Cours 4: DSM IV et DSMV Flashcards
Qu’est-ce que la fidélité?
Fidélité : consistance ou la précision avec laquelle un outil ou un test mesure ce qu’il est censé mesurer
Nomme 2 composantes de la fidélité
sensibilité (accord sur un diagnostique)
spécificité (accord sur une absence de diagnostique)
Nomme 2 types de fidélité
Inter-juge : Cohérence entre plusieurs cliniciens différents utilisant le même outil de diagnostic. (corrélation entre la notation de 2 évaluateur, ex: indice kappa)
Intra-juge : Stabilité des diagnostics faits par le même clinicien à des moments différents ou en utilisant des outils différents.
Qu’est-ce que la validité d’un diagnostique?
Capacité du diagnostic à refléter des causes sous-jacentes (ex. : facteur génétique ou environnemental).
Nomme 3 sous catégorie de la validité par rapport au diagnostique
Concordance avec d’autres mesures (validité concurrente) : Est-ce que le diagnostic s’aligne avec d’autres outils diagnostiques pertinents ?
Validité prédictive : Est-ce que le diagnostic permet de prédire l’évolution ou les traitements appropriés pour le patient ?
Validité de construit : Le diagnostic est-il représentatif de l’entité psychopathologique qu’il prétend évaluer ?
Nomme des avantage des diagnostiques (4)
Aide à la communication : Il facilite la communication entre les cliniciens et les chercheurs – le plus important
Structure clinique: Indique l’approche à utiliser en observation et traitement thérapeutique grâce aux groupes homongènes
Prédiction : Un diagnostic peut permettre de prévoir l’évolution d’un trouble, et de choisir un traitement plus efficace.
Accès aux soins: Un diagnostic reconnu peut ouvrir l’accès à des soins appropriés (ex. : remboursement par des assurances) – le moins important.
Nomme des désavantage des diagnostiques (4)
Stigmatisation (étiquette presque permanente) : Un diagnostic peut entraîner une étiquette négative pour le patient, ce qui peut nuire à sa réinsertion sociale ou professionnelle
Simplification excessive : La complexité des troubles mentaux peut être réduite à des catégories simplifiées, occultant des nuances individuelles.
Risques de sur-diagnostic ou sous-diagnostic : Certains patients peuvent être mal diagnostiqués en raison de critères diagnostiques trop larges ou trop restreints.
Risque de pathologisation : Certaines variations normales du comportement humain peuvent être pathologisées dans des contextes spécifiques.
Quels étaient les 5 axes du DSM V?
Axe I - L’ensemble des troubles
Axe II – Troubles de la personnalité et le Retard Mental.
Axe III – Affectations médicales générales
Axe IV - Problèmes psychosociaux et environnementaux
Axe V - Évaluation globale du fonctionnement
Qu’est-ce que la kleptomanie?
A. Impossibilité répétée de résister à l’impulsion de voler des objets qui ne sont dérobés ni pour un usage personnel ni pour leur valeur commerciale.
Qu’est-ce que le trouble exhibitionniste?
A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait d’exhiber ses organes génitaux devant une personne prise au dépourvu, se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.
Quels sont les types dans le trouble exhibitionniste?
selon devant qui il est excité d’être exhibitionniste:
- devant un enfant prépubère
- devant des individus sexuellement matures
- devant les 2
Qu’est-ce qu’une phobie spécifique?
A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p. ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
N.B. : Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
Ensuite, le code est déterminé par le stimulus phobogène
Qu’est-ce que l’anorexie mentale?
A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu.
Spécifier:
1. type restrictif vs hyperphagique / purgatif
2. si en rémission, partielle ou complete
3. Sévérité avec l’IMC de la personne (de léger - 17 à extrême - 15)
Qu’est-ce que le TDAH
A. Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, (avant 12 ans) caractérisé par
- 6+ symptomes inattention
a. Inattention aux détails
b. Difficulté de concentration
c. Inattention à l’écoute
d. Non-conformité aux consignes
e. Difficulté d’organisation
f. Évitement des tâches
g. Perte d’objets nécessaires
h. Distraction par des stimuli externes
i. Oublis fréquents
et ou
- 5+ symptômes hyperactivité et impulsivitié
a. Remue souvent les mains ou les pieds
b. Se lève souvent
c. Court ou grimpe partout
d. Ne se conforme pas aux consignes
e. Agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts »
f. Parle souvent trop
g. Laisse souvent échapper la réponse
h. A souvent du mal à attendre son tour
i. Interrompt souvent les autres
spécifier le type selon s’il vire plus vers une des deux dimension et la sévérité
Quels sont les 4 types de TDAH?
résentation combinée
Présentation inattentive prédominante
Présentation hyperactive/impulsive prédominante
En rémission partielle
Quelle était l’approche principale du DSM I et son problème principale
approche psychodynamique, influencée par la psychanalyse, en se concentrant sur des descriptions vagues et subjectives des troubles mentaux.
Le problème principal était le manque de précision, rendant difficile la standardisation du diagnostic.
Quelle était l’approche principale du DSM II et son problème principale
le DSM-II restait influencé par des concepts psychanalytiques, avec des descriptions encore imprécises.
Le principal problème était son manque de fiabilité : les diagnostics variaient considérablement d’un clinicien à l’autre en raison de l’absence de critères diagnostiques précis.
Quelle était l’approche principale du DSM III et son problème principale
tournant majeur avec l’introduction de critères diagnostiques spécifiques et d’une approche descriptive, axée sur les symptômes observables.
Toutefois, un problème important persiste : la classification reste rigide et catégorielle, ne tenant pas compte de la diversité des présentations et des comorbidités.
Quelle était l’approche principale du DSM III-R et son problème principale
ajustements importants aux critères diagnostiques, en clarifiant les descriptions et en supprimant certaines catégories diagnostiques controversées.
Le problème principal résidait dans les incohérences cliniques et les critiques concernant l’excès de catégories, ce qui a incité à simplifier certains diagnostics.
Quelle était l’approche principale du DSM IV et son problème principale
En s’appuyant sur les données empiriques, le DSM-IV a cherché à améliorer la validité des catégories diagnostiques.
le principal problème était l’inflation diagnostique, avec l’introduction de nombreux nouveaux diagnostics, ce qui a parfois conduit à la surmédicalisation et à la pathologisation de comportements normaux.
Quelle était l’approche principale du DSM IV-R et son problème principale
mis à jour les informations et les descriptions cliniques sans modifier les critères diagnostiques principaux. Elle visait à répondre aux critiques de l’« inflation diagnostique » en affinant les descriptions et en incluant des données de recherche plus récentes pour chaque trouble.
Quelle est l’approche principale du DSM V et son problème principale
Cette version a tenté de résoudre les limites des catégories rigides en introduisant des dimensions de sévérité et des critères plus souples.
le DSM-5 a été critiqué pour sa dépendance excessive aux symptômes, sans suffisamment tenir compte des causes sous-jacentes des troubles, et pour la persistance de catégories diagnostiques controversées (comme le trouble de la personnalité borderline), suscitant des débats sur leur validité.