Cours 10: la schizophrénie Flashcards

1
Q

Dans les débuts de la schizophrénie, comment Emil Kraepelin percevait ce trouble?

A

Introduit en 1898 le concept de « dementia praecox » ou démence précoce: maladie mentale chronique apparaissant à la fin de l’adolescence ou au
début de l’âge adulte et caractérisé par des troubles graves de l’intelligence

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2
Q

Dans les débuts de la schizophrénie, comment Eugène Bleuler percevait ce trouble?

A

Il propose le terme schizophrénie en 1911 : pas nécessairement dégénérative et peut arriver plus tard

Crée le mot schizophrénie = bris des liens associatifs dans les mots et dans la pensée
(schizein = fendre et phrên = esprit)

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3
Q

Qu’est-ce qu’une psychose?

A

C’est une perte de contact avec la réalité

 Rupture des fonctions perceptuelles, cognitives ou rationnelles de l’esprit

 Expérience de la réalité différente des individus évoluant dans la même culture

Plus le processus psychotique s’intensifie plus le monde de l’individu devient unique à
cette personne (pas un trouble)

psychose tjr à l’intérieur de la schizophrénie (se trouve aussi dans d’autres troubles).

psychose ne veut pas dire trouble psychotique, mais trouble psychotique veut dire psychose

Pour être en psychose, il faut que les gens dans le même espace (donc dans la réalité de cette culture) n’y trouve pas de sens.

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4
Q

Nomme les troubles qui font partie du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques dans le DSM-5 (juste nommer)

A

 Trouble délirant
 Trouble psychotique bref
 Trouble schizophréniforme
 Schizophrénie
 Trouble schizoaffectif
 Trouble psychotique induit par une substance/un médicament/autre affection médicale

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5
Q

Qu’est-ce que le trouble délirant, et en quoi diffère-t-il de la schizophrénie?

A

Présence de délires fixes et non bizarres (par exemple, persécution ou jalousie) pendant au moins un mois, sans autres symptômes psychotiques majeurs.

Différence avec la schizophrénie : ne comporte pas d’hallucinations significatives, de désorganisation marquée ou de symptômes négatifs (aplatissement affectif, retrait social).

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6
Q

Qu’est-ce que le trouble psychotique bref , et en quoi diffère-t-il de la schizophrénie?

A

Apparition soudaine de symptômes psychotiques (hallucinations, délires, discours désorganisé) qui durent de 1 jour à moins de 1 mois, avec un retour complet à l’état de base.

Différence avec la schizophrénie : Ce trouble est transitoire et ne dure pas plus d’un mois, contrairement à la schizophrénie qui est chronique et persiste au moins 6 mois.

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7
Q

Qu’est-ce que le trouble schizophréniforme, et en quoi diffère-t-il de la schizophrénie?

A

Symptômes similaires à la schizophrénie (hallucinations, délires, désorganisation) mais durant moins de 6 mois.

Différence avec la schizophrénie : La durée des symptômes est inférieure à 6 mois, tandis que la schizophrénie nécessite une durée minimale de 6 mois pour le diagnostic.

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8
Q

Qu’est-ce que le trouble schizoaffectif et en quoi diffère-t-il de la schizophrénie?

A

Combinaison de symptômes psychotiques typiques de la schizophrénie (délires avec congruence émotionnelle) et d’épisodes thymiques (dépressifs ou maniaques ou mixtes)

Différence avec la schizophrénie : Ce trouble inclut des troubles de l’humeur majeurs, alors que la schizophrénie peut inclure des fluctuations de l’humeur, mais elles ne sont pas centrales.

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9
Q

Qu’est-ce que le trouble psychotique induit par une substance/un médicament/autre affection médicale, et en quoi diffère-t-il de la schizophrénie?

A

Symptômes psychotiques (hallucinations, délires) causés directement par l’effet d’une substance, d’un médicament ou d’une condition médicale (ex. : épilepsie, infection).

Différence avec la schizophrénie : Les symptômes sont directement liés à une cause identifiable (substance ou maladie) et ne se développent pas indépendamment, contrairement à la schizophrénie.

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10
Q

Quelles sont les domaines de perturbation caractéristiques de la schizophrénie?

A

 Le contenu et le cours de la pensé
 La perception
 L’affectivité
 La conscience de soi
 La volonté
 La relation au monde extérieur
 Les comportements psychomoteurs

perturbation dans toutes les modalités de la vie, accompagné de dépression parfois

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11
Q

Quels sont les critères majeures du diagnostique de schizophrénie dans le DSM V

A

A. Deux (ou plus) des manifestations suivantes sont
présentes, chacune pendant une partie significative de temps pendant une période
d’1 mois (ou moins quand elles répondent favorablement au traitement). Au moins
l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
  5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)

B. Dysfonctionnement social

C. 6 mois de symptômes, dont 1 mois de symptômes décrit en A (ou moins si traitement) , le reste pouvant être de différentes phases.

D. Exclusion de d’autres troubles

E. Exclusion de l’effet de médicament

F. Si trouble envahissant du développement présent, le diagnostique est posé seulement si symptômes hallucinatoires et délirants

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12
Q

Explique les 3 phases de la schizophrénie

A

1. Phase prodromique
Détérioration du fonctionnement par rapport à l’état antérieur.
* symptômes négatifs prédominent.
* changements subtils de personnalité, des difficultés sociales ou scolaires/professionnelles.
* durée variable
* ne se répète généralement pas après avoir été vécue une première fois.

2. Phase aigue / active
Les symptômes psychotiques positifs sont les plus marqués et envahissants
* seule phase nécessaire pour poser un diagnostic de schizophrénie.

3. Phase résiduelle
les symptômes psychotiques diminuent, mais des symptômes résiduels peuvent persister: difficultés de fonctionnement quotidien et des symptômes négatifs

Certaines personnes peuvent ne pas passer par une phase prodromique (leurs symptômes apparaissent directement en phase aiguë)

D’autres peuvent ne pas vivre de phase résiduelle, si leurs symptômes psychotiques restent très présents malgré le traitement.

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13
Q

Que sont les symptômes positifs de la schizophrénie?

A

Des symptômes qui viennent s’ajouter aux fonctions mentales habituelles (idées délirantes, discours désorganisé, hallucinations).

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14
Q

À quoi font référence les idées délirantes dans la schizophrénie?

A

Idées en opposition avec la réalité et dont la personne est convaincue. Basées sur des
inférences tendancieuses.
Attention si congruente à l’humeur (dx différentiel)

Principaux types ;
 Bizzares
 Pensées imposées, vol des pensées, etc.
 De référence
 De persécution
 De grandiosité

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15
Q

Quels sont les types d’hallucination possible et laquelle est retrouvée la plus souvent chez les schizophrènes?

A

Expériences sensorielles en absence d’une stimulation extérieure

Principaux types ;
 Auditif +++
 Visuel
 Somatique
 Olfactive
 Gustative

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16
Q

Quelles sont les 2 théories qui explique les différences culturelles dans les symptômes positifs de la schizophrénie?

A
  1. va avec la stigmatisation lié aux cultures, parfois meilleur filet social (facteurs protecteurs)
  2. dans certains pays, plus de trauma qui prédisposent plus à la schizophrénie
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17
Q

À quoi fait référence la désorganisation dans la schizophrénie?

A
  1. Discours désorganisé :
     Incohérence : Associations incompréhensibles.
     Néologismes : Invention de nouveaux mots.
     Tangentiel : Du coq-à-l’âne.
     Discours sous pression : Parle très (trop) rapidement.
     Discours distrait : Changement de sujet suite à une distraction.
     Écholalie : Répète comme un écho.
  2. Comportements désorganisé qui ne doit pas être dû à une hallucination
     Gestes bizzares, répétitifs
     Catatonie (raideur, position ou émotion fixe)
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18
Q

Que sont les symptômes négatifs de la schizophrénie?

A

Absence de comportements adoptés par la plupart des gens (apathie, alogie, anhédonie, affect plat, asocialité, catatonie).

19
Q

Qu’est-ce que l’apathie?

A

Manque d’énergie, d’intérêt et de persistance dans les activités quotidiennes habituelles.

20
Q

Qu’est-ce que l’alogie?

A

Pauvreté du langage et pauvreté du contenu du discours.

21
Q

Qu’est-ce que l’anhédonie?

A

Incapacité à ressentir du plaisir

22
Q

Quand on dit “affect plat” comme symptomes, de quoi parle-t-on?

A

Absence complète (ou presque) d’expression émotionnelle, quel que soit le stimulus (mais la personne peut ressentir des émotions normalement à l’intérieur)

23
Q

Qu’est-ce que l’asociabilité?

A

Présence de difficulté sociale importante.

24
Q

Quels sont les symptômes cognitifs de la schizophrénie?

A

QI plus bas après premier épisode psychotique
 Mémoire
 Habiletés langagières
 Fonctions exécutives
 Attention

Mal compris. Il y a même des gens qui vont ne plus être capable d’écrire. Les symptomes cognitifs sont plus souvent temporaires dans leur gravité, mais dépendent de la longueur de la psychose en phase aigue. Certaines personnes n’ont pas ces symptomes cognitifs du tout.

25
Q

Qu’est-ce qui différencient les troubles de la personnalité et les troubles de l’humeur qui rejoignent les symptômes de la schizophrénie ave celle-ci?

A

si pas de symptomes psychotiques EN PREMIER PLAN trouble de l’humeur (mais peut en avoir en second plan)

26
Q

Quelle est la prévalence de la schizophrénie?
- dans la population
- selon les sexes

A

0.5%
Un peu plus d’hommes que de femmes (plus grave chez les hommes, débute plus jeune)

27
Q

Quand débute normalement la schizophrénie?

A

Fin de l’adolescence, début de l’âge adulte
 Plus tôt chez les hommes (15-24 ans) vs. femmes (25-35 ans)  Début aigu vs. prodrome long (5 ans avant la phase aiguë)
 hospitalisation souvent nécessaire

28
Q

Explique l’étiologie du trouble selon le modèle bio-psychosocial

A

Vulnérabilité-Stress : Hypothèse la plus reconnue. Stress important surajouté à une prédisposition déjà existante pourrait déclencher un processus psychotique.

Facteurs de risque génétiques (20-40%) vs facteurs de risque environnementaux (60-80%)

29
Q

Dans le modèle biopsychosocial, quels sont les 3 facteurs de vulnérabilité neuropsychologiques?

A

Erreur génétique : Certaines mutations ou altérations génétiques augmentent le risque de schizophrénie.

Anomalie du cerveau : Des différences structurelles, comme une réduction du volume de certaines régions cérébrales (hippocampe, amygdale) (ventricules)

Dysfonction des neurotransmetteurs : Un déséquilibre des systèmes dopaminergique et glutamatergique est souvent impliqué.

Ces vulnérabilités créent une base biologique qui prédispose à la schizophrénie, mais elles ne suffisent pas à expliquer le développement de la maladie sans interaction avec d’autres facteurs

30
Q

Dans le modèle biopsychosocial, quels sont les facteurs de risques socio-environnementaux ?

A

Exposition au stress : Des événements stressants (pression de performance, défis liés à la vie quotidienne) peuvent aggraver la vulnérabilité.

Consommation d’alcool et de drogues : Ces substances, en particulier le cannabis, augmentent le risque de développer un épisode psychotique.

Complications obstétricales : Des problèmes à la naissance ou durant la grossesse (ex. : hypoxie) peuvent affecter le développement cérébral.

Émotions exprimées : Les environnements familiaux très critiques ou hostiles augmentent le risque de rechute.

Manque de soutien social : Une insuffisance de réseaux sociaux peut limiter la résilience de l’individu.

Ces facteurs sont considérés comme des “déclencheurs” qui, combinés à une vulnérabilité biologique préexistante, peuvent précipiter l’apparition de la schizophrénie

31
Q

Dans le modèle biopsychosocial, quels sont les symptomes résiduels mentionnés?

A

Les symptômes négatifs (comme l’apathie, l’anhédonie) et la détérioration du fonctionnement quotidien sont souvent aggravés par :

Le handicap provoqué par la maladie.

La stigmatisation sociale.

Un cercle vicieux de dégradation de la qualité de vie et d’isolement.

32
Q

Quels sont les facteurs de protection du modèle bio-psychosocial?

A

Les traitements pharmacologiques (antipsychotiques) + les interventions psychosociales (psychothérapie, réhabilitation sociale) = rôle crucial

développement d’habiletés sociales, la psychéducation, soutien social continu permettent de diminuer les rechutes et d’améliorer le fonctionnement.

33
Q

Quelle est la composante génétique dans la schizophrénie?

A

Grande composante génétique: plus le lien de parenté est rapproché, plus les risques sont grande.

découverte avec les études de famille: jumeaux monozygote qui sont identique = 50% de chance de développer la schizophrénie si l’autre l’a, et les enfants de ces individus ont autant de chance de souffrir de la schizophrénie même si le parent n’a pas développé la schizophrénie parce qu’il a le
même bagage génétique que son jumeau MZ qui l’a.

Le lien n’est as retrouvé dans les familles adoptives. toutefois, si 2 jumeaux MZ élevés séparément, l’enfant adopté pourrait avoir plus de chance de développer la schizophrénie à cause du traumatisme d’adoption selon le modèle vulnérabilité - stress.

34
Q

Quels sont les 2 corrélats biochimiques

A

hypothèse dopaminergique
Excès de récepteurs dopaminergiques + Hypersensibilité des récepteurs à la dopamine, rendant les neurones plus réactifs = pourraient expliquer les symptômes positifs (hallucinations, délires)

autres neurotransmetteurs
Glutamate : Déficience potentielle qui pourrait expliquer les symptômes négatifs.
Sérotonine : Joue également un rôle dans la modulation des symptômes psychotiques.

35
Q

Comment a-t-on découvert le lien entre la schizophrénie et la dopamine? (2 éléments)

A

Amphétamines : Elles augmentent l’activité de la dopamine, ce qui peut provoquer des symptômes psychotiques, même chez des personnes sans schizophrénie, et exacerber les symptômes chez les schizophrènes.

Antipsychotiques : Ces médicaments réduisent l’activité dopaminergique, atténuant ainsi les symptômes psychotiques.

36
Q

Quels sont les 3 corrélats biologiques à la schizophrénie?

A

Ventricules élargis
Les ventricules sont des trous dans le cerveau donc perte de matière
 Hypodéveloppement de l’hippocampe et amygdale (lobe temporal)

Hypofrontalité
 Activité réduite des lobes frontaux

Facteur prénatal et périnatal
 Infection virale telle que la grippe, taxmoplasmose,
rubéole, itss chez la femme enceinte
 Complication obstétricale
 Désastre naturel, deuils, famine (Malaspina et al., 2008)

37
Q

Quels sont les 5 facteurs environnementaux liés à la schizophrénie?

A

Adversité durant l’enfance
Intimidation, violence (physique, sexuelle, psychologique), négligence, ou perte d’un parent augmentent le risque de schizophrénie.

Consommation de drogues
Le cannabis, consommé à un jeune âge, accroît le risque de développer des troubles psychotiques, surtout en présence de vulnérabilité génétique (relation dose-réponse).

Climat familial
Environnements hostiles, critiques ou avec peu de communication augmentent les tensions et peuvent aggraver les symptômes. Le manque de soutien social joue également un rôle.

Événements stressants
Perte d’emploi, deuil ou autres événements de vie stressants sont des déclencheurs possibles.

Classe sociale
Une corrélation existe entre un faible statut socio-économique et un risque accru de schizophrénie, possiblement en raison de stress ou d’accès limité aux ressources.

38
Q

Dans la pharmacothérapie, quelle est la différence entre les antipsychothiques de première génération vs de 2e génération?

A

Les neuroleptiques ont le même effet: ils diminuent et contrôlent les symptômes positifs (hallucinations, délires), mais sont moins efficaces pour les symptômes négatifs (apathie, anhédonie).

La 1ere et 2e génération se distingue par les effets secondaires:

1re génération :
Effets extrapyramidaux : akinésie (ralentissement moteur), hypertonie (rigidité), tremblements au repos.

2e génération :
Effets métaboliques : prise de poids, aménorrhée, problèmes sexuels, tensions artérielles, somnolence, etc.

39
Q

Qu’est-ce que le syndrome malin des neuroleptiques?

A

Rare mais grave, ressemble à une “grosse grippe” avec de la fièvre, de la rigidité musculaire et des complications pouvant persister après l’arrêt du traitement.

40
Q

Quelles sont les 4 interventions psychologiques possible? Que visent-elles?

A

Ces interventions visent à améliorer la qualité de vie et à favoriser l’autonomie des personnes atteintes.

Entraînement aux habiletés sociales
Enseignement et pratique d’habiletés pour améliorer le fonctionnement au quotidien.
Souvent en groupe pour favoriser l’apprentissage pratique.

Psychoéducation
Éducation sur les symptômes, la médication, et la gestion des émotions pour mieux comprendre et gérer la maladie.

Thérapie cognitive-comportementale (TCC)
Aide à développer des stratégies pour gérer le stress, les émotions, et l’estime de soi; Modification des fausses croyances qui maintiennent les symptômes.

Thérapie familiale
Information et soutien pour les familles.
Amélioration de la communication et réduction des conflits (ex. : critique, émotions exprimées).

41
Q

Quelle est la meilleure intervention pour la schizophrénie?

A

Une combinaison de traitements pharmacologiques et psychologiques

La médication permet de stabiliser l’état de la personne avec un dx de
schizophrénie et ensuite l’intervention psychologique peut avoir lieu, dans la logique où le contact avec la réalité doit être présent pour que les interventions soient efficaces

42
Q

Que peut-on dire par rapport à la rémission des patients?

A

La rémission concerne surtout la diminution des symptômes positifs, alors que les symptômes négatifs (apathie, retrait social) ont tendance à persister, maintenant souvent la personne en phase résiduelle.

La rémission des symptôme est plus facilement atteinte que la rémission fonctionnelle en pratique: les contrecoups des épisodes suivent les patients une fois les symptomes contrôlés.

Les patients ayant un bon soutien social, une réponse rapide au traitement et des symptômes moins graves ont de meilleures chances de retrouver une vie fonctionnelle. Toutefois, ca reste un trouble à vie.

43
Q

quels sont les troubles en comorbidité avec la schizophrénie en ordre de grandeur?

A

Dépression : 50 %

Trouble lié à l’abus de substances : 47 %

Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : 29 %

Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : 23 %

Anxiété sociale : 17 %

Trouble panique : 15 %

De plus, 1/2 personnes diagnostiquées feront au moins une tentative de suicide et 1/10 en décèdent.