Cours 6.2 - WISC-V Partie 2 (interprétation) Flashcards
Approche selon laquelle on interprète les résultats à la WISC-V? Auteur?
Philosophie en bref?
Centré sur deux choses?
Neuropsychologically oriented process approach (NOPA)
George McCloskey
Pour bien interpréter la performance du sujet aux sous-tests après leur
administration, l’examinateur doit observer attentivement la performance du
sujet PENDANT l’admin
Centré sur:
1) Score aux différents sous-tests
2) COMMENT le sujet effectue les item de chaque sous-test
NOPA: approche réunit quels deux méthodes d’interprétation?
Avec laquelle elle est aussi compatible? Cette approche permet quoi de plus?
- Alexandre Luria
- Edith Kaplan
Aussi compatible avec modèle CHC (Cattel-Horn-Carroll): permet de proposer des CIBLES D’INTERVENTION à partir de l’analyse réalisée
Luria : lire son histoire p.3
EDITH KAPLAN: opinion sur méthodes traditionnelles? 3 autres faits importants?
Quelle approche elle a élaboré et sur quoi elle se concentre (2 trucs)
MÉTHODES TRADITIONNELLES d’évaluation ne permettent pas l’identification des processus cognitifs qui conduisent à la formulation d’une réponse.
- Un test = plusieurs fonctions cognitives impliquées.
- Des patients souffrant de déficiences cognitives différentes peuvent recevoir le même score à un test, bien qu’ils puissent utiliser des processus différents pour atteindre ce
résultat. - L’observation des modèles de comportements permet de mieux identifier les troubles
neurologiques.
+ Élabore l’approche neuropsychologique de Boston = se concentre sur l’analyse des processus cognitifs et sur les erreurs commises dans la réalisation des tâches
Sur quoi la NOPA est orientée, en bref/mots simples?
Orientée vers les PROCESSUS, vers COMMENT le patient fait les tâches demandées.
Principes de base de l’interprétation de la WISC (ou de tout autre test évaluant les fcts cves) selon la NOPA: nommer les 6
. Aucune tâche n’est pure, chaque tâche requiert l’utilisation de plusieurs capacités cognitives pour réussir.
- La performance aux tâches impliquant un contenu similaire peut
diverger de part le type d’entrée, le type de traitement et/ou le
type de sortie que les tâches sollicitent. - Les habiletés cognitives impliquées dans la réussite d’une tâche
sont celles que l’enfant « croit » qu’il doit utiliser pour réaliser la tâche. - L’observation systématique et attentive des comportements
durant la tâche améliore l’interprétation du score final à la tâche. - Ce que l’enfant ne fait pas bien est aussi important que ce que
l’enfant fait bien lorsqu’on tente de comprendre quelles capacités
cognitives il a utilisées pour compléter une tâche. - Certaines observations plus spécifiques peuvent contribuer à la
génération d’hypothèses cliniques.
Principe 1: Aucune tâche n’est pure, chaque tâche requiert l’utilisation de
plusieurs capacités cognitives pour réussir - 2 types de construits inclus dans les tests avec description de chacun?
Construits cognitifs primaires
§ Capacités cognitives étant objets centraux de l’évaluation.
Construits secondaires
§ Capacités cognitives qui peuvent affecter la performance de l’individu selon ses forces et faiblesses personnelles, de même que son approche à la tâche.
Principe 2: La performance aux tâches impliquant un contenu similaire peut diverger de part le type d’entrée, le type de traitement et/ou le type de sortie que les tâches sollicitent: donner un exemple avec entrée (stimulus) - Tx - Sortie (réponse)
Entrée/stimulus: visuospatial
Traitement: visuospatial
Sortie/réponse: Motrice/verbale
La performance aux tâches impliquant un contenu similaire peut diverger de 3 choses, lesquelles?
type d’entrée
le type de traitement
type de sortie que les tâches sollicitent.
Principe 3: Les habiletés cognitives impliquées dans la réussite d’une tâche sont celles que l’enfant « croit » qu’il doit utiliser pour réaliser la tâche.
3 éléments d’explication à cela et exemple
§ L’enfant choisit avec quels « outils » il réalise la tâche, en fonction de ce qu’il a à sa disposition.
§ Ces choix reflètent souvent des préférences ou des biais dans son profil cognitif.
§ Il est possible que ces choix ne soient pas cohérents avec les construits cognitifs
primaires de la tâche.
Exemple :
Séquences d’images : Utilisation d’une stratégie verbale efficace
Principe 4: L’observation systématique et attentive des comportements
durant la tâche améliore l’interprétation du score final à la tâche: en quoi ça nous aide avec 2 exemples? Conclusion à cela?
§ Aide l’examinateur à mieux comprendre quels construits cognitifs a réellement été
sollicités (ou non).
Exemples:
§ Rapidité de la réponse dans les sous-tests de raisonnement fluide à donne une
indication du type de raisonnement utilisé (verbal ou non-verbal).
§ Observation d’une préhension du crayon et d’une calligraphie ardue à Le score faible
alors obtenu à Code suppose une faiblesse motrice plutôt (ou en plus) d’un ralentissement du traitement de l’information
CONCLUSION: Ainsi, important d’être conscient que plusieurs habiletés sont
sollicitées par une même tâche.
Principe 5: Ce que l’enfant ne fait pas bien est aussi important que ce que
l’enfant fait bien lorsqu’on tente de comprendre quelles capacités
cognitives il a utilisées pour compléter une tâche.. Que doit-on surveiller (3 trucs)? Deux exemples?
§ Être attentif aux comportements aussi lorsque l’enfant réussit bien la tâche.
§ Quelles stratégies privilégie-t-il?
Qu’est-ce qui lui permet d’offrir une bonne
performance?
Exs.
Repérage de symboles : Bonne mémoire de travail qui permet à l’enfant de garder en
tête le symbole à rechercher (absence d’aller-retour dans le balayage visuel)
§ Séquences de chiffres : Utilisation de chunks à efficacité des fx exécutives
Principe 6: Certaines observations plus spécifiques peuvent contribuer à la
génération d’hypothèses cliniques.
Ainsi, qu’est ce que l’analyse des cpts observés dans les sous-tests permet de faire?
Ex. à partir d’un enfant avec des difficultés exécutives? On observerait quoi dans sa facon de réaliser les sous-tests?
ermet de dégager certaines constances dans les forces et faiblesses cognitives
(construits cognitifs) de l’enfant qui sont compatibles avec certaines hypothèses.
ex. tests blocs: peu de stratégie, plus d’essais-erreurs, difficultés
à planifier sa production…
En général, pourrait donner des réponses plus vite/impulsivement….
Y aller avec ce qui semble le plus évident… Avoir de la difficulté à réguler/trouver l’équilibre entre la vitesse et la précision. Avoir des difficultés de synthèse (similitudes, compréhension, vocabu-
laire), avoir un discours tangentiel (“ça me fait penser, la semaine
dernière…”).
Niveaux d’interprétation de la NOPA: nommer les éléments, dans l’ordre, de l’APPROCHE TRADITIONNELLE et deux caractéristiques en lien avec celle-ci
+ Voir les analyses intégrées à la WISC p.6-7 si motivée et capable xD
TRADITIONNELLE = Top-down
2) Considère VARIABILITÉ DANS LES SOUS-TESTS surtout attribuable à des erreurs de mesure.
Fctmt global -> Indices primaires/regroupements cliniques -> Sous-tests -> Items -> Construits cx spécifiques aux tâches.
Approche NOPA: 3 éléments descriptifs; nommer les éléments dans l’ordre dans lesquels ils sont analysés/considérés.
NOPA = approche BOTTOM-UP.
Variabilité à l’intérieur des sous-tests = SOURCE RICHE D’INFOS sur caps cognitives utilisées par l’enfant.
Analyse qui requiert une bonne maîtrise des construits cognitifs
impliqués dans les divers sous-tests et une connaissance des
comportements qui les reflètent.
Construits cx spécifiques aux tâches -> Items -> Sous-tests -> Indices prims et regroupements cliniques -> Fcmt global
Approche NOPA en bref?
+ Voir p.7 si je suis motivée et apte.
Part de la PERFORMANCE DE L’ENFANT pour faire des regroupements cliniques qui semblent intéressants.