé par le gouvernement fédéral et dont l’objectif
est de soutenir financièrement les magazines imprimés, les journaux non quotidiens payants et les
périodiques numériques canadiens ?

A

Le Fonds du Canada pour les périodiques.

110
Q

Dans le budget fédéral déposé en mars 2019, le ministre des Finances a annoncé
trois mesures fiscales destinées à soutenir le journalisme canadien. Nommez ces trois mesures.

A
  1. Les entreprises de presse écrite éligibles (celles qui produisent de l’information originale
    axée sur des sujets d’intérêt général) sont considérées sur le plan fiscal comme des
    entreprises de bienfaisance; elles seront donc exonérées d’impôt et pourront délivrer à leurs
    donateurs des reçus pour dons de chapitre déductibles ;
  2. Ces entreprises ont droit à un crédit d’impôt remboursable de 25 % sur les salaires et
    traitements des employés d’une salle de presse ;
  3. L’abonnement à un service de nouvelles numériques souscrit par un particulier donnera
    droit à un crédit d’impôt.
111
Q

À combien s’élève la subvention fédérale annuelle (fonds parlementaires) versée à
CBC/Radio-Canada ?
a) 1,2 milliards $
b) 1,0 milliards $
c) 800 millions $
d) 500 millions $
e) 150 millions $

A

a) 1,2 milliards $

112
Q

La subvention fédérale représente approximativement quelle part des revenus de
CBC/Radio-Canada ?
a) 90 %
b) 80 %
c) 70 %
d) 60 %
e) 50 %
f) 40 %
g) 30 %
h) 20 %
i) 10 %

A

c) 70 %

113
Q

Le Canada est un des pays au monde qui dépense le plus par habitant pour financer
son diffuseur public. Vrai ou faux ?

A

Faux. La plupart des pays démocratiques qui ont un état de développement économique
comparable à celui du Canada dépensent davantage.

114
Q

La présence d’un radiodiffuseur public présente des avantages particuliers pour le
Canada en raison du contexte qui lui est propre. Dans cette capsule, trois éléments de contexte ont
été soulignés. Quels sont-ils ?

A

a) L’immensité du territoire et la faible densité de population (petits marchés) ;
b) La présence de minorités de langue officielle ;
c) La présence de l’imposant voisin américain.

115
Q

Depuis le début des années 1990, les fonds publics consacrés à Radio-Canada ont
suivi, en dollars constants, une tendance à la hausse. Vrai ou faux ?

A

Faux. Ces fonds, en dollars constants, ont diminué.

116
Q

Télé-Québec ne génère que le quart de ses revenus. Le reste provient de la subvention
publique. Vrai ou faux ?

A

Vrai. En 2018-2019, Télé-Québec a généré 25,8 % de ses revenus.

117
Q

Au Québec, approximativement, la moitié du financement total des longs métrages
de fiction et le tiers du financement total des productions télévisuelles indépendantes proviennent
de fonds publics. Vrai ou faux ?

A

Vrai, si on se fie aux données de 2016-2017.

118
Q

Au Québec, les producteurs de cinéma et de télévision peuvent profiter de crédits
d’impôt comme mesure de soutien à la production. Ces crédits sont-ils accordés par le
gouvernement fédéral ou par le gouvernement du Québec ?

A

Les deux gouvernements accordent de tels crédits d’impôt.