Chapitre X: Syndrome prémenstruel Flashcards
Quels sont les facteurs de risque du syndrome prémenstruel ?
Semble toucher toutes les ethnies Composante génétique Niveau faible d'éducation Tabagisme Troubles anxieux, événements traumatiques Non relié aux troubles de l'humeur
Quelle est la pathophysiologie du syndrome prémenstruel ?
Désordre déclenché durant phase lutéale par les variations hormonales qui affectent les neurotransmetteurs.
Les stéroïdes ovariens sont associés au SPM. VRAI OU FAUX.
VRAI.
Résolution complète du SPM avec ménopause.
Résolution complète avec médication inhibant fonction ovarienne.
Pas le seul facteur car les taux sont idem chez les femmes non atteintes et atteintes.
La progestérone est reliée au SPM. VRAI OU FAUX.
FAUX.
Concentrations sériques normales.
Concentrations normales des métabolites de la progestérone.
Blocage de l’effet de la progestérone en phase lutéale ne soulage pas.
Dans le SPM, il y a une réponse ANORMALE à des variations cycliques normales. VRAI OU FAUX.
VRAI
Quels neurotransmetteurs sont affectés par les variations cycliques hormonales ?
SÉROTONINE:
- Taux abaissé durant phase lutéale et haute concentration de métabolites dans le LCR
- Symptômes améliorés par agoniste de sérotonine et aggravé par diminution de précurseurs de la sérotonine
Bêta-endorphines: variation en prémenstruel mais pas lien démontré avec SPM
GABA: rôle possible mais pas confirmé
SNA
Les vitamines et les minéraux (déficit) jouent un rôle dans le SPM. VRAI OU FAUX.
FAUX
Comment poser le diagnostic de syndrome prémenstruel ?
Présence des 4 critères suivants:
1) Symptômes comportementaux et/ou physiques
2) Qui surviennent de façon répétée dans la 2e moitié du cycle menstruel et souvent ad premiers jours des règles
3) Qui sont assez sévères pour interférer avec certains aspects de la vie
4) Chez femmes avec cycles menstruels réguliers
Quels sont les symptômes les plus fréquents du syndrome prémenstruel ?
Ballonnement et fatigue extrême
Labilité émotionnelle, tension, humeur dépressive
Mastalgie, céphalée
Trouble de mémoire et de concentration
Autres: acné, colère, pleurs, troubles digestifs, chaleurs, palpitations, étourdissements
Si les symptômes surviennent tout le long du mois, est-ce un SPM ?
Non
Comment diagnostiquer un trouble dysphorique prémenstruel ?
1) Au moins 5 symptômes dont 1 symptôme principal Symptômes principaux: - Humeur dépressive - Labilité émotionnelle - Anxiété - Irritabilité Autres symptômes: - Fatigue/léthargie - Insomnie/hypersomnie - Difficulté de se concentrer - Modifications de l'appétit - Diminution de l'intérêt - Perte de contrôle - Symptômes physiques (céphalées, mastalgie, ballonnement, douleurs articulaires et musculaires)
2) Avec atteinte fonctionnelle (rendement professionnel, scolaire, AVQ)
3) Pas une aggravation d’un autre trouble
4) Au moins 3 cycles symptomatiques consécutifs sur journal prospectif
E) Occasionne une dysfonction économique ou sociale
Quel est le diagnostic différentiel d’un trouble dysphorique prémenstruel ?
Pathologie psychiatrique (dépression, trouble bipolaire, trouble de personnalité, trouble anxieux, trouble de l'humeur) Pathologie endocrinienne Consommation de drogues ou alcool
Qu’est-ce qui permet de différencier une TDPM d’une pathologie psychiatrique ?
TDPM survient à un moment ponctuel contrairement à pathologie psychiatrique.
Qu’est-ce qui permet de diagnostiquer le SPM et TDPM ?
CALENDRIER MENSTRUEL DES SYMPTÔMES SUR 2 À 3 CYCLES PROSPECTIFS
Questionnaire pour éliminer les autres causes potentielles
Examen physique ne montre rien de spécifique
Aucun examen de laboratoire sauf TSH
Quel est le plan de traitement ?
Porter diagnostic clair de SPM avec calendrier
Démontrer absence de symptômes durant phase folliculaire
Absence de détresse psycho-sociale = Traitement non pharmacologique:
Exercices
Hygiène de vie
Relaxation
Si TDPM:
1) Traitement pharmacologique en débutant avec ISRS (inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine - FLUOXÉTINE) ou ISRS-NA (noradrénaline)
- PHASE LUTÉALE mais en continu si échec
2) Si échec, changer de médicament (augmentation de la dose si nécessaire)
3) Parler des effets secondaires