Connaissance des médias 3.0 Flashcards

1
Q

Combien existe-t-il de quotidiens payants et gratuits au Québec ? Nommez-les.

A

11 quotidiens payants et 3 gratuits. Payants: Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, La Tribune La Voix de l’Est Le Nouvelliste Le Soleil Le Quotidien Le Droit, The Montreal Gazette, Le Devoir, The Record. Gratuits: La Presse+, 24 Heures et Métro

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2
Q

Le nombre de quotidiens publiés en version papier au Québec est resté stable au cours de la dernière décennie. Mais cela tend à changer. Pourquoi ?

A

Les lecteurs prennent l’habitude de lire les journaux en ligne. La baisse des revenus publicitaires incite aussi les journaux à abandonner les éditions papier, qui sont coûteuses à imprimer et à distribuer. La pandémie de Covid 19 a accéléré le passage au numérique pour les quotidiens de CN2i.

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3
Q

Pourquoi dit-on qu’Internet brouille les distinctions entre les différents acteurs médiatiques ?

A

L’arrivée d’Internet rend les frontières plus poreuses entre les différents types de médias. Désormais, des médias écrits produisent des contenus vidéo alors que des médias radiophoniques ou télévisuels diffusent des contenus écrits.

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4
Q

Parmi les quotidiens suivants, lequel(s) appartien(nen)t à Québecor ?
a) Le Quotidien
b) La Presse
c) 24 Heures
d) Métro
e) Journal de Québec
f) Le Devoir
g) Toutes ces réponses

A

c) et e).

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5
Q

Quelle est la proportion de la population adulte du Québec qui lit régulièrement un quotidien en semaine ?

A

La moitié (54 % en 2017-2018).

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6
Q

Qu’est-ce que la « portée » des quotidiens et à quelle valeur correspond cette portée pour les quotidiens au Québec ?

A

La portée est la proportion d’adultes ayant lu ou feuilleté au moins une édition d’un journal en format imprimé ou numérique au cours d’une semaine complète (7 jours). Au Québec cette portée était de 77 % en 2017-2018.

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7
Q

Contrairement à ce qu’on observe pour l’ensemble du Canada, la proportion des adultes qui lisent régulièrement un quotidien ne semble pas avoir diminué au Québec au cours des dernières années. Vrai ou faux ?

A

Vrai.

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8
Q

Certains lecteurs lisent les quotidiens en format papier uniquement; d’autres les lisent en format numérique uniquement; d’autres enfin les lisent dans les deux formats. En quelles proportions (pour l’ensemble du Québec en 2019) ?

A

Format papier uniquement: 31 % des lecteurs
Format numérique uniquement : 40 % des lecteurs
Les deux formats: 29 %
Note de JC : Il n’est pas nécessaire de retenir ces chiffres, mais il faut retenir que la part des lecteurs qui lisent encore le journal en format papier n’est pas négligeable.

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9
Q

Près de la moitié des lecteurs de quotidiens lisent des titres qui appartiennent à Québecor. Vrai ou faux ?

A

Vrai. C’était 44,3 % en 2019.

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10
Q

Quel titre avait le plus grand nombre de lecteurs en 2019 ?

A

Le Journal de Montréal, avec 2,9 millions de lecteurs sur une base hebdomadaire. La Presse suit avec près de 2,3 millions de lecteurs.
Note de JC: Si on additionne les lecteurs Journal de Montréal avec ceux du Journal de Québec (qui est son jumeau non identique), on obtient un total de 4,3 millions de lecteurs.

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11
Q

En 2015, le groupe Gesca a cédé six quotidiens au Groupe Capitales Médias. Quels sont ces quotidiens ? Où sont-ils publiés ? Et qu’est-il advenu d’eux en 2020 ?

A

La Tribune (Sherbrooke), La Voix de l’Est, Le Nouvelliste (Trois-Rivières), Le Soleil (Québec), Le Quotidien (Saguenay) et Le Droit (Gatineau-Ottawa). En 2020, le Groupe Capitales Médias, acculé à la faillite, a cédé ces journaux à des coopératives de solidarité (une pour chaque titre) regroupées dans la Coopérative nationale de l’information indépendante (CN2i).

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12
Q

Selon les données CEM, entre 2012 et 2019, les revenus publicitaires des quotidiens québécois auraient diminué de près de 25 %. Vrai ou faux ?

A

Faux. La diminution a été de plus de la moitié (53 %).

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13
Q

La baisse des revenus publicitaires a été en partie compensée par une augmentation des revenus provenant des abonnements, de la vente au numéro et de la vente d’articles en ligne. Vrai ou faux ?

A

Faux. Les données du CEM indique plutôt que les revenus dits « de diffusion » (abonnements, vente au numéro et de vente d’articles) ont également diminué de 34 % entre 2014 et 2019.

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14
Q

Pour faire face à la baisse de leurs revenus, les journaux (quotidiens et hebdomadaires) ont réduit considérablement leurs dépenses, notamment en licenciant du personnel, de sorte qu’ils ont pu maintenir leur marge bénéficiaire. Vrai ou faux ?

A

Faux. Au Canada la marge bénéficiaire a beaucoup diminué depuis 2010. Au Québec elle est en chute libre (sous zéro depuis 2016; perte de 6,5 % en 2018). Et cela s’est produit même s’il est vrai que les journaux ont diminué leurs dépenses, notamment en licenciant du personnel.

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15
Q

Les revenus publicitaires des éditions numériques des journaux sont en progression, mais cette croissance est insuffisante pour compenser la baisse des revenus publicitaires des éditions papier. Vrai ou faux ?

A

Vrai. La croissance des revenus publicitaires des éditions numériques est loin de compenser les pertes de revenus subies par les éditions imprimées.

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16
Q

Les revenus publicitaires des journaux proviennent principalement de la publicité locale. Vrai ou faux ?

A

Vrai. À hauteur des deux tiers, si on inclut les petites annonces.

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17
Q

Le nombre d’hebdomadaires au Québec est passé de 200 titres en 2010, à 168 en 2015 puis à 113 en 2020. Quels facteurs expliquent la baisse du nombre d’hebdomadaires au Québec?

A
  • Depuis 2009, Transcontinental et Quebecor se livraient une importante lutte dans des marchés régionaux, de sorte que dans plusieurs régions ou localités, on retrouvait deux hebdomadaires concurrents. En 2013, Quebecor décide de délaisser ce secteur d’activité et annonce la vente de 74 de ses hebdomadaires à Transcontinental, qui va en conserver plusieurs mais en vendre quelques-uns et en fermer d’autres, ce qui va faire diminuer le nombre total d’hebdomadaires.
  • D’autres groupes ont fermé des hebdomadaires dans un effort de rationalisation. C’est notamment le cas de Transcontinental qui, finalement, en 2017 et 2018, a vendu tous ses hebdos et quitté le secteur.
  • Aussi certains titres ont opté pour des parutions mensuelles ou bimensuelles.
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18
Q

Pourquoi la plupart des hebdomadaires sont-ils aujourd’hui offerts gratuitement alors qu’il s’agissait autrefois (dans les années 1960) de l’exception ?

A

La distribution gratuite et systématique des hebdomadaires dans tous les foyers d’un territoire donné fait augmenter le taux de lecture, facilite le recrutement d’annonceurs locaux et fait augmenter les revenus publicitaires.

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19
Q

Les hebdomadaires québécois publient combien d’exemplaires au total chaque semaine ? Ce tirage global est-elle en croissance ou en diminution ?

A

Tirage de 2,9 millions d’exemplaires chaque semaine (données de 2020). En nette diminution. Les hebdos publiaient près de 6 millions de copies en 2010 et de 5 millions en 2015.

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20
Q

Quels sont les deux grands groupes qui, jusqu’en 2013, dominaient largement l’industrie des hebdomadaires au Québec et se livraient à une forte concurrence ? Et qu’est-il advenu de ces hebdos ?

A

Transcontimental (TC) et Québecor. En 2013, Québecor se retire de cette industrie en cédant ses titres à TC. En 2017 et 2018, TC, qui était devenu un géant dans ce secteur, décide de se retirer à son tour et vend ses 88 titres à des groupes plus modestes.

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21
Q

Quels sont actuellement (données de 2020) les trois plus grands groupes dans le domaine des hebdomadaires au Québec ?

A

Métro Média (15 titres), Icimédias (20 titres) et Groupe Lexis Média (15 titres).

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22
Q

Existe-t-il au Québec des hebdomadaires indépendants (qui ne font pas partie d’un groupe de presse) ?

A

Oui. Il y en avait 29 en 2020. Les indépendants représentent le quart des titres et plus de 20 % du tirage global.

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23
Q

En raison de leur fort ancrage local, les hebdos ont réussi à maintenir leurs revenus publicitaires au cours des dernières années. Vrai ou faux ?

A

Faux. Les revenus publicitaires des hebdos ont diminué de 42 % entre 2014 et 2019. Ils recueillaient 4 % de l’ensemble des budgets publicitaires en 2019, comparativement à 9 % en 2012.

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24
Q

Quel est le principal groupe médiatique propriétaire de magazines au Québec ?

A

TVA Publications, qui contrôle 63 % du tirage des magazines à grand tirage au Québec, est de loin le plus important. Ce groupe possède, entre autres: TV Hebdo, Coup de pouce, 7 Jours, La Semaine, Le Bel Âge, Échos Vedettes, Star Système, Les idées de ma Maison, Elle Québec, Clin d’œil…. TVA Publications appartient à Québecor.

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25
Q

Quel grand groupe médiatique s’est retiré du secteur des magazines en 2014 ?

A

TC (Transcontinental).

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26
Q

À qui appartient le magazine L’actualité ?
a) Rogers
b) Mishmash Média (Alexandre Taillefer)
c) TVA
d) KO Media
e) Aucune de ces réponses

A

b)

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27
Q

Depuis 2010, les revenus des magazines au Québec ont diminué, mais leurs dépenses ont diminué dans les mêmes proportions, de sorte que la marge bénéficiaire a été maintenue. Vrai ou faux ?

A

C’est vrai que les revenus et les dépenses ont diminué, mais il est faux de dire que la marge bénéficiaire s’est maintenue; elle a diminué sensiblement. Par contre au Canada les magazines, globalement, ont réussi à maintenir un écart favorable entre les revenus et les dépenses, de sorte que leur marge bénéficiaire s’est accrue entre 2009 et 2015.

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28
Q

Quelle est la part des dépenses des publicitaires qui sont consacrées aux magazines au Québec ?

A

1,6 % en 2018; c’était 9 % en 2003.

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29
Q

De façon générale, quelle est la principale source de revenu des magazines québécois et canadiens? L’abonnement et la vente du numéro, ou la publicité ?

A

La publicité.

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30
Q

Nommez les 14 quotidiens publiés au Québec, leur propriétaire et leur lieu de publication.

A

Voir le Tableau des quotidiens

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31
Q

Aujourd’hui les quotidiens publiés au Québec adoptent différents modèles d’affaires. Nommez quatre facteurs qui font varier les modèles.

A

1) Le statut d’organisation (entreprises commerciales ou OBNL); 2) publication ou non d’éditions papier; 2) gratuité ou non des éditions papier, le cas échant; 4) gratuité ou non des éditions numériques.

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32
Q

Quel groupe de quotidiens attire le plus grand nombre de lecteurs ?

A

Les quotidiens de Québecor.

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33
Q

Alors que la plupart des quotidiens au Québec sont en difficulté, ceux de Québecor demeurent rentables. Qu’est-ce qui explique cette différence ?

A

C’est que Québecor a su, mieux que les autres groupes, anticiper la crise et a diminué drastiquement ses coûts d’opération d’abord en créant une agence de presse (QMI) qui alimente tous les médias d’information du groupe, puis en licenciant une grande partie du personnel de ses quotidiens.

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34
Q

Finalement, sur le plan commercial, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans le modèle de la gratuité et de la dématérialisation mis en place pour La Presse+ ?

A

La Presse+ n’a pas été en mesure de concurrencer efficacement les géants du web sur le marché publicitaire.

35
Q

Les revenus du Devoir proviennent pour les deux tiers de la publicité; le reste provient des abonnements. Vrai ou faux ?

A

Faux. C’est le contraire. Les deux tiers de ses revenus proviennent des abonnements. C’est une répartition des revenus qui est plutôt rare et qui explique que Le Devoir a été moins que d’autres journaux affecté par la chute des revenus publicitaires.

36
Q

Le modèle des quotidiens gratuits distribués dans les transports en commun (Métro et 24 heures) fait face à un avenir très incertain. Pourquoi ?

A

C’est un modèle de quotidien qui a été créé avant l’ère numérique. Aujourd’hui les usagers des transports en commun ont les yeux rivés sur leur téléphone et se désintéressent des quotidiens gratuits. Ces quotidiens peuvent bien sûr proposer des applications mobiles, mais sur ce terrain-là, la concurrence est vive et les quotidiens gratuits ont peu de ressources pour livrer la bataille.

37
Q

À qui appartenaient les quotidiens qui ont été cédés à la Coopération nationale de l’information indépendante (CN2i) ?

A

Ils appartenaient au Groupe Capitales Médias.

38
Q

Puisque les dépenses publicitaires migrent des médias traditionnels vers les supports numériques, les médias traditionnels n’ont qu’à migrer eux-mêmes vers le numérique pour récupérer leurs revenus publicitaires. Vrai ou faux ?

A

Faux. Dans l’univers numérique, les médias n’arrivent pas concurrencer l’offre publicitaire des géants du web (surtout Google et Facebook). Ils n’ont pas la capacité de cibler les consommateurs aussi efficacement que les géants du web.

39
Q

Pour survivre, les journaux doivent compenser les pertes de revenus publicitaires par d’autres sources de financement. Quelles peuvent être ces sources ?

A

Les abonnements; les dons; les fonds publics (sous différentes formes) ; des redevances payées par les plateformes numériques pour l’utilisation qu’elles font des contenus des journaux.

40
Q

Comment les gouvernements peuvent-ils aider l’industrie de la presse écrite ?

A

Par des mesures fiscales, comme:
* Des crédits d’impôt sur la masse salariale des rédactions, sur les dépenses liées à la transformation numérique ou sur les dons aux médias d’information ;
* L’abolition de la taxe sur les abonnements et des redevances sur le recyclage du papier journal.
Aussi par des mesures législatives qui:
* Obligeraient les plateformes numériques à payer des droits pour l’utilisation des contenus produits par les médias d’information ;
* Obligeraient les municipalités à diffuser les avis publics dans les journaux ;
* Obligeraient les plateformes numériques à partager avec les médias les informations qu’elles collectent sur le comportement des usagers.

41
Q

Comment les gouvernements peuvent-ils financer l’aide aux médias traditionnels ?

A

Par des taxes et des impôts, forcément. Par exemple:
* Obliger les géants du web à prélever les taxes (TVQ et TPS). Ça se fait au Québec, pour la TVQ et Ottawa s’apprête à le faire pour la TPS ;
* Prélever un impôt sur le chiffres d’affaires des géants du web au Canada ;
* Taxer l’utilisation de la bande passante et l’achat-location des appareils électroniques ;
* Taxer l’achat publicitaire sur les plateformes étrangères.

42
Q

L’aide publique à la presse écrite devrait respecter cinq principes: neutralité, équité, indépendance, intérêt public et transparence. Expliquez.

A
  • Neutralité: l’aide ne doit pas orienter les médias vers un modèle plutôt qu’un autre: papier vs numérique; payant vs gratuit, etc. ;
  • Équité: l’aide doit répondre à des critères connus, exempts d’arbitraire ou de jugements subjectifs ;
  • Indépendance: la forme d’aide doit respecter l’indépendance des rédactions et donc ne doit pas donner prise à des influences politiques ;
  • Intérêt public: l’aide doit soutenir l’information d’intérêt public (ne pas financer le divertissement) ;
  • Transparence: l’aide accordée, qu’elle soit publique ou privée, doit être rendue publique.
43
Q

Combien y a-t-il de stations de télévision généraliste au Québec, et comment se
répartissent-elles entre le secteur privé et le secteur public ?

A

Il y a 32 stations de télé généraliste : 24 privés et 8 du secteur public (Radio-Canada et
Télé-Québec)

44
Q

Donnez deux exemples pour chacun des services suivants : a) services spécialisés ;
b) télé payante ou à la carte ; c) services qui proposent des émissions et des films accessibles par
Internet.

A

Services spécialisés : les exemples sont nombreux : Vrak, MétéoMédia, RDI, Canal D.
Évasion, Séries+, Historia, RDS, LCN, Artv, CanalVie, Télétoon, Savoir, CPAC, TéléMag, Casa, TVA Sports, …
 Télé payante ou à la carte : Super Écran, Cinépop , Indigo (à la carte)
 Services qui proposent des émissions et des films accessibles par Internet : Tou.tv (RadioCanada), Club Illico (Vidéotron), Netflix, Crave (Bell)
Note : Voir la Liste des chaînes de télévision au Québec

45
Q

Quels sont les deux plus grands groupes de télévision privée au Québec ?

A

Québecor et Bell Média (BCE).

46
Q

Quel groupe a fait l’acquisition du réseau V en 2020 ?

A

Bell Média (BCE). V est devenu Noovo.

47
Q

Nommez quatre services spécialisés ou de télévision payante qui appartiennent a) à
Québecor et b) à BCE.

A

a) Québecor : LCN, AddikTV, Casa, Évasion, Moi & Cie Télé, Prise 2, TVA Sports,
TVA Sports 2, Yoopa, Zeste TV, Indigo;
b) BCE : Vrak TV, Canal D, Canal Vie, RDS, RDS Info, RDS2, Ztélé, Investigation, Super Écran,
Cinépop.
Voir : Bell (BCE) et Québecor

48
Q

Entre 2013 et 2019, les revenus publicitaires de la télévision au Québec ont diminué
à chaque année. Vrai ou faux ?

A

Vrai. De 697 millions $ en 2013 à 547 millions $ en 2019, une baisse de 21 %.

49
Q

Malgré la forte progression des géants du web, la télévision est le média qui obtient
la plus grande part des dépenses publicitaires au Québec. Vrai ou faux ?

A

Faux. La télévision a été pendant longtemps le principal support publicitaire, mais
depuis 2015 les géants du web ont dépassé la télé en termes de revenus publicitaires. En 2019, les
plateformes numériques non médiatiques (principalement les GAFA) ont obtenu 52 % des budgets
publicitaires au Québec alors que la télévision n’en recueille plus que 23 %.

50
Q

Au fil des ans, les services de télévision spécialisée sont venus gruger les revenus
publicitaires des télévisions généralistes. Vrai ou faux ?

A

Vrai. Les services spécialisés, dont le nombre a augmenté au fil du temps, ont accaparé
une part de plus en plus importante des dépenses publicitaires en télévision. Par exemple, les
services spécialisés de langue française obtenaient en 2002 13 % des budgets publicitaires en
télévision; en 2017 leur part avait augmenté à 30 %. Entre 2005 et 2019, les revenus publicitaires
de la télévision généraliste privée au Québec sont passés de 413 millions $ à 274 millions $, une
baisse de 34 %.

51
Q

Quelles sont les quatre sources de financement de la télévision au Québec ?

A

1) La vente de temps d’antenne aux annonceurs (publicité) ; 2) les crédits parlementaires
versés aux télévisions publiques ; 3) les frais d’abonnement ou d’achat à la carte payés par les
consommateurs (montants perçus par les EDR et redistribués aux propriétaires de ces services) ;
4) les sommes octroyées directement ou par l’intermédiaire de crédits d’impôt aux producteurs
indépendants par les gouvernements et les distributeurs.

52
Q

La télévision généraliste de Radio-Canada est financée en partie par des crédits
parlementaires, mais sa principale source de revenu demeure la publicité. Vrai ou faux ?

A

Faux. Au Québec, les crédits parlementaires représentent 66 % (en 2019) des revenus
de la télévision généraliste de Radio-Canada.

53
Q

Les services spécialisés de télévision de langue française tirent la plus grande part
de leurs revenus de la publicité. Vrai ou faux ?

A

Faux. Leurs revenus proviennent principalement (à 75 % en 2019) des abonnements.

54
Q

Jusqu’en 2007, au Québec, les revenus de la télévision généraliste privée dépassaient
ceux de la télévision spécialisée de langue française. Depuis 2007, c’est l’inverse. Les revenus des
services spécialisés ont connu une forte croissante pendant que ceux de la télé généraliste diminuait.
Vrai ou faux ?

A

Vrai. En 2017 les revenus des services spécialisés représentaient plus du double de
ceux des télés généralistes privées. Mais depuis 2017, les revenus des services spécialisés sont à la
baisse, comme ceux de la télévision généraliste privée.

55
Q

De 2014 à 2019, la marge bénéficiaire de la télévision privée au Québec a été
négative (pertes) à chaque année. Vrai ou faux ?

A

Vrai. Perte de 3 % à chaque année entre 2014 et 2017. Perte de 6 % en 2018 et de 9 %
en 2019.
Note de JC : Question à laquelle je vous laisse trouver une réponse : Pourquoi Québecor
(TVA) ou Bell (Noovo) continuent d’exploiter un réseau de télé qui perd de l’argent ?
Quelle est la rationalité économique qui justifie qu’on maintienne en vie ces entreprises
déficitaires ?

56
Q

Le déficit des chaînes généralistes privées s’explique par le fait que ces chaînes ont
augmenté leurs dépenses pour l’achat et la production d’émissions afin d’accroître leur auditoire et
ainsi freiner la chute des revenus publicitaires. Vrai ou faux ?

A

Faux. Au cours des dernières années, les télés généralistes privées ont diminué leurs
dépenses pour les émissions alors que les télés spécialisées les ont augmentés.

57
Q

Expliquez pourquoi des producteurs indépendants d’émissions de télévision
acceptent de vendre à des diffuseurs publics ou privés des émissions à des prix qui sont inférieurs
aux coûts de production.

A

Parce que la production de ces émissions a été en bonne partie financée par les
gouvernements fédéral et provincial (subventions et crédits d’impôt) et par des fonds de production
(comme le Fonds des médias du Canada) alimentés par les EDR et le gouvernement fédéral.

58
Q

Pourquoi les entreprises de distributions (EDR), qui ne sont pas des diffuseurs,
participent-elles au financement d’émissions de télévision ?

A

Parce que le CRTC les oblige à consacrer 5 % de leurs revenus bruts annuels au soutien
de la production télévisuelle canadienne.
Note de JC : Le CRTC considère que, puisque les EDR tirent profit de la télévision, il est
normal et juste qu’elles soutiennent la production télévisuelle.

59
Q

Quels genres d’émissions peuvent obtenir l’aide du Fonds des médias du Canada
(FMC) ?

A

Fictions, documentaires, émissions pour les enfants et pour les jeunes, émissions de
variétés et des arts de la scène.

60
Q

Quelle est la part des dépenses de production cinématographiques et télévisuelle au
Québec qui est assumée par des fonds publics ?

A

L’Observatoire de la culture et des communications du Québec (du MCCQ) estime
qu’en 2018-2019, l’ensemble du soutien public équivalait à 32,9 % des toutes les dépenses liées à
la production cinématographique et télévisuelle au Québec.

61
Q

L’écoute de la télévision traditionnelle tend à diminuer alors que l’écoute de la
télévision en ligne augmente. Vrai ou faux ?

A

Vrai, et la tendance est plus marquée chez les jeunes.

62
Q

Quelle est la proportion de Canadiens qui ne regardent la télévision qu’en ligne
(chiffres de 2017) ?

A

Autour 10 % des Canadiens (10 % en 2016 et 9 % en 2017). C’est un peu moins (6 %)
chez les francophones.
Note de JC: 14 % des Canadiens en 2018.

63
Q

Le temps d’écoute de la télévision chez les francophones du Québec se partage à
peu près également entre les services spécialisés et payants canadiens, d’une part, et les réseaux
généralistes québécois francophones, d’autre part. Vrai ou faux ?

A

Vrai. En 2017, les services spécialisés et payants canadiens obtenaient 46 % de l’écoute
alors que les réseaux généralistes québécois francophones obtenaient 51 %.

64
Q

Quel est le réseau généraliste le plus écouté par les Québécois francophones ?

A

TVA

65
Q

Le service spécialisé le plus écouté par les téléspectateurs québécois francophones
n’obtient pas plus de 4 % de l’écoute. Vrai ou faux.

A

Vrai. Il s’agit du service d’information continue LCN. L’écoute des services
spécialisés est morcelée dans un grand nombre de services.

66
Q

La télévision demeure le principal moyen de s’informer pour les Canadiens
francophones de toutes les catégories d’âge. Vrai ou faux ?

A

La télévision est le principal moyen de s’informer chez les 35 ans et plus, mais chez les
moins de 35 ans, ce sont les médias sociaux qui arrivent au premier rang

67
Q

Qu’est-ce qui explique que le gouvernement du Québec ait pu créer un service de
télévision (Télé-Québec, autrefois Radio-Québec) alors que la radiodiffusion est de juridiction
fédérale ?

A

Télé-Québec est une télévision éducative. Or l’éducation est une compétence
provinciale.

68
Q

Qu’est-ce qui est faux dans cette phrase : Les services d’information continue (ICI
RDI et CBC News) sont financés par des fonds publics, par la publicité et par des abonnements ?

A

Pas de fonds publics.

69
Q

Qu’est-ce que les télévisions généralistes privées reprochent à la programmation de
Radio-Canada ?

A

On lui reproche d’être calquée sur la programmation du secteur privé. On pense que
Radio-Canada devrait laisser les émissions de divertissement au secteur privé.

70
Q

Les radiodiffuseurs privés reprochent à Radio-Canada d’avoir des pratiques
concurrentielles déloyales. En quoi consisteraient ces pratiques ?

A

Radio-Canada ferait monter les enchères dans l’achat des droits d’émissions afin
d’écarter les concurrents, et elle ferait baisser les tarifs publicitaires en vendant des espaces
publicitaires à rabais.

71
Q

À qui appartiennent les réseaux CVT et Noovo ?

A

À Bell Media

72
Q

Quelle groupe médiatique obtient la plus grande part d’écoute de la télévision, tous
services confondus ?

A

Québecor

73
Q

L’écoute de la télévision se maintient chez les 65 ans et plus, mais elle diminue dans
tous les autres groupes d’âge. Vrai ou faux ?

A

Vrai

74
Q

On assiste depuis quelques années à un transfert massif de l’écoute de la télé
traditionnelle vers la télé via Internet. Vrai ou faux ?

A

Faux. Il y a un certain transfert mais il est encore graduel et limité.

75
Q

Les revenus publicitaires de la télévision tendent à diminuer, mais les revenus
d’abonnement augmentent. Vrai ou faux ?

A

Faux. Les revenus publicitaires et les revenus d’abonnement diminuent.

76
Q

La marge bénéficiaire des télévisions généralistes diminue, mais celle des télévisions
spécialisées augment. Vrai ou faux ?

A

Faux. La marge des deux diminue, au point où les généralistes sont déficitaires.

77
Q

Pour répondre aux difficultés financières que connaissent les télévisions généralistes,
les groupes médiatiques ont recours à deux stratégies. Lesquelles ?

A

La « rationalisation » (réduire les dépenses) et l’optimisation (faire plus avec moins,
c’est-à-dire créer des synergies pour faire en sorte qu’une même dépense génère plus de revenus).

78
Q

Les déficits des télévisions généralistes posent un défi particulier pour l’information.
Quel est ce défi ?

A

Le principal défi est celui de l’information en région. Les stations les plus menacées
sont les stations régionales qui sont souvent les seuls médias à pouvoir couvrir l’actualité régionale. 

79
Q

Quelle est la plus importante (en nombre d’abonnés) entreprise de distribution de
radiodiffusion (EDR) au Canada ?

A

BCE (Bell).

80
Q

Quelle EDR appartient à Québecor ?

A

Vidéotron

81
Q

Quel est le plus important (en nombre d’abonnés) service de vidéo sur demande en
ligne auquel les Québécois et les Canadiens ont accès ?

A

Netflix

82
Q

Quelle est la proportion des ménages québécois qui sont abonnés à un service de vidéo
sur demande ?

A

Un peu plus de la moitié (53 %) des ménages québécois.

83
Q

À qui les EDR doivent-elles remettre une partie de leurs revenus ?

A

Aux propriétaires des services spécialisés auxquels leurs clients sont abonnés. Les EDR
doivent aussi verser une partie de leurs revenus à des fonds de soutien à la production d’émissions
canadiennes (comme le Fonds de médias du Canada) en vertu de diverses obligations qui leur sont
imposées par le CRTC.