Consultation-liaison Flashcards

1
Q

Critères diagnostiques de l’état confusionnel aigu (delirium)

A

A. Perturbation de l’attention et de la conscience
B. Installation dans un temps court, fluctuant et qui représente un changement par rapport à l’état de base
C. Une autre perturbation cognitive :
- Orientation (surtout temps/lieu)
- Mémoire (surtout mémoire de travail)
- Perception (hallucinations visuelles surtout)
- Langage
- Habiletés visuo-spatiales
D. Non expliqué par un autre diagnostic ; absence de coma
E. Est la conséquence physiologique directe d’une affection médicale, intoxication ou sevrage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Spécificateurs du délirium

A

Cause du délirium :

  • Dû à une affection médicale
  • Induit par une substance / sevrage
  • Dû à des étiologies multiples
  • Non spécifié (p. ex. diminution du sommeil)

Temporalité : aigu (heures-jours) vs persistant (semaines-mois)

Type : hyperactif, hypoactif ou mixte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Facteurs prédisposants du délirium

A
Âge > 65 ans
Homme
Troubles cognitifs
Antécédent de delirium
Déficits sensoriels
Immobilité ou peu d'activité
Malnutrition/déshydratation
Condition médicale 
Soins intensifs
Chirurgie orthopédique
Cancer terminal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qui est recommandé pour diminuer le délirium chez un patient sous ventilation mécanique ?

A

Precedex (dexmedetomidine)

plutôt que benzodiazépines ou propofol

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Indications d’imagerie en délirium

A

Signes neurologiques focaux
Histoire de TCC
Fièvre ou changement aigu de l’état de conscience (suspicion d’encéphalite)
Absence de cause identifiée
Histoire ou examen neurologique impossible à faire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Recommandations de traitement non pharmacologique en délirium

A

Environnement sécuritaire
Fournir lunettes, appareil auditif, etc.
Favoriser la communication (p. ex. donner papier/crayon à patient intubé)
Éviter stimuli extrêmes comme chambre très bruyante ou très isolée/sombre
Chambre privée idéalement
Fenêtre et horloge pour orientation dans le temps
Contrôle de la douleur
Rétablir cycle éveil/sommeil (activités diurnes et éviter réveils nocturnes)
Objets familiers, membres de la famille
Minimiser contentions physiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

DDx de la dépression chez patient VIH+

A

Deuil
Trouble d’adaptation
Symptômes constitutionnels de l’infection VIH
Trouble cognitif associé à une condition médicale générale (VIH)
Trouble dépressif induit par une substance (cotrimoxazole, stéroïdes, isoniazide, alpha-interféron, éthionamide, acyclovir)
Infection SNC
Malnutrition

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Facteurs expliquant la relation bidirectionnelle entre VIH et dépression

A

Plus de VIH chez patients déprimés car : comportements à risque (sexuels, abus de substance)
Plus de dépression en VIH car : atteinte sous-corticale, stress chronique, isolement/démoralisation, baisse des CD4, traitement du VIH (efavirenz)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Traitement de la dépression chez patient VIH+

A

Idem à celui du TDM ; pharmacothérapie + psychothérapie ; favoriser citalopram et escitalopram
Réponse plus fréquente à des doses sous-thérapeutiques
Attention aux interactions médicamenteuses!!
Davantage d’effets secondaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Trouble neurocognitif 2re VIH - région atteinte

A

Sous-corticale
Pas seulement en phase SIDA

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Trouble cognitif associé à :

Oublis
Baisse de concentration
Apathie
Retrait
Humeur dysphorique
Dysphasie

Étiologie ?

A

Phase précoce d’un TNC lié au VIH

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Trouble cognitif avec tableau de :

Désorientation
Confusion
Neuropathie périphérique
Ralentissement de la réponse verbale
Indifférence à la maladie 
Psychose
Incontinence
Carphologie

Étiologie ?

A

Phase tardive du TNC lié au VIH

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Signes physiques de neurosyphilis

A
Pupille d'Argylle-Robertson
Tremblements
Dysarthrie
Hyporéflexie
Méningite
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Principale région atteinte en neurosyphilis

A

Lobe frontal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Facteurs de risque de TNC secondaire au VIH

A
Sexe féminin
Âge
Pauvre éducation
Charge virale importante dans le LCR
CD4 < 200
Indicateurs de maladie avancée (anémie, hypoalbuminémie)
Consommation de drogue
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Symptômes psychiatriques associés à l’hyperthyroïdie

A

Dépression (30 %)

Anxiété (10-20 %)
Déficit cognitif (5-10 %)
Manie/hypomanie (2-5 %)
Psychose (2-5 %)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Symptômes psychiatriques associés à l’hypothyroïdie

A

Déficit cognitif (50 %)
Dépression (40 %)
Anxiété (30 %)
Myxedema madness psychosis (5 %)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Symptômes psychiatriques associés à l’hyperparathyroïdie

A

Dépression (souvent avec anxiété comorbide)

Symptômes psychotiques (persécution), changement cognitif, confusion

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Causes médicales d’obsessions/compulsions

A

PANDAS
Chorée de Sydenham
Maladie de Huntington
Lésion striatale (p. ex. ischémie/infection)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Symptômes psychiatriques classiquement associés à AVC de l’hémisphère droit

A

Manie

21
Q

Symptômes psychiatriques classiquement associés à AVC de l’hémisphère gauche

A

Dépression

22
Q

Symptômes psychiatriques associés à AVC des ganglions de la base

A

TOC

23
Q

Recommandations de traitement en dépression post-AVC

A

Citalopram
Nortriptyline
Amitriptyline et trazodone

Éviter paroxétine et fluoxétine (re: interactions)

Psychothérapie adjuvante : entretien motivationnel, résolution de problèmes

24
Q

Prévalence à vie de trouble psychotique chez les épileptiques

A

7 à 12 %

25
Q

Risque relatif de suicide chez les épileptiques

A

RR = 4-5

25 si épilepsie temporale

26
Q

Recommandations de traitement en dépression chez épileptique

A

Citalopram
Escitalopram
Sertraline
Lamotrigine (monothérapie ou adjuvant)

Éviter le bupropion

Considérer ECT et stimulation du nerf vague

27
Q

Antidépresseurs à privilégier si on doit enlever un ISRS avant une chirurgie et qu’un traitement antidépresseur est nécessaire

A

Bupropion

Mirtazapine

28
Q

Précautions à prendre avec traitement antidépresseur chez patient avec sclérose en plaques

A

Surveiller virage maniaque (prévalence élevée MAB chez SEP)

Éviter antidépresseur avec forte charge anticholinergique ou avec sédation

29
Q

Facteurs de risque de rechute de consommation post-greffe hépatique

A

Abstinence de moins de 6 mois avant la transplantation

Autres : faible soutien social, histoire familiale de TU substances, consommation de multiples substances, ATCD d’échec de traitement de réhabilitation

30
Q

Investigations en encéphalite auto-immune (et résultats attendus)

A

IRM (peut être normale)
EEG (ralentissement diffus ou focal, activité épileptique ou “delta brush”)
LCR (pléiocytose ou bandes oligoclonales)

31
Q

Anomalies de laboratoire en syndrome neuroleptique malin

A

Augmentation des CK (souvent 4X limite supérieure)
Leucocytose

Myoglobinurie
Augmentation de la myoglobine plasmatique
IRA (augmentation urée/créatinine)
Hypocalcémie / hypomagnésémie / hypophosphatémie
Augmentation AST et ALT
Augmentation des LDH
Fer sérique bas

32
Q

Anomalie à l’EEG en syndrome neuroleptique malin

A

Ralentissement diffus

33
Q

Anomalies de laboratoire en syndrome sérotoninergique

A

Plus rares qu’en syndrome neuroleptique malin

On peut voir, rarement : augmentation CK, leucocytose, augmentation AST/ALT, augmentation urée/créatinine, myoglobinurie

34
Q

Complications possibles du syndrome sérotoninergique

A
Convulsion
CIVD
IRA
Acidose métabolique
Détresse respiratoire aiguë
Hypotension
Arythmie cardiaque
35
Q

Médications en cause dans le syndrome sérotoninergique

A

Augmentation de la formation de 5-HT : L-tryptophan

Augmentation du relargage 5-HT : cocaïne, MDMA

Blocage de la recapture de 5-HT : cocaïne, MDMA, ISRS, ISRN, IRDN, tricycliques (surtout clomipramine), trazodone, mépéridine, millepertuis, acide valproïque, métoclopramide

Inhibition métabolisme 5-HT : IMAO

Agoniste 5-HT : Triptan, Fentanyl, LSD

Augmentation de la sensibilité récepteur postsynaptique : lithium

Dextrométhorphan

36
Q

Traitement du syndrome sérotoninergique

A

Arrêt de l’agent causal

Soutien : hydratation, contrôle de la température, oxygénation, correction des anomalies de laboratoire

Si nécessaire : cyproheptadine, dantrolène, benzodiazépines

37
Q

Traitement du syndrome neuroleptique malin

A

Arrêt de l’agent causal

Hydratation IV, contrôle de la température, oxygénation

Correction des déséquilibres électrolytiques

Agoniste DA (bromocriptine)
Relaxant musculaire (dantrolène)

Amantadine
Benzodiazépines
ECT

38
Q

Taux de syndrome neuroleptique malin chez les patients traités avec antipsychotique

A

0.01 à 0.02 %

39
Q

Mortalité du syndrome neuroleptique malin

A

20 à 30 %

plus avec antipsychotique dépôt

40
Q

Facteurs de risque du syndrome neuroleptique malin

A
Déshydratation
Sexe masculin
Jeune adulte
Antipsychotique incisif
Antipsychotique injectable
Agitation
Condition médicale ou neurologique
Déficience en fer sérique
Trouble de l'humeur
Catatonie préexistante
Antécédent de SNM
41
Q

Diagnostic différentiel du syndrome neuroleptique malin

A
Hyperthermie due à une condition médicale
Atteinte du SNC
Status epilepticus
Hyperthermie maligne
Catatonie létale
Delirium anticholinergique
Syndrome sérotoninergique
42
Q

Troubles psychiatriques les plus fréquents après transplantation

A

Dépression ou trouble d’adaptation (20 %)

TSPT en lien avec la procédure (10 %)

43
Q

Symptômes neuropsychiatriques liés à l’intoxication au plomb

A
Encéphalopathie
Irritabilité
Apathie
Anorexie
Peut mener à une porphyrie
44
Q

Troubles mentaux les plus fréquents chez patients avec cancer

A

Trouble d’adaptation (68 %)
Trouble dépressif majeur (18 %)
Délirium (13 %)

45
Q

Quoi doser pour diagnostiquer phéochromocytome

A

Acide vanylmandélique (catécholamines urinaires)

46
Q

Symptômes neuropsychiatriques de la sclérose en plaques

A

Troubles cognitifs (30-50 %) surtout au niveau de la mémoire, non corrélés à sévérité/durée de la maladie
Diminution du QI
Dépression (25-50 %)
Changement de personnalité (apathie, irritabilité) (20-40 %)
Augmentation du risque suicidaire
Pathological laughing/crying (10 %)

47
Q

Symptômes de syndrome sérotoninergique

A
Rigidité musculaire variable (pire MI)
Tremblement
**Hyperréflexie** (pire MI)
**Myoclonie** (pire MI)
Clonus
Incoordination
Hyperthermie
Confusion / stupeur
Coma / altération de l'état de conscience
Anxiété, euphorie ou irritabilité
Agitation
Akathisie

Instabilité autonome : HTA ou TA labile, diaphorèse, sialorrhée, tachycardie, mydriase, tremblement, tachypnée, incontinence, diarrhée

48
Q

Symptômes de syndrome neuroleptique malin

A
**Rigidité musculaire** (obligatoire) en "lead pipe"
Tremblement
Bradykinésie/akinésie
**Hyperthermie** (obligatoire)
Coma ou altération de l'état de conscience
Mutisme
Catatonie (rare)
Dysphagie
Incontinence

Instabilité autonome : HTA ou TA labile, diaphorèse, tachycardie, tachypnée/détresse respiratoire